Au SG-C
Homme : Je commence à en avoir marre, j’ai pas de jeu ce soir. Allez, tout le monde mise un dollar. Allez, toi aussi ma chérie. Un sept sur un deux… pas grand-chose. Un as sur un huit, toujours rien d’intéressant. Une reine sur un roi, possibilité de quinte flush. Ahem, une paire de huit et un valet sur un as pour moi. À toi de lancer.
Femme : Vous n’avez pas peur qu’un officier se pointe au milieu de la partie ?
Homme 2 : Alors là, crois-moi, y’a jamais personne qui vient ici apparemment.
La bâche recouvrant la porte des étoiles bouge.
Femme : C’est normal que ça fasse ça ?
Homme 3 : Que ça fasse quoi ?
Femme : Ce machin qui se trouve sous cette bâche, je suis sûre de l’avoir vu bouger.
Homme 3 : T’as rêvé, ce truc-là coute plein de pognon pour rien.
Homme 2 : Ça fait des mois que le projet a été complètement laissé à l’abandon.
Femme : Je vous dis que ce truc a bougé.
Homme 1 : Écoute, si t’as pas de jeu, tu te couches.
Homme 2 : Bon, ben alors, tu joues ou tu te couches ?
Homme 1 : Laisse tomber, on continue sans elle.
La femme s’approche de la Porte des Étoiles qui se met à trembler, la bâche la recouvrant tombe.
Homme 2 : Qu’est ce que c’est que ça ?
Les chevrons s’allument et la porte se met à tourner.
Femme : C’est la première fois que ça fait ça ?
Le vortex se forme. Les militaires prennent les armes, une grenade Goaul’d traverse la vague bleue et la femme s’en approche.
Homme : Qu’est ce que tu fais ? N’y touche pas !
La femme la saisit entre ses mains et des gardes serpent débarquent dans la salle. L’un d’eux s’empare de la militaire.
Homme : Non, ne tirez pas ! N’approchez pas !
Apophis franchit à son tour le vortex.
Apophis : Jaffa, Kree ! Teal’c Kree !
Femme : Non, ne m’touchez pas !
Il tend sa main gantée vers la femme et la torture.
Homme : Relâchez-la !
Les coups de feu fusent de toutes parts et les militaires et les Jaffas sont touchés.
Un des militaires se saisit d’un téléphone
Homme : Vite on est attaqués !
Tous les militaires sont morts. Dans les couloirs du SGC, d’autres arrivent en courant.
Militaires : Allez, allez, allez, plus vite…
Apophis et les gardes serpents activent la porte et s’apprêtent à la franchir quand les autres militaires débarquent dans la salle.
Hammond : Ne tirez pas
Les Goaul’ds franchissent le vortex, emmenant la militaire.
Générique
Quelque part dans une maison, Jack O’Neill observe les étoiles.
Major Samuels : Colonel Jack O’Neill ?
Jack : À la retraite.
Major Samuels : Je suis le Major Samuels.
Jack : Armée de l’Air ?
Samuels : Oui, c’est exact mon Colonel, je suis Commandant en second.
Jack : Vous voulez un bon conseil Major ? Faites vous muter à la NASA, c’est là que ça se passe en ce moment. Tout là-haut.
Samuels : Surement. J’ai ordre de vous emmener voir le Général Hammond.
Jack : Connais pas.
Samuels : Il remplace le Général West. Il dit que c’est important. C’la concerne la Porte des Étoiles.
Au SG-C, Jack est escorté par un militaire
Haut-Parleur : L’équipe d’entretien numéro neuf au niveau 2. Occupez-vous du conduit 24.
Militaire : Nous devons prendre un deuxième ascenseur mon Colonel, nous ne sommes pas encore arrivés.
Jack : Oui, je sais. J’suis déjà venu ici.
Militaire : Oui, bien sûr.
Ils prennent un ascenseur et atterrissent dans un couloir.
Militaire 2 : Par ici monsieur.
Bureau du Général Hammond.
Des coups sont frappés à la porte.
Hammond : Entrez !
Samuels : Général Hammond, le Colonel Jack O’Neill.
Jack : À la retraite.
Hammond : Vous avez de la chance, je suis moi-même à quelques mois de la retraite, je commence à penser à l’écriture de mes futurs mémoires. Vous n’avez jamais songé à raconter vos exploits dans un bouquin ?
Jack : Oh, ça me tente bien, si... mais ce qui me gêne, c'est d'avoir à éliminer tous ceux qui l'auront lu… Non, je plaisante, mon général. La plupart de mes missions étaient classées secret défense.
Hammond : Oui évidemment.
Jack : Le Major Samuels m’a parlé de la Porte des Étoiles.
Hammond : Vous allez vous en rendre compte par vous-même. Suivez-moi !
Hammond montre les corps des Jaffas.
Hammond : Vos premières conclusions Docteur ?
Docteur : Ils ne sont pas humains.
Jack : Vous croyez ?
Docteur : Hum, à priori cette fente que vous voyez serait en fait une poche ventrale similaire à celle qu’on trouve sur les marsupiaux.
Samuels : Et les kangourous par exemple.
Docteur : Nous n’avons pas encore pratiqué d’autopsie.
Hammond : Ces personnes ou aliens, appelez les comme vous voudrez, ont rouvert la Porte, tuer quatre de mes soldats de garde et kidnappé un cinquième en usant d’armes de pointe.
Jack : Je peux les voir ?
Samuels : Nous ne sommes pas encore parvenus à les faire marcher.
Jack saisit l’arme et la met en route.
Hammond : Apparemment, vous connaissiez déjà.
Jack : Oui mon Général. Mais il n’y avait aucune créature de ce genre sur Abydos. Ces gens-là étaient humains. Ils venaient de la Terre. Ra les avait transportés là-bas il y a plusieurs siècles.
Hammond : Je sais très bien tout ça, mais votre rapport disait que ce Ra était en fait une espèce d’alien qui aurait vécu dans un corps humain.
Jack : Oui, ses yeux s’illuminaient. C’est comme ça qu’on l’a su.
Hammond : Êtes-vous sûr qu’il soit mort Colonel ?
Jack : À moins qu’il n’ait pu survivre à l’explosion d’une tête nucléaire, je peux effectivement affirmer qu’il est mort. Pourquoi ?
Hammond : Colonel, ces individus qui nous ont attaqués protégeaient un autre personnage au moment de passer à travers la Porte des Étoiles. J’ai eu le temps de voir ses yeux, ils se sont illuminés.
Ils ressortent dans les couloirs.
Hammond : Que pensez-vous de cette mission Colonel maintenant qu’un peu de temps a passé ?
Jack : Comment ça ?
Hammond : Vous avez pris du recul, ça a changé votre perception des choses.
Jack : Oh, à vrai dire, je…
Ils continuent d’avancer.
Jack (passant devant la fenêtre de la salle du briefing) : C’était pas.. ?
Hammond : Kawalski et Ferretti, oui, ils étaient sous vos ordres au cours de cette fameuse mission. Parlez-moi de Daniel Jackson Colonel.
Jack : Pourquoi interroge-t-on mes hommes ?
Hammond : Ce ne sont plus vos hommes, vous avez pris votre retraite. Daniel Jackson !
Jack : Vous avez lu le rapport ? Tout est dedans.
Samuels : C’est certain ?
Jack : À quoi on joue mon Général ?
Hammond : Vous n’aimiez pas Daniel Jackson, n’est-ce pas ?
Jack : Daniel était un scientifique, il éternuait tout le temps. Enfin bref, je le supportais pas.
Samuels : Donc sa mort ne vous a pas peiné ?
Jack : Je n’ai pas dit ça ! Il nous a sauvé mes hommes et moi et a réussi à nous ramener à la maison. C’est le genre de détail qui peut pousser quelqu’un à réviser son jugement.
Hammond : D’après les rapports, votre ordre de mission était de passer de l’autre côté de la Porte et d’y détecter toute possible menace pour notre sécurité et d’y amorcer une tête nucléaire afin de détruire la Porte d’arrivée.
Jack : Oui.
Samuels : Mais ce n’est pas ce que vous avez fait ?
Jack : pas immédiatement. Ra est parvenu à maitriser mes hommes et à voler la bombe avant que je l’aie armée.
Samuels : Mais avec l’aide du Docteur Jackson, vous avez réussi à récupérer ladite bombe et à la faire exploser.
Jack : C’est ça.
Hammond : Donc d’après ce que vous en savez, Daniel Jackson et tous ceux qui vivaient alors sur Abydos sont morts, c’est exact ?
Jack : C’est exact.
Hammond : Bien, donc vous ne vous opposerez pas à ce que j’autorise l’exécution d’une expérience ?
Dans les couloirs :
Hammond : Les matériaux qui constituent ces fameuses Portes des Étoiles doivent être très solides pour résister à une des nos bombes Mach3
Jack : À notre retour, nos avons envoyé une sonde autonome à travers la Porte mon Général, elle n’a trouvé aucune issue de l’autre coté. Selon toute vraisemblance, la Porte qui se trouvait sur Abydos a été condamnée.
Hammond : Selon toute vraisemblance, elle ne l’est plus Colonel !
Dans la salle d’embarquement, un technicien est en train de préparer une bombe pour l’envoyer à travers la Porte.
Jack : Non, c’est pas vrai ?! Vous envoyez une autre bombe ?
Hammond : Mach-5 cette fois-ci ! Si ces créatures ont rouvert la Porte, nous devons la refermer une fois pour toutes.
Jack : Mon Général, vous ne pouvez pas faire ça !
Hammond : Le compte à rebours est déjà enclenché. Et je ne vois rien qui puisse l’arrêter.
Jack : Général Hammond, mon Général, j’ai le regret de vous informer que mon rapport ne relatait pas entièrement tous les faits.
Hammond : Vous n’avez pas amorcé la bombe, n’est ce pas ?
Jack : Si, elle a explosé au moment où elle se trouvait à bord du vaisseau spatial de Ra. Celui-ci est mort, éliminant par là même toute menace.
Samuels : Toutefois…
Jack : Toutefois, le vaisseau a explosé en vol, autour de l’orbite d’Abydos, ni la Porte, ni quoi que ce soit d’autre n’ont été détruits sur la planète. Daniel Jackson est resté vivre avec le peuple d’Abydos.
Hammond : Vous avez désobéi aux ordres, pourquoi ?
Jack : Parce que les habitants d’Abydos ne sont pas une menace pour nous ! Ils ne méritent pas ça !
Hammond : Ce n’est pas à vous d’en décider !
Jack : Sans vouloir vous offenser mon Général, si j’étais revenu ici en disant que la Porte de l’autre côté était encore intacte, on aurait envoyé une autre bombe comme vous êtes sur le point de la faire. Il n’était pas nécessaire de les exterminer, la menace Ra avait disparue !
Samuels : Pourquoi la sonde que l’on a envoyée a-t-elle été détruite dans ce cas ?
Jack : Juste après notre départ, Daniel a bouché la Porte d’arrivée pour rendre toute visite depuis la Terre impossible.
Hammond : Les 4 dépouilles qui gisent à l’infirmerie prouvent le contraire pourtant ! (au technicien) Nous enverrons la bombe comme prévu !
Jack : Mon Général ! Vous ne pouvez pas faire ça !
Hammond : J’en ai le devoir.
Jack : Il y a des innocents qui vivent sur cette planète !
Hammond : Il y en a également ici ! J’ai reçu des ordres Colonel et j’y obéis moi ! Emmenez le Colonel O’Neill en cellule. Ça lui laissera un peu de temps pour repenser à tout ça pendant que je déciderai quelles sanctions prendre.
Dans une cellule, Jack rejoint Kawalski et Ferretti
Kawalski : Bonjour mon Colonel.
Jack : À la retraire, Kawalski, oubliez le salut.
Kawalski : Moi et Ferretti, on n’a pas craché le morceau.
Jack : Oui, je vous remercie.
Kawalski : Eh, ces gosses sur Abydos m’ont sauvé la vie à moi aussi.
Jack : Ouais. Les gosses.
Kawalski : C’est bien pour eux qu’on n’ait rien raconté en revenant ici, pas vrai ?
Jack : Ouais…
Kawalski : Et celui qui vous idolâtrait, vous vous en rappelez ? Il avait un nom assez bizarre.
Jack : Skara.
Kawalski : Ouais. Vous vous rappelez comment il vous saluait toujours ?
Jack : Oui. Mon fils faisait la même chose quand il était petit. Skara me faisait beaucoup penser à lui.
Kawalski : Oh bon sang mon Colonel ! Vous et moi on a fait plein de missions ensemble, je savais pas que vous aviez un fils.
Jack : Il est mort. Peu avant la mission sur Abydos.
Kawalski : J’étais pas au courant, désolé mon Colonel.
Le Général Hammond arrive dans la cellule.
Hammond : D’après vous, combien y’avait-il de personnes en tout sur Abydos ?
Jack : De ce que j’en ai vu, à peu près cinq milles environ. Dois-je comprendre que vous hésitez à envoyer la bombe ?
Hammond : Je m’efforce simplement de tout considérer.
Jack : Mon Général, laissez-moi emmener une équipe de l’autre côté. Nous découvrirons qui sont ces aliens. Kawalski et moi y sommes déjà allés, nous connaissons le terrain et les gens !
Hammond : Vous croyez les connaitre, Jackson est peut-être mort, vous ne savez pas où vous mettez les pieds.
Jack : Mon Général, il n’y a qu’un moyen de le savoir.
Hammond : Bien, nous enverrons d’abord la sonde pour effectuer quelques repérages.
Jack : Non, mon Général, nous n’en avons pas besoin.
Kawalski : Vous êtes sur ?
Jack : Oui ! (se saisissant d’une boite de mouchoirs) Ça suffira.
Ils sortent et se dirigent vers la Porte des Étoiles. Des hommes sont en train de procéder à son activation.
Femme : Séquence initialisation.
Homme : Visualisation de la procédure.
Walter : Chevron 4 enclenché !
Hammond : Vous pouvez m’expliquer, s’il vous plait ?
Walter : Chevron 5 enclenché !
Jack : Jackson souffre d’allergies.
Kawalski : Ouais, on dirait.
Jack : Il saura que ça vient de moi et pas de quelqu’un d’autre. Sauf votre respect mon Général.
Homme : Procédure normale jusqu’à présent.
Walter : Activation du sixième chevron.
Femme : Séquence en cours.
Walter : Chevron 6 enclenché !
Femme : Séquence terminée.
Walter : Chevron 7 enclenché !
Le vortex apparait et Jack vient lancer sa boite de mouchoirs à travers la vague bleue.
Walter : L’objet doit atteindre sa destination finale dans cinq secondes, quatre, trois, deux, une. L’objet doit se trouver de l’autre côté de la Porte d’arrivée.
Hammond : Et maintenant ?
Jack : Et maintenant on attend. Si Daniel est de l’autre côté, il saura ce que veut dire ce message.
Samuels : Si ce sont des aliens qui le trouvent ?
Jack : Dans ce cas, ils auront de quoi se moucher pendant un bon bout de temps.
Samuels : Ils auront surtout le temps de planifier une attaque.
Jack : Oh, je vous en prie Samuels, laissez-moi le beau rôle au moins quelques secondes. Y’en a peut-être pour un moment mon Général.
Dans la salle de briefing, tout le monde attend une réponse de Daniel. La Porte est soudain activée de l’extérieur. Tous se précipitent dans la salle d’embarquement et un paquet de mouchoirs vide traverse le vortex.
Hammond : (lisant le message sur la boite) : Merci, envoyez-en d’autres.
Jack : Je demande la permission d’envoyer une équipe au-delà de la Porte des Étoiles.
Hammond : Colonel, je dois d’abord en référer au Président. Le briefing de la mission se tiendra à huit heures zéro zéro. Considérez que vous êtes réintégré Colonel !
Le lendemain, dans la salle de briefing, Kawalski, Jack, Ferretti sont réunis. Hammond sort de son bureau.
Homme : Fixe !
Hammond : Asseyez-vous messieurs.
Tout le monde obéit.
Hammond : Où est le Capitaine Carter ?
Un soldat : En route mon général.
Jack : Carter ?
Hammond : Oui j'assigne Sam Carter à cette mission.
Jack : J'aurais préféré choisir moi-même mes hommes.
Hammond : Pas sur cette mission, désolé. Carter est notre expert de la porte des étoiles.
Jack : Et on peut savoir d'où il débarque.
Sam : (arrivant dans la salle de briefing) ELLE débarque du Pentagone. Vous devez être le colonel O'Neill (elle se met au garde à vous) Capitaine Samantha Carter au rapport, mon colonel !
Kawalski : Vous préférez vous faire appeler "Sam" ?
Sam (avec un petit sourire) : Ne vous inquiétez pas major, je n'ai plus joué à la poupée depuis mes dix ans.
Kawalski : Oh ! G.I. Joe ?
Sam : Non, le major Matt Masson !
Kawalski : Oh... (il se tourne vers Feretti) Qui ça ?
Feretti : Le major Matt Masson, la poupée astronaute, le modèle muni du petit parachute pour le faire voler.
Hammond : Merci messieurs... Colonel ?
Jack : Pour ceux d'entre vous qui feront le voyage pour la première fois, il faudra bien vous préparer.
Sam : J'ai pratiquement mémorisé le rapport de la première mission, je n'ai jamais été aussi bien préparé de toute mon existence.
Kawalski : Ce que le colonel veut dire c'est "Avez-vous déjà pratiqué une simulation de bombardements à bord d'un F16 à plus de huit G ?
Sam : Oui
Kawalski (surpris et déçu, Ferretti lui parait impressionné) : Oh... (regardant Jack tout aussi surpris que lui)... et bien c'est dix fois pire que ça !
Ferretti : Au moment où vous passerez de l'autre côté, vous serez complètement gelée. Comme si vous étiez en plein blizzard... toute nue !
Sam : Cela est dû à la compression des molécules qui a lieu durant la milliseconde nécessaire à la reconstitution du corps.
Jack : Ah, ben voyons, encore une scientifique. Mon Général, pitié !
Sam : Théoricienne en astrophysique !
Jack : Ce qui signifie ?
Hammond : Qu'elle est plus intelligente et plus maligne que vous, Colonel, en particulier tout ce qui concerne la Porte des Étoiles.
Jack reste sans voix et Kawalski et Ferretti se marrent.
Sam : Mon colonel, j'ai étudié la porte sur toutes les coutures deux années complètes avant que Monsieur Jackson, vous et vos hommes ne l'utilisiez, j'aurais dû partir avec vous. Alors vous et ces deux messieurs feriez mieux d'accepter le fait que je parte avec vous cette fois !
Jack : Professeur, avec tout le respect que je vous dois...
Sam : Dans l'armée mon Colonel, on appelle une personne par son grade et pas par sa fonction, alors appelez-moi Capitaine, pas professeur.
Hammond : L'affectation du Capitaine Carter sur cette mission ne se discute pas c'est un ordre.
Sam : Je suis officiée de l'armée de l'air comme vous Colonel et le fait que mes organes de reproduction soient situés à l'intérieur de mon corps ne veut par dire que je vous suis inférieure, mon Colonel.
Jack se rassoit et Ferretti et Kawalski ne disent rien.
Jack : Oh, mais je n'ai absolument rien contre les femmes, Capitaine. J'adore les femmes. J'ai juste un léger problème avec les scientifiques.
Sam : Mon Colonel j'ai volé plus de 100 heures dans l'espace aérien irakien durant la guerre. Cela suffit à vous rassurer ? Ou voulez-vous qu'on fasse un bras de fer ?
Samuels : Désolé de faire irruption dans cette discussion très intéressante, mais je maintiens que la solution la plus logique reste encore de détruire la porte de l’autre côté. Comme les anciens Égyptiens l’ont fait. C’est la seule façon d’éliminer définitivement la menace des aliens.
Jack : Sauf que ça ne marchera pas.
Hammond : Ça a déjà marché.
Hack : Ils savent qui nous sommes maintenant, ils savent aussi d’où nous venons. Nous représentons une menace pour eux, ils ont des vaisseaux mon Général. Râ en avait un plus gros que la grande pyramide. Ils n’ont pas besoin de la Porte des Étoiles pour venir ici, ils peuvent très bien faire ça à l’ancienne. N’en déplaise à monsieur « Vaut mieux faire exploser tout ce qui bouge ». Vous ne croyez pas qu’on devrait utiliser la Porte pour faire une reconnaissance avant qu’ils décident de s’en prendre à la Terre ?
Hammond : Je vous accorde exactement 24 h, soit pour revenir ici, soit pour nous envoyer un message, Colonel et pas une boite de mouchoirs cette fois. Passé ce délai, vous serez considérés comme perdus et nous enverrons la bombe.
Jack : À vos ordres.
Dans la salle d’embarquement, la Porte est activée. Toute l’équipe est prête.
Hammond : Profitez en aussi pour rattraper le coup.
Jack : Pardon ?
Hammond : Cette fis vous ramènerez Daniel Jackson avec vous. C’est bien clair ?
Jack : Oui mon Général. En avant !
Une partie de l’équipe commence sa traversée du vortex.
Jack : Capitaine ?
Sam : Ne vous en faites pas mon Colonel, je ne craquerai pas.
Jack : Ah bon ? Mais j’allais seulement dire « les femmes d’abord »
Sam : Je suis sûre que vous m’apprécierez quand vous me connaitrez mieux.
Jack : Mais je vous apprécie déjà Capitaine.
Sam : Mon Dieu, regardez ça, l’énergie que la Porte doit développer pour créer un tel passage entre deux mondes c’est… c’est proprement astronomique. Désolée, je ne vois pas d’autres mots. C’est fou on arrive même à voir les fluctuations de la Porte d’arrivée.
Jack : (la poussant à travers le vortex) Moui.
Sur Abydos. Ils débarquent dans une grande salle.
Sam : Je crois que je vais vomir.
Jack : Fallait pas prendre de petit déjeuner.
Les habitants sortent de leur cachette et sont mis en joue par les nouveaux arrivants.
Daniel (arrivant) : Kaha’li ! Rha’li ! Baissez vos armes ! Salut Jack, ça fait un bail.
Jack s’avance vers un des habitants qui lui fait un salut militaire.
Jack : Skara !
Skara : O’Neill ! Je n’aurais jamais cru vous revoir un jour !
Jack : Daniel, comment ça va ?
Daniel : Bien, et vous ?
Jack : Mieux maintenant que je vois que tout le monde va bien.
Ferretti : Salutations terrestres mon vieux Jackson.
Daniel : Salut Ferretti !
Kawalski : (lui tendant un paquet de mouchoirs) J’ai apporté un petit truc pour toi.
Daniel : Kawalski ! (faisant signe à une femme) Sha’re, approche.
Jack : Salut !
Daniel : J’étais certain que vous finiriez par raconter la vérité à vos supérieurs un jour ou l’autre.
Jack : Ouais. Pourquoi cet accueil armé, d’autres ont passé la Porte ?
Daniel : Non, c’est par précaution, pourquoi ?
Jack : Oh.
Sam (désignant le DHD) : C’est fabuleux, c’est la partie qui manquait sur la Porte retrouvée en Égypte. C’est avec ça qu’ils la contrôlaient. Il nous a fallu 15 années et trois super ordinateurs pour parvenir à créer un système d’utilisation fiable.
Jack : Capitaine !
Sam : Regardez comme il est petit.
Jack : Capitaine !
Sam : Pardon, excusez-moi. (À Daniel) Docteur Jackson je présume ? Je suis le Professeur Samantha Carter.
Jack : Vous voulez plus qu’on vous appelle Capitaine ?
Daniel : Qu’est-ce qu’il se passe Jack ?
Jack : Six aliens ont réussi à passer la Porte de notre côté, ils ont tué quatre militaires et enlevé un cinquième.
Kawalski : L’un d’entre eux ressemblait à Râ, Daniel.
Daniel : Mais c’est pas d’ici qu’ils sont partis. On surveille la Porte 24 h sur 24, 7 jours sur 7. On les aurait obligatoirement vus passer.
Jack : Faut bien qu’ils viennent de quelque part Daniel ! Il faut qu’on en soit sur !
Daniel : D’accord, je vous aiderai même à découvrir qui c’était, mais pas maintenant, il faut attendre que la tempête soit passée. Euh, on allait commencer notre repas, vous vous joignez à nous ?
Dans une salle de banquet.
Daniel : Goutez un peu ça !
Skara : Et ça aussi !
Jack : Qu’est ce que c’est ?
Skara : Buvez.
Jack (reniflant le bol) : Ah, c’est un pousse au crime.
Skara : Pousse au crime ?
Jack : Oui, pousse au crime, si tu préfères de la gnôle ! Mais qu’est ce que vous leur apprenez à ces gosses Daniel ?
Skara : Goutez.
Jack : D’accord. Cuvée spéciale Skara, on va gouter ça. (il recrache)
Jack : C’est super, c’est super.
Skara : Pousse au crime.
Kawalski : Nos petits soldats ont bien grandi mon Colonel.
Jack : Oui, je m’en aperçois, oui.
Skara : O’Neill, votre briquet.
Jack : Non, il est à toi. Je te l’avais donné à l’époque. Tu te rappelles ?
Skara : Merci !
Daniel : Il ne l’a pas quitté une seconde depuis que vous êtes reparti sur Terre.
Jack : Ouais.
Daniel : Pour en revenir à ce mec qui ressemble à Râ, à mon avis il a utilisé une autre Porte.
Sam : Quelle autre Porte ?
Jack : Une autre Porte ?
Sam : Il n’existe que celle-ci.
Daniel : Non, je ne crois pas, non.
Sam : Permettez, j’y étais, on a étudié toutes les permutations.
Daniel : Mais il vous manquait un détail.
Jack : Daniel, de quoi est-ce que vous parlez ?
Skara : Daniel, la tempête est passée.
Daniel : Je vais vous montrer. Sha’re benkali jakmal tikta.
Sha’re : Beniou’é ?
Ils s’embrassent.
Sam : Bon.
Sha’re : Au revoir mon Daniel.
Daniel : Au revoir.
Kawalski : Ferretti tu gardes le fort.
Ferretti : D’accord.
Jack, Sam et Kawalski sont escortés par Daniel à l’extérieur. Ils arrivent dans une salle ornés de divers symboles.
Daniel : Je me suis dit qu’il devait y avoir d’autres trucs intéressants à voir par ici, alors j’ai commencé à explorer la région autour de la ville et de la pyramide au début. Et au bout d’un mois, j’ai découvert cet endroit. Capitaine Carter, je crois que ça devrait vous plaire.
Sam : Oh mon Dieu, c’est fantastique ! C’est la découverte archéologique du siècle.
Jack : Daniel, vous avez réussi à traduire ces inscriptions ?
Daniel : Je crois oui.
Jack : Et ça raconte quoi ?
Daniel : Eh ben, ça ne raconte rien du tout. En fait c’est, euh, une sorte de carte. L’équivalent de notre mappemonde.
Jack : Une carte de quoi ?
Daniel : Je n’ai pas encore pu tout analyser. Regardez un peu, ça représente le travail de toute une vie.
Jack : Désolé Daniel, mais nous sommes un peu pressés. C’est une carte de quoi ?
Daniel : Eh bien, les cartouches semblent séparés en plusieurs groupes. Chaque groupe est rattaché aux autres par une série de lignes et chacun des groupes est composé lui-même de sept symboles. Vous commencez à voir où ça nous mène ?
Jack : précisez quand même.
Daniel : Eh bien, tous les symboles sont gravés sur la Porte des Étoiles, certains correspondent à peu de choses près à des constellations que j’ai repérées dans le ciel d’Abydos. Jack, je crois qu’il s’agit d’une carte servant à indiquer un vaste réseau de Portes des Étoiles disséminées dans toute la galaxie.
Sam : Je ne crois pas que ce soit possible.
Daniel : Pourquoi ça ?
Sam : Mais parce qu’après que le Colonel et ses hommes soient rentrés, mon équipe a fait toutes les combinaisons de symboles possibles avec la Terre comme point d’origine et ça n’a jamais rien donné.
Daniel : J’en ai fait d’autres ici même sans résultat, mais on peut imaginer que les Portes d’arrivée ont été détruites ou bien condamnées. Mais il se peut également que d’autres Portes soient encore en activité.
Sam : Je n’y crois pas une seconde.
Daniel : Alors d’où venait votre sosie de Râ ? Vous pouvez me le dire ? Écoutez, je ne prétends pas être un expert en astronomie, mais toutes les planètes changent non ? Je veux dire, changent d’orbite, elles dérivent lentement. Ce qui signifie que cette carte n’est plus exacte.
Sam : Je savais que vous me plairiez.
Daniel : Vous pensez que j’ai raison ?
Sam : Selon la théorie de l’expansion de l’univers, toute planète se trouve constamment en mouvement.
Daniel : Donc depuis la création initiale de la Porte…
Sam : Toutes les coordonnées ont changé.
Daniel : Pourtant il y a toujours une Porte entre Abydos et la Terre.
Sam : Mais Abydos est peut-être la Planète la plus proche de la Terre dans ce réseau. Plus deux planètes sont proches, plus les différences liées au phénomène de l’expansion mettent du temps à se faire ressentir. Mais dans quelques milliers d’années, cette Porte-là ne fonctionnera plus non plus.
Daniel : À moins de réactualiser la machine.
Sam : Exact ! Et alors avec cette carte comme base de travail, ça va marcher. Tout ce que nous avons à faire, c’est créer un programme de correction des données qui serait capable à lui seul d’effectuer tous les réajustements nécessaires et le tour serait joué.
Kawalski : Et en quoi ça nous aiderait pour notre problème actuel ?
Sam : Une civilisation assez avancée pour créer pareil engin est tout à fait capable de compenser cinquante mille années de dérive galactique. C’est certain.
Jack : Donc la Porte des Étoiles pourrait mener à d’autres planètes ?
Sam : Les aliens ont pu débarquer de n’importe où !
Sur Abydos, autour du banquet :
Militaire : Mon vieux, faut reconnaitre que Daniel s’est choisi une magnifique épouse !
La Porte des Étoiles est activée.
Homme : Qu’est ce que c’est que ça ?
Militaire : Vite, allez, tout le monde en position, dépêchez vous !
Des Jaffas franchissent le vortex et de nombreux tirs sont échangés.
Skara : Sha’re, shim’rota, shim’rota !
Sha’re est enlevée par des Jaffas et Skara tente de la défendre.
Sha’re : Non, Skara !
Un Jaffa s’approche de Skara.
Teal’c : Ce n’est pas une arme de ton monde, où l’as-tu trouvée ?
Apophis : Très bon choix Teal’c, un parfait spécimen !
Le Faux-Dieu torture Shar’re
Apophis : Tu es peut-être l’élue.
Ils activent la Porte et s’en vont. Daniel et les autres arrivent en courant.
Daniel : Sha’re !
Homme : Y’en avait partout, plein partout !
Sam : Quoi ?
Daniel : Ça va aller Bola, dis moi ce qui s’est passé.
Homme : C’était Râ !
Jack : Qu’est ce qu’il dit ?
Daniel : Râ est mort !
Homme : Nan, nan, je l’ai vu. Il a emmené Sha’re et Skara dans le Chapaï.
Daniel : Bola, les symboles, est-ce que tu les as vus ?
L’homme meurt.
Kawalski : Qu’est-ce qu’il se passe Daniel ? Y’a-t-il un autre Râ ?
Daniel : Mais qu’est ce que j’en sais moi ?! J’aurais pas dû rouvrir la Porte, tout est de ma faute.
Sam : Mon Colonel, Ferretti aurait besoin de soins immédiatement !
Daniel : Allez-y ! Je vais vous aider à repartir.
Jack : Vous rentrez avec nous cette fois-ci Daniel ! J’ai reçu des ordres.
Daniel : Si vous saviez comme je me contrefous de vos ordres. Ma femme a été enlevée et Skara aussi !
Jack : La seule façon de les récupérer ! Ferretti connait peut-être les coordonnées. Capitaine vous avez les GDO ?
Sam : Oui, j’ai tout ce qu’il nous faut, tenez.
Ferretti : Y’en avait partout.
Daniel : Nia, Nia, lorsqu’on aura traversé le Chapaï, je vous demande de le condamner comme je vous l’ai montré et de quitter cet endroit.
Homme : Tu ne reviens pas ?
Daniel : Non, je suis navré, plus personne ne doit passer la Porte et cela avant extrêmement longtemps. Dès que nous serons partis, je vous ordonne de boucher la Porte. Mettez un énorme rocher devant, plus rien ne doit jamais pouvoir passer à travers ce truc. Est-ce que c’est compris ?
Homme : Tu ne pourras plus revenir.
Daniel : Vous vous souvenez, l’histoire que je vous racontais ? Comment les anciens Égyptiens s’étaient finalement débarrassés de Râ ? Eh bien, c’est exactement ce que vous allez devoir faire. Dans un an, jour pour jour à partir de maintenant vous dégagerez le passage et j’essayerai de ramener Sha’re avec moi ce jour-là. Et si jamais je n’y arrive pas, si par malheur, je ne reviens pas, alors par pitié, bouchez cette Porte pour toujours. Dis le au père de Sha’re, dans un an !
Au SG-C.
Haut-parleur : Attention, arrivée imminente d’individus non identifiés ! En position !
SG1 et Daniel franchissent la Porte.
Kawalski : Un toubib, vite une équipe médicale !
Samuels : Fermez l’iris, fermez l’iris !
Haut-parleur : La Porte est désactivée.
Jack : Qu’est ce que c’est que ce truc ?
Hammond : Notre assurance contre toute mauvaise surprise. C’est du titane pur, impénétrable espérons-le.
Homme (désignant le blessé) : Transportez-le tout de suite à l’infirmerie.
Kawalski : Ça va aller mon vieux.
Hammond : Que s’est-il passé ?
Jack : Notre camp de base a été attaqué alors qu’on était sur le terrain.
Hammond : Par les mêmes aliens qui nous avaient attaqués ?
Jack : Oui mon Général. La femme de Jackson et un de nos gosses ont été enlevés.
Kawalski (aux infirmiers transportant Ferretti) : Doucement, doucement.
Hammond : Vos gosses ?
Jack : De notre première mission mon Général.
Daniel : Mon Général, Daniel Jackson, on se connait pas. Je veux être de l’équipe qui va repartir en mission.
Hammond : Jackson, vous n’êtes absolument pas en position d’exiger quoi que ce soit.
Sur une autre planète, dans une cellule contenant de nombreux prisonniers, des Jaffas arrivent et l’un deux désigne Sha’re.
Teal’c : Chel’nok el !
Skara : Non !
Sha’re : Non, Skara, Skara.
Teal’c (à Skara) : Ta mort ne l’aidera pas.
Sha’re : Je n’ai pas du tout peur de vous.
Sha’re est emmenée par les Jaffas.
Skara : Sha’re ! Sha’re ! Sha’re !
Au SG-C, à l’infirmerie, Kawalski est au chevet de Ferretti.
Jack : Le médecin a dit qu’il va s’en tirer.
Kawalski : Oui, je sais.
Jack : Vous allez le veiller toute la nuit ?
Kawalski : Oui, je crois.
Dans, un couloir.
Jack : Hey !
Daniel : Ils savent pas ce qu’ils vont faire de moi. Et je sais pas ce que je vais faire de moi non plus.
Jack : Allez, venez, fichons le camp d’ici !
Dans la maison de Jack, Daniel éternue.
Jack : À vos souhaits !
Daniel : Merci. Pardon. Je supporte toujours aussi mal les voyages. Désolé.
Jack : Alors vous disiez ?
Daniel : Je disais, après votre départ, ils ont réalisé qu’ils étaient libres et qu’Abydos était leur terre dorénavant.
Jack : Ils ont fait une petite fiesta, j’espère.
Daniel : Oh, oui, une grosse fiesta, ils me prenaient pour leur sauveur. Embarrassant.
Jack : C’est épatant comme vous avez su rester simple.
Daniel : S’il n’y avait pas eu Sha’re j’aurais certainement pété les plombs. Elle était complètement l’inverse des autres. Par exemple elle se tordait de rire chaque fois que je me lançais dans une tache qui pour eux était tout à fait banale. Moudre sa farine soi-même. Vous avez déjà essayé de moudre votre propre farine ?
Jack : Non, pas récemment, j’essaye d’arrêter.
Daniel (désignant se bière) : Ça monte à la tête. Quelle heure il est, je commence un peu à fatiguer moi.
Jack : Daniel, vous n’avez bu que la moitié d’une bière. Vous tenez encore moins l’alcool que ma femme.
Daniel : Tiens d’ailleurs, quand est-ce que vous me la présentez votre femme ?
Jack : Oh probablement… jamais. Quand je suis revenu la première fois d’Abydos, elle a décidé de me quitter.
Daniel : Je suis navré.
Jack : Pas autant que moi. Je crois qu’elle a réussi à me pardonner pour ce qui est arrivé à notre fils, seulement elle n’a pas oublié.
Daniel : Et comment vous vivez ça vous ?
Jack : Moi c’est plutôt le contraire, j’ai jamais réussi à me pardonner. Mais il m’arrive parfois d’oublier, parfois seulement.
Sur une autre planète, dans une cellule composée de femmes, dont la militaire enlevée au début, Teal’c arrive et désigne cette dernière.
Teal’c : Toi !
Militaire : Ou vous m’emmenez, je suis sergent dans l’armée de l’air américaine, je veux savoir où vous m’emmenez. Lâchez-moi ! Non, lâchez-moi, où est-ce que vous m’emmenez ?
Elle est conduite dans une autre pièce où se tient Apophis.
Apophis : Approche ! Charmante et pleine de vie.
Il la torture à l'aide de son gant.
Apophis : Tu deviendras peut-être porteuse de ma future reine. Oui, oui, vraiment très jolie, mais ce n’est pas à moi que tu dois d’abord plaire. (Aux Jaffas) Nereta, Kree !
Une femme entre et s’approche de la militaire. Un symbiote sort de son ventre.
Apophis : Est-ce qu’elle te plait mon amour ?
Le symbiote rerentre dans le ventre.
Apophis : Quel dommage…
Il fait de nouveau usage de son gant sur la militaire qui meurt.
Apophis (à Teal’c) : Trouves-en une autre !
Au SG-C, salle de briefing :
Samuels : Madame, messieurs, le Général Hammond.
Hammond : Tout ce qui se dira dans cette pièce sera considéré comme top secret, Colonel que savons-nous de plus sur ces aliens par rapport à hier ?
Jack : Ben, à vrai dire, pas grand-chose mon Général, les gamins d’Abydos qui ont survécu à l’attaque de la base sont persuadés que c’était Râ.
Hammond : Je croyais qu’il était mort celui-là.
Daniel : Oh, il l’est, il ne peut qu’être mort… La bombe, c’est obligé, enfin bref.
Hammond : Alors qui a passé la Porte des Étoiles ?
Daniel : Les Dieux...
Hammond : Pardon ?
Daniel : Pas dans le sens où on l’entend nous. Râ s’est fait passer pour un dieu, il a emprunté la religion et la culture des Égyptiens pour réduire en esclavage ceux qu’il a transportés sur sa nouvelle planète, il voulait que le peuple d’Abydos le considère comme un Dieu.
Sam : Vous sous-entendez que Râ n’était pas le dernier survivant de sa race ?
Kawalski : Il avait peut-être un petit frère, Rè.
Jack : Il ne manquerait plus que ça.
Daniel : Une minute, la légende dit que la race de Râ s’éteignait et qu’il avait pris possession de l’esprit d’un Égyptien. Rien ne dit que l’un de ses congénères n’a pas fait la même chose ! Ça a très bien pu arriver aussi n’importe où là où il y a une autre Porte. Et ça peut très bien arriver maintenant.
Hammond : Colonel, vous êtes le plus expérimenté d’entre nous concernant ces aliens, imaginons que nous devions les affronter, pourrions-nous les battre ?
Jack : On l’a déjà fait une fois.
Hammond : Je prends ça pour un peu être. Capitaine Carter, vous êtes convaincue que la Porte des Étoiles pourrait nous amener là où nous le voulons avec ces nouvelles informations ?
Sam : Nous entrons les nouvelles coordonnées en ce moment même dans l’ordinateur, il lui faut du temps pour tout calculer, mais on devrait pouvoir sortir deux ou trois nouvelles destinations par mois.
Hammond : Mes enfants, il ne faut pas vous voiler la face, toute cette opération est extrêmement dangereuse, elle peut même se révéler fatale pour l’avenir de la Terre. Il aurait mieux valu pour tous qu’on ne découvre jamais cette Porte des Étoiles.
Sam : Mon Général, ne jouons pas à la politique de l’autruche, nous pouvons beaucoup apprendre de ce que nous ramènerons de ces autres Mondes.
Hammond : Ce que vous ramènerez est précisément ce qui ne fait peur, Capitaine, même si le Président des États-Unis semble d’accord avec vous. Au cas où votre théorie serait exacte, il a ordonné la création de neuf équipes qui auront chacune pour mission d’évaluer pour nous les dangers que représenteraient ces nouvelles planètes et si possible d’établir un contact pacifique avec leurs habitants. Ces équipes opèreront dans un cadre strictement secret, personne ne devra être au courant de leur existence, excepté le Président et les chefs d’État Major. Colonel O’Neill ?
Jack : Oui ?
Hammond : Votre équipe répondra au nom de SG-1, elle sera constituée de vous-même, du Capitaine Carter…
Daniel : Et moi ?
Hammond : Dr Jackson, nous allons avoir besoin de vous ici en tant que consultants sur le projet, vous comprenez. Vos parfaites connaissances en cultures et langages anciens nous seront très utiles.
Daniel : Non... Écoutez, j’ai bien conscience des enjeux, mais il faut que… il faut que je fasse partie de l’équipe. Ma femme a été enlevée mon général, je dois y aller.
Hammond : J’essayerai d’en tenir compte Docteur. Major Kawalski, vous dirigerez SG-2.
Kawalski : C’est vrai ?
Hammond : Le Colonel O’Neill vous a personnellement recommandé pour le poste.
Jack : J’ai eu un moment de faiblesse.
Samuels, venant de recevoir un mot : Ferretti s’est réveillé.
Tous se rendent au chevet du militaire blessé. Sam veut aider Ferretti à communiquer en tapant sur un clavier d’ordinateur.
Sam : Je vais m’en occuper, Ferretti ?
Jack : Ferretti !
Sam : Vous nous entendez ?
Jack : Je me doute bien que vous n’êtes pas très en forme, mais nous avons besoin de votre aide.
Ferretti commence à taper les coordonnées entrées par Apophis lors de sa fuite.
Sam : Je crois qu’il a compris mon Colonel.
Jack : Vous avez réussi à voir les symboles ? C’est là qu’ils sont allés ?
Ferretti hoche la tête.
Jack : Vous en êtes sûr ?
Dans les couloirs, SG-1 et SG-2 ont revêtu leurs uniformes de combats et sont prêts à partir.
Samuels : Colonel je vous rappelle que secourir la femme du Dr Jackson n’est pas votre mission prioritaire. Si vous n’entrez pas en contact avec le camp de base dans les 24 h, SG-2 annulera la mission et rentrera sans vous.
Jack : C’est d’accord.
Kawalski : Sûrement pas mon Colonel, SG-2 ne partira pas sans vous.
Samuels : Tachez de ne pas perdre votre transmetteur de code et n’oubliez pas, seul le code exact vous permettra d’ouvrir l’iris. Si vous perdez le transmetteur, vous resterez tous coincés là-bas.
Sam : C’est compris Major.
Ils arrivent dans la salle d’embarquement et la Porte s’active.
Hammond (à travers le micro) : SG-1, SG-2, si vous ne revenez pas ici dans 24 h, votre appareil de transmission ne sera plus opérationnel. Quant à l’iris, il sera définitivement bouclé, à ce moment-là, vous ne pourrez plus rentrer. Est-ce que j’ai été assez clair ?
Jack : Oui, mon Général. En position !
Samuels : J’aurais aimé vous accompagner.
Kawalski : Je préfère vous savoir ici Major. Allez les gars, c’est le grand départ.
Ils arrivent sur une nouvelle planète.
Kawalski : Ça pèle nom d’un chien !
Jack : Rassemblement immédiat, allez, on se dépêche !
Daniel, éternuant : Est-ce que quelqu’un aurait un mouchoir ?
Pendant ce temps, Teal’c arrive dans une pièce où sont rassemblées les femmes capturées sur Abydos, il désigne Sha’re
Teal’c : Toi !
Sha’re : Non ! Non !
Près de la Porte des Étoiles
Daniel : Cet endroit doit servir pour des rituels, la Porte doit certainement tenir une grande place dans leur culture. À mon avis il s’agit d’un site bâti par des fidèles.
Jack : Oui, ben, il faudrait mieux partir avant que le dieu vénéré ne fasse son apparition. Vous savez quels symboles il faut aligner pour rentrer chez nous ?
Daniel : Oui, la position est la même que sur Abydos, ce symbole-là représente…
Jack : Vous avez mis Kawalski au courant ?
Daniel : Oui, ce symbole-là…
Jack (s’éloignant) : Excellent travail.
Kawalski : Faudrait établir le camp à couvert mon Colonel.
Militaire appartenant à SG-2 : J’ai découvert des traces récentes, il y a eu pas mal de passage dans le coin ces temps-ci.
Jack : Excellent, merci. Carter ?
Sam : J’ai disposé quelques mines sur ces collines à dix mètres d’intervalle.
Jack : Oui, tâchez de ne pas sauter Kawalski.
Kawalski : On va essayer.
Ailleurs, Sha’re est trainée de force par deux gardes.
Sha’re : Non !
Apophis fait son entrée.
Apophis : Approche !
Sha’re : Non !
Apophis : Celle-ci me plait beaucoup.
Il la torture à l’aide de son gant et la fait allonger nue sur une table, l’hôte actuelle de la Reine s’approche et un symbiote sort de son abdomen.
Apophis : Elle te plait mon amour ?
Le symbiote s’avance et pénètre le cou de Sha’re qui pousse un cri de douleur. Teal’c assiste à la scène, impassible.
De leur côté, SG-1 et SG-2 continuent leur progression.
Kawalski : Hey, venez voir par là, ça me parait être un bon endroit pour établir notre camp.
Jack : Bon alors si on n’est pas revenus dans 24 h…
Kawalski : On vient vous chercher par la peau des fesses.
Jack : Négatif. Vous partez en utilisant la combinaison que Daniel vous a donnée avant qu’ils ne ferment l’iris. Ça ne sert à rien de tous rester coincés ici.
Kawalski : À vos ordres.
Jack : Je vous confie le fort.
Kawalski : Ramenez-moi un tee-shirt.
SG-1 s’en va donc.
Sam : Dr Jackson, parlez-moi de Sha’re, comment l’avez-vous connue ?
Daniel : Sha’re, ben elle était….
Jack : Un cadeau de bienvenue !
Daniel : Oui, tout à fait, elle m’a été offerte par les anciens d’Abydos quand nous sommes arrivés chez eux.
Sam : Et vous avez accepté ?
Jack : Taisez-vous !
Daniel : Quoi ?
Jack leur fait signe de le suivre. Ils disparaissent derrière des arbres et aperçoivent une file d’individus encapuchonnés.
Jack : On va prendre position chacun de…
Daniel s’éclipse discrètement.
Jack : Il est fou. Qu’est-ce qu’il est en train de faire ?
L’archéologue s’avance vers les inconnus.
Daniel : Bonjour !
Jack : Il a pas changé à ce que je vois !
Daniel : Euh nous venons d’arriver par la Porte des Étoiles… euh la... Chapai ?
Les individus s’inclinent.
Daniel : Nan, je vous en prie, ça ne va pas recommencer…
Jack : Des amis à vous ?
Daniel : Si vous tenez à ce que l’on ait bonne réputation, vous devriez éviter de pointer vos armes à tout va dès qu’on rencontre une personne.
Les individus s’inclinent à nouveau.
Daniel : Ah non, par pitié, arrêtez de faire ça, c’est très gênant.
Individu : Chulah ah laz’la ?
Daniel : Laz’la ? Choisir ? Il veut savoir si nous sommes là pour choisir. (Il regarde Jack qui lui fait signe de continuer) Bien sûr que nous sommes là pour choisir, on est venu exprès pour ça. (À Jack) C’est un dérivé de la langue arabe combiné avec une sorte de dialecte…
Jack : Oui, oui, oui, je vous crois sur parole. Demandez-lui plutôt de nous conduire à un village ou à une ville.
Daniel : Pouvez-vous nous conduire à euh, arouch ? Arouch ?
Individu : Ya, ala, Chulak. Chulak.
Jack : Chulak.
SG-1 suit les étrangers qui les conduisent jusqu’à une ville.
Individu (pointant la cité du doigt) : Chulak !
Daniel : Regardez ça, ça m’a l’air mignon comme tout.
Jack : Il parait que c’est plus coquet au printemps.
Dans la cité un banquet est organisé, SG-1 arrive.
Individu (présentant les Terriens aux habitants de la planète) : Lakorala A laz’la !
SG-1 est invité à participer aux festivités.
Sam : Pourquoi est-ce qu’ils nous accueillent comme ça ?
Daniel : Ils croient qu’on est des dieux.
Jack : Génial, on est des dieux ! Qu’est-ce qu’on fait ?
Daniel : J’en ai aucune idée.
Un garde serpent arrive et tout le monde s’incline, Daniel les imite rapidement.
Daniel : Vaut mieux faire comme eux.
Apophis et Sha’re arrivent à leur tour.
Apophis : À genoux ! À genoux devant votre reine.
Daniel (reconnaissant Sha’re, se lève) : Sha’re.
Apophis : À genoux devant votre reine !
Daniel : Sha’re c’est moi !
Les yeux de la reine s’illuminent et Apophis brandit sa main gantée et dirige le rayon sur l’archéologue qui se retrouve propulsé en arrière. Jack pointe son fusil sur Apophis, mais est assommé par un garde.
Au SG-C
Samuels : Vous m’avez demandé mon Général ?
Hammond : Quand nous aurons fermé l’iris, pourrons-nous recevoir des transmissions de nos équipes ?
Samuels : Tout à fait, mais on ne saura pas s’il s’agit d’un alien ou d’un de nos hommes qui parle sous la torture.
Hammond : Combien de temps leur reste-t-il encore ?
Samuels : Moins de deux heures, mon Général.
Sur Chulak, dans une cellule.
Sam : Daniel ? Daniel ?
Daniel : Sha’re ?
Sam : Doucement, vous êtes resté inconscient pendant des heures.
Daniel : Non, je l’ai vue.
Sam : Je sais nous l’avons tous vue comme vous.
Daniel : Où est-elle ?
Il se relève et découvre que la cellule est remplie d’autres prisonniers.
Jack : Bon si y’a une sortie j’ai pas réussi à la trouver. En revanche, regardez qui j’ai retrouvé.
Ska’ra : Daniel ? Est-ce que ça va ?
Daniel : Oui, je crois.
Jack : Daniel, doucement mon vieux. Bienvenue dans le monde des conscients.
Ska’ra : O’Neill m’a appris pour Sha’re.
Daniel : Jack, écoutez-moi, nous devons la retrouver !
Jack : Daniel. Non ! Si nous arrivons à sortir d’ici, la mission est pratiquement fichue, il ne reste que 90 minutes avant qu’ils ne scellent la Porte. Ska’ra aide-moi à trouver comment sortir d’ici.
Une garde serpent empoigne fermement Jack.
Garde serpent : Qu’est-ce que c’est ?
Jack : C’est une montre !
Le garde abaisse son armure, il s’agit de Teal’c.
Teal’c : Cette technologie ne vient pas de Goaul’ds. D’où est-ce que vous venez ?
Jack : De la Terre, de Chicago pour être tout à fait précis.
Teal’c : Vos paroles n’ont aucun sens, d’où est-ce que vous venez ?
Daniel : Euh, excusez-moi.
Il dessine un symbole au sol.
Daniel : C’est de là que nous sommes.
Teal’c s’en va.
Ailleurs sur la planète.
Kawalski : Warren, debout c’est l’heure ! Le soleil s’est… Les soleils se sont levés, ça ira mieux maintenant.
Warren : Nous ne tiendrons pas comme ça deux nuits de suite, Major.
Kawalski : C’est vrai que ça caille un peu ici la nuit. Le Colonel aurait déjà dû vous contacter par radio.
Warren : Oui, quand devez-vous prendre la décision ? Je veux dire de repartir sur Terre sans eux.
Kawalski : J’sais pas, quand il se mettra à geler en enfer.
Warren : Je crois que c’est à peu près ce qui se passe ici, hein Major ?
Kawalski : Nous ne repartirons pas d’ici sans le Colonel, est-ce que c’est clair ? Maintenant si ça ne vous fait rien, je vais entretenir mon bronzage.
Dans la prison
Sam : Râ n’est pas mort n’est-ce pas ?
Daniel : Non, ce n’est pas lui, c’est Apophis.
Sam : Qui ?
Daniel : Dans la mythologie égyptienne, Râ était le dieu régnant le jour et Apophis était le dieu serpent, le rival de Râ, régnant sur la nuit. C’est écrit dans le livre des morts. C’est effrayant.
Ska’ra : Nous allons sauver Sha’re ?
Jack : Ça je ne peux pas te le promettre pour le moment.
Ska’ra : Mais vous êtes un grand guerrier, on a vaincu Râ ensemble !
Jack : Oui, je sais. Regarde autour de toi, nous sommes prisonniers ! On essayera.
La porte de la prison s’ouvre et Teal’c arrive, escorté de nombreux Jaffas.
Teal’c : Shak’ra, Krio men goaul’d.
Jack : Qu’est-ce qu’il dit là ?
Ska’ra : Il dit qu’ils vont choisir.
Ska’ra : Les personnes qui seront les enfants des Dieux.
Apophis entre à son tour en compagnie de Sha’re.
Apophis : Jaffas !
Daniel : Sha’re. Jack il faut la sortir de là !
Jack : Daniel, non ! Non.
Teal’c : À genoux devant votre maitre !
Les prisonniers s’inclinent. Plusieurs d’entre eux sont présentés aux esclaves d’Apophis.
Teal’c : Choisissez !
Esclave (désignant une prisonnière) : Celle-là ?
Esclave 2 : Nous la prenons.
Daniel se lève précipitamment, mais est intercepté par les gardes.
Jack : Daniel !
Daniel : S’ils me choisissent, me restera-t-il de la mémoire ?
Jack : Qu’est-ce que vous faites ?
Daniel : Il restera bien quelque chose de moi après.
Esclave : Nous choisissons…
Daniel : Moi.
Esclave (désignant Skara) : Celui là !
Skara est embarqué avec le reste des prisonniers choisis.
Skara : O’Neill !
Jack : Skara !
Skara : O’Neill ! Au secours.
Apophis : Tuez tous les autres !
Les prisonniers, paniqués se réfugient au fond de la pièce.
Jack (s’adressant à Teal’c) : Je pourrais sauver tous ces gens ! Aidez-moi. Aidez-moi !
Teal’c : Bien d’autres ont dit cela et vous êtes le premier que je crois !
Le primat retourna sont arme contre les siens et en lance une à Jack. De nombreux tirs sont échangés et tous les Jaffas sont abattus.
Jack : Écartez-vous du mur !
Il tire et crée un trou donnant sur l’extérieur.
Jack (aux prisonniers) : Venez par ici ! Dépêchez-vous !
Sam : Vite !
Jack : Dépêchez-vous !
Peu à peu les prisonniers s’engouffrant dans la brèche et sortent à l’air libre.
Sam : Ne restez pas là, courrez, allez, allez ! Vite !
Jack (à Daniel) : C’est bon, ça va aller ?
Daniel : Oui…
Teal’c est le dernier à rester dans la pièce.
Jack : Hey, venez !
Teal’c : Je n’ai nulle part où aller.
Jack : Je peux vous emmener là d’où je viens, mais dépêchez-vous !
Teal’c accepte de suivre Jack.
Jack : Comment vous vous appelez ?
Teal’c : Teal’c.
Jack : Teal’c, où est-ce qu’ils emmènent Skara, le garçon ?
Teal’c : À la Porte des Étoiles. Après avoir choisi les hôtes pour leurs enfants, ils retournant chez aux directement.
Au SG-C :
Samuels : Il nous reste un petit peu moins d’une heure mon Général. Ils auraient déjà dû nous contacter
Hammond : Il peut se passer plein de choses en une heure, Major.
Sur Chulak.
Jack : Il reste un peu moins d’une heure, quel est le bilan ?
Sam : Quelques un se sont égarés dans la forêt.
Teal’c : Ils seront tous traqués et abattus. Quiconque ne passe pas sa vie à servir les dieux est leur ennemi.
Jack : Et dans ce tableau, vous êtes quoi ?
Teal’c : Je suis un Jaffa, mon destin est de les aider à venir au monde.
Daniel : Je comprends pas très bien.
Teal’c montre le symbiote qui vit dans son ventre.
Jack : Qu’est-ce que c’est que ça ?
Teal’c : C’est un enfant Goaul’d. La forme larvaire des dieux. Je porte l’un d’entre eux depuis mon plus jeune âge, comme tous les Jaffas.
Jack : Débarrassez-vous de ce truc !
Teal’c : En échange du port d’un enfant Goaul’d jusqu’à sa maturité, un Jaffa reçoit un corps parfait et beaucoup plus résistant. Si je l’enlevais maintenant, je risquerais de mourir.
Jack : Si j’étais vous mon vieux je prendrais quand même le risque. Allons-y, ne perdons pas de temps ! En route, dépêchons !
Teal’c : Le garçon dont vous parliez n’est plus celui qu’il était.
Jack : J’préfère ne rien savoir.
À coté de la Porte des anneaux de transfert sont activés et Skara, Shar’e, Appohis et quelques gardes apparaissent. Les vaisseaux commencent à tirer sur les fuyards.
Jack : Dépêchez-vous, courez.
Avec l’aide de Teal’c, Jack abat plusieurs planeurs.
Sam : Nous ne pourrons pas tenir longtemps mon Colonel.
Du coté de la Porte, Apophis entre des coordonnées et franchit le vortex en compagnie de Sha’re.
Kawalski et ses hommes abattent un planeur.
Jack : Kawalski.
Sam : Bravo.
Jack : Dépêchez-vous, grimpez la colline ! (A Kawalski) Combien sont-ils ?
Kawalski : Une douzaine, peut-être plus. Ils sont à la Porte des Étoiles.
Jack : Vous avez pu voir Skara ?
Kawalski : Il est avec eux mon Colonel ! Il ne nous reste plus beaucoup de temps pour rentrer mon Colonel. Walt, Casey, sur ma droite !
Jack : Non, non, Skara !
Skara utilise son gant doré pour repousser le militaire.
Kawalski : Ça va mon Colonel ?
Daniel : Vous avez vu les symboles ?
Jack : Les symboles…
Au SG-C.
Samuels : Le délai est expiré mon Général, il est grand temps de lancer la procédure. Nous attendons vos ordres mon Général.
Hammond : Dans une minute-, ajor.
Sur Chulak.
Militaire : Il y a des mouvements dans les bois, beaucoup de mouvements ! Un bataillon armé s’approche !
Kawalski : Bon, il va falloir s’accrocher. Daniel préparez la Porte, nous on s’occupe des invités de dernière minute. Mon Capitaine, amorcez vos mines, Warren, Casey et moi serons les derniers à partir d’ici.
Jack : Négatif, c’est à moi de faire ça ! Carter, allez donner un coup de main à Daniel, dès que vous aurez envoyé le signal, passez la Porte et dites leur qu’on aura de la compagnie. Exécution !
Tout le monde se précipite vers la Porte tandis que Jack, Kawalski et ses hommes se préparent à faire face aux Jaffas.
Kawalski : Warren, au rapport !
Warren : Il en arrive de partout Major ! Ils sont environ à 200 mètres !
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Sam : Docteur Jackson !
Daniel : Je sais, je vais les trouver, laissez-moi deux secondes.
Sam : Dépêchez-vous !
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Warren : Major, l’ennemi commence à sortir des bois !
De nombreux tirs sont échangés.
Au SG-C.
Samuels : Mon Général…
Hammond : Oui, je sais. Lancez la procédure, bloquez leur transmetteur.
Sur Chulak.
Jack : Daniel !
Daniel : Oui, ça y est, je l’ai.
Sam : Allez-y, commencez l’opération !
Il entre les coordonnées. Pendant ce temps, Kawalski et son équipe tentent de repousser les Jaffas.
Militaire : On ne peut plus les contenir major !
Daniel : Envoyez le signal dès qu’elle s’ouvrira Capitaine.
Jack : Continuez, on vous couvre.
Au SG-C, la Porte est activée.
Samuels : Mon Général, nous venons de nous apercevoir qu’un passage a été ouvert !
Hammond : Annulez mon dernier ordre. Ne fermez pas la Porte et n’annulez pas les codes de transmission ! C’est compris ?
Samuels : À vos ordres !
Hammond : Est-ce que nous avons reçu le signal codé ?
Walter : Arrivée imminente d’individus non identifiés ! Toujours pas de code mon Général.
Sam entre le code dans le transmetteur.
Daniel : Ça fonctionne ?
Sam : Je ne sais pas, mais espérons ! Je vais vérifier ça tout de suite.
Voix dans le micro : Arrivée imminente !
Walter : Ouverture de l’iris et activation des circuits automatique.
Alors que Kawalski et ses hommes continuent de contenir l’avancée des Jaffas, les prisonniers commencent à traverser la Porte.
Daniel : Allez-y dépêchez vous, vite !
Sam est la première à arriver au SG-C, rapidement suivie par les autres.
Sam : Ne tirez pas, ce sont des réfugiés !
Hammond : J’espère que vous savez ce que vous faites Capitaine.
Jack : Les mines Kawalski !
Daniel : Vite, allez, allez, dépêchez-vous, on n’a pas le temps !
Jack : Couvrez-moi !
Kawalski (tirant sur les Jaffas) : Bande de pourris !
Daniel : Ça y est !
Jack : Allez-y !
Daniel traverse la Porte.
Sam : Les autres vous suivent ?
Daniel : J’espère, oui…
Kawalski : Allez, foncez !
Militaire : Mon Colonel, il en arrive d’autres à huit heures !
Jack : Allez, allez !
Quelques militaires traversent la Porte et le symbiote d’un Jaffa abattu vient s’implanter dans le cou de Kawalski. Teal’c franchit la Porte en compagnie d’un réfugié.
Sam et Daniel : non, ne tirez pas, ne tirez pas, ils sont avec nous.
Kawalski et Jack arrivent enfin au SG-C.
Sam : Maintenant !
Walter : Fermeture de l’iris ! Passage fermé des deux côtés.
Hammond : Équipe médicale !
Jack : Vous vous en occupez ?
Kawalski : Oui, je reste avec lui.
Samuels : Faites de la place s’il vous plait, aidez les à transporter, laissez les passer !
Kawalski : Dépêchez-vous, emmenez-le à l’infirmerie.
Hammond : Colonel O’Neill, vous pouvez m’expliquer un peu, je vous prie.
Sam : Il faut utiliser notre Porte pour envoyer ces gens sur leur planète.
Hammond : Et lui qu’est-ce qu’il fait ici ?
Jack : Général Hammond, voici Teal’c. Il peut nous aider.
Hammond : Vous savez de qui il s’agit ?
Jack : Oui, de l’homme qui nous a tous sauvé la vie. Et si vous le permettez, mon Général, j’aimerais l’intégrer à SG-1.
Hammond : Cette décision ne vous appartient pas Colonel !
Samuels : Écartez-vous, laissez-les descendre la rampe.
Jack : Kawalski, ça va ?
Kawalski : Oui, je pense oui.
Hammond : Colonel O’Neill, Major Kawalski, allez-vous reposer un peu. Je vous attends pour le débriefing des unités SG 1 et 2 à précisément 19 h 30.
Kawalski : À vos ordres.
Samuels : Occupez-vous de ces gens !
Daniel : Elle est là-haut, quelque part Jack.
Jack : Je sais. Skara aussi.
Daniel : Qu’est-ce qu’on va faire ?
Jack : Les retrouver évidemment. Venez !