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Saisi par : Jack O’Neill
Vous avez entendu parler de la « guérison par le feu » ? Selon Bra’tac, c’est une spécialité Jaffa –et c’est horrible à regarder ! Mais Apophis avait lavé le cerveau de Teal’c. Nous n’avions pas le choix. Et notre ami non plus…
Quand Mackenzie a affirmé que Teal’c était guéri, j’ai failli y croire. Il était bien un peu distant, mais très calme, et il nous a dit ce que nous voulions entendre. Et j’avais très envie de croire que nous l’avions sauvé !
Puis Bra’tac est arrivé, et il a compris que Teal’c nous trompait. Notre ami s’est mis à chanter les louanges de son faux dieu – en flanquant quelques coups de poing aux meilleurs éléments de l’USAF. Heureusement, Daniel et Carter n’étaient pas loin, armés et dangereux. Mais c’est Bra’tac qui l’a arrêté. Même si j’ai vu des tas de choses déplaisantes dans ma vie, ces poches Jaffa me retournent toujours l’estomac. J’ai cru vomir quand Bra’tac a fourré sa main là-dedans et en a sorti le symbiote de Teal’c.
Cela faisait partie de son plan : amener Teal’c aux portes de la mort était le seul moyen de libérer son esprit. J’avais des doutes, mais Bra’tac était convaincant : d’après lui, Teal’c préférait mourir libre que vivre au service d’un faux dieu. Nous savions que c’était vrai.
Nous l’avons laissé faire. Après avoir ficelé Teal’c sur un lit, nous l’avons regardé se débattre. Le laisser endurer tant de souffrance allait contre tous mes instincts, mais j’ai fait confiance à Bra’tac. J’étais sûr que Teal’c aurait aussi choisi cette solution. Même si c’était dur, pas question de reculer. Sinon, il aurait mieux valu le laisser mourir avec Apophis. Nous nous sommes relayés à son chevet, essayant de l’aider à se souvenir de la vérité. Difficile de dire si ça servait à quelques chose : Teal’c était inconscient la plupart du temps, et, quand il se réveillait, il nous criait dessus ou délirait. A un moment, il parlait de… velours ? Et il a cru que Daniel était une femme…
Quand Carter a pris son tour, je suis allé dans mes quartiers, mais je n’ai pas pu dormir. Je suis revenue et j’ai trouvé Hammond dans la salle d’observation. Il se sentait coupable, mais le savait comme moi : même si Teal’c mourait, cela vaudrait mieux que vivre en étant l’esclave de ce fichu serpent. Aucun de nous n’avait l’intention de laisser Apophis remporter une telle victoire.
Nous avions donc entendu. Puis, comme à la télé, le cœur de Teal’c s’est arrêté de battre. Bra’tac lui criait qu’il devait choisir entre la liberté et l’esclavage. Fraiser hurlait qu’il fallait lui rendre son symbiote, et Teal’c ne bougeait plus. J’ai cru que nous l’avions perdu pour de bon.
J’aurai dû mieux connaître Teal’c. Au dernier moment, il a ouvert les yeux, et il a murmuré : « J’ai choisi la liberté ! » Ces mots ont marqué sa victoire définitive sur Apophis, le faux dieu. Le faux dieu mort. Et j’en suis sacrément content !
Colonel Jack O’Neill.