Chevron Convention 7.8

Arrivée sur les coups de 12h30 vendredi à Londres, j’ai pu flâner dans St Pancrace en attendant Oris, et TorryGilly, deux autres Gaters qui prenaient l’Eurostar suivant le mien. Nous nous sommes donc rendues en “tube” à Heathrow, où des navettes gratuites desservent les nombreux hôtels situés sur Bath Road.

Après une petite heure de repos, je rallie le radisson pour retrouver l’ensemble des gaters français ou presque. Je dis retrouver, car il est régulier de rencontrer es mêmes têtes, quelles que soient les conventions. Cette fois ci ne fait pas exception à la règle, et les visages connus sont nombreux.

 

Direction l’enregistrement.

Car oui, à la Chevron, il faut s’enregistrer, et montrer patte blanche en donnant son numéro de pass et une pièce d’identité, avant de recevoir le sésame qui va m’accompagner tout le week end, ainsi que le planning, mes supports d’autographes, et un ou deux goodies.

 

A l’heure ou j’arrive, la “dealer’s room” - non, non, rien d’illégal - est ouverte depuis presque deux heures, et elle est pleine de monde. Je remets donc au lendemain ma visite. 

Un petit tour des lieux plus tard, il est temps de rejoindre la salle des talks, car la cérémonie d’ouverture va commencer.

Les deux speakers ouvrent le bal, avant d’annoncer le premier invité. Et ainsi de suite, jusqu’à l’arrivée, sous les cris - qui a dit hystériques ? - d’Amanda Tapping.

La cérémonie est plutôt rapide : ils nous rmercient d’être là, haranguent un peu la foule en faisant le tour des nationalités présentes  et nous souhaitent de bien profiter de la soirée qui s’annonce.

 

Après un rapide diner dans un fast food tout proche, nous rallions à nouveau  le Radisson. Pour certains, il est l’heure de se préparer. En effet, les soirées de la Chevron sont à thème, et celle ci ne fait pas exception à la règle. Au menu : “voyage dans le temps”.

Le DJ est plutôt bon, mais il est plutôt difficile de suivre les danses de groupe dont les anglais semblent s’être fait une spécialité. 

La soirée est plutôt courte, le voyage a été fatiguant, et les deux jours qui s'annoncent le seront tout autant, entre concentration pour la compréhension, et chasse aux autographes.

Samedi matin, 9h , nous arrivons au Radisson. Un coup d’oeil sur le planning : on est dans les temps.

Et oui, à la Chevron, on a un planning, et même qu’il est plutôt serré. Avec Sylvie, autre Gater française qui est dans le même groupe que moi, nous contrôlons notre emploi du temps (mon Dieu, j'ai l'impression d 'être revenue au lycée, un jour de rentrée ). 

On a beau arriver à l’heure, lorsque l’on veut se mettre dans la première file d’attente, on nous indique que c’est trop tard, que Garry Chalk va devoir aller au photoshoot.

Bon, d’accord. Mais puisque Peter Kelamis est là, et que la file d’attente est quasi nulle... ? La personne du staff hésite, mais nous laisse finalement passer. Après tout, c’est toujours ça de gagné, car la popularité de Robin fera que, plus tard dans la matinée, il nous sera impossible d’obtenir nos autographes, car celui ci devra se rendre à la séance photo de groupes.

 

Reprenons.

Arrive le moment attendu. J’ai déjà vu Robin à la Halfway, tout comme Tomate (surnom d’une jeune Gater FR complètement Amanda-addict), par conséquent nous avions décidé de faire une photo un peu plus fun avec lui, mais ensemble. Toutes les deux “cosplayées” Sanctuary-style, nous avons pour intention de la jouer façon “Robin’s Angel”. Marc prête sa réplique de poing à Tomate, et, idée de dernière minute, Julien nous prête son P90 pour Robin. Sauf que ce cher Robin ne sait pas tenir ce genre de jouet. Et sa mine déconfite est de toute beauté lorsque, le photographe nous demandant de changer de pose, Tomate se met à le braquer.

Gros fous rires, remerciement, restitution pas discrète de répliques aux gerçons, et nous sortons du four qu’est la salle des autographes.

 

En ce samedi matin, nous arrivons à obtenir la moitié de nos photos/autographes, dont celui d’Amanda. Devant moi, un autre française lui donne un superbe montage à dédicacer pour le mettre aux enchères, ainsi qu’un calendrier. Derrière, je me sens un tantinet ridicule à lui parler du groupe facebook de promotion de Sanctuary pour la saison 5, en lui donnant les badges, que nous avons créé “pour le fun”. Mais elle me remercie néanmoins avant de signer mon support personnalisé.

 

Après le déjeuner, arrive le moment tant attendu : les talks.

 

Et c’est Amanda qui ouvre le bal, fraiche, et souriante.

Les questions fusent, notamment celle concernant la saison 5 de Sanctuary, qui nous vaut quelques explications, concernant le montage qui est la base du financement de la série. 

Fidèle à elle même, elle est très expressive, et les mimiques et autres grimaces nous accompagneront pendant 45 minutes.

Elle s’absente pour une petite pause, avant les enchères pour Sanctuary for kids. 

 

Par la suite, c’est un talk “special” qui nous attend : le panel suivant rassemble Garry Chalk et Tom McBeath. Tom semble un peu crispé, mais Garry est très à l’aise et tous deux répondront de bonne grace aux questions. 

 

Pour cloturer les talks, nous avons droit au panel mixte Sanctuary/Stargate avec Peter Kelamis et Robin Dunne. Les deux hommes ne se connaissaient pas avant l’évènement, à tel point qu’on peut se demander pourquoi ils les ont mis ensemble. Pourtant, aucun blanc, l’humour de Peter formant un pendant très agréable à un Robin qui, comme à son habitude, fait le show.

 

J’ai mis à profit la seconde période d’enchères pour aller faire un tour à la dealer’s room, et me poser un peu, parce que la fatigue commençait à se faire sentir.

Et rebelote au McDo, avant de tenter une incursion vers un pub voisin. Finalement, c’est au bar de l’hôtel que nous avons pris un verre, avant de rejoindre l’ensemble des gaters pour la seconde soirée. Les costumes sont de sortie, Anubis, des Nox... Personnellement, j’ai laissé Teyla au placard, le manteau étant trop encombrant pour danser, et trop lourd à porter.

Nous finissons par retourner à notre hotel très tard dans la nuit, pour quelques heures de sommeil bien méritées .

Dimanche matin, 7h

Ouvrir les yeux est … difficile. Mais, nous sommes censés commencer la journée avec la photo avec Amanda, alors il est temps de se lever et de camoufler un peu la fatigue. Au petit déjeuner, je repère une jeune femme en tenue kaki, badge autour du coup, et engage la conversation. Elle est allemande, et nous échangeons quelques mots en allemand, avant de revenir à l’anglais, plus facile à gérer pour chacune de nous. 

Gaby, if you read this ^^ 

Nous retomberons sur elle dans la salle des autographes, alors que l’on nous aura refusé l’accès aux files d’attentes de Tom et Garry, puis Robin. 

 

Amanda … 

Et oui, elle est bien là, à quelques mètres seulement. Outre le côté fangirl, j’ai un feeling un peu particulier avec le personnage de Sam Carter qui l’a accompagné pendant toute la durée de la franchise Stargate … Elle semble un peu moins enjouée que la veille, et surtout un peu malade … Mais rencontrer ses fans tous ébahis de la voir (ou revoir) en chair et en os lui fait garder le sourire … J’imagine que pour elle, nos têtes en la voyant de près doivent valoir pas mal de cacahuè... euh de canards pardon.

Ah, enfin, c’est mon tour. Badge rangé, réplique cachée, elle me fait un hug, et prend la pose pour la photo, avant de s’excuser et de filer vers la table ou son ses affaires. Elle s’excuse plusieurs fois...

Pas la peine, personnellement, ça me va très bien de discuter avec elle et le photographe pendant qu’elle boit un coup.

Après ça, un petit tour à la deakler’s room, pour acheter une photo de Garry Chalk repérée la veille, car le support fourni - compris dans mon pass - n’est que peu flatteur. 

Nous tentons - encore - de nous glisser dans la queue pour les autographes de Robin, mais en vain. Trop de monde...

Nous nous rabattons sur Garry Chalk. Comme la veille pour le photoshoot, l’homme est une d’amabilité et d’une simplicité incommensurable... “Un vrai nounours” diront certains.

En même temps … c’est pas faux .

 

Lorsqu’enfin nous serons autorisée à nous glisser dans la file d’attente de Robin, c’est pour entendre que le photoshoot de Peter se termine.

Couac ou remodelage de planning, nous n’en saurons rien, mais l’acteur lui même va être plutôt amusé de nous voir rappliquer à toute allure pour lui. Je soupçonne certains titulaires de pass silver de ne pas avoir fait leur photoshoot avec lui, car il a été très rapide, comparé aux autres.

Ce petit sprint effectué, nous arriverons in extremis à reprendre notre place dans la file d’attente. Oui, je sais, pas très charitable pour les autres, mais nous avons été absentes moins de cinq minutes - je PEUX courir vite quand il le faut ^^ .

Une fois l’autographe de Robin obtenu, le carton est plein c’est un énième passage à la dealer’s room.

Oui, je mets du temps à me décider...

 

Midi arrive, c’est qu’il fait faim … 

Pour changer un peu du McDo voisin (on finira par y manger trois fois en trois jours ^^) , le comptoir snack du Radisson accueille une partie d’entre nous. Cet hôtel est toujours calme, et ça fait beaucoup de bien de se poser, sans flash, ni cris. (Oui, oui, le petit côté asocial des Gaters geeks peut ressortir même en convention) 

 

A 13h30, la salle est déjà quasiment pleine quand je remonte. Séparée de mes condisciples, je me trouve une place la plus proche possible, au milieu des gaters britanniques.

J’avoue que je n’ai pas écouté entièrement le talk de Tom, occupée que j’étais à discuter avec mes voisines. Mais même s’il s’est montré un peu moisn détendu que ses collègues, il n’en reste pas moins un homme très disponible, et peu avare de contact avec les fans. 

Après que Tom ait quitté la scène pour rejoindre son “guest encounter”, nous avons eu droit à un quizz. La salle divisée en deux parties, une “équipe” Robin, et une “équipe” Amanda, et deux personnes par équipes invitées à rejoindre la scène pour jouer avec les stars.

Ce fut relativement épique, car Amanda et Robin ont été rejoint par Garry et Peter à qui ils ont laissé leur place quelques temps.

On retiendra Peter Kelamis, qui, lors des questions concernant Stargate Universe et Robert Carlyle, prenait un malin plaisir à imiter son “boss”. Il a un réel talent de show-man.

Enfin, the moment :  le talk Amanda-Robin. 

Pour avoir vu Robin à Marseille, et avoir visionné quelques vidéos Youtube de leurs panels dans d’autres conventions, on s’attendait à un “feu s’artifice”. Et ça ne s’est pas démenti. ON voit qu’il y a une réelle complicité entre eux, tant et si bien qu’ils n’arretent pas de rebondir sur les réponses/remarques de l’autre. Le tout à donné un panel à 4 ou 5 questions selement en 45 minutes.

C’est bien trop vite qu’ils quittent la scène, remplacés par Peter et Garry. Un choix d’appariement qui peut sembler étonnant, mais motivé par une volonté de changer des panels de la veille sans doute. Mais la mayonnaise prend bien entre un Peter Kelamis très à l’aise et un Garry Chalk peu avare d’anecdotes diverses.

Enfin, le dernier talk va rassembler tous les invités, et sera une inépuisable source de fous rires, les guests, en particulier Robin, se faisant un plaisir de détourner les questions.

C’est une ovation qui salue le départ des guests, même si, comme ebaucoup d’entre nous, ils vont rester à l’hotel jusqu’au lendemain, nous ne sommes plus supposés les revoir, à moins qu’ils ne décident de se joindre aux fans pour la soirée.

 

Et quelle soirée!

Cette soirée d’”adieu” a été littéralement formidable. Des Gaters , déjà nostalgiques, sont galvanisés par l’envie de profiter à fond de l’évènement (oui, OK, certains ont peut-être un peu dépassé les bornes des limites ).

Et c’est vers 1h30 du matin que la soirée prend fin, avec Tom McBeath resté sur la piste avec nous jusqu’au bout, et Peter Kelamis qui s’est excentré pour discuter avec quelques fans plutôt heureux de profiter de façon informelle des guests.

Mais c’est déjà la fin, alors il est temps de rallier notre hotel, pour quelques heures de sommeil, car l’Eurostar ne nous attendra pas - je dis nous, car nous sommes un certain nombre à avoir réservé dans le même train. 

Le lendemain, c’est en convoi que nous quittons l’Ibis, pour rejoindre le Radisson, et le reste du troupeau. Après un voyage inconfortable, mais qui restera dans les annales comme étant celui nous ayant donné les plus gros fous rires, mais aussi la plus grosse poussée d’adrénaline, nous finissons par nous séparer à Paris, sur les quais de la gare du Nord.

Je pars direction Austerlitz avec Elodie, laissant les autres rallier Montparnasse pour que chacun regagne ses pénates, et retrouve sa vraie vie. 

Je dois avouer que je suis montée dans le train la gorge serrée, à la fois heureuse d’avoir passé un si formidable week-end, et triste que ce soit déjà fini.

J’ai encore rencontré/revu des gens formidables, et cela fait vraiment chaud au coeur de pouvoir partager sa passion sans arrière-pensée, même si cela n’a duré qu’un week end.