TGS décembre 2012

Coucou!
Me voilà fraichement rentrée de Toulouse, juste à temps pour faire mon "rapport de mission”.
Pour tout vous dire, j’avais un moment songer a faire mon compte-rendu le dimanche soir, mais j’étais tellement agacée et énervée hier soir que ça aurait été franchement peu flatteur pour l’organisation.

J’y allais principalement pour revoir Christopher Judge, et voir Kristin Bauer von Straten (Pam dans True BLood, et maleficia dans Once upon a time) De ce côté là, pas de mauvaise surprise. Chris est toujours aussi souriant, et boute en train, tandis que Kristin est d’une douceur et d’une amabilité confondante  Par contre, pour ce qui est des conditions de visite … C’était juste innommable. Je me doute bien qu’en n’ayant jamais eu à optimiser le palais des expos pour leur salon, la tache des organisateurs n’était pas vraiment facile. Enfin, bref, on va y revenir...

 

Comme d’habitude, j’ai fait l’électron - plus ou moins - libre. Arrivée le vendredi soir avec certains membres du staff, je les ai laissé partir travailler à l’aube et j’ai pris mon temps, parce que pour l’ouverture, je me suis dit que ce serait franchement le bazar à 9h30. Arrivée à onze heures, j’ai remonté une file de personnes sans billets qui devait faire pas loin de cent mètres, pour rentrer par l’entrée des préventes ou il n’y avait aucune attente.

Pour accueillir le visiteur, une superbe Ferrari tronait dans le Hall 4, entre le salon VIP, et l’entrée du Hall 1. Désireuse de retrouver - enfin, d’essayer - les amis que je venais voir, j’ai laissé passer un troupeau de cosplayeur afin de me renseigner. Vu que personne n’était encore sur place, je suis partie à la recherche du stand des guests US, puisque c’est comme ça qu’il se nommait.

Et là petit conseil : n’oubliez SURTOUT PAS de prendre les plans à l‘entrée. Et si vous ne les voyez pas parce que les présentoirs sont dissimulés derrière des groupes de visiteurs, cherchez les. Parce que j’ai fait le tours des trois halls, avant de trouver le “bon coin”, à savoir le coin des acteurs de doublage, et sur le même bloc de stands, les deux guests US.

Et là, ô surprise. La ou il y avait deux ou trois mètres de battement pour les files d’attente au TGS Ohanami, l’équipe devait gérer des files d’attente - plus un coupe file pour les VIP et Express - dans à peu près … trois mètres carrés. Résultat, des filles d’attente qui débordent sur les allées.

Autre chose surprenante, les amphi et autres salles de conférence sont situées en plein milieu des différents hall. Et RIEN n’a été prévu pour canaliser les files d’attente, qui se font un peu au petit bonheur la chance.

Quand j’arrive enfin à retrouver mon groupe du week end, elles récupèrent leurs contremarques, avant qu’on essaie de faire un petit tour. Grave erreur, il est presque midi, et la queue aux stands de nourriture est … effarante. Et la encore, pas d’espace prévu pour les files d’attente, qui débordent sur les allées, rendant la circulation dans la foule déjà dense quasiment impossible.

Puisqu’il faut quand même manger, on finit par attendre patiemment - ou pas - qu’une place se libère dans le - trop restreint - espace restauration. Et alors que chacune allait et venait au gré de ses photshoots, nous sommes restées sans bouger, de peur de manquer le panel faute de place dans l’amphi.

La bousculade est à craindre, et c’est effectivement ce qui se passe quand ils ouvrent enfin les rideaux. Déjà que le panel a une demi heure de retard, il sera en plus tronqué de près de la moitié.

NB : la transcription des panels fera l’objet d’un autre article.

Après le panel, on a voulu directement rallier l'hôtel, franchement déçues de la logistique générale. Mais c’était sans compter la difficulté de rallier le “vestiaire”. Situé juste à côté du point photo, il nous est impossible de traverser la foule compacte, sans compter que les membres du staff présents se contredisent. Et quand on décide de s’écarter un peu pour ne pas trop gêner, et attendre un peu que la voie se dégage, c’est pour se faire accoster de façon aggressive par des membres du staff nous disant qu’on ne peut pas rester là. Il faudra que l’une d’entre nous force le passage pour aller récupérer un malheureux sac à dos, et qu’on puisse - enfin - quitter les lieux.
Au passage, merci Sandy, de t’être dévouée...

Le dimanche, même topo. Les files d’attente grignotent les allées, mais on s’y met quand même, une fois que chacune a fait ses photos/autographes.

Je profite du temps de battement pour me promener, et aller réclamer un autographe à Céline Monsarrat qui est la voix française de Jessica Steen (Paula Cassidy dans NCIS, et Donna Sabine dans Flashpoint, mais aussi, pour les Gaters, la première Elizabeth Weir dans SG1) Vous la connaissez plus probablement comme la voix française de Julia Roberts, et de Melina Kanakaredes dans CSI:NY.  Ses deux voisins, Brigitte Lecordier et Eric Legrand, sont quand à eux beaucoup trop sollicités pour que je prenne une place dans la file juste pour dire bonjour et échanger quelques mots, car je ne veux pas prendre la place des super fans de Dragon Ball qui attendent depuis longtemps. Par contre, ce sont deux personnes adorables, toujours aimables et souriants, même si Eric était particulièrement malade dimanche. Pour finir, j’ai pas eu de chance, impossible de mettre l’objectif sur Vincent Ropion, alias - entre autres - la voix de Nicky Larson.

 

Ensuite retour dans la file d’attente. Il y a un peu moins de monde que la veille, et on espère que ça va mieux se passer. Fausse joie. Le retard s’accumule, et agacées et fatiguées par cette attente qui n’en finit plus, on finit par s’asseoir au sol, sur place, les unes collées aux autres. Et rebelotte, c’est une demoiselle aggressive, et qui refuse d’écouter la moindre explication, qui exige que nous nous relevions.

Au passage : Oui, dans les conventions européennes, et anglaises particulièrement, les gens s’asseoient par terre dans les filles d’attente, pour ne pas stagner en position debout sans pouvoir bouger de crainte d’éborgner ou de casser une côte à leur voisin.

La seule chose marrante, c’est qu’au moins l’ambiance entre fans est bonne, et du coup, le temps passe un peu plus vite en discutant.
Mention spéciale aux membres de Fx Predator, qui sont restés, eux, aimables, même s’ils ont eu leur stand bouché quasi tout le week end par la file d’attente de l’amphi. Idem pour le stand qui leur tournait le dos, la 501e legion, qui a “mangé” des takoyaki et subi la file d’attente du stand de restauration Atsu Atsu (qui n’y sont pour rien) les deux jours.

Kristin et Chris y ont mis quant à eux, beaucoup de bonne volonté, et visiblement se sont plutôt bien entendu, parce qu’ils rebondissent parfois sur les réponses de l’autre, ce qui, surtout quand on a affaire a deux acteurs de séries totalement différentes, est plutôt agréable.
Le panel fini, il nous reste un autographe et un tirage au sort avant que le départ ne sonne pour mes compagnes de galère.

Au final, nous restons un petit groupe de fans à prolonger le week end jusqu’au dernier moment, avant la séparation.
Au passage, merci à Nicolas et Tiphaine pour la visite touristique de Toulouse, qui était splendide, éclairée et illuminée des décorations de Noel.

Pour ce qui est des cosplays, j’ai pu en photographier quelques uns, mais mes photos restent de qualité médiocre, et la configuration du lieu ne s’y prétait pas du tout, les allées trop étroites m’ont retenus plusieurs fois d’arreter un ou plusieurs cosplayeurs le temps de les photographier, parce que on aurait complètement bloqué un passage déjà très difficile.     Alors s’il fallait retenir un point positif, ce serait, comme d’habitude, les fans. Les nouveaux, les connus, les nouveaux visages associés au pseudos connus, ou même de parfaits inconnus, tout ça est bon enfant, malgré l’agacement généralisé croissant au fil du week end.

Le côté négatif est malheureusement beaucoup plus consistant, et en faisant le tour de mes compagnons d’infortune, voici ce à quoi nous sommes arrivés :

- la correction de certains membres du staff est à revoir. Nous aussi nous sommes fatigués, mais nous avons payé pour des prestations, alors se faire traiter comme du bétail est assez déplaisant. - la traduction des panels avec les guests américains. Certes, nous ne sommes pas bilingues, mais certains non sens ou erreurs n’ont echappé à personne. Quand on a vu au moins un épisode de The Big Bang Theory et qu’on le dit au micro, on sait que le personnage s’appelle Leonard et non Lennon, puisque c’est un des héros. - La logistique était calamiteuse. Il faut des allées plus larges, et SURTOUT de l’espace pour les files d’attente. Les gens comme Marcus, le Joueur du Grenier, ou les Noobs, et les acteurs connus comme Christopher Judge et Kristin Bauer ont énormément de fans, donc, il faut de la place pour qu’ils puissent se ranger et s’ordonner pour attendre leur tour de dédicace.  En plus, les gens qui attirent du monde pour les dédicaces vont aussi attirer du monde qui veulent simplement “les voir”. Et tous les “s’il vous plait circulez”du monde n’y changeront rien. Donc, de l’air, qu’on puisse passer, patienter, en évitant le malaise, et l'emboîtage involontaire de nos coudes dans les cotes - dans le meilleur des cas - des voisins. A cause de cette mauvaise gestion, nous avons à peine entrevus certains stands pourtant superbes, car étant masqués en partie ou totalement par des filles d’attente, il nous était impossible d’y accéder. De plus, certaines personnes ont été découragées de simplement acheter des contremarques pour des photoshoots ou dédicaces car il était parfois impossible de traverser la foule pour rejoindre le début des files d’attente. - Il faut prévoir du temps ENTRE les panels pour vider et reremplir les salles de conférence. Car encore une fois, le temps d’echange avec les guests a été réduit de moitié. Alors soit on force tous les panels à respecter les horaires, soit on décale tout le monde. Amputer édition après édition les panels de séries US et de science fiction n’est pas le bon moyen de faire revenir les fans, qui en ont marre d’être la variable d’ajustement du salon. - Prévoir un espace restauration en conséquence serait préférable. Contrairement à Labège, il n'y a aucun autre endroit où se restaurer à proximité. Et la sous évaluation de la fréquentation a conduit à un espace beaucoup trop petit, et des stands qui n'étaient pas tous équipés et approvisionnés en conséquence.

Voilà, j’ai essayé de vous brosser un portrait malheureusement objectif du salon, dont la visite aurait être bien plus agréable. Pour être honnête, la circulation était pire qu’à Paris Manga, où c’est déjà plus que compliqué. Néanmoins, après haute lutte, je suis assez contente d’avoir pu revoir Chris et rencontrer Kristin. De la même manière, n’hésitez pas, quand vous le pouvez, à aller rencontrer, ou à assister aux panels des acteurs de doublage. J’ai du y renoncer quand j’ai vu que j’aurais tout le salon a retraverser mais échanger avec eux est toujours très instructif.
Je ne suis pas la seule à avoir constaté et listé les points d’une façon que j’espère suffisamment constructive pour que nos remarques à tous soient prises en compte pour que les visiteurs des futures éditions soient plus à l’aise que des sardines en boite et puissent profiter du salon dans son intégralité.

C’est tout pour cette fois, en attendant la transcription des panels et, peut-être, une petite video.

A la prochaine!

- Le staff des guests US

- FxPredator

- 501e Legion

- Les cosplayers qui se sont prêtés autant que faire se pouvait aux demandes de photos.

- Nicolas, et Tiphaine pour la partie touristique du week end

- Mes compagnons et compagnes de galère

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