Saison 1 épisode 01 partie 1/2
« UNE NOUVELLE ÉRE 1ER PARTIE »
IL Y A PLUSIEURS MILLIONS D’ANNÉES SUR TERRE.
Un vaisseau survole une surface enneigée, jusqu'à une cité lumineuse enveloppée dans une sorte de bulle. Deux êtres, un homme et une femme se regardent. L’homme s’en va. Soudain la cité décolle, laissant un raz-de-marée de neige derrière elle.
ANTARCTIQUE DE NOS JOURS.
Au milieu d’une étendue de glace se dresse un dôme vitré laissé par les anciens lorsqu’ils ont quittés la terre. Une cage d’ascenseur descend au fond d’un puits de glace. En bas du personnel semble s’agité dans tous les sens. L’ascenceur arrive sur place. Le Dr Weir et un militaire en sortent. Une jeune femme s’approche d’elle pour une signature sur sa tablette.
JEUNE FEMME : J’ai besoin d’une signature.
PETER : Bonjour Dr Weir. Ça va ?
DR WEIR : Ouais. Bonjour Peter.
UNE VOIX FEMININE : Inter-connexion est défaillante quand la température baisse.
Après avoir signé sur la tablette elle la pose sur une petite table. Derrière elle, deux hommes se disputent. Elle se dirige ensuite vers eux.
DR BECKETT : Vous voyez ça ne donne rien.
RODNEY MC KAY : Carson revenez-vous asseoir !
DR BECKETT : Même si je reste assis là toute la journée, il ne se passera rien ! C’est une perte de temps ! Excusez-moi, Dr Weir.
RODNEY : Il ne fait aucun effort !
DR WEIR : C’est lui qui a découvert le gène grâce auquel cette technologie fonctionne.
RODNEY : Il dit qu’il ne préférerait pas être porteur du gène.
DR WEIR : Ah ouais ?
RODNEY : Moi aussi je trouve ça très étonnant.
DR WEIR : Ce que vous allez faire Rodney, c’est vous tester une troisième fois.
RODNEY : Très amusant.
DR WEIR : Nous n’avons pas trouvé beaucoup de gens qui soit génétiquement compatible avec la technologie des anciens. Et même si vous faites des efforts héroïques pour la mettre en interface avec la nôtre, tout le monde doit venir s’asseoir sur ce fauteuil, y compris le Dr Beckett.
RODNEY : Qu’est-ce que je peux faire ? Il a peur de ce machin.
DR WEIR : Ce fauteuil contrôle l’arme la plus puissante connue du genre humain. Moi aussi j’ai peur de ce machin. Mais chaque fois qu’une personne s’assoit dessus on n’en apprend d’avantage, sur les anciens qui ont construit cette base. Si j’étais le docteur Beckett je serais fière d’avoir une supériorité génétique.
RODNEY : C’est seulement une caractéristique aléatoire. Pas une supériorité.
DR WEIR : Ça ne vous plait pas cette histoire de gènes, on dirait ? Hein ?
RODNEY : Ça se voit je suis dévoré par la jalousie.
Daniel arrive en courant.
DANIEL JACKSON : Ah, je voulais vous voir tous les deux... (Daniel Jackson s’en va, puis revient sur ses pas.) Vous voulez bien venir avec moi. (Ils arrivent dans une autre pièce). Nous avons cru plusieurs fois avoir la localisé la cité perdue, mais apparemment on cherchait dans la mauvaise direction. Nous pensions avoir une adresse de porte des étoiles, 6 coordonnées spatiales permettant de localiser la planète où les anciens sont allés après avoir quitté l’Antarctique. Il n’y a pas longtemps nous avons trouvé le 7éme symbole.
DR WEIR : Leur planète d’origine, la terre.
DR JACKSON : C’est là que nous nous sommes trompés.
RODNEY : Votre adresse était sûrement incorrecte.
DR JACKSON : Pas incorrecte, incomplète.
DR WEIR : Qu’est ce que cela signifie, docteur Jackson ?
DR JACKSON : C’est une adresse à 8 symboles. Ce qu’on cherche est beaucoup plus éloigné qu’on ne l’avait imaginé. Mais pas inaccessible.
RODNEY : Atlantis ?
DR JACKSON : Atlantis. On peut y aller maintenant.
Dans le ciel bleu un hélicoptère survole l’antarctique. A l’intérieur se trouvent le pilote et le général O’Neill.
LE PILOTE : Apache, faucon noir, cobra, aigle royal.
GENERAL O’NEILL : Ça demande beaucoup d’entraînement l’antarctique.
LE PILOTE : C’est le seul continent sur lequel je n’ai jamais atterri.
GENERAL O’ NEILL : Franchement c’est loin d’être mon préféré.
LE PILOTE : Ça me plaît assez ce coin là.
GENERAL O’ NEILL : Ça vous plaît assez ?
LE PILOTE : Oui mon général. On arrivera à destination dans une dizaine de minutes.
AVANT-POSTE DES ANCIENS
DR BECKETT : Vous avez déjà essayé avec moi, ça ne marche pas !
RODNEY : Venez par là.
DR BECKETT : Et puis je suis docteur, docteur en médecine.
RODNEY : Allez ! Il n’y a rien à craindre.
DR BECKETT : Vous ne comprenez pas, je vais certainement le casser votre engin.
RODNEY : Cet appareil est encore intact au bout de plusieurs millions d’années. Ce n’est pas vous qui allez le casser. Il faut s’asseoir, fermer les yeux et se concentrer.
DR BECKETT : Ohhhhh...
Le docteur Beckett s’assoit et rien ne se passe.
DR BECKETT : Et voilà ! Toujours rien.
RODNEY : Attendez ! Cette fois vous... vous allez visualiser notre position dans notre système solaire.
Le docteur Beckett ferme les yeux et se concentre.
DR BECKETT : J’ai une drôle de sensation. C’est lié au menu de la cantine.
RODNEY : Plus un mot et restez concentré.
Le docteur Beckett refait un essai, il se concentre à nouveau. Quelques secondes plus tard. Le siège s’illumine en bleu tout en basculant en arrière. L’engin que Peter était en train d’étudier s’éclaire d’une lumière jaune. Ce dernier décolle et part dans tout les sens. Plusieurs personnes l’évitent. L’engin finit par trouver une sortie. Dans le siège le Dr Beckett se demande ce qu’il se passe.
DR BECKETT : Qu’est-ce que j’ai fait ?
Le Dr Weir, Daniel et deux autres personnes sont dans la cage de l’ascenseur qui remonte vers la surface et sont bousculés par l’engin.
DR WEIR : Faites-nous redescendre tout de suite.
L’engin volant continue sa course et sort de la base en éclatant une vitre du dôme.
A LA RADIO DE L’HÉLICOPTÈRE DU GÉNÉRAL O’NEILL.
« Avis à tous les appareils en vol, un drone incontrôlable cherche peut-être une cible. Atterrissez immédiatement et couper vos moteurs. Ce n’est pas un exercice ! Je répète ce n’est pas un exercice ! »
LE PILOTE : Trop tard. Accrochez-vous.
Le drone a prit en chasse l’hélicoptère du général O’Neill.
GÉNÉRAL O’NEILL : Pivotez à droite ! J’ai dis à droite !
LE PILOTE : J’avais une urgence mon général.
AVANT-POSTE DES ANCIENS.
Le Dr Jackson et Dr Weir descendent de l’ascenseur et vont voir le Dr Beckett.
UNE VOIX FÉMININE : Nous avons un drone incontrôlable. Alerte sur tout le périmètre de sécurité...
DR BECKETT : Je vous l’avais dit que c’était une mauvaise idée de me choisir.
RODNEY : Faites quelque chose au lieu de parler !
DR BECKETT : Faire quoi ?
DR WEIR : Bon Carson, essayez de vous concentrez sur l’idée d’arrêter cette arme avant qu’elle ne fasse du mal.
Le Dr Beckett ferme les yeux et se concentre.
L’HÉLICOPTÈRE DU GÉNÉRAL O’NEILL
Le drone poursuit toujours sa cible.
LE PILOTE : Je ne le vois plus.
GÉNÉRAL O’NEILL : Piquez, Sheppard ! Piquez, Sheppard !
AVANT-POSTE DES ANCIENS.
Le docteur Beckett est toujours concentré. Rodney et Daniel le regardent.
L’HÉLICOPTÈRE DU GÉNÉRAL O’NEILL
GÉNÉRAL O’NEILL : Bon et si on se posait.
SHEPPARD : Excellente idée.
Le drone pénètre violement dans le sol enneigé et l’hélicoptère se pose.
GÉNÉRAL O’NEILL : Coupez le moteur.
SHEPPARD : Mon général c’était quoi ce machin ?
GÉNÉRAL O’NEILL : Il va revenir.
Le drone sort subitement de la neige et se dirige sur l’hélicoptère.
SHEPPARD : On dégage !
Le général O’Neill et Sheppard sortent du cockpit. Quant au drone celui-ci s’est éteint et continue sa course et stop à quelques centimètres du général O’Neill. Le danger est écarté.
AVANT-POSTE DES ANCIENS.
Le docteur Beckett ouvre les yeux, soulagé d’y être arrivé.
DR BECKETT : Ohhh... Je crois que j’ai réussi.
L’HÉLICOPTÈRE DU GÉNÉRAL O’NEILL
Le pilote et le général O’Neill remontent dans le cockpit, rassurés.
SHEPPARD : Ça sort de l’ordinaire.
GÉRÉRAL O’NEILL : Pour moi... En fait pas tant que ça.
AVANT-POSTE DES ANCIENS.
Un militaire vient informer l’équipe du Dr Weir.
LTD FORD : Le major Sheppard a appelé, le drone semble avoir été neutralisé. L’hélicoptère du Général O’Neill est indemne... Il va bientôt arriver... 7 minutes environ.
DR WEIR : Je suis soulagé.
DR BECKETT : Je n’en reviens pas.
DR JACKSON: Jack !
O’NEILL: Ah Daniel ! Sympa comme accueil.
DR JACKSON : Je n’y suis pour rien. Comment avez-vous réussi...
O’NEILL : A évitez de nous faire pulvériser en plein ciel. Grâce à l’exceptionnel talent de pilote, du major John Sheppard. Il adore cette région.
DR JACKSON : Exceptionnel. Ça vous plaît d’être ici ?
O’NEILL : Seriez-vous d’accord pour passer aux choses sérieuses sans perdre trop de temps.
DR JACKSON : Allons voir le Dr Weir.
O’NEILL : Hé ! Ne touchez à rien.
SHEPPARD : A vos ordres.
UNE VOIX FEMININE : Qui c’est qui est le beau gosse, il est passé au contrôle ?
DANIEL: Je crois que les anciens sont partis avec leur cité tout entière il y a de ça cinq ou six millions d’années.
O’NEILL : Donc... Elle volait leur cité.
DR JACKSON : Exacte ! Quoi ?
O’NEILL : Une cité qui vole ?
DR JACKSON : Il s’agit du peuple qui a construit la porte des étoiles. Faudrait pas l’oublier. Ils étaient de nature ambitieuse.
O’NEILL : Qu’est-ce qui les a poussés à s’en aller ?
DR JACKSON : A s’en aller ? Difficile à dire. On s’est que les anciens ont souffert de la peste quand ils vivaient sur terre. Peut-être que certains ont eu envie de s’implanter dans une nouvelle galaxie, pour repartir à zéro. En tout cas l’important c’est que l’on sait où ils sont allés.
O’NEILL : Pégase.
DR JACKSON : Oui, il s’agit s’en doute de pégase, une galaxie naine proche de nous.
RODNEY : Y-a-t-il un espoir de les rencontrer un jour ? Après tout ce temps ?
DR JACKSON : Aucune certitude, mais je crois que ça mérite un détour, non ?
DR WEIR : Ça fait plusieurs mois que je recrute une équipe dans ce but docteur. Alors ce n’est pas moi qu’il faut convaincre.
O’NEILL : Rassurez-vous je suis convaincu. Amusez-vous bien.
DR JACKSON : Euh... Cela risque d’être plus compliqué que ça.
RODNEY : On n’a besoins de l’EPPZ, pour activer la porte.
O’NEILL : Du quoi ?
DR JACKSON : L’E2PZ. Il...Il est canadien.
O’NEILL : Oh, je suis désolé.
RODNEY : Oui, le E2PZ, général O’Neill. Le générateur que vous avez rapporté de Praclarush Taonas, et qu’on utilise ici pour alimenter le système de défense. Grâce à mes recherches, on sait maintenant qu’il tire sa puissance gigantesque de la masse d’énergie sous vide, puisée dans une enclave de temporalité Sub-Spatiale.
O’NEILL : Vous venez de gaspiller une lumineuse explication. La réponse est non !
Pendant ce temps le major Sheppard visite tranquillement la base. Il s’approche de la salle où se trouve le siège des anciens ou le Dr Beckett explique à deux membres son exploit.
DR BECKETT : Dès que j’ai fermé les yeux il est apparu. Je n’avais jamais ressenti une telle sensation de puissance. Je faisais danser le drone dans le ciel comme un cerf volant. C’était magique. Vraiment magique. Ils ont eu de la chance. Je ne sais pas comment j’ai réussi. J’ai fait un effort de concentration et le drone s’est immobilisé.
SHEPPARD : Alors c’était vous !
DR BECKETT : Moi. Quoi ?
SHEPPARD : Ne faites pas l’innocent ! C’est vous qui m’avez accueilli avec ce machin.
DR BECKETT : Ecoutez, ici on fait de la recherche, on travaille sur une technologie qui nous dépasse de plusieurs années lumières. Alors ils nous arrivent de faire des erreurs. Je vous prie d’accepter toutes mes excuses.
SHEPPARD : Tachez d’être un peu plus prudent la prochaine fois.
DR BECKETT : C’est bien ce que je leur dis.
SHEPPARD : Au fait, j’ai une petite question. C’était quoi ?
DR BECKETT : Vous parlez du drone ? C’est l’arme conçue par les anciens pour se défendre.
SHEPPARD : Les quoi ?
DR BECKETT : Est-ce que vous avez une autorisation d’accès à cette base ?
SHEPPARD : Oui, oui, le général O’Neill, vient de me l’accorder.
DR BECKETT : Vous ne connaissez même pas la porte des étoiles, alors.
SHEPPARD : La quoi ?
RETOUR A LA SALLE DES RECHERCHES.
DR JACKSON : Jack, passer dans une autre galaxie, exige une puissance absolument colossale.
O’NEILL : Ça c’est sûr. Trouvez un autre moyen.
DR JACKSON : C’est le seul moyen.
O’NEILL : Mais est-ce qu’on a une chance de trouver, d’autre 2P truc à Atlantis.
DR JACKSON : C’est certain et on fera d’autres trouvailles. Cette civilisation est celle des bâtisseurs de la porte des étoiles.
DR WEIR : En terme de richesse et de technologie, le potentiel est infini. Il dépasse tout ce que nos équipes réunies ont découvert jusque là.
O’NEILL : Très bien. Mais cette petite balade, va vous demander tellement de puissance que ça risque bien d’être un aller simple.
DR WEIR : Mais nous le savons, mais les biens faits quand tira l’humanité, mérite que nous courions ce risque. Et je vous garantis que les membres de mon équipe pourraient vous dire ça.
A LA SALLE DU SIEGE DES ANCIENS.
DR BECKETT : On pense qu’ils utilisaient l’ADN comme une sorte de clé génétique, si vous voulez. Ainsi seul les membres de leur espèce pouvaient utiliser des technologies dangereuses ou trop puissantes.
SHEPPARD : Donc certaines personnes ont les mêmes gènes que les anciens ?
DR BECKETT : Le gène spécifique est extrêmement rare. Mais les anciens ne sont pas très différents de nous. Ils sont arrivés les premiers en fait. Nous sommes la deuxième évolution de cette forme de vie. Car il faut savoir que les anciens ont exploré cette galaxie pendant des millions d’années. Major non ! S’il-vous-plaît.
SHEPPARD : Quelles sont les probabilités pour que j’ai les mêmes gènes que ces gens là ?
Le major Sheppard s’installe sur le fauteuil qui a son contact bascule et s’illumine.
DR BECKETT : Les probabilités sont très minces, je dirais. Dr Weir ! Ne bougez plus.
Le docteur Beckett court chercher le Dr Weir, celle-ci arrive en courant suivie de Daniel Jackson, Rodney McKay et du général O’Neill.
DR WEIR : Qui est-ce ?
O’NEILL : Je vous ai dis de ne toucher à rien.
SHEPPARD : Je me suis juste assis mon général.
RODNEY : Bon maintenant, visualisez notre positon dans le système solaire.
Le major Sheppard s’exécute et apparaît alors un hologramme bleu de notre système solaire.
SHEPPARD : C’est moi qui ai fait ça ?
DR WEIR : Nous sommes peut-être sur le point de découvrir une civilisation entièrement nouvelle et si jamais la chance est de notre côté, nous rencontrerons des anciens qui accepteront de coopérer. Mais sinon... Général ! Nous avons besoins de cet homme.
GENERAL O’NEILL : Je regrette docteur, Daniel reste ici.
DR WEIR : Euh, je parlais du major Sheppard.
GENERAL O’NEILL : Oh... Vous avez déjà une dizaine de personnes capables d’utiliser la technologie des anciens, non ?
DR WEIR : Oui, avec beaucoup de concentration et pas mal d’entraînement. Mais John Sheppard a un talent naturel.
GENERAL O’NEILL : Son dossier mérite un coup d’œil.
DR WEIR : Je sais que ces supérieurs lui ont affligé un blâme en Afghanistan. Ce qu’il voulait c’était sauver la vie de trois soldats.
GENERAL O’NEILL : Oui, en désobéissant à un ordre d’un supérieur.
DR WEIR : Général, j’ai lu le dossier vous concernant. Impressionnant.
GENERAL O’NEILL : Euh...Oui. Très bien c’est votre expédition. Si vous le voulez, vous lui demandez.
DR WEIR : Je voulais vous dire, c’est déjà fait.
GENERAL O’NEILL : Ah, oui ?
L’HÉLICOPTÉRE DU GÉNÉRAL O’NEILL
Dans l’hélicoptère du général O’Neill, John Sheppard est dans le cockpit avec Jack.
GENERAL O’NEILL : Bien, vu que le voyage va être rapide, je vais essayer d’être le plus bref possible.
SHEPPARD : Difficile de faire plus bref mon général.
GENERAL O’NEILL : Merci beaucoup.
SHEPPARD : J’ai dis au Dr Weir que j’allais... enfin, que j’allais réfléchir.
GENERAL O’NEILL : Résultat ? Alors ? Hein ? Ben dites le !
SHEPPARD : Je vous rappelle respectueusement, que nous avons été attaqués par un missile venu d’ailleurs... Que j’ai appris que j’étais un mutant génétique, après on m’a parlé d’une porte des étoiles et de je ne sais quelle expédition dans d’autre galaxie.
GENERAL O’NEILL : Vous savez il ne s’agit pas seulement de vous Sheppard. Ça concerne l’humanité entière.
SHEPPARD : En cet instant puisqu’il s’agit d’accepter ou refuser cette mission, ça me concerne moi avant tout.
GENERAL O’NEILL : Au fait dites-moi un peu...
Le major Sheppard met son casque, le général O’Neill en fait autant afin de poursuivre la conversation.
GENERAL O’NEILL : Pourquoi êtes-vous devenu pilote ?
SHEPPARD : Faut être complètement fou pour ne pas vouloir voler.
GENERAL O’NEILL : Il faut avoir une case en moins pour rater une occasion de franchir la porte des étoiles. Si vous n’êtes pas foutu de dire oui, avant qu’on est rejoint McMurdo, je me passerais de vos services !
L’hélicoptère repart.
CHEZ SIMON DEVANT LA TELEVISON:
Dr Weir a fait une vidéo pour Simon, celui-ci la visionne.
VIDÉO DU DR WEIR: Simon, si tu regardes ceci, je remercie le président de t’avoir mis sur la liste des personnes ayant accès à ces informations. Je ne pars pas en mission diplomatique dans un autre pays. Je pars sur une autre planète, dans une autre galaxie par la porte des étoiles, une invention extraordinaire. Voici plusieurs millions d’années, il existait une race, (Pendant son récit vidéo, nous voyons un militaire(LtdFord) qui dit au revoir à ses grands parents) que nous appellons les anciens, ils ont créé un réseau de porte des étoiles à travers la galaxie, afin de voyager librement entre leur différant monde, (Puis c’est au tour du Dr Beckett, celui-ci est à table, sa maman à ses côtés) nous ne savons pas pourquoi ils sont partis pour une autre galaxie, il y a cinq à six millions d’années (Nous voyons le Dr Rodney McKay, donner son chat à sa voisine) en emportant avec eux leur ville toute entière. Cette ville avait pour nom Atlantis (Nous apercevons ensuite John Sheppard qui joue à pile ou face). J’ai constitué une équipe pour partir à sa recherche, dans l’espoir de retrouver les anciens, qui voici plusieurs millions années, ont quitté la Terre. Cette expédition est un de mes plus grands rêves. Tu me connais assez bien pour savoir que je ne peux pas refuser une opportunité comme celle-là ! Mais je tenais à te dire...
Simon met la vidéo sur pause, puis se déplace et prend le combiné du téléphone et pianote sur les touches du téléphone. Lorsque ça décroche, une voix féminine lui indique «Le téléphone mobile que vous tentez de joindre se trouve dans une zone non couverte par le réseau» Simon raccroche l’air déçu.
SIMON : Sans blague.
BASE DU SGC
Beaucoup de personnes portant des uniformes différents s’agitent dans tous les sens au sein du SGC.
RODNEY : J’ai examiné les trois possibilités par acquis de conscience, mais au bout d’une semaine la solution...
Le lieutenant Ford essaye de comprendre le langage des deux hommes avec qui il se trouve.
LTD FORD : Je ne comprends pas un mot de ce que vous dites. Si quelqu’un parlait la même langue que ces deux là, ça m’arrangerait, ou alors essayer de m’expliquer avec des gestes, je ne sais pas moi.
DR BECKETT : J’ai besoin qu’on me laisse deux minutes pour finir mon travail, ne restez pas dans le passage s’il-vous-plaît.
SUMNER : Je vous préviens d’ici 5 minutes, il faut que tout soit prêt à démarrer. Bien, tout le matériel a été vérifié et revérifié, on peut donner le signal de départ. Dégagez le terrain.
DR BECKETT : Je ne suis pas sous votre autorité, colonel.
UN MILITAIRE : Il m’a dit la même chose, mon colonel.
SUMNER : C’est pour ce genre de cas que vous êtes armé.
SALLE DE CONTÔLE DU SGC.
Daniel discute avec un membre de l’équipe.
DR JACKSON : Oui, c’est l’adresse à 8 chevrons qui nous donnera un repère spatial à l’extérieur de notre galaxie, on ne saura rien avant que ça ne s’enclenche.
Un membre de l’équipe : J’ai compris.
Le général O’Neill arrive en salle de contrôle en se frottant les mains.
O’NEILL : On va pouvoir y aller ?
DR WEIR : On attend juste le Dr McKay.
Rodney se trouve dans une autre pièce avec du personnel de la base. Le sergent Siler finit de brancher l’E2PZ.
SERGENT SILER : Ça devrait marcher maintenant. J’y retourne.
MCKAY : Allez sergent, on va essayer. L’E2PZ devrait s’allumer s’il détecte une liaison conductrice avec la porte.
Le sergent Siler, pousse une manette et l’E2PZ s’allume.
RODNEY : Ahhh... Voilà.
COULOIR DE LA BASE.
Deux militaires discutent « Le sergent instructeur m’a dit que je trouverais plein de détails sur son fonctionnement dans le manuel de l’année dernière. Tu peux me le prêter, ça me ferait gagner du temps ? Hein ? Merci. »
Sheppard parcourt le couloir et passe devant les deux militaires et arrive en salle d’embarquement.
SHEPPARD : Mon colonel.
DR WEIR : Si vous voulez bien tous vous rassembler.
Le Dr Weir monte sur la passerelle de la porte des étoiles. Daniel et Jack sont dans la salle de contrôle et observent ce qui se passe en bas.
DR WEIR : Vous aussi là bas. Bon, le moment est arrivé. Nous allons tenter d’établir une connexion. Nous ne sommes pas en mesure de prévoir exactement quelle quantité d’énergie cela prendra et nous n’aurons peut-être droit à une seule tentative. Si nous arrivons à obtenir un vortex suffisamment stable, rien ne doit nous empêcher de rater cette occasion. Nous enverrons la sonde MALP vérifier la viabilité et nous franchirons la porte, sans avoir droit à la moindre hésitation... Vous vous êtes tous portés volontaire pour cette mission... Vous représentez plus de 12 pays, chacun dans votre spécialité, vous êtes les meilleurs du monde et si on considère l’aventure dans laquelle nous sommes sur le point de nous lancer. Vous êtes aussi les plus courageux. J’espère que nous reviendrons tous un jour, après avoir découvert un nouveau champ d’exploration pour l’humanité. Mais je sais que vous avez conscience... qu’il n’est pas certain que nous revenions parmi les hommes. Je laisse donc à chacun une dernière occasion de renoncer à cette aventure périlleuse.
Chacun des membres de l’expédition restent silencieux.
DR WEIR : Composé l’adresse sur le cadrant.
Pendant que la porte des étoiles est en fonction, le colonel Sumner aborde le major Sheppard.
SUMNER : Je ne vais pas y aller par quatre chemin major. Si vous êtes ici ce n’est pas de mon initiative.
SHEPPARD : Je suis persuadé que vous allez m’apprécier quand vous me connaitrez mieux.
SUMNER : Du moment que vous n’oubliez pas qui donne les ordres.
SHEPPARD : C’est le Dr Weir si je ne me trompe.
Chevron N°3 enclenché – Chevron N°4 enclenché.
Le Dr Weir est remontée en salle de contrôle.
GENERAL O’NEILL : Excellent. (En regardant le Dr Weir)
DR WEIR : Merci.
SALLE D’EMBARQUEMENT
Les membres de l’équipe regardent attentivement les chevrons s’enclencher un à un.
Chevron N°5 enclenché.
SALLE DE CONTRÔLE.
Rodney arrive au côté du Dr Weir, du général O’Neill et du Dr Jackson.
Chevron N°6 enclenché
DR WEIR : On n’y est ! Votre agitation, me met mal à l’aise. Essayez de vous calmer.
RODNEY : Je n’ai jamais été aussi enthousiaste de ma vie.
Chevron N°8 enclenché, à ce dernier chevron le vortex de la porte des étoiles s’ouvre. En salle d’embarquement tous applaudissent.
DR WEIR : Envoyez le MALP.
Le MALP entre alors dans le vortex. En salle de contrôle tous ont les yeux rivés sur un écran où celui-ci indique « Pas de Signal »
L’HOMME DE CONTRÔLE DU MALP : Ça y est le MALP envoie des données.
DR WEIR : Qu’est-ce qu’il faut penser de ça ?
L’HOMME DE CONTRÔLE DU MALP : Je passe sur l’indice Zéro.
RODNEY : Le radar détecte un vaste espace clos.
DR JACKSON : Avec des structures intactes.
RODNEY : D’après les capteurs atmosphérique, il y a de l’oxygène et ne il perçoit pas de danger toxique. L’environnement est viable on dirait. On ne peut plus reculer.
GENERAL O’NEILL : Vous pouvez y aller, Dr Weir.
DR WEIR : Merci beaucoup, général.
EN SALLE D’EMBARQUEMENT
SUMNER : On ne perd pas de temps ! Nos réserves d’énergies sont faibles. Unité de sécurité N°1 et 2, vous passez devant, tous les membres de l’expédition attendront qu’on donne le feu vert. Arrivez de l’autre côté continuez d’avancer et dégagez la zone de débarquement. A mon commandement...
DR WEIR : Attendez colonel ! On la traverse ensemble celle-là !
SUMNER : C’est légitime.
Le colonel et deux de ses hommes passent en premier, puis c’est autour du Dr Weir qui avant de passer la porte regarde une dernière fois la salle d’embarquement du SGC. Jack O’Neill et Daniel Jackson sont en salle de contrôle et observe. Le Docteur Weir s’engage dans le vortex de la porte des étoiles.
EN SALLE DE CONTRÔLE
DR JACKSON : Jack ? Il est encore temps de prendre...
JACK O’NEILL : Non.
DR JACKSON : Il suffirait que j’attrape mon...
JACK O’NEILL : Non.
DR JACKSON : Paquetage...
SALLE D’EMBARQUEMENT
John Sheppard et le Ltd Ford sont sur le point de passer le vortex bleu de la porte des étoiles. En salle de contrôle le colonel Sumner (à la radio) indique que « la voie est libre, pas de problème pour le moment ». Le général O’Neill fait une annonce au micro: « A tous les membres de l’équipe, en avant.»
SHEPPARD : Quel effet ça fait ?
LE MILITAIRE : Une douleur terrible. You-hou... (En ce jetant dans le vortex)
Quant à Sheppard il ferme les yeux avant de s’engager dans la porte. Pendant son voyage nous voyons un tunnel vert s’animer. Sheppard arrive enfin sur Atlantis. Il avance lentement tout en regardant autour de lui.
CITÉ D’ATLANTIS
SUMNER : Assurez un périmètre de sécurité.
Arrive ensuite le reste de l’équipage, ainsi que le matériel.
SUMNER : Déployez-vous et sécurisez les zones à protéger et maintenez votre position jusqu’à nouvel ordre.
Lorsque McKay et Sheppard montent les marches, une lumière apparaît. Au fur et à mesure que l’équipe visite la cité, les lumières s’allument une à une.
DR WEIR : Qui a déclenché ça ?
SUMNER : Unité de sécurité, avez-vous eu des contacts avec des aliens ?
UN MILITAIRE (A la radio) : Unité N°1 Négatif mon colonel.
UN MILITAIRE : (A la radio) Unité N° 2 Négatif mon colonel.
SHEPPARD : Les lumières s’allument toutes seules.
SUMNER : Nous sommes au complet.
Le Dr Weir contact le général O’Neill par radio : « Général O’Neill ? Salutation de l’expédition d’Atlantis. Bien arrivée dans la galaxie de pégase. Vous pouvez désactiver la porte. » Sur ces dernières paroles, le général O’Neill envoie une énorme bouteille de champagne, sur la quelle il y a une étiquette ou il y inscrit « Bon voyage ». Le vortex se ferme et le Dr Weir ramasse la bouteille. Les militaires continue de visiter la cité. Au fur et à mesure qu’ils avancent les lumières des salles dans lesquelles ils se trouvent s’éclaire. Deux membres de l’expédition ont trouvé le hangar aux vaisseaux.
UN MEMBRE DE L’EQUIPE : Un vaisseau spatial. Un vaisseau spatial !
UN AUTRE MEMBRE DE L’EQUIPE : C’est fabuleux !
Il contact le Dr Weir par radio : Dr Weir ? Vous devez absolument voir ça !
DR WEIR (A la radio) : Il y a beaucoup de choses que je dois voir. Soyez prudent.
EN SALLE DE CONTRÔLE
Certains membres retirent les protections en tissu des consoles de contrôle. Sheppard est prêt d’un écran qui s’allume tout seul.
SHEPPARD : Je n’ai touché à rien.
DR WEIR : Personne ne vous accuse major. On dirait que l’installation tout entière sent notre présence et revient à la vie.
RODNEY : C’est la salle de contrôle, j’imagine. Et visiblement ce truc est l’équivalent d’un DHD.
SHEPPARD : Ouais, visiblement.
RODNEY : Ici ça doit être le système de régulation d’énergie, avec peut-être une interface informatique.
DR WEIR : Hé, Hé, essayez de tirer ça au clair.
RODNEY : Entendu !
Le colonel Sumner contacte par radio le Dr Weir.
SUMNER : Dr Weir, ici le colonel Sumner. Pouvez-vous me rejoindre s’il-vous-plaît, on est au niveau moins trois.
DR WEIR : J’arrive.
Le docteur Weir ainsi que le major Sheppard partent à la rencontre du colonel Sumner.
SUMNER : On n’a pu sécuriser qu’une petite partie du complexe, c’est gigantesque.
DR WEIR : C’est peut-être vraiment la cité perdue d’Atlantis ?
SUNMER : En tout cas, ça ne m’étonnerait pas.
DR WEIR : Oh, ce n’est pas vrai.
Le colonel emmène le Dr Weir et Sheppard à la fenêtre pour qu’ils constatent que la cité est sous l’eau.
DR WEIR : Une ville sous-marine.
SUMNER : Nous sommes plusieurs centaines de mètre sous la surface de l’eau. A long terme, ça risque de nous poser des problèmes.
RODNEY : Colonel ! Dr Weir !
SHEPPARD : On est sous l’eau !
RODNEY : Oui, c’est de ça que je venais vous parler. Heureusement, il y a une sorte de champs magnétique qui retient l’eau... Alors ça, c’est impressionnant... Euh… Le Dr Beckett a trouvé quelque chose que vous devriez voir.
L’équipe retrouve le Dr Beckett dans une salle où se trouve l’hologramme d’une femme.
L’HOLOGRAMME : Et aussi avec l’espoir de semer la vie dans une galaxie qui semblait en être privée. Grâce aux efforts de tous, la vie nouvelle s’est développée et a prospéré. De grandes avancées...
DR BECKETT : C’est un hologramme. L’enregistrement est monté en boucle. Moi je l’ai déjà vu.
SUMNER : Qu’est-ce qu’on a manqué ?
DR BECKETT : Ca vient de recommencer.
L’HOLOGRAMME : Ont été réalisée....Visait à échanger le savoir et à cultiver des amitiés. Plus tard, des centaines de monde ont porté le fruit de la vie sous cette forme. Mais un jour, notre peuple a posé pied sur un monde des ténèbres, où sommeillait un monstrueux ennemi. Jamais nous n’avions rencontré des créatures dont la force puisse défier la nôtre. Plein de confiance, nous n’étions pas préparé et pas assez nombreux. Effroyable fléau, l’ennemi a dévoré les mondes humains sans défense. Finalement, il n’est plus resté qu’Atlantis. L’exceptionnel bouclier de cette cité était assez puissant pour résister à leurs armes terrifiantes. Mais nous avons été assiégés de nombreuses années. Pour sauver les derniers représentants de notre civilisation, nous avons submergé notre magnifique cité dans l’océan. Ainsi notre dernier lien, entre cette galaxie et la terre, était la porte des étoiles d’Atlantis. Elle a servi de passage vers leur monde ancestral à de nombreux survivants. C’est donc sur la planète Terre que les derniers représentants d’Atlantis on terminé leurs vies. La cité a été laissée en sommeil dans l’espoir que des êtres humains y reviendraient un jour.
RODNEY : Alors, l’histoire d’Atlantis est vrai. Une grande cité qui a coulé dans l’océan.
DR BECKETT : Mais ce n’était pas sur la planète Terre.
RODNEY : Les grecs de l’antiquité ont dû apprendre ça par un survivant.
SUMNER : Ca me contrarie de savoir qu’ils ont prit une raclée.
Peter arrive vers McKay.
PETER : On ne peut pas continuer, on n’a un problème.
DR BECKETT : Revoyons ça depuis le début.
PETER : Tous les indicateurs vont tomber à zéro.
RODNEY : Stop ! Déconnectez-le ! Les réserves énergétiques de la cité sont en chute libre.
SUMNER : Ça signifie quoi ?
RODNEY : Que si on ne cesse pas toutes activités immédiatement, c’est la mort certaine.
SALLE DE CONTRÔLE
Rodney est sur l’ordinateur portable.
DR BECKETT : S’il-vous-plaît, dites-moi que ce n’est pas ma faute.
RODNEY: Non !
DR BECKETT: Merci.
RODNEY: D’après ce qu’on n’a pu établir, la ville est alimentée en énergie par trois E2PZ. Deux d’entre eux sont déjà vides. Le troisième s’approche de l’entropie maximum. Quant il y sera, il nous lâchera aussi et on ne pourra rien n’y faire.
SUMNER : On doit se préparer à quoi ?
RODNEY : Le champ de force qui fait barrage à l’océan est à son niveau minimum d’intensité magnétique. Regardez, ici et ici, le bouclier a cédé, la cité est submergée. Ça date peut-être de plusieurs années. Cette zone est mieux protégée grâce à la porte des étoiles, c’est sûr !
SHEPPARD : Et si jamais on se retrouve sans bouclier ?
RODNEY : Ce n’est pas une hypothèse. C’est ce qui va arriver !
DR WEIR : Colonel Sumner. Donnez tout de suite l’ordre d’interrompe l’exploration de la cité.
SUMNER : Unités de sécurité, repliez-vous sur la zone d’arrivée.
RODNEY : Le problème reste entier !
DR WEIR : Bon comme délai, qu'est-ce qu'on peut espérer ?
RODNEY : Quelques heures, quelques jours, peut-être si nous arrivons a dépensé moins d’énergie.
DR BECKETT : Mais nous avons aussi nos propres générateurs ?
RODNEY : On étudie cette solution. Mais les plus perfectionner et les plus puissants que nous ayons, ne changeront rien à notre situation.
DR WEIR : Donc on doit trouver d’autres E2PZ ?
SUMNER : Si on ne peut pas explorer la ville. Comment en trouver ?
RODNEY : S’il y en avait d’autres, on les aurait détectés. Croyez-moi !
SUMNER : Peut-on ouvrir un vortex ?
RODNEY : Ouvrir un vortex vers la Terre demande beaucoup puissance.
SHEPPARD : Peut-être que nous pourrions l’ouvrir vers cette galaxie là ?
RODNEY : Ce serait assez facile. Forte heureusement les anciens ont continué à utiliser les bons vieux boutons poussoirs. Alors nous avons réussi à pénétrer le système de contrôle de la porte et la banque de données contenant toutes les adresses.
PETER : Ce n’est pas tout ! Regardez.
SUMNER : La porte terrestre a le même iris que celui-là.
RODNEY : Ça consomme du courant, ça consomme du courant, ça consomme du courant.
DR WEIR : Au moins on n’aura pas de visiteurs indésirables. Colonel, rassemblez une équipe. Il faut trouver un refuge ou mieux encore un générateur surpuissant.
SUMNER : Lieutenant Ford, rassemblez les unités de sécurité un et deux devant...
DR WEIR : Major vous êtes partant ?
SHEPPARD : Oui, madame.
DR WEIR : Bon allez. Choisissez une adresse. Encodez là !
Rodney appuie sur une touche du DHD, la porte des étoiles éclaire le premier chevron.
RODNEY : Chevron 1 enclenché.
DR WEIR: Rodney...
RODNEY : Oui, bien.
Rodney appuie sur les autres touches du DHD et les restes des chevrons s’allument un à un.
PETER : Préparez le MALP pour une mission de reconnaissance.
Les chevrons étant au complet, le vortex bleu de la porte des étoiles entre en fonction. Une équipe de 7 hommes se prépare à traverser la porte des étoiles.
PETER : D’après le MALP, l’environnement est viable. Et il n’a repéré aucune activé près de la porte des étoiles. Mais l’obscurité est totale. Pour le moment nous allons utiliser le système classique d’identification des voyageurs de la porte des étoiles.
SUMNER : Maintenant en avant !
SUR LA PLANETE
L’équipe de colonel Sumner arrive sur une planète. C’est la nuit. Tous sont équipés de lunettes infrarouges, leur permettant de mieux voir. La porte des étoiles cesse de fonctionner. L’équipe avance, scrute les environs les armes à la main. Soudain un bruit de craquement de bois se fait entendre. L’équipe s’arrête un instant, puis repart prudemment. Le lieutenant Ford avance lorsque surgit devant lui, un enfant. Ford braque alors son arme sur le petit qui est effrayé. Un autre gamin surgit en lui fonçant dessus, le faisant tomber à terre.
LE 1ER ENFANT : S’il-vous-plaît ! Ne nous faites pas de mal !
Sheppard arrive. Un autre homme court en direction des deux enfants.
L’HOMME : Arrêtez ! Ils sont en train de jouer !
SUMNER : La situation est sous contrôle Sheppard ?
SHEPPARD : Oui, mon colonel. Ce ne sont que des enfants.
L’HOMME : Halling.
SHEPPARD : Excusez-moi, je ne connais pas ce mot là.
SUMNER : C’est comme ça qu’il s’appelle Sheppard.
SHEPPARD : Ah ! Halling. Très heureux de vous connaître.
HALLING : Vous venez faire du commerce ?
SHEPPARD : Oui, du commerce. On n’est des commençants.
HALLING (A son fils) : Je t’ai répété je ne sais combien de fois de ne pas aller jouer dans la forêt quand il fait nuit. Je suis heureux que tu sois sain et sauf. Teyla voudra vous parler. Venez.
SUMNER : Parker, Smity, assurez la surveillance de la porte. Contactez la base d’Atlantis. Informez le docteur, que l’on a établi le contact avec les indigènes de cette planète.
L’équipe suit Halling jusqu’au campement. Pendant le trajet Sheppard communique avec les deux enfants.
LT FORD : Mon colonel ? Permettez-moi de vous demander. J’ai remarqué que le major Sheppard vous posait un problème.
SUMNER : Ce qui me pose un problème, c’est son dossier. En fait je suis allergique aux soldats qui ne respectent pas la chaîne de commandement.
LTD FORD : Compris colonel.
JINTO : C’était quoi ton masque tout à l’heure ?
SHEPPARD : Ça permet de voir dans le noir. Tu veux l’essayer ?
JINTO : Waouh...
L’AUTRE ENFANT : Montre ! Waouh ! Je peux le garder ?
SHEPPARD : Non. Et toi c’est quoi, ton masque ?
L’ENFANT : Un masque de Wraith.
SHEPPARD : De Wraith ? C’est quoi ça ?
JINTO : Tu ne sais pas ?
L’ENFANT : De quel monde tu viens ? On peut y aller ?
SHEPPARD : Malheureusement non. Je viens d’une galaxie, très, très lointaine.
L’équipe arrive au campement. Teyla est attablée avec d’autres personnes.
L’HOMME : Teyla, ces fruits là sont excellents.
TEYLA : Oui, ils sont très sucrés.
HALLING : C’est Halling. J’amène des visiteurs.
TEYLA : Oui, entre.
Halling fait entrer, le colonel Sumner, Sheppard et le Ltd Ford.
HALLING : Ces hommes font du commerce.
SHEPPARD : Oh, excusez... Heureux de vous rencontrer.
TEYLA : Teyla Emmagan, fille de Tagan.
SUMNER: Colonel Marshall Sumner. Major Sheppard, Lieutenant Ford. Nous avons des besoins précis et limités.
TEYLA : Nous ne faisons pas de commerce avec les étrangers.
SUMNER : Mauvaise nouvelle.
SHEPPARD : Et bien dans ce cas nous pourrions, essayer de faire connaissance. Bien, moi j’aime aller dans les fêtes foraines. Je m’intéresse au football universitaire et je suis un passionné de formule 1.
LTD FORD : Major, ça ne veut rien dire du tout pour eux.
SHEPPARD : Je sais mais je tente de briser la glace.
SUMNER : Ne perdons pas de temps, ça m’étonnerait qu’ils puissent nous être utiles.
TEYLA : Chaque matin, avant le lever du soleil, nous avons pour habitude de boire du thé, un thé bien fort pour attaquer la journée. Vous voulez vous asseoir ?
SHEPPARD : Une tasse de thé me ferait très plaisir. Comme ça vous savez que j’aime aussi le thé. Vous voyez nous sommes quasiment amis.
Dehors, il fait désormais jour. Le colonel Sumner s’approche d’un militaire qui scrute l’horizon avec des jumelles, qu’il passe au colonel. Au loin se trouve une ville.
LE MILITAIRE : Nous n’avions même pas vu cette ville, avant que le soleil se lève.
SUMNER : Elle à l’aire plus prometteuse que ce campement. C’est bien abrité, ça donne sur une charmante vallée. L’essentiel quand on s’installe, c’est d’être bien placé.
UN AMI DE TEYLA : La ville des ancêtres est très dangereuse colonel.
SUMNER : Nous sommes de grand garçon, vous savez.
UN AMI DE TEYLA: Les Wraiths vont venir.
SUMNER : Qui sont ces Wraiths ?
TEYLA : Mais jamais nous avons rencontré quelqu’un qui l’ignore.
SUMNER : Et bien c’est fait.
TEYLA : Si les Wraiths n’ont jamais attaqué votre monde, vous devriez y retourner.
SHEPPARD : Excellent conseil mais nous sommes coincés ici. En fait madame, nous nous sommes mis dans une situation un peu délicate et nous pourrions avoir besoins d’un refuge provisoire.
TEYLA : Sachez que d’après une croyance très ancienne les Wraiths viendront si nous pénétrons dans la vieille citée. Mais c’est une croyance que nous n’avons pas mit à l’épreuve depuis un certains temps.
SUMNER : Venez messieurs.
Le colonel Sumner, Sheppard et Ltd Ford quittent la tente pour discuter dehors.
SUMNER : Ecoutez, ce qu’ils disent m’indiffère. Cette ville mérite un coup d’œil, sans oublier qu’on n’y trouvera peut-être des E2PZ dont ils ne connaissent pas l’existence et dont ils se contrefichent.
SHEPPARD : Et si les Wraiths étaient les ennemis décrits dans l’hologramme laissé par les anciens.
SUMNER : Raison de plus pour s’installer dans une ville fortifiée, au cas où nous serions contraint d’abandonner Atlantis. Restez là et essayez de récolter des informations. Lieutenant Ford, retournez près de la porte des étoiles, dites à Weir que nous en saurons plus dans quelques heures.
LTD FORD : A vos ordres !
Le colonel Sumner s’en va ainsi que le major Sheppard. Ce dernier retourne voir Teyla.
SHEPPARD : Bon, maintenant on est tous les deux. Tous les trois plutôt.
TEYLA : Votre chef regarde à travers moi comme si j’étais transparente.
SHEPPARD : J’ai le même regard ?
TEYLA : Non. Vous pourriez retourner dans votre monde, si vous le vouliez ?
SHEPPARD : Non.
TEYLA : Je dois vous montrer quelque chose dans ce cas.
Le major Sheppard suit alors Teyla qui l’emmène au travers de la forêt.
SHEPPARD : C’est encore loin votre truc ?
TEYLA : On y est presque.
CITÉ D’ATLANTIS
Rodney et Peter arrivent dans le bureau du Dr Weir.
DR WEIR : Dites-moi des choses positives Rodney.
RODNEY : J’aurais bien du mal.
DR WEIR : Ce bouclier résiste à la pression de l’océan depuis des siècles. Alors...
RODNEY : Il aurait surement pu résister encore longtemps, mais notre arrivée a tout changé. Entre les bâtiments et l’océan, il ne reste qu’une mince cloison.
DR WEIR : Nous avons stoppé toute exploration.
RODNEY : Le mal est déjà fait. Une autre section de la cité a été submergée il y a environ une heure.
PETER : Notre simple présence fait baisser la réserve d’énergie.
RODNEY : Dés que nous aurons le feu vert du colonel Sumner tout le monde devra évacuer.
DR WEIR : Vous voulez dire que nous devons abandonner la cité ?
La cité tremble.
RODNEY : Je n’ai pas l’impression que le bouclier tiendra longtemps.
SUR LA PLANETE DANS DES RUINES.
Teyla et Sheppard entrent dans une sorte de caverne. Teyla prend une torche.
TEYLA : Je venais jouer ici quand j’étais petite. Je crois que cela a servi de refuge pour les survivants, lors de la dernière grande attaque des Wraiths.
John sort de sa poche un briquet pour allumer la torche que Teyla tient dans sa main.
SHEPPARD : Je vais allumer.
Mais Teyla allume celle-ci plus rapidement que Sheppard, qui lui éteint son briquet.
TEYLA : Nous métrisons le feu depuis longtemps.
SHEPPARD : Je vois.
Ils arrivent dans une salle où le sol est sableux, Sheppard trouve un bijou, qu’il ramasse.
SHEPPARD : Qu’est-ce que c’est ?
TEYLA : Oh, je l’ai perdu il y a très longtemps. Et comment...
SHEPPARD : Il était juste là dans le couloir. Je l’ai vu briller à la lumière.
Sheppard attache le collier au cou de Teyla.
SHEPPARD : Ils n’aimaient pas rester inactif on dirait.
TEYLA : Tous les dessins qu’on trouve dans les cavernes sont très détaillés. Ils datent de plusieurs milliers d’années vous savez, ou plus que ça.
SHEPPARD : Celui-ci représente la destruction de votre ville ?
TEYKA : Non, ce dessin est nettement antérieur à cela.
SHEPPARD : Quelqu’un avait dont prévu ce qui est arrivé ?
TEYLA : La catastrophe s’est produite à intervalle régulier. Les Wraiths, laisse d’abord notre espèce se multiplier. Quand nous atteignions un nombre suffisant à leur goût, ils reviennent pour réduire la taille de leurs troupeaux humains. Parfois quelques centaines d’années passent avant qu’ils ne reviennent. Nous avons visité de nombreux autres mondes. Je n’en connais aucun qui est échappé aux Wraiths. Le dernier grand carnage remonte seulement à 5 générations, ils viennent quand même par petit groupe, nous rendre visite et nous rappeler qu’ils sont les plus forts.
SHEPPARD : Comment faites-vous pour tenir ?
TEYLA : Nous déplaçons notre village fréquemment. Nous essayons d’apprendre à nos enfants à ne pas vivre dans la peur. Mais c’est difficile. Certains parmi nous sentent arriver les Wraiths de très loin, au moins ils peuvent nous alerter. On ferait mieux de s’en aller, il va bientôt faire nuit.
SUR LA PLANETE : PORTE DES ETOILES.
LTD FORD : Les journées sont courtes ici.
SUNMER (A la radio avec Ford) : Major Sheppard, ici le colonel Sumner. Vous me recevez ?
LTD FORD : Ici le lieutenant Ford, le major Sheppard n’est pas joignable par radio actuellement.
SUMNER : Mais où il est, enfin ?
LTD FORD (A la radio) : Je crois que Teyla voulait lui montrer quelque chose.
Soudain la porte des étoiles s’active sans que l’équipe ait touché le DHD.
LTD FORD : En position de défense ! (A la radio) Colonel, porte des étoiles en activité.
Trois vaisseaux viennent de sortir du vortex.
LTD FORD (A la radio) : Colonel ! Trois chasseurs dans votre direction.
Dans le village c’est la panique, les gens court en criant.
SUMNER : Tout le monde à couvert !
Quelqu’un tombe, le colonel l’aide à se relever.
SUNMER : Relevez-vous ! Allez débout !
Teyla et Sheppard sont sur le chemin du retour, Teyla s’arrête, Sheppard fait de même.
SHEPPARD : Qu’est-ce que c’est ?
TEYLA : Les Wraiths !
Teyla et Sheppard court vers le village.
DANS LE VILLAGE
UN FEMME : C’est trop tard !
HALLING : Jinto, où es-tu ? Jinto !
Le colonel Sumner court, devant lui un groupe de trois personnes disparaissent dans un rayon lumineux.
SUMNER : Feu ! Abattez-le !
Les trois militaires tirent des rafales sur le vaisseau sans le toucher. Le colonel Sumner a des visions et braque alors son arme dans toutes les directions. Dans la forêt Teyla et Sheppard court toujours, pour rejoindre au plus vite le campement.
SHEPPARD : Teyla !
A la radio un militaire contacte le colonel Sumner « Colonel ! Ils ont atterri ! Ils nous encerclent ! »
Sur ce qu’il vient d’entendre à la radio, le major Sheppard s’arrête, braque sa mitrailleuse sur un vaisseau puis dans d’autres directions.
SHEPPARD : Teyla ?
TEYLA : Ils n’ont pas atterri ! Ne croyez pas ce que vous voyez ! Les Wraiths peuvent créer des illusions visuelles. Venez vite !
A SUIVRE....