Stargate SG-1, dossiers, rapport de mission, Episode 511 - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Document classé secret Saisir le code : ******* Saisi par : Samantha Carter |
J’ai toujours pensé que, si je mourais en faisant ce travail, ce serait avec un P-90 à la main, et mes équipiers à mes côtés. Mais là, j’étais seule, sans armes et sans défense. Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie…
Tout a commencé samedi matin, quand je revenais de la gym. Quelqu’un m’a ceinturée et jetée dans une fourgonnette. J’ai senti une vive douleur dans le bras, puis j’ai perdu connaissance.
Je me souviens vaguement qu’on m’a attaché les bras, que quelqu’un me parlait, et qu’on me poussait sur une civière le long de couloir silencieux. A un moment, je me suis réveillée, et je n’étais plus entravée. J’ai essayée de fuir. Peine perdue. Mes jambes me semblaient de plomb, je me suis emmêlée les pieds et je suis tombée sur un chariot d’équipement. Mais j’avais l’esprit alerte : j’ai vu un scalpel et je l’ai caché dans ma manche avant qu’on me rattrape.
Quand je me suis réveillée, j’ai attaqué les lanières en cuir avec le scalpel. Je n’y travaillais que lorsque les caméras vidéos se détournaient de moi, mais au moins j’agissais. Puis un des scientifiques est venu me voir. Un binoclard aux cheveux rares, l’air trop ordinaire pour être mauvais. Mais ce qu’il a dit m’a terrifiée : il connaissait l’existence des symbiotes goa’uld…
Peu après, j’ai réussi à me libérer et à sortir de la pièce. A peine avais-je atteint le bout du couloir que je les ai entendus arriver. J’ai désarmé un des types, je lui ai pris son arme. J’étais tout de même coincée. Un homme en chaise roulante est arrivé : Adrian Conrad. Il s’était procuré un symbiote goa’uld vivant, et voulait se l’implanter pour guérir d’une maladie mortelle. Certain que j’étais le sujet idéal pour l’aider à découvrir comment retirer le symbiote après sa guérison, il m’a promis qu’il ne m’arriverait rien si je coopérais. Je n’avais pas le choix…
On m’a attachée à un lit et laissée seule. Quand les scientifiques sont revenus, très nerveux et agités, j’ai compris qu’ils allaient me tuer. Sinon, comment auraient-ils découvert ce qu’on leur avait ordonné de trouver ? La mort – au bout d’une aiguille – approchait, et…
Le colonel O’Neill est entré en trombe, Maybourne sur les talons. Dix secondes après, il aurait été trop tard. J’aurais pu les embrasser de joie, tous les deux ! Mais nous n’avions pas le temps de nous congratuler : Conrad s’était implanté le symbiote et il avait disparu. Nous nous sommes séparés pour le chercher ; nous n’avons rien trouvé. Arrivée à la chaufferie, j’ai eu un sacré choc : le colonel était allongé sur le sol. On lui avait tiré dans le dos. Heureusement, il portait son gilet pare-balles ! Mais Conrad était loin.
Il y a gros à parier que celui qui a tiré sur le colonel a aussi capturé le Goa’uld. Même si nous ignorons de qui il s’agit, nous le saurons bientôt, j’en suis sûre !
Major Samantha Carter