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Saisi par : Samantha Carter
L’esprit humain est une machine complexe, capable de beaucoup de subtilité et… de dissimulation. Parfois, nous cachons la vérité, aux autres ou à nous-mêmes. Et il arrive aussi que nos ennemis la détournent et l’utilisent contre nous…
Il y a trois jours, j’étais dans une cellule, pour un crime que je n’avais pas commis. Pas encore… A cause du dispositif de lecture des pensées de la Tok’ra, on nous croyait victimes d’un lavage de cerveau des Goa’uld, O’Neill et moi ! En fait, nous avions « menti » au détecteur. Mais nous l’ignorions ! Tout a commencé quand le major Graham a tenté d’assassiner le Conseiller suprême de la Tok’ra. Selon les Tok’ra, Graham était un « za’tarc », la victime d’un contrôle mental goa’uld. Cela pouvait arriver à chacun de nous ! Et le Président et le Conseiller suprême de la Tok’ra devaient bientôt se rencontrer dans la base. Il était vital de tester les membres du SGC. Et pour cause : il y avait des za’tarc parmi nous. La première qu’Anise a détectée et essayé de déprogrammer est devenue folle et s’est suicidée.
Le tour de SG-1 est arrivé : Anise nous a interrogés sur la mission sur P9X-757. Je m’en souvenais « très bien »… Anise m’a annoncé que mes souvenirs étaient faux. C’était impossible ! Et doublement, car O’Neill a eu un résultat identique. Conclusion : nous étions programmés pour assassiner le Président.
Martouf voulait que je subisse la technique de déprogrammation d’Anise ; j’ai refusé. Préférant mourir que de perdre la raison, j’ai laissé Janet me mettre sous sédation. Avant que je m’endorme, Daniel m’a dit que le colonel tentait la déprogrammation. J’ai voulu l’en empêcher. Trop tard. C’est peut-être pour ça que j’ai eu ces flash-backs quand le sédatif à commencé à agir. J’ai vu le colonel cognant sur le champ de force, refusant de me laisser. « Non ! » Soudain, j’ai compris. La machine se trompait. Nous avions menti, mais à un tout autre sujet.
Abrutie, je suis allée voir le colonel. Et j’ai compris ce que nous avions voulu cacher, à nous-mêmes et au reste du monde. Le colonel m’a expliqué pourquoi il n’aurait jamais pu m’abandonner sur le vaisseau d’Apophis. Je n’étais pas sûre de mes sentiments. Mais si entendre sa confession a été difficile, la mienne a été pire. Comment exprimer des sentiments qu’il nous est interdit de reconnaître ? J’ai quand même réussi à me faire comprendre. Nous n’étions pas des za’tarc, le Président était donc en sécurité. A moins que…
Nous sommes arrivés trop tard. La programmation avait été déclenchée. Martouf est tombé, criblé de balles. En me voyant, il a dit « Samantha… », et il a tenté de retourner l’arme contre lui-même. Malade de chagrin, j’ai tiré. Une victime de plus des Goa’uld, et de nos petits jeux mentaux avec nous-mêmes – et avec les autres.
Major Samantha Carter