Daniel : -« Y’a eu de la bagarre ! »
Teal’c : -« C’était certainement un ancien lieu de culte ! »
Jack : -« Autant explorer les environs avant de tomber sur les hommes qui ont fait ça ! »
Daniel : -« Aucune trace de vie ! »
Teal’c : -« C’est surement une zone abandonnée ! »
Sam : -« Attendez ! J’entends du bruit… On dirait des chiens ! »
Enfant : -« AHHHHHHH ! »
Jack : -« C’est un gamin ! Il va se faire dévorer ! Faut intervenir ! »
Enfant : -« Aillleeeeeeee !!!! Ahhhhhhhhh !!! Ailllleeeee ! Lâchez-moi ! »
Jack : -« Aller ! Fichez l’camp ! Aller… Ca va ? Rien de cassé ? Vous… blessé ? Mordu ? »
Enfant : -« Non ! Ca va, je vais bien ! Heureusement que vous étiez là ! Mais j’m’présente, Abu de la tribu Shavadaï ! »
Daniel : -« Shavadaï ? »
Abu : -« Le peuple de la Steppe ! »
Daniel : -« Et bien bonjour ! Je m’appelle Daniel Jackson et voici…
Jack : -« Jack ! »
Daniel : -« Jack ! »
Abu : -« Vous êtes des étrangers ? Vous n’êtes pas le peuple des rivières ? »
Jack : -« Euh… non… euh… »
Daniel : -« Nous sommes des voyageurs ! Notre pays est très loin d’ici ! »
Abu : -« Vers l’Océan d’Ogada ? »
Jack : -« Euh… Par là oui ! »
Abu : -« Nous n’avons jamais rencontré de tribu aussi éloignée ! Mon père sera enchanté de vous recevoir dans son camp ! »
Daniel : -« Voici Teal’c et le major Samantha Carter ! »
Teal’c : -« Les chiens sont partis ! »
Sam : -« Pour l’instant ! »
Abu : -« On dirait une femme ! »
Jack : -« On dirait oui ! »
Sam : -« Qu’est-ce qu’il y a ? J’me suis mit de la boue sur le menton ou quoi ? »
Daniel : -« Il a l’air troublé ! Je présume que c’est un problème de choc culturel ! Demandez-lui ! »
Abu : -« Non ! Je n’dois pas vous regarder ! »
Sam : -« J’vais finir par m’vexer ! »
Soldat : -« Yola Abu ! »
Abu : -« Il ne faut pas qu’ils la voient ! Emmenez la femme et partez ! Allez-vous-en … Raga ! Paix mes frères ! Ce sont des amis ! Ils viennent de l’Océan d’Ogada ! »
Soldat : -« Il y a une femme parmi eux ? »
Abu : -« Oui ! »
Daniel : -« Etonnant, ils ont vraiment le type Mongols ! »
Jack : -« Et c’est une bonne nouvelle ? »
Sam : -« Vous avez une idée de ce que j’ai pu faire de si offensant ? »
Abu : -« Non ! Non ! Laissez-les partir ! »
Daniel : -« On s’en va ! D’accord ? On prend la femme et on s’en va ! »
Générique de début
Moughal : -« Holohaï… Mon fils… Comme tu ne revenais pas, je t’ai cru en danger ! »
Abu : -« Je m’serai fait manger par les chiens, s’ils ne m’avaient pas sauvés ! »
Moughal : -« Est-ce la une manière d’accueillir un étranger ? »
Soldat : -« L’un d’entre eux est une femme ! »
Jack : -« Drôlement observateur ! »
Abu :-« Père ! Ils vivent par delà les Océans ! Ils ne connaissent pas nos règles ! »
Moughal : -« La loi est universelle… Vos sarbacanes me paraissent bien lourdes ! »
Sam : -« En fait, ce sont des armes à feu ! Elles envoient des billes de plomb aussi vite que la lumière ! »
Moughal : -« Elle ose parler ! Qu’elle meurt ! Tuez-la ! »
Abu : -« Non ! Elle m’a sauvé des chiens ! »
Moughal : -« Quand une femme… sauve la vie d’un homme… on doit respecter la sienne ! Etrangers, vous êtes les bienvenus chez moi… mais si vous devez traverser nos terres, il vaut mieux que vous appreniez nos rituels ! »
Sam : -« En ce qui me concerne, je n’ai pas tellement envie de m’éterniser ! »
Daniel : -« Il suffit d’apprendre leurs règles et il n’y aura plus rien à craindre ! C’est quand même une occasion inespérée d’étudier une culture disparue !
Villageois : -« Ils sont revenus ! Ils ont trouvé Abu ! »
Daniel : -« C’est extraordinaire ! Les Mongols qui s’étaient implantés en Chine finirent par adopter les coutumes locales mais il y avait une tribu, les Chagataï, qui a continué à vivre selon le mode nomade ! Les Shavadaï pourraient bien être leurs descendants… D’ailleurs, ce camp correspond tellement à l’image que nous avons de leurs façons de vivre que je m’attends presque à croiser Juni Chai… Nous sommes revenus 900 ans en arrière ! »
Moughal : -« Vous êtes là… Et bien, asseyez-vous… Vous pouvez parler maintenant ! »
Sam : -« Euh… C’est gentil ! Surtout que je n’ai toujours pas compris quel mal j’ai fait ! »
Moughal : -« Au sein de mon peuple, c’est la mort pour la femme qui montre son visage en public ! »
Abu : -« Où qui porte un habit d’homme ! »
Moughal : -« Les vieilles valeurs sont profondément encrées… C’est une chance que vous ayez protégé mon fils… Ca m’a donné un prétexte pour les empêcher de vous tuer ! »
Sam : -« Et bien… Je vous remercie ! »
Moughal : -« Un jour ! Toutes nos coutumes et nos vieilles croyances tomberont en désuétude ! Le commerce remplacera la guerre, l’avenir sera une aire d’échange, nous avons déjà les chevaux les plus rapides, les laines les plus douces, les soies les plus fines…
Abu : -« Et la médecine… des potions d’une puissance redoutable ! »
Jack : -« Oui, nous aussi on a pas mal de médicaments assez puissants ! »
Sam : -« Vous savez, même chez nous un grand nombre de médicaments sont élaborés à base de plantes et de décoctions ! Je pense qu’ils ont beaucoup de chose à nous apprendre ! »
Abu : -« Tout vient des montagnes ! Suivez-moi ! »
Moughal : -« J’ai peur que vous ne puissiez sortir avant d’avoir passé une tenue mieux adaptée à votre condition ! »
Sam : -« Adaptée à ma condition ? »
Daniel : -« Il a raison ! C’est une question de sécurité ! Et les anthropologues disent que c’est capital de s’habiller et de vivre comme les tribus qu’on étudie ! »
Sam : -« Mais… j’n’ai jamais été anthropologue moi ! »
Jack : -« Maintenant vous l’êtes ha ha ! »
Abu : -« Nous avons des pommades contre la douleur ! Par exemple, cet homme a reçu une flèche enflammée en pleine poitrine, il était gravement brulé mais dès l’instant où j’ai appliqué la pate, la douleur a disparu ! »
Daniel : -« Peut-être une planta analgésique inconnue chez nous ! »
Jack : -« On devrait en prendre pour l’analyser ! »
Jack : -« Merci ! »
Sam : -« Daniel ! Trouvez-moi un seul anthropologue habillé de cette manière et je vous jure que je mange ce voile ! »
Abu : -« Quelle pureté ! Je n’ai jamais rencontré de femme aussi belle ! Vous êtes parfaite ! »
Sam : -« C’est vrai qu’ici, ils n’ont pas de top model… Ecoutez, il n’est pas question que je mette ce truc sur le visage et je me fiche que ce soit une soie brodée du XIVe siècle et cette… robe ou je ne sais pas comment ils appellent ça ici… C’est très lourd et je n’peux rien faire ! »
Jack : -« Et pourtant plus je vous regarde et… je n’sais pas… J’ai l’impression de vous découvrir… »
Daniel : -« Oui, c’est étonnant ! On dirait qu’elle a été faite sur mesure ! C’est ravissant ! »
Jack : -« Vous êtes superbe ! »
Daniel : -« Absolument superbe… euh… Et vous aviez raison à propos de leur médecine ! Abu nous a montré une sorte de crème à base analgésique ! On a prit des échantillons pour les analyser ! »
Jack : -« Oui ! Tout bien considéré… Samantha… Si on doit revenir ici, il vaudra mieux prendre une équipe uniquement composée d’hommes… sans vous offenser ! »
Sam : -« Etant donné le fait que vous allez faire la fête la moitié de la nuit pendant que je serai coincée sous cette tente qui pu le beurre de Yack, je n’m’estime pas vexée ! J’en profiterai pour dormir en espérant tomber sur une tribu d’amazone la prochaine fois ! »
Jack : -« Bon on y va ! »
Daniel : -« Ils nous attendent ! Excusez-nous ! »
Jack : -« Ouai… Vous vous débrouillerez ? »
Sam : -« Vous doutez encore de moi ? Depuis l’âge de deux ans, je n’ai plus peur du noir mon colonel ! »
Jack : -« Vous êtes superbe ! »
Daniel : -« Capitaine, vous êtes prête ? On y va… Je peux entrer ? J’espère que vous êtes… décente ! »
Sam : -« Tuez moi dès maintenant parce que je n’me laisserai pas faire ! »
Abu : -« Tenez, j’ai prit des provisions ! »
Sam : -« C’est quoi cette fois ? Un sacrifice rituel ? »
Abu : -« Il y a une chose à laquelle je tiens plus qu’à la vie elle-même… et jusqu'à hier, je n’pensais pas pouvoir l’obtenir… mais quand je vous ai vue, dans cette tenue, j’ai compris que c’était l’occasion ! Votre beauté pourra peut-être la monnayer ! »
Sam : -« Comment ça la monnayer ? »
Abu : -« Je vais vous vendre ! »
Sam : -« Vous n’avez pas le droit ! »
Abu : -« Si je l’ai ! »
Sam : -« Je suis un être humain pas une marchandise ! »
Abu : -« Dans le village où on va, les hommes sont moins tolérants que mon père ! Apprenez à vous taire ! »
Jack : -« Quelque chose ? »
Daniel : -« Non ! Personne ne l’a vue depuis hier soir ! »
Jack : -« Bon ! Prévenez Teal’c ! Je veux tout le monde sur le pied de guerre et prêts à organiser une battue dans quinze minutes ! »
Daniel : -« Non ! Attendez ! Laissez-moi d’abord en parler avec le chef ! Il s’agit peut-être d’un malentendu ! Encore une différence culturelle ! »
Jack : -« Je me fiche de leurs coutumes ! Un membre de mon équipe s’est fait enlevé, pour moi c’est une prise d’otage ! »
Daniel : -« Comment ça se fait que chaque fois, vous imaginiez la pire des situations ? »
Jack : -« L’expérience ! »
Teal’c : -« J’ai trouvé des traces de sabots à l’entrée des bois ! »
Jack : -« Ben comme ça, on est fixé ! »
Teal’c : -« Les chevaux ne seront pas difficiles à repérer ! L’un des deux à un sabot fendu ! »
Moughal : -« Ce cheval appartient à mon fils Abu qui a lui aussi disparu ! »
Jack : -« Et pourquoi chef ? Qu’est-ce qu’il compte faire d’elle ? »
Moughal : -« Alors ça, je n’en ai pas la moindre idée ! Je suis comme vous, j’aimerai…
Jack : -« Je n’vous crois pas ! Il a forcément une bonne raison alors je veux savoir pourquoi ! »
Moughal : -« Dans les peuplades de la Steppe, les femmes sont la meilleure monnaie d’échange ! Surtout les étrangères, elles ont beaucoup de valeur ! »
Jack : -« Vous pourrez les retrouver ? »
Teal’c : -« Maintenant que je sais où les chercher, je pense que oui ! »
Daniel : -« On veut seulement récupérer le capitaine ! Il n’y aura pas de blessé ! N’est-ce pas ? »
Jack : -« On fera c’qu’on pourra ! »
Moughal : -« Je fais sceller des chevaux et je vous accompagne dans la forêt… Mon fils m’a trahi autant que vous ! »
Abu : -« Tu peux ranger ton arme ! Je viens en paix ! J’aimerai faire un échange ! »
Turghan : -« Alors suis-moi Shavadaï ! »
Turghan : -« Regarde le fils de mon ennemi ! Regarde le trembler de peur en ma présence ! Tu risques ta tête en pénétrant ici… pour une femme ! Tu crois vraiment qu’elle va me plaire ? »
Abu : -« Ouai ! »
Sam : -« Cet homme m’a enlevé ! Je ne lui appartiens pas ! Il m’a amené ici contre ma volonté ! »
Turghan : -« D’où est-ce qu’elle vient ? »
Abu : -« De l’Océan d’Ogada ! »
Sam : -« Mes amis sont déjà à ma recherche. Et ils ont des armes plus puissantes que vous n’pouvez imaginer ! Ils n’hésiteront pas à… »
Turghan : -« Silence ! Où je te jette en pâture à mes chiens ! »
Abu : -« Quand tu l’auras acheté, tu feras c’que tu voudras ! »
Turghan : -« Alors, je veux la voir ! »
Abu : -« Tournez qu’il vous regarde ! »
Sam : -« Pas question ! »
Turghan : -« Tout de suite… La peau a l’air douce et fine ! Regarde-moi ! Les yeux ont la couleur des pierres de la rivière ! Assied-toi ! »
Abu : -« Alors ! Elle t’intéresse ? »
Turghan : -« Dis-moi ! Quel est ton prix… Et bien, qu’est-ce que tu attends ? Je suis prêt à payer ! En or, en chevaux ou bien en arme, j’ai le meilleur forgeron des montagnes, je peux te faire faire le sabre de ton choix ! »
Abu : -« Non ! »
Turghan : -« Bon ! Qu’est-ce que tu veux ? »
Abu : -« Nya ! »
Turghan : -« Tu voudrais échanger une femme contre une autre femme ? »
Abu : -« Nya n’est pas une femme comme les autres ! »
Turghan : -« Non, en effet ! C’est ma fille ! Elle ne peut épouser qu’un chef de clan ! Je l’ai promise au guerrier du désert Shimaka ! »
Nya : -« Père, je t’en prie ! »
Turghan : -« Elle est à lui ! Les noces sont fixées à la prochaine lune ! »
Nya : -« C’est dans quatre jours ! »
Sam : -« Comment pouvez-vous imposer ça à votre fille ? »
Turghan : -« Ne me provoque pas ! Ta beauté ne te donne pas le privilège de me tenir tête ! Puisque tu n’te décides pas, je t’offre 300 pépites d’or ! Refuse et tu meurs ! De toute manière, la femme est à moi ! »
Abu : -« D’accord ! »
Turghan : -« Ici, la femme ne parle pas à moins que son maitre ne lui en ait donné la permission ! »
Teal’c : -« Ils se sont arrêtés là ! »
Moughal : -« Pour laisser les chevaux se reposer et nous devrions faire de même ! Deux heures au moins ! »
Moughal : -« Si on arrive pas à les retrouver, je vous rembourserais la femme au montant que vous fixerez ! »
Daniel : -« Chez nous, les femmes sont affranchies et on ne les vend pas ! »
Moughal : -« Affranchies ? »
Daniel : -« Libres ! Euh… Et j’ai entendu une légende à propos d’un groupe de femmes Shavadaï qui vivaient comme des hommes ! Certaines auraient même combattues auprès de leurs maris pendant les batailles ! C’est peut-être de là qu’est partie la légende des Amazones ! »
Moughal : -« Chuttt !!! Ici, on ne prononce pas leur nom ! Bien que nos lois soient strictes, elles ont été faites à la base pour protéger et cacher les femmes des esprits qui veulent s’emparer de leurs âmes ! »
Teal’c : -« Les esprits ? »
Moughal : -« Mais ce n’est qu’une vieille fable ! Inventé à l’aube des temps ! Au début de notre civilisation ! »
Teal’c : -« Puisque les esprits sont partis ! Comment se fait-il que les lois n’ont pas changé ! »
Moughal : -« On prétend qu’il pourrait revenir ! D’après moi, c’est une excuse pour maintenir la hiérarchie ! Parmi les Shavadaï, même l’homme le plus pauvre est un prince au milieu de ses femmes ! »
Daniel : -« Et c’est pour ça que vous n’avez qu’une seule épouse ? Pour… avancer vers une réforme ! »
Moughal : -« Mon peuple dit que c’est une faiblesse ! »
Daniel : -« Parce que vous l’aimez ? »
Nya : -« Si mon père te voit, il te tue ! »
Abu : -« Sauve-toi avec moi ! Cette nuit ! »
Nya : -« Il me surveille, c’est trop dangereux ! Maintenant, va-t-en vite avant qu’il te trouve ! »
Abu : -« On se cachera dans la forêt ! Je n’te laisserai pas ! Rejoint-moi cette nuit ! Je t’attendrai sous l’arbre du ciel ! »
Turghan : -« Maintenant, tu es une Thougaï, une femme des montagnes ! Qu’est-ce que tu sais faire ? Tu sais cuisiner ? Coudre ? Filer ? Tisser la soie ? »
Sam : -« Je suis mauvaise cuisinière et je serai incapable de coudre même si ma vie en dépendait ! Vous n’avez pas fait une bonne affaire ! »
Turghan : -« Pourtant tu devais bien être utile à quelque chose dans ton pays ! »
Sam : -« Dans mon pays, je commande une armée de guerrier et je vais au combat ! »
Turghan : -« Tu es un guerrier ! Je doute qu’on emploie les mêmes méthodes ! Je pille et je brule les villages de mes ennemis. J’égorge les hommes et je vends les femmes et enfants ! On me craint et on m’admire ! Et c’est pour cette raison que 22 tribus m’ont jurés soumissions et loyautés ! »
Sam : -« Oui mais vous êtes forcés de vendre votre fille pour en avoir une de plus ! »
Turghan : -« Qu’est-ce que tu dirais d’être pendue par les pieds à un mat, le visage enfuit dans la terre avec du sable dans la bouche et les narines ? Une lente agonie ! La mort par asphyxie ! »
Sam : -« Je vous demande pardon ! Je n’ai pas à vous juger ! »
Turghan : -« Les esprits n’aiment pas les rebelles qui se conduisent en homme ! J’vais t’apprendre à être une femme ! »
Garde : -« Personne n’échappe à Turghan ! »
Sam : -« Lâchez-moi ! Laissez-moi partir ! »
Turghan : -« Comment tu as pu rester en vie dans ton monde ? Tu ne respectes rien ! Tu ne penses à rien d’autre qu’à toi-même ! Elles étaient chargées de ta surveillance mais puisque tu t’es enfuie, elles seront toutes punies par le fouet ! »
Sam : -« NON ! C’est ma faute ! Si vous avez besoin de battre une femme pour être un homme alors fouettez-moi ! »
Turghan : -« J’apprécie la personnalité et la force des chevaux… pas des femmes… Tu m’appartiens ! Tu resteras à ta place humble et obéissante ou tu rencontreras bien plus cruel que mon fouet ! »
Nya : -« On m’a dit c’que vous avez fait pour ma mère ! C’était vraiment courageux ! »
Sam : -« Merci ! »
Nya : -« Personne n’aurait osé ! Si vous ne lui obéissez pas, il serait capable de vous tuer ! »
Sam : -« Je sais ! »
Nya : -« Mon père est un homme juste ! Il ne frappe jamais une femme à moins qu’elle ait commit une faute grave ! »
Sam : -« Incroyable ! Rien ne peut justifier le fait qu’on batte une femme, jamais ! »
Nya : -« C’est un homme et un puissant guerrier ! Et puis, ses enfants et ses femmes sont à l’abri du besoin et des attaques d’autres clans ! »
Sam : -« Comment tu peux le défendre après qu’il t’ait monnayé à un inconnu comme une vulgaire marchandise ! »
Nya : -« Je n’ai pas le choix ! Je ne suis pas libre de choisir ! »
Sam : -« Et aucune femme ne le sera jamais à moins que l’une d’entre vous se révolte ! »
Nya : -« J’aimerai essayer ! Vous voulez bien m’aider ? »
Teal’c : -« La piste descend vers ce village. »
Jack : -« Vous connaissez leur chef ! »
Moughal : -« Oui ! C’est un ennemi ! Un homme qui tue pour le plaisir ! Ca n’me dit rien de bon ! »
Jack : -« Dans ce cas, on ira la délivrer dès cette nuit ! »
Moughal : -« Si vous l’attaquez, ça provoquera une guerre ! Et Turghan a le soutien de 22 tribus ! Quand il prend un village, il ne garde aucun prisonnier ! »
Daniel : -« Vous pensez qu’il vous tuerait tous ? »
Moughal : -« Oui ! Si vous pouvez attendre jusqu’au matin, j’irai le voir et je demanderai à acheter la femme ! En principe, il ne refusera pas ! »
Teal’c : -« Mais si on laisse passer la nuit, qu’est-ce qui arrivera à Carter ? »
Moughal : -« Il fera surement l’honneur de sa couche à la nouvelle arrivante ! »
Jack : -« Ah oui ! Alors de ce côté-là, aucuns risques ! »
Daniel : -« La d’où on vient, une femme a toujours la possibilité de dire non ! »
Moughal : -« Personne ne se refuse à Turghan sans mourir ! »
Jack : -« Bon ben alors, on y va ! »
Sam : -« Oui… Cours Nya ! Va-t-en ! »
Turghan : -« Elle m’a couté un sac de 300 pépites d’or ! »
Daniel : -« Ca fait beaucoup ? »
Moughal : -« Assez pour acheter plus de 20 femmes ! »
Jack : -« Combien vous êtes prêt à mettre pour la récupérer ? »
Moughal : -« Nous t’en offrons 300 plus 50 pour te dédommager ! »
Turghan : -« Elle a mauvais caractère ! Mais elle est d’une rare beauté ! Une vraie splendeur ! »
Daniel : -« 400 ! »
Moughal : -« 400 pépites ! »
Turghan : -« Je pourrai même lui faire un enfant ! »
Jack : -« Bon, ça va durer longtemps ? 500 pépites ! On vous rembourse ! »
Turghan : -« Pourquoi celle là ? J’en ai pleins d’autres, plus jeunes et faites que pour porter des garçons ! Assez pour former une nouvelle tribu ! »
Daniel : -« Elle a… énormément de valeur pour notre peuple ! C’est non seulement une guerrière mais euh… une shaman ! Elle communique avec les esprits de nos terres ! Ils lui disent à quelle époque semer les graines pour avoir les meilleures récoltes ! »
Turghan : -« Est-ce que tu me prends pour un idiot ? »
Moughal : -« Il dit la vérité ! Dans la contrée d’Ogada, les femmes vivent comme vivaient les nôtres avant la loi ! »
Daniel : -« Et ce n’est pas tout ! Carter est notre chef, nous avons besoin d’elle ! »
Turghan : -« Allez vous en ! Vous n’avez rien qui m’intéresse ! »
Jack : -« Ah oui !!! »
Jack : -« Il lui reste 5 balles encore avant de comprendre qu’il s’est fait berné ! On ne traine pas trop ! »
Sam : -« Ouf ! J’vous avoue que je suis soulagée ! J’ai jamais été aussi heureuse de vous voir ! »
Jack : -« Mais si rappelez-vous ! Vous n’vous souvenez pas ! La dernière fois c’était après la mission sur P3X-992 ! Vous aviez bu cet alcool, après vous avez enlevez votre tee… »
Sam : -« Euh… On peut discuter d’un autre sujet ? Moughal, merci d’être venu à mon secours ! »
Moughal : -« On partira au levé du soleil ! »
Sam : -« Je n’vous en veux pas du tout pour c’qu’Abu a fait ! Je n’peux pas lui en vouloir non plus d’ailleurs ! »
Moughal : -« Il souffre de la même folie que celle qui m’a frappé à son âge ! »
Daniel : -« Chez nous, on appelle ça l’amour ! »
Sam : -« Compris ! »
Abu : -« Doucement ! Doucement ! J’vous en prie ! J’ai besoin de votre aide ! »
Sam : -« Qu’est-ce qui se passe ? Où est Nya ? »
Abu : -« Elle est venue me trouver près de l’arbre, comme prévu ! Mais on n’avait pas fait dix mètres que son père la faisait enlevée ! Il faut qu’on la libère sinon elle sera lapidée à mort… C’est ce que je mérite pour ma folie ! J’aurai mieux fait de la laisser épouser Shimaka ! »
Moughal : -« Je n’enverrai pas la dernière des vermines au camp de Shimaka ! »
Jack : -« Euh ! J’aurai besoin d’un petit éclaircissement là ! Turghan lui-même va ordonner que sa fille soit tuée à coup de pierre ! »
Abu : -« Parce qu’elle a enfreint la loi du village ! »
Moughal : -« Et il doit la punir afin de maintenir l’ordre pour décourager toutes celles qui seraient tentés de lui désobéir ! Il n’hésitera pas à la tuer pour l’exemple ! »
Sam : -« On doit l’en empêcher ! On y retourne ! »
Jack : -« Négatif ! »
Sam : -« Elle ne doit pas avoir plus de 17 ou 18 ans ! »
Jack : -« Oui, et c’est horrible, je sais ! Récupérer cette jeune fille de force pourrait déclencher une véritable boucherie ! »
Sam : -« Depuis quand vous fermez les yeux quand ça vous arrange ! »
Jack :-« Attention capitaine ! »
Sam : -« Déoppréssion libère ! Se libérer de l’oppression ! Le mot d’ordre de vos troupes ! »
Jack : -« Je sais c’que ça veut dire ! C’est dans notre monde ! Ici, c’est le leur ! »
Daniel : -« Est-ce qu’on peut se permettre de se mêler de leurs coutumes ou de juger leurs lois barbares ? »
Sam : -« Oui ! Apparemment, ça n’a pas l’air de vous traumatiser mais ils vont tuer une adolescente simplement parce qu’elle a voulu suivre l’homme qu’elle aime ! »
Abu : -« J’vous en prie ! Prenez vos armes et sauvez Nya ! »
Moughal : -« Le colonel a raison ! Ca veut dire qu’on s’expose aux représailles ! Ce serait la guerre ! A toi mon fils ! Choisis ! Entre la vie d’une femme et celles de tous les villageois ! »
Abu : -« Non c’est trop dur ! Je n’peux pas ! »
Sam : -« Moi non plus ! Je l’ai poussée à désobéir à son père ! Je n’ai pas le droit de l’abandonner ! »
Teal’c : -« Même si c’est une vie contre des milliers ? »
Daniel : -« Attendez ! Il y a surement un autre moyen ! Moughal, dans les premières lois, il n’y aurait pas un ancien texte ? »
Abu : -« Oui ! Oui, si on le contre par la loi, Turghan n’osera pas nous déclarer la guerre ! Père, j’t’en prie, cherche dans ta mémoire ! Souviens-toi ! Il y a peut-être une loi oubliée ! »
Moughal : -« Il y’en a bien une ! »
Nya : -« Père ! Pardonne-moi ! »
Turghan : -« Nya ! Je te pardonne… Tuez-là ! »
Moughal : -« Arrêtez ! »
Turghan : -« Tu es sur mon territoire Shavadaï ! »
Abu : -« Une autre chef peut demander un duel dont l’enjeu sera le sort du condamné ! »
Turghan : -« Ah oui ! Et en vertu de quoi ? »
Moughal : -« D’une ancienne loi ! Dans la chanson d’Arcantir, les esprits nous accompagnent et soutiennent la main du juste ! »
Turghan : -« Je refuse de combattre un vieillard ! »
Moughal : -« Tu n’as pas le choix ! »
Turghan : -« Tu insultes mon honneur en supposant que je m’abaisserai à une telle lâcheté ! Tu perdrais et ma fille serait tout de même condamnée ! A moins qu’il n’y ait un autre chef ici présent qui veuille me provoquer ! »
Sam : -« Je relève le défi ! »
Turghan : -« Tu oses ? Tu oses prétendre au combat ! »
Sam : -« Acceptez ! C’est l’occasion rêvé de me clouer le bec une fois pour toute ! »
Turghan : -« Que les esprit nous guident ! Je m’engage à me plier à leurs volontés ! Et que le meilleur remporte ce duel ! »
Jack : -« Bon alors quand vous êtes au pied du mur et qu’il n’y a pas d’autre issu, réfléchissez vite et trouvez son point faible ! Et n‘oubliez pas, plus ils sont costauds, etc., etc.… »
Sam : -« Vous n’me croyez pas de taille à lutter ? »
Jack : « Bien sur que si ! Vous avez bénéficiez d’un entrainement aux corps à corps, arts martiaux… »
Sam : -« Oui ! Niveau 3 supérieur ! »
Jack : -« Bon ben je vous fais confiance ! »
Jack : -« Une question par curiosité ! Comment est-ce que les esprits déterminent qui gagne ? »
Moughal : -« Il s’agit d’un combat à mort ! »
Jack : -« A mort… Hey personne n’a jamais parlé… de couteaux ! »
Nya : -« Non, j’vous en prie, ne l’tuez pas ! »
Sam : -« J’n’en ai pas l’intension ! »
Nya : -« Elle a gagné ! Je suis libre de partir avec Abu ! »
Sam : -« Je veux l’entendre de votre bouche ! »
Turghan : -« Qu’elle épouse qui elle veut ! »
Sam : -« Et il n’y aura pas de représailles ? »
Turghan : -« J’ai perdu donc d’après nos lois, je dois m’incliner ! »
Sam : -« Et moi… Et moi ? »
Turghan : -« Vous m’avez vaincu ! Vous êtes libres de rentrer chez vous ! »
Moughal : -« Mais vous ne restez pas pour le mariage ? »
Jack : -« Oh non ! C’est trop long ! 6 jours de fête ! Nous devons rentrer dans notre pays ! »
Abu : -« Nous n’vous oublierons pas ! »
Daniel : -« Nous non plus et nous vous souhaitons un grand mariage et une vie de bonheur et beaucoup de beaux garçons… et de filles ! »
Turghan : -« Que toutes les femmes enlèvent leurs voiles… A partir d’aujourd’hui, toutes les femmes de mon peuple seront libres ! »
Sam : -« Alors vous croyez que cette nouvelle anesthésie va révolutionner notre médecine ? »
Daniel : -« Possible ! Mais comme on n’pourra jamais révéler son origine ! ON n’aurait droit ni à la gloire, ni aux honneurs ! »
Jack : -« Oh c’est dommage ! Moi qui espérais avoir le prix Nobel ! »
Teal’c : -« Ah et c’est quoi Nobel ? »
Générique de fin.