Rejoins la communauté des fans francophones de la série Stargate SG-1, partage ta passion sur les forums et découvre des dossiers inédits ! - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Document classé secret.
Saisir le code : *******
Saisi par : Teal’c.
Apophis est mort, mais sa légende survit. Il continue de détenir le pouvoir de vie et de mort sur ceux dont il a fait ses esclaves, et qui ne peuvent accepter son trépas. Il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre…
SG-1 était en mission de routine quand nous avons découvert ce qui semblait être une équipe SG attaquée par des Jaffa. En infériorité numérique, elle était menacée de mort. Mais notre tentative de sauvetage a échoué : nous avons été assommés par des rayons. A notre réveil, nos geôliers nous ont annoncé que nous étions « morts ».
De toute évidence, c’était faux. Quand on nous a emmenés dans le camp, j’ai constaté que tous les soldats étaient très jeunes, presque des enfants. J’ai compris la vérité lorsque nous avons vu leur commandant. Le jeune garçon, le capitaine Rogers, a cité les Règles de Combat. Je les avais apprises quand j’étais un jeune jaffa. Elles avaient été édictées par Apophis en personne. Me faisant passer pour un maitre jaffa, j’ai interrogé ces soldats et me suis assuré qu’ils étaient en formation. Ils avaient été abandonnés à la mort d’Apophis, continuant à s’entrainer pour une bataille qui ne serait jamais livrée.
J’ai essayé de leur faire comprendre la vérité. O’Neill aussi, en vain. Les mots ne suffisent pas à miner le pouvoir d’un dieu. La situation des devenue plus préoccupante quand nos armes, prise pour des intars d’entrainement, ont été redistribuées aux recrues. Nous n’avons pas pu les récupérer avant qu’un accident se produise. Le sang avait été versé. Moi seul savais ce que ça signifiait : le Défi ultime, un combat à mort. Les frères d’armes devaient s’entretuer, car Apophis laisserait seulement les vainqueurs le servir. Par ruse, Daniel Jackson a persuadé Rogers, blessé, de retourner avec nous aux SGC, pour prouver que le premier sang avait été versé. Rogers était furieux d’avoir été trompé, et je ne croyais pas possible de le faire changer d’avis. Mais O’Neill a employé une tactique à laquelle je n’avais pas pensé : il a montré à Rogers une vidéo de la mort d’Apophis. J’ai admiré la force d’âme du jeune homme face à la vérité. Sa première pensée a été pour ses hommes, qui allaient s’entretuer pour servir un dieu mort. Rien ne peut arrêter le Défi ultime, quand il a commencé. Mais le major Carter a suggéré d’utiliser le projecteur vo’cume pour montrer la mort d’Apophis aux hommes de Rogers.
Pour cela, il fallait retourner sur la planète et nous frayer un chemin au milieu du combat. Ca n’a pas été facile. Mais Carter a réussi, et l’image de la mort d’Apophis a empli le ciel, avec ses pitoyables gémissement de tyran effrayé par l’inconnu, révélant ce qu’il était vraiment à ceux qui l‘avaient servi. Cette fois, ils nous ont crus, et la vérité les a libérés. J’ai été honoré d’avoir aidé à renverser Apophis, le faux dieu. Et j’ai le ferme espoir que tous les Goa’uld deviendront un jour de la poussière sous les pieds des Jaffa !
Teal’c