Réaction en chaîne
Hammond : que se passe-t-il ?
Harriman : c'est SG1, ils sont sous le feu de l'ennemi.
Hammond : colonel O'neill, ici le général Hammond. Le point sur la situation !
Jack : nous sommes bloqués ! Carter a réussi à faire fonctionner la porte, on va essayer de faire en sorte de revenir.
Hammond : ouvrez l'iris. Evacuez immédiatement la salle ! Colonel O'neill, nous recevons des projectiles, répondez ! Colonel O'neill !
Harriman : mon général !
Hammond : donnez-leur un peu plus de temps.
Jack : en fait, il s'agissait d'une embuscade. On s'est fait avoir en entrant.
Sam : on a bien failli rester.
Hammond : si vous tardiez une minute de plus, vous seriez morts. J'étais sur le point de fermer l'iris.
Jack : étant donné que le SGC était sous le feu de l'ennemi, je suis ravi que vous ayez donné l'ordre d'attendre.
Hammond : pour être franc, si j'avais respecté la procédure, vous seriez morts à l'heure qu'il est.
Sam : mon général, nous savons qu'à chaque fois que nous empruntons la porte, il y a risque.
Hammond : j'en suis conscient majeur. Mais très franchement j'en ai assez de devoir envoyer des meilleurs éléments en n'ayant aucunes certitudes sur leurs chances de retour. La coupe est pleine.
Daniel : pardon monsieur ! Que voulez-vous dire ?
Hammond : je voulais que vous en soyez les premiers informés, à partir de maintenant je cesse d'assumer le commandement du SGC.
Générique
Hammond : vous venez me faire vos adieux colonel ?
Jack : non, j'aimerais vous parler tout ça.
Hammond : merci, vous finirait plus tard.
Femme : a vos ordres.
Hammond : Jack, vous n'avez pas assisté à ma réception de départ.
Jack : si bien sûr, j'y étais. Vous le savez. Et de vous à moi, c'était charmant, mais pensez-vous réellement que je vais croire à votre démission parce que nous avons eu quelques petits ennuis ? Nous avons déjà été portés disparus de nombreuses fois.
Hammond : je n'ai pas de comptes à vous rendre colonel.
Jack : non, bien sûr que nous, vous êtes mon supérieur hiérarchique, mais comprenez ma perplexité.
Hammond : Jack, c'est le résultat d'une longue réflexion. Je vous demande de respecter la décision et de l'accepter. J'ai pris ce commandement, la porte des étoiles était inactive. Ce poste était censé être une antichambre confortable avant mon départ en retraite.
Jack : mon général, puis-je vous rappeler que j'étais moi-même à la retraite ! Parfois ça vaut la peine de changer d'opinion.
Hammond : je suis fatigué. Je voudrais simplement vous dire que cela a été un plaisir de travailler avec vous tous.
Sam : vous nous manquerez.
Daniel : ce ne sera pas pareil sans vous général.
Teal'c : sur Chulack, lorsqu'un grand guerrier se retire du champ de bataille, la coutume veut qu'on fasse un chant funèbre. Heureusement, nous ne sommes pas sur Chulack.
Hammond : je vous souhaite bonne chance.
Sam : que sait-on propos du nouveau patron ?
Jack : pas grand-chose !
Daniel : espérons que ce n'est pas une vieille culotte de peau marchant au pas.
Jack : mauvais souvenir ?
Daniel : c'est mon côté antimilitariste !
Jack : à vos rangs fixe !
Général : je suis le Major général Bauer. Votre nouveau supérieur hiérarchique. Je voudrais seulement vous dire que je me réjouis de travailler avec vous tous. Merci.
Jack : escadron, repos. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Bizarre.
Daniel : je ne sais pas, moi. Il aurait pu au moins nous faire un discours original.
Sam : quand on a passé autant de temps au pentagone, on devient forcément un bureaucrate.
Bauer : ou un politique ! Tout dépend de ces dispositions !
Sam : mon général, je
Bauer : repos Major Carter, repos. J'ai parcouru les résultats de vos recherches sur le réacteur naquada. Impressionnant !
Sam: en tout cas, un développement à grande échelle est purement théorique à l’heure actuelle, mais le minerai recèle des propriétés telles qu'il pourrait devenir une énergie de substitution.
Bauer : il semblerait posséder aussi quelques propriétés intéressantes quand il est associé à l'énergie nucléaire.
Sam : exact. Cela augmente considérablement sa force explosive, mon général.
Bauer : le pentagone estime que du fait que le projet Stargate expose la terre à des risques considérables, il serait temps que nous ayons quelques résultats pratiques. Nous travaillons actuellement sur une arme conçue spécifiquement pour bénéficier des effets multiplicateurs d'une naquada et je souhaiterai que vous preniez part à cette opération.
Sam : mais je suis affectée à SG 1 !
Bauer : vous avez été muté !
Daniel : pardon ?
Bauer : tout comme vous professeur Jackson. Un archéologue n'a pas sa place dans une unité opérationnelle, alors dorénavant, vous travaillerez comme consultant pour des missions ponctuelles.
Sam : mais, mon général
Bauer : la décision est sans appel, Major. Mettez-vous immédiatement au travail.
Bauer : entrez ! Colonel O'neill ?
Jack : mon général !
Bauer : merci capitaine. Je viens actuellement de parcourir vos rapports des missions.
Jack : oui mon général
Bauer : ils sont satisfaisants, mais à l'avenir vous voudrez bien faire un résumé et diviser chaque chapitre en paragraphe. C'est plus facile à lire.
Jack : des résumés, des paragraphes !
Bauer : cela vous semble incongru ?
Jack : mon général, je conçois tout à fait que la forme de mes rapports soit d'une importance vitale et si vous le désirez nous pourrons un jour avoir une conversation à propos des points élevés, mais pour l'instant je souhaiterais que nous parlions du démantèlement de mon équipe sans mon accord.
Bauer : le général Hammond vous accordez sans doute une certaine liberté de ton en sa présence et vous serez bien inspiré de surveiller votre langage avec moi.
Jack : le général Hammond nous avait réunis dans un but précis. La réalité est que si SG1 n'existait pas, vous seriez assis devant moi avec une coiffe ornée d’un serpent. Ce qui aurait l'avantage de cacher votre
Bauer : colonel ! Je constate que bon nombre de vos collègues ne sont pas sans défaut si ça continue votre longue carrière d'insubordination va trouver un épilogue rapide et sans gloire sous mes ordres. Je peux vous l'assurer alors faites bien attention, à vous. En attendant, je vous suggère de méditer sur tout cela, à tête reposée. A vous de décider si vous voulez toujours faire partie de cette aventure. Et maintenant rompez.
Jack : qu'est-ce que vous avez grandi ! Il faut qu'on arrête de vous nourrir. Vous êtes magnifiques !
Hammond : bonjour Jack, entrez !
Jack : mon général ! Vous faites des activités d'éveil ?
Hammond : asseyez-vous. Que faites-vous ici ?
Jack : j'ai pris quelques jours de perm.
Hammond : il me semble que vous rentrez de congé !
Jack : c'est vrai, on ne m'a pas tellement laissé le choix.
Hammond : tout le monde n'a pas la même patience que moi à votre égard ?
Jack : c'est la raison de ma présence.
Hammond : la transition s'est mal passée ?
Jack : au non, tout va pour le mieux ! SG1 a été démantelé, Daniel a été affecté dans un bureau, Teal'c a été muté à SG3 et Carter travaille en ce moment sur une arme apocalyptique. Comme vous le voyez la routine !
Hammond : vous parler sérieusement ?
Jack : pour une fois oui !
Hammond : il faut être indulgent avec un nouvel arrivant. Je suis persuadé qu'il est très compétent.
Jack : oh et voyons, mon général. Je n'ai jamais rencontré personne de s'y attacher à son travail que vous l'étiez. Vous étiez compétent, parfait. Vous n'arriverez pas me faire croire que vous en avez assez. Je ne suis pas idiot à ce point.
Hammond : je suis navré, mais cela ne dépend pas de moi Jack.
Jack : qu'est-ce que ça veut dire ?
Hammond : je ne peux pas en parler.
Jack : mon général ?
Hammond : vous ne pouvez pas comprendre.
Jack : oui peut-être ! Tant que je n'aurais pas d'explications.
Hammond : il y a quinze jours, j'ai été contacté par un représentant du NID. Il a suggéré que je me montre plus agressive dans ma politique.
Jack : ils n'ont aucun ordre à vous donner mon général.
Hammond : il voulait que je leur facilite l'accès aux technologies extraterrestres auxquelles ils ne pouvaient plus prétendre depuis que nous avions fait échouer leurs opérations pirates.
Jack : et vous les avez envoyé balader ?
Hammond : évidemment, alors il n'a déclaré que ces jeunes montré pas plus coopératif, je risquais d'avoir des ennuis. Le lendemain, deux hommes habillés en civils, au volant d'une voiture noire, sans immatriculations, sont venus chercher que mes petites-filles à la sortie de l'école.
Jack : non ce n'est pas vrai !
Hammond : ils leurs ont fait faire un petit tour et les ont ramenées la maison. Les petites n'avaient rien, mais moi j'avais compris le message. Il s'agit d'une organisation presque aussi puissante que la CIA. Ces gens sont au-dessus des lois. Comment protéger ma famille et 24 heures sur 24 ? Je n'avais guère le choix.
Jack : là je comprends !
Hammond : ne vous attirez pas d'ennui Jack, c'est mon conseil !
Jack : vous me connaissez.
Meybourne : Jack O'neill ! Quelle agréable surprise !
Bauer : repos. Les choses avancent-elles Major ?
Sam : eh bien, l'arme est prête, mais reste à régler le problème de proportions de naquada avec le lithium. D'après mes calculs, nous ne disposons pas suffisamment de matière fissile pour terminer la bombe.
Bauer : il suffit de nous en procurer !
Sam : mon général, il s'agit de naquada enrichi. C'est un minerai très rare.
Bauer : pas sur P3S-452 !
Sam : oui mais cette planète est une place forte Goa'Uld !
Bauer : je suis au courant, mais un commando entraîné pourrait mener à bien une pareille mission.
Meybourne : c'est gentil de me rendre visite ! Je reçois peu de monde.
Jack : ouais, j'ai du mal à y croire.
Meybourne : dans mon secteur d'activité, les gens ne s’embarrasse pas d'une amitié lourde à porter. Nombre de mes associés se donne beaucoup de peine pour oublier qu'ils m'ont connu.
Jack : c'est à cause de vos anciens collègues que je suis ici. Ils cherchent des noises à l'un de mes amis.
Meybourne : le général Hammond ?
Jack : que savez-vous ?
Meybourne : et qu'est-ce que ça ne rapporterait ?
Jack : disant que je peux vous aider.
Meybourne : j'ai été condamné pour trahison ! Que pourriez-vous faire ?
Jack : l'avion du président n'attend plus que nous.
Meybourne : il faudrait que je vous croie ?
Jack : je ne vous le fais à dire !
Meybourne : la situation est simple. Lorsque vous avez fait échouer la mission vers les autres monde par la seconde porte, vous avez empêché le NID d'avoir accès aux technologies aliène
Jack : vous parler de votre collaboration avec les Russes ?
Meybourne : le pentagone a contraint les Russes à détruire leurs portes en échange de la poursuite du partage des informations et des technologies.
Jack : nous possédons la seule porte opérationnelle.
Meybourne : absolument. Le NID estime que Hammond et les responsables du programme de la porte des étoiles sont trop timorés.
Jack : est-ce que Bauer fait partie l'organisation ?
Meybourne : à vrai dire, je n'en sais rien. Cela fait un moment que je ne suis plus dans le circuit. Il est fort possible que ce soit une marionnette mise en place uniquement parce qu'il possède l'état d'esprit requis.
Jack : tout cela sent la pourriture et la trahison.
Meybourne : je crois que vous appartenez aux missions spéciales. Ce que vous faites ne sont pas toujours la rose non plus.
Jack : je vous arrête. Je n'ai jamais fait pression sur un général en kidnappant ses petites-filles.
Meybourne : vous n’êtes pas non plus un modèle de vertu.
Jack : comment puis-je empêcher cela ?
Meybourne : vous tenez à jouer dans mon bac à sable Jack ?
Jack : dites-moi ce que je dois faire.
Meybourne : ces donnant-donnant !
Jack : vous encourrez la peine de mort. Tout ce que je peux faire, c’est glisser un mot à la bonne personne, peut être va-t-on accepté de commuer la sentence.
Meybourne : il faudra faire beaucoup plus que ça. Je détiens les informations que vous désirez. Des noms, la preuve que certaines personnalités politiques sont impliquées avec le NID.
Jack : continuez !
Meybourne. Ma parole ne peut pas suffire, il vous faut des preuves. D'ici je ne peux rien faire, il faut me faire sortir.
Jack : vous croyez au père Noël ! Vous vous rendez compte à quel porte je serais obliger de frapper pour obtenir ça ?
Meybourne : on n'a rien sans rien. Je sais que vous aviez envisagé cette possibilité sinon vous ne seriez pas là. Vous pouvez me faire confiance, cela va sans dire !
Harriman : nous recevons une transmission. C'est le code d'ouverture de SG3.
Bauer : ouvrez les iris ! Où est le Major Waite ?
Teal'c : mort.
Bauer : que s'est-il passé ?
Teal'c : nous avons rencontré une vive résistance, le lieutenant Morrison assurer notre couverture.
Bauer : quand est-il naquada ?
Teal'c : je pense en avoir pris une quantité suffisante.
Bauer : parfait ! Vous me remettrez votre rapport plus tard.
Médecin : j'ai réussi à arrêter l'hémorragie. Emmenez-le à l'infirmerie.
Jack : oh c’est bien la déco chez vous !
Meybourne : vous êtes dans le secret des dieux Jack. Personne, pas même le NID, ne connaît l'existence de ces lieux.
Jack : Charles Bliss !
Meybourne : maintenant, vous connaissez une de mes identités.
Jack : ah vous suivez ce fameux régime à base de bière et de moutarde. Ça vous réussit ? Non merci !
Meybourne : si quelqu'un essayait de démarrer cet ordinateur sans cette disquette, toute la mémoire s'efface.
Jack : qu'est-ce que vous faites ?
Meybourne : je me connecte aux fichiers du NID sur Internet.
Jack : sur Internet ?
Meybourne : l'organisation est constituée de cellules, elles communiquent entre elles par un système d’information télématique. L'information a été livrée sur un nombre quelconque de serveur banalisé protégé par un firewall. Ensuite l'accès se fait en utilisant un système de décryptage avec un mot de passe.
Jack : des comptes à dormir debout ! Pourquoi était-il nécessaire de venir ici ?
Meybourne : parce que le système de décryptage est contenu dans cet ordinateur ! Accès refusé. Ils ont désactivés mon mot de passe.
Jack : quelle bande de mal élever !
Meybourne : je vais y accéder par un moyen détourné.
Sam : naquada qui provient de P3S-452 a été introduit avec succès dans le mécanisme.
Bauer : ravis de l’apprendre. Voici le site des essais.
Sam : cette planète présente une vie animale et végétale !
Boer : je le sais, mais nos vols de reconnaissance n’ont pas détecté de traces d'habitations dans un rayon de 100 kilomètres autour de la porte.
Sam : ce n'est peut-être pas suffisant ! Il me faudrait du temps pour effectuer des simulations. Mon général nous n'avons jamais fait l'expérience de ce genre avant et je ne connais pas exactement la puissance de destruction de cet engin.
Bauer : le but de l'expérience est précisément de déterminer la puissance destructrice de cette bombe. Demande rejetée.
Sam : même en général !
Bauer : commencé les préparatifs.
Sam : a vos ordres.
Meybourne : Jack, une fois que vous aurez obtenu les noms clés qui nous relieront au NID, que comptez-vous faire ?
Jack : a votre avis !
Meybourne : je pense que vous devriez les livrer au pentagone dans l'espoir que la hiérarchie militaire fera le nécessaire.
Jack : essayez vous de me faire passer un message ?
Meybourne : vous ne pourrez pas coincer le NID ! Ils vous tueront si vous essayez.
Jack : ce ne serait pas très élégant de leur part.
Meybourne : en revanche, vous serez en mesure de faire venir Hammond grâce à la liste de noms que vous détiendrez.
Jack : je devrais jeter l'éponge ?
Meybourne : c'est à vous de voir. Rien ne marche !
Jack : vous disiez que personne ne connaissait ce lieu !
Meybourne : ils m’ont sans doute repéré depuis que je suis en ligne.
Jack : on peut sortir par où ?
Meybourne : accordez-moi une seconde.
Jack : qu'est-ce que vous faites ?
Meybourne : je vide le disque dur. Bravo !
Jack : on en reste là. Merci de m'avoir aidé.
Sam : nous sommes prêts mon général.
Harriman : nous aussi, mon général.
Bauer : la première sonde d'observation est en position. Préparez-vous à envoyer la bombe.
Sam : aller-y
Meybourne : merci
Jack : salut Daniel, comment ça se passe à la base ?
Daniel : pas très bien. Le général Bauer procède aux essais de la bombe au naquada. Il brûle les étapes et selon Sam, on peut s'attendre à une catastrophe.
Jack : Meybourne prétend ne pas savoir si Bauer appartient réellement au NID ou s'il n'est qu'une simple marionnette.
Daniel : dans un cas comme dans l'autre, il est dangereux.
Jack : ouvrez l'œil et faites ce que vous pouvez. Je vous recontacterais.
Meybourne : vous en voulez ?
Jack : non, avec vous j'ai toujours l'impression qu'il faut que je m'en méfie.
Meybourne : je sais que vous avez un estomac résistant Jack. J'ai lu votre dossier.
Jack : quel rapport cela a-t-il avec notre affaire ?
Meybourne : vous voulez aider le général Hammond, il va falloir vous salir les mains ! J'ai besoin de savoir si vous êtes prêt à aller jusqu'au bout.
Jack : selon vous, pourquoi je suis là assis devant vous en train de vous regarder manger ?
Meybourne : bien à partir de maintenant les choses vont devenir plus risqué. Ils sont sur nos talons. Notre seule issue désormais et une approche plus directe.
Jack : c'est-à-dire ?
Meybourne : nous devons prendre contact avec une personne qui aura une influence importante sur le site web. La seule façon d'y parvenir est de passer par un associé de haut niveau.
Jack : à qui pensez-vous exactement ?
Meybourne : un très vieil ami !
Siller : déclenchement du tir dans 15 minutes !
Daniel : il faut interrompre l'expérience !
Bauer : pour quelles raisons professeur ?
Daniel : le survol de la planète a repéré tétras une ancienne installation minière des Goaould probablement fermé il y a plusieurs milliers d'années, mais le sous-sol de cette planète de contenir encore des réserves de naquada.
Bauer : les échantillons prélevés n'ont révélé que des traces infimes.
Sam : le rapport géologique que j'ai vu disait qu'il n'avait pas !
Bauer : pas question d'interrompre l'expérience.
Sam : je ne suis pas sûr que vous soyez conscient des conséquences, à moins que ce soit délibéré !
Bauer : de quoi seriez-vous en train de m'accuser ?
Sam : vous le saviez depuis le début. Vous comptez sur une réaction en chaîne grâce aux naquada contenues dans le sol. C'est la planète tout entière qui va être anéantie.
Bauer : cette possibilité a été envisagée. La plupart des planètes colonisées par les Goaould recèlent d'importantes quantités de naquada. Cette arme serait alors très efficace contre eux.
Femmes : vous oubliez un détail mon général, quand la bombe explosera nous serons toujours relié à la planète par une porte des étoiles activée. Et nous avons pu constater que des radiations et des forces gravitationnelles et même des distorsions du temps pouvaient remonter le vortex !
Bauer : selon des informations, nous disposons d'un temps suffisant pour recueillir des données avant la destruction de la porte et de la déconnexion du vortex.
Sam : d'où tenez-vous de telles informations ?
Bauer : cela ne vous regarde pas.
Samu : nous avons déjà eu le cas d'une porte qui a résisté à l'impact d'une météorite. La réalité est que nous n'avons aucun moyen de prévoir quoi que ce soit.
Bauer : un certain degré de risques a été calculé est jugé acceptable. La discussion est close.
Jack : depuis quand vous le connaissez ?
Meybourne : ça doit faire un bail ! On dirait qu'il y a une réception.
Femme : messieurs ?
Meybourne : pouvez-vous dire au sénateur que le colonel Meybourne et le colonel O'neill souhaite le voir.
Femme : mais il a des invités !
Meybourne : dite lui qu'il en a deux de plus.
Kinsey: qu'est-ce que vous faites là ?
Meybourne : nos invitations ont, sans doute, été égarées par la poste.
Kinsey: le moment est mal choisi
Femme : qui est-ce ?
Kinsey: de vieux amis.
Jack : bonjour madame, moi je suis Starsky et lui c'est Hutch.
Femme : eh bien entrez, je vous en prie.
Kinsey: euh !
Femme : on reçoit juste quelques amis. Oscar couché.
Jack : oh laissez-le ! Viens !
Femme : il a l'air de vous apprécier monsieur Starsky.
Jack : parce qu'on a le même coiffeur !
Kinsey: chérie, Starsky et Hutch sont les héros d'une série télévisée.
Femme : oh, vous êtes des acteurs alors ?
Kinsey: je vous propose de monter dans mon bureau ! Ce ne sera pas long.
Siller : la bombe est en place.
Daniel : que se passe-t-il ?
Siller : nous avons perdu le contact.
Sam : la sonde d’observation a été détruite.
Teal'c : le vortex n'est pas déconnecté.
Harriman : mon général, je détecte un taux de radiation alarmant dans le local de la porte.
Samu : ce sont des rayons gamma de très haute fréquence.
Bauer : désactivez la porte !
Harriman : les commandes ne répondent pas. Le niveau de radiation devient critique.
Sam : fermez l'iris !
Harriman : le niveau de radiation diminue.
Sam : mon général, Si l'iris ne résiste pas la chaleur et perd de son étanchéité, il n'y aura aucun moyen d'empêcher que la base soit irradiée. Donné l'ordre d'évacuation.
Bauer : nous étions certains que l'autre porte serait détruite.
Sam : le général, il faut donner l'ordre maintenant ! Avis à l'ensemble du personnel, par ordre du général Bauer, commencer immédiatement l'évacuation de la base. Je répète, évacuation immédiate, ceci n'est pas un exercice. Nous pouvons manœuvrer la porte à partir d'un poste de secours au niveau 16.
Bauer : que va-t-il se passer Major ?
Sam : je n'ai aucun moyen de le savoir mon général !
Daniel : je crains que vous n'ayez pas envisagé de risques de cette nature.
Kinsey: messieurs, j'ai le sous-secrétaire d'état, le gouverneur du maryland et la moitié du congrès des Etats-Unis qui m'attendent dans le salon, alors fait huit s'il vous plaît. Pour l'amour du ciel, pourrais-je savoir ce que vous attendez-moi ?
Jack : nous avons besoin d'informations sur le NID.
Kinsey: le NID ?
Jack : une agence gouvernementale clandestine impliquée dans toute sorte d'opérations secrètes illégales. Comme faire chanter les généraux d'aviation.
Kinsey: vous perdez toute crédibilité à mes yeux au fur et à mesure que les minutes s'écoulent, messieurs. Et que la patience a atteint ses limites.
Meybourne : ne me dis pas que vous n'êtes pas au courant des millions de qu'ils ont injecté dans votre campagne électorale.
Kinsey: si vous suspectez le financement de la campagne, adressez-vous directement à la commission fédérale des élections.
Meybourne : c'est la partie immergée de l'iceberg.
Kinsley : ne devriez-vous pas être actuellement en prison, colonel ?
Meybourne : le colonel O'neill a eu la bonté de demander au président de la permission de m'aider à rassembler des informations sur mes ex associés.
Kinsey: dites-moi, vous lui faites confiance ?
Jack : non.
Kinsey: je suis vraiment navré messieurs, mais cette conversation ne m'amuse absolument pas. Je me dois à mes invités.
Jack : personne ne sort de cette pièce.
Kinsey: Pardon ?
Jack : je ne partirai pas avant d'avoir obtenu mes informations.
Kinsey: et que comptez-vous faire ?
Jack : eh bien, je songe sérieusement à vous abattre.
Meybourne : Jack ! Qu'est-ce qui vous prend ?
Jack : vous ne m'avez pas demandé de me salir les mains ?
Sam : je vais essayer d'établir le contact avec la salle des commandes. L'iris résiste toujours, mais il commence à chauffer.
Bauer : combien de temps tiendra-t-il encore ?
Sam : je n'en sais rien. Il est possible que nous ayons transformé cette planète en une masse gigantesque de magma en fusion. La porte peut rester active des mois.
Bauer : il faut mettre en œuvre l'autodestruction !
Teal'c : la porte qui est de l'autre côté à résister à l'explosion, pourquoi pas la nôtre ?
Bauer : au pire, elle sera enfouie sous des millions de tonnes de roches.
Sam : cela n'empêchera pas la suite des radiations. Pour finir, la chaleur fera fondre l'iris.
Bauer : alors que faisons-nous, Major ?
Sam : il reste une possibilité que la porte désactive elle-même.
Bauer : la fenêtre de 38 minutes.
Sam : il n'y a aucune certitude à ce propos. Cette situation n'a jamais été expérimentée.
Bauer : depuis quand la porte est-elle ouverte ?
Sam : environ 21 minutes.
Kinsey: voyons colonel, auriez-vous complètement perdu l'esprit ?
Jack : je ne vais pas poireauter longtemps, Meybourne ! Vite !
Kinsey: comment osez-vous menacer dans ma maison avec votre arme ?
Jack : pour l'instant je vous vise. Asseyez-vous.
Kinsey: j'espère que vous êtes conscient colonel que vous commettez la plus grave erreur de votre vie. Quand tout sera terminé, vous regretterez amèrement de n'avoir rencontré.
Jack : ça ne sert à rien de passer sa vie à regretter.
Kinsey: si vous ne vous souciez pas de votre carrière, peut-être devriez vous vous soucier de vos amis.
Jack : ça veut dire quoi ?
Kinsey: vous ne savez pas à qui vous avez à faire ! Le professeur Jackson sera définitivement renvoyé du SGC et le Major Carter finira en train de récurer les toilettes d'une quelconque station météo en Alaska, et quand à cet alien, Teal'c, je connais quelques chirurgiens du ministère de la défense qui se ferait volontiers la main sur son cadavre et celui de son symbiote.
Meybourne : j'y suis. Il me faut le mot de passe.
Jack : je vous laisse le choix ! Viande blanche ou viande saignante ?
Kinsey: vous n'oseriez pas ?
Meybourne : on utilise un mot familier comme par exemple le nom la jeune fille de sa femme.
Kinsey: j'ai une épouse, trois enfants, sept petits-enfants et une quantité de nièces et de neveux, alors ! Bonne chance !
Jack : essayez avec Oscar.
Meybourne : c'est ça, ça marche. Je peux télécharger maintenant. Les activités en ligne de Kinsley le rallient aux actions menées par le NID depuis un an et demi. Y compris l'opération secrète que j'ai mené dans la zone 51, la collusion avec les Russes et le chantage sur Hammond.
Jack : vous êtes une belle ordure Kinsey. Vous essayez d'éliminer le SGC. Vous faites de beaux discours en prétendant détester les organisations secrètes et vous copulez avec le NID. Qu’est-ce que ça veut dire ?
Kinsey: je suis convaincu que la porte d'étoile est une boîte de pandore et qu'on devrait l'enfouir à jamais, mais tant qu'elle restera ouverte et tant qu'elle constituera une menace pour la terre, je suis déterminé à ce qu'elle soit utilisée pour ce qu'elle a été conçue. Pour défendre l'œuvre de dieu.
Jack : oh, veuillez garder votre rhétorique pour les naïfs ! Vous n'êtes qu'un hypocrite assoiffé de pouvoir.
Kinsey: la seule monnaie universelle qui est cour, c’est le pouvoir. Si je devais conclure un pacte avec le diable pour réaliser la volonté de dieu et bien je le ferai.
Jack : vous êtes la réincarnation de toutes les ordures
Kinsey: ne jugeait pas si tu ne veux pas être jugé. J'ai lu les rapports de vos mission à partir de cette montagne, vous mettez quotidiennement en péril l'existence de cette planète.
Jack : je fais mon boulot, celui pour lequel on m'a engagé. Et je doute fort que vos électeurs puissent en dire autant à votre sujet.
Kinsey: oh, je vous en prie. Soyez réalistes. La moitié des citoyens américains ne vote jamais et la moitié qui vote est trop stupide pour savoir ce qu’elle fait.
Jack : alors ça explique comment vous avez été élu !
Kinsey: si votre volonté est de me compromettre, vous serez obligé de trahir le caractère secret du SGC. Est-ce vraiment ce que vous cherchez ?
Meybourne : j'ai fini !
Jack : donnez-la !
Kinsey: quelle est votre intention ? Détruire le NID à vous tout seul ?
Jack : non. Voici mon offre. Restaurez Hammond dans ses fonctions ou cette disquette sera rendue publique.
Kinsey: votre projet ne verra jamais le jour.
Jack : c'est vous qui risquez de ne plus voir le jour, quand vos amis terroristes sauront que vous avez été le chaînon défaillant.
Kinsey: vous avez très vite appris les ficelles du métier colonel !
Jack : j'ai été à bonne école.
Meybourne : des ennuis Jack !
Sam : nous approchons des 38 minutes.
Meybourne : qui les a prévenus ? Votre femme ?
Kinsey: donnez-moi la disquette et vous pourrez sortir d'ici sains et saufs.
Jack : ils n'oseront pas entrer avec les invités au rez-de-chaussée.
Meybourne : mais nous ne pourrons pas sortir.
Bauer : c'est toujours ouvert ?
Sam : toujours.
Bauer : ça ne sert plus à rien de rester ici. J’informerais le président depuis la surface.
Sam : bien sur mon général, nous serons plus en sûreté le haut.
Teal'c : désactivation du vortex enclenché. Major Carter !
Bauer : que se passe-t-il ?
Sam : la porte se ferme d'elle-même.
Bauer : en êtes-vous sûr ?
Sam : affirmatif.
Bauer : ça peut vous paraître futile, je suis désolé.
Jack : merci pour cette charmante réception, madame.
Journaliste : sénateur Kinsey, nous venons d'apprendre que vous envisagez de participer à la course présidentielle ?
Kinsey: oh, les présidentielles.
Journaliste : avez-vous fait officiellement acte de candidature ?
Kinsey: chère Diane, ce n'est pas dans ces conditions que je comptais l'annoncer.
Journalistes : la rumeur est donc exacte sénateur ?
Kinsey: eh bien, puisque vous êtes tous là, je n'ai jamais fait un secret de mes ambitions. Pensez-vous que je ferais président ? Evidemment ma réponse est oui ! Vous connaissez mes ambitions et combien j'ai travaillé dur. J'entrevois un grand potentiel dans le peuple dans notre grande nation, alors que beaucoup de leaders politiques les ont déçus, le constat est absolument pitoyable. La solution pour résoudre les problèmes que rencontrent notre gouvernement est pourtant simple rester à l'écoute du peuple
Hammond : Jack, entrez !
Jack : mon général. Votre retour me réjouis.
Hammond : merci. J'ai appris que j'ai manqué pas mal de rebondissements !
Jack : il faudra interroger Carter à ce sujet.
Hammond : je suis impatient d'entendre son rapport.
Jack : tout comme moi !
Hammond : Jack, comment vous remerciez pour tout cela ?
Jack : continuer à être compréhensif, tolérant et patient. En un mot, restez vous-même.
Hammond : Hammond, c'est pour vous !
Jack: allo!
Meybourne: allo, jack?
Jack : Meybourne ! Où êtes-vous ?
Meybourne : pas en prison si c’est ce à quoi vous pensez. Je me suis envoyé par e-mail un double des preuves que j'avais sauvegardées sur la disquette pour vous.
Jack : je le savais.
Meybourne : Kinsey s'est senti obligé de le transférer dans un cadre plus agréable en attendant mon exécution. Après ça n’a été qu’un jeu !
Jack : pourquoi ne pas avoir tenté de fuir quand vous étiez avec moi ?
Meybourne : pour qui me prenez-vous Jack ? Vous m'avez fait confiance, vous auriez été mal avec le président. Par ailleurs vous ne m'auriez pas laissé partir ainsi.
Jack : quels sont vos projets ?
Meybourne : dans l'immédiat, je pense me taper Margarita et après qui sait !
Jack : ouais, je vois.
Meybourne : encore merci pour votre aide !
Jack : mon général, qu’étiez-vous prêt à faire pour me remercier ?
Hammond : tout ce qui est en mon pouvoir !
Jack : pour l'instant, je ne vous demande rien, mais le moment venu je vous prie très de bien vouloir acheter mon âme.
FIN