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Hathor
Les anciens Egyptiens la vénéraient comme une puissante déesse de la sexualité. Ce grand maître goa’uld impitoyable se servait de son pouvoir de séduction pour asservir les différentes races de l’univers. Le SGC mène l’enquête sur l’identité mythique de la goa’uld Hathor.
La déesse Hathor a dominé l’Egypte ancienne pendant des milliers d’années. Elle apparaissait sous des formes multiples, humaine ou animale. Sa longévité dans le panthéon égyptien indique qu’elle était adorée par les différents groupes de cette culture, et qu’elle jouait souvent un rôle double. Elle est donc devenue une déité les plus faciles à reconnaitre parmi celles qui furent adorées en Egypte. Elle reste pourtant mystérieuse et complexe.
1/ La vache divine.
Un de ses attributs les plus connus est celui de « mère de tes les pharaons ». Les rois égyptiens étant considérés comme ses fils sur la Terre, on la représentait souvent sous une forme bovine, avec des cornes de vache symbole de l’allaitement royal. Les femmes de tous les groupes sociaux la vénéraient car elle était la déesse de la fertilité et la protectrice des femmes et de la maternité. Les femmes la priaient pour être protégées pendant leur grossesse, et pour qu’elle soit présente à leur accouchement, telle une sage-femme divine.
2/ Maison d’Horus.
Hathor était tenue pour l’épouse et la mère du dieu céleste Horus, qui sera plus tard assimilé au dieu Râ. En écriture hiéroglyphique, son nom signifie « maison d’Horus » et reflète bien la dualité de son rôle. Ce hiéroglyphe représente un faucon, Horus, placé dans un signe indiquant une maison. Hathor était donc perçue comme le ciel où vivait Horus et la matrice d’où il provenait, considéré métaphoriquement comme une « maison ».
3/ Maîtresse de la sexualité.
Hathor, appelée « la belle », était aussi associée à la maternité, à l’amour et à la sexualité féminine. Elle était considérée comme une tentatrice capable de séduire et de contrôler les hommes en utilisant son charme. On raconte comment Hathor réussit à bannir la morosité de son époux, le dieu solaire Râ, en se déshabillant devant lui et dansant nue. Pour souligner son rôle d’épouse de Râ, Hathor était souvent montrée avec un disque solaire sur la tête. On l’appelle aussi la « Dorée », et accompagnait Râ lors de sa traversée quotidienne du ciel dans la barque solaire.
4/ Ebriété et myrrhe.
Connue aussi pour être la déesse de la musique et de la danse, Hathor est représentée avec son instrument de musique favori, un sistre –sorte de crécelle en métal.
Sa réputation débridée l’a rendue très populaire. Partout en Egypte, ses fidèles ont érigé des temples en son nom. Son lieu de culte principal était la ville de Dendera. De nombreuses festivités religieuses se tenaient en son honneur. Ces célébrations, qui pouvaient durer jusqu’à quatorze jours, impliquaient la consommation de grandes quantités de vin. La musique et les danses érotiques y avaient un grand rôle.
5/ Déesse vengeresse.
Adorée par les anciens Egyptiens, Hathor était également crainte. On disait que sa soif de sang et ses pulsions vengeresses seraient seulement apaisées par un culte inconditionnel. L’histoire égyptienne de la Destruction de l’humanité raconte comment Hathor agissant en tant qu’ « œil » de Râ, a failli détruire la race humaine pour la punir d’avoir désobéi au dieu solaire.
Pour empêcher Hathor de tuer tous les humains, Râ l’a incitée à boire de la bière en la teintant en rouge, la couleur du sang de ses victimes. Elle but avidement et fut bientôt trop ivre pour continuer sa tuerie. Hathor a été neutralisée par l’intervention de Râ, mais le conte servi d’avertissement sur son pouvoir destructeur potentiel.