Entité.
SGC, salle de contrôle
Harriman : chevron 6 enclenché.
Hammond : ah, vous voilà, colonel !
Jack : je ne voulais pas rater ça, c’est la partie que je préfère !
Harriman : chevron 7 enclenché et verrouillé.
Sam : paré au lancement de la sonde.
Harriman : sonde envoyée.
Jack : vous êtes tendu ?
Daniel : oui, vous paraissez soucieux !
Teal’c : je ne suis pas tendu ou soucieux, mais perplexe.
Daniel : pourquoi ?
Teal’c : les coordonnées de cette planète proviennent d’un des registres des Anciens.
Harriman : on reçoit les premières images.
Daniel : ça ne ressemble à rien de se qu’on connait des Anciens. Architecture, technologie, c’est une toute autre culture. Bizarre.
Sam : mais ce qu’on voit a pu être bâti après le départ des Anciens.
Hammond : ça vous dit quelque chose, ces édifices ?
Teal’c : rien du tout, j’en ai peur.
Jack : c’est le décor d’Alien ! Y’a un peu de ça, non ?
Hammond : qu’est ce qui se passe ?
Sam : la sonde vole. Je crois.
Jack : elle n’a pas été conçue pour ça.
Daniel : et bien, maintenant, elle vole.
Jack ; ce serait sympa de m’informer de temps en temps !
Teal’c : j’ai l’impression que l’on ne la contrôle plus.
Sam : vérifiez si elle répond aux commandes.
Jack : la liaison radio a été coupée.
Sam : non, mon colonel. On reçoit toujours un signal très fort. Je ne comprends pas qu’on est plus de vidéo.
Harriman : major, sur l’écran, regardez ça !
Sam : d’où ça peut venir ? On capte une onde de fréquence élevée.
Daniel : c’est curieux. Ils veulent peut-être communiquer.
Jack : ils ?
Daniel : ou quoique ce soit comme créatures !
Jack : ou choses !
Daniel : quoi ?
Sam : je crois que nous devrions refermer le vortex et analyser cette sonde avant de poursuivre.
Hammond : oui, entendu. Coupez la liaison.
Sam : on a un problème de transformateur. On est en surtension.
Jack : fermez l’iris.
Harriman : je ne peux rien faire.
Sam : passez en manuel.
Harriman : impossible, ça ne réponds plus.
Sam : je n’ai plus le contrôle de l’ordinateur.
Jack : je coupe tout au disjoncteur.
Hammond : oui, foncez ! Votre main, ça va ?
Sam : oui, c’est rien.
Générique
Salle de contrôle
Janet : conduisez-le à l’infirmerie. Il ne présente que quelques brûlures au premier et second degré, mais je veux l’examiner de plus près.
Hammond : c’est plus prudent.
Sam : tous les systèmes de contrôle de la porte sont hors service. Y compris la commande de l’iris. Le cours circuit a carbonisé la moitié de nos terminaux.
Jack : qu’est-ce qui a pu le provoquer ?
Sam : mystère. Le réseau de secours a prit le relais, mais l’ordinateur principal est mal en point. Je voudrais effectuer un diagnostique complet avant de le relancer.
Janet : pas avant que je n’ai soigné votre main.
Sam : non, ça attendra un peu.
Janet : c’est une vilaine brûlure, Sam !
Sam : dans cinq minutes.
Janet : tout de suite.
Jack : obéissez au bon docteur !
Sam : bien.
Janet : merci, colonel. Vous, Daniel et Teal’c passeraient après elle.
Jack : comment ?
Daniel : pour quoi faire ? Nous on va bien.
Jack : je ne suis pas blessé, moi !
Janet : si vous permettez, c’est à moi de décider. Une forme d’énergie a traversé le vortex, je dois m’assurer que ça n’a eu aucun effet sur votre métabolisme. Alors, ne traînez pas !
Jack : sans blague, elle sort d’où elle ?
Hammond : de l’US Air Force.
Teal’c : en tant que médecin principal, elle peut commander même un général.
Jack : y’a des informations qui ne me sont pas parvenues !
Infirmerie
Janet : vu l’état de la salle des commande, vous avez eu de la chance !
Harriman : on s’en tire à bon compte.
Sam : j’ai essayé de comprendre à quoi nous avons eu à faire. L’ennui c’est que la moitié des instruments de mesures sont inutilisables, pour l’instant.
Janet: voilà, j’ai fini.
Sam : merci.
Teal’c : vous m’avez convoqué ?
Janet : merci d’être venu. Asseyez-vous.
Labo de Sam
Daniel : juste avant que l’image se coupe, on aperçoit une construction en arrière plan. Essayez de faire un arrêt sur image dessus. Curieuse architecture. Ça ne ressemble à rien de ce que l’on peut savoir de la terre des Anciens.
Sam : regardez ! C’est là que les ondes hautes fréquences sont apparues, une fraction de seconde après l’arrêt de la vidéo. En s’amplifiant de façon exponentielle. Elles sont devenues tellement fortes ensuite, que nos appareils n’arrivaient plus à les mesurer. Seulement, si j’isole un tout petit segment de cette onde et que j’augmente la période. Tenez, là on voit mieux la forme de l’onde.
Daniel : un signal alien.
Sam : qui passe par le transmetteur de la sonde. Voilà comment elle a traversé le vortex de la porte. Je ne vais pas pouvoir l’étudier avec l’ordinateur en panne. Je suis coincée.
Daniel : connectez-vous à un autre ordinateur.
Sam : c’est hors de question. Le général Hammond a placé le SGC en quarantaine.
Salle de contrôle
Hammond : est ce que certains de nos fichiers ont été scannés ?
Daniel : apparemment.
Hammond : pourquoi ? Et par quoi ?
Sam : on l’ignore, mais ça ne s’est pas fait au hasard. Ce sont des fichiers spécifiques. D’abord le langage informatique, puis les programmes et pour finir, le réseau.
Daniel : tout pour apprendre à lire et à parler.
Sam : et à utiliser notre technologie.
Hammond : il y aurait une sonde dans nos terminaux ?
Daniel : pour l’instant ce n’est qu’une théorie, mais en fait…
Sam : nous savons tout de même que nous avons interrompu le processus de balayage de nos fichiers informatiques.
Hammond : vous avez pu découvrir à quel type de civilisation nous avons à faire ?
Daniel : ça ne ressemble à rien que nous connaissons. Leur technologie, leur architecture est de tout évidence aliène.
Sam : on fait une recherche de virus dans l’ensemble des ordinateurs, mais ça va prendre du temps. Nos fichiers de données ont été partiellement détruits. Certains seront sans doute irrémédiablement perdus.
Hammond : je maintiens le niveau d’alerte 2. La base devra rester isolée tans que vous ne serez pas sûrs que cet accident n’aura pas d’autres répercutions.
Sam : compris.
Salle de briefing
Jack : donc, c’est une sonde.
Daniel : ça ressemble à une sonde, mais on ne sait pas ce que c’est vraiment.
Sam : tout ce que nous pouvons affirmer pour l’instant, c’est qu’une onde a belle et bien balayé la moitié des fichiers des serveurs de la base.
Teal’c : mais pourquoi ?
Daniel : on a envoyé une sonde dans leur monde.
Jack : donc, c’est une sonde d’après vous ?
Daniel : oui, mais on ne saurait pas ce qui aurait pu se passer si on l’avait laissé sa tâche.
Hammond : elle nous a fait des dégâts importants.
Teal’c : c’était peut-être intentionnel.
Sam : ou bien, c’était une sonde totalement passive, mais d’une technologie trop avancée pour nos instruments. Nous ne pouvons pas réellement le savoir.
Janet : ça, qu’est-ce que c’est ?
Sam : le tracé de l’onde haute fréquence qu’on a reçu. J’ai optimisé l’échelle pour l’étudier.
Janet : c’est étrange. Ça ressemble au tracé d'un encéphalogramme.
Daniel : des ondes cérébrales ?
Janet : oui.
Jack : quoi ?
Sam : c’est encore là.
Jack : la sonde ou plutôt l’onde ?
Sam : ou quoi que ça puisse être. Elle a du investir le réseau de secours quand on a déconnecté l’ordinateur principal.
Jack : j’ai pas un peu grossi ?
Daniel : je crois qu’elle veut qu’on sache qu’elle est là.
Jack : et vous venez ici souvent ? Oui, oui, ça c’est moi.
Siler : le programmateur de la porte a disjoncté, mon général.
Hammond : reconnectez-le, sergent.
Siler : à vos ordres.
Daniel : elle étudie.
Jack : elle étudie quoi ?
Daniel : nous. Notre mode de vie, ce qu’on est, ce qu’on fait aussi.
Hammond : débarrassez-nous en major.
Sam : bien.
Daniel : mais, mais on ne connait pas ses intentions !
Hammond : il est hors de question que je laisse une sonde aliène infester nos terminaux, même si elle a de bonnes intentions.
Salle de contrôle
Hammond : on a maintenue la quarantaine ?
Sam : oui mon général.
Hammond : je ne veux pas qu’on contamine d’autres ordinateurs quelque qu’elle soit cette chose doit être neutralisée au plus vite.
Jack : je crois que je lui plais.
Sam : nous pouvons déjà établir que ça fonctionne comme un programme informatique très envahissant, mais aussi complexe qu’un brin d’ADN et ça se développe et exige de plus en plus de mémoire.
Hammond : est-ce qu’on peut s’en défaire ?
Sam : il faudrait couper tout ce qui est de près ou de loin relié au serveur de la base et puis réinstaller l’ensemble de nos programmes. Ça effacera certaines données. Tout ce qu’on n’a pas pu correctement sauvegardé va être perdu, mais c’est l’unique moyen.
Hammond : alors dans ce cas, faites-le.
Sam : nous seront coupé de tout durant une journée.
Hammond : j’ai prévenu dès hier l’ensemble de nos équipes encore en mission de se mettre en attente.
Sam : parfait. Sergent !
Siler : je suis prêt. Je commence à désactiver tous les circuits. C’est parti.
Jack : hey !
Siler : on l’a détruit, mon général.
Hammond : espérons-le.
Sam : avec un peu de chance, on aura perdu les fichiers des dernières 24h. On le confirmera en comparant notre base de données aux archives du Pentagone.
Hammond : avant de vous connecter à eux, vérifiez encore une fois que tout est en ordre.
Sam : entendu.
Siler : major ?
Sam : non, qu’est-ce que c’est ?
Couloir niveau 24
Jack : Carter ! Un petit souci ?
Sam : un problème dans la réserve, on a un débit de courant anormal. Le général Hammond veut qu’on vérifie tout. On n’est jamais trop prudent, en effet.
Jack : vous allez changer les ampoules, Siler ?
Siler : ce n’est pas mon travail, colonel, mais vous avez raison monsieur, il faut vérifier.
Jack : c’est tout chaud.
Sam : le feu ?
Siler : non, ça aurait déclenché l’alarme.
Jack : la porte est soudée de l’intérieur.
Sam : qui a fait ça ? Personne n’est remonté à ce niveau depuis l’accident.
Jack : un chalumeau !
Réserve
Jack : c’est quoi ce souk ?
Sam : aucune idée. Quand le programme alien s’est vu coupé de son environnement, il en a recréé un.
Teal’c : et apparemment, il s’est trouvé du courant en se branchant sur l’éclairage de secours.
Sam: d’abord, il a investi la sonde, survécu grâce à sa batterie, le temps que le courant a été coupé et ensuite fabriquer sa propre unité centrale.
Jack : sa propre unité centrale ?
Sam : il lui faut beaucoup de mémoire pour pouvoir exister. Ce programme a une capacité de compression inouïe. Il peut se reproduire depuis une fraction de sa taille d’origine. Il s’étend en exploitant toute la mémoire disponible de la machine.
Jack : je vois. Vous me recevez mon général ? J’ai besoin d’un lance-flammes.
Hammond : c’est bon, je vous rejoins.
Daniel : quoi ? Pour détruire ce programme ?
Jack : oui.
Daniel : pourquoi ?
Jack : pourquoi ?
Sam : on a complètement isolé cette zone, il n’y a pas de risque que nos ordinateurs soient à nouveau infestés.
Daniel : il se bat pour tenter de survivre.
Jack : comme le bacille de coq.
Sam : il veut communiquer.
Jack : comme le bacille.
Sam : je suis du même avis que Daniel. Il s’agit d’une forme de vie intelligente. Nous avons été dans la même position que cette entité un nombre incalculable de fois. Perdus sur une planète hostile, coupés des nôtres, tentant de rester en vie.
Hammond : mais qu’est-ce que c’est que ce bazar ?
Jack : selon Carter, une fois expulsé de nos ordinateur, notre petit ami s’est fait un nid.
Hammond : en une nuit ?
Sam : d’après le registre de la sécurité, il n’y a pas eu d’activité humaine dans cette pièce depuis 36h.
Jack : je suis d’avis de tout nettoyer au lance-flammes, mais eux veulent discuter avec lui.
Hammond : dites-moi, vous êtes absolument sûre qu’il ne risque plus de se réintroduire dans nos ordinateurs ?
Jack : mon général ?
Sam : il est branché sur le circuit électrique de secours qui est relié à un générateur séparé. Donc, il est isolé du reste de la base. On peut le tuer rien quand coupant le fils qui le relie au courant.
Hammond : comment allez-vous procéder ?
Sam : c’est facile, il a prévu une interphase. Je peux essayer d’établir le contact si les choses tournent mal, on lui coupe le courant.
Hammond : parlez-lui.
Sam : quel but poursuivez-vous ? Et vous ?
Daniel : d’après moi, il veut savoir pourquoi nous avons envoyé notre sonde.
Sam : nous sommes des explorateurs.
Hammond: Major Carter?
Jack: Carter?
Infirmerie
Janet : il me faut un électrocardiogramme. Vous y êtes ? A trois, on y va. 1, 2, 3. Branchez. Réglez le défibrillateur à 100, vite. Tenez-moi ça. Le rythme cardiaque est normal. Colonel !
Jack : quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?
Janet : vous voyez cette courbe ? C’est celle de l’onde qui a pénétré dans l’ordinateur. Elle est dans son corps.
Salle d’observation
Janet : le signal le plus faible, ce sont les ondes cérébrales du major et là, c’est l’entité.
Daniel : et comment un programme peut fonctionner dans un cerveau humain ?
Janet : Sam a dit que l’entité avait besoin de mémoire pour se développer et le cerveau humain est capable de stocker énormément d’informations.
Hammond : comment allez-vous l’extirper d’elle ?
Janet : je ne crois pas que je puisse le faire. Apparemment, ça envahit petit à petit tout le cortex. Il est impossible de dire si la mémoire de Sam est en dormance ou bien effacée en totalité.
Teal’c : général ! Il faut placer un garde armée près du major.
Daniel : quoi ?
Teal’c : si une entité aliène a envahi son corps et son esprit, si cette entité la contrôle, elle représente un danger.
Hammond : Teal’c a raison. Cette entité nous a trompés deux fois. On doit prendre des mesures draconiennes. On doit veiller à se quelle ne nous échappe pas.
Janet : entendu.
Infirmerie
Jack : Carter ? Elle est réveillée. Vous pouvez parler ?
Janet : le major présente tous les symptômes d’une personne victime d’une commotion cérébrale. Une partie de son cerveau semble fonctionner, mais l’autre a été détruite ou s’est mise en sommeil. L’entité a le contrôle de toutes ses fonctions motrices, mais pour lui permettre de communiquer, je devrais la relier à un synthétiseur vocal.
Jack : contentez-vous d’extraire ça de son cerveau.
Janet : si je le pouvais, je le ferais.
Jack : et si on faisait appel aux Asgards ou à la Tok’ra ? Ils ont une dette envers nous !
Hammond : tant que cette entité sera dans notre base, nous devons nous isoler du monde extérieur. Nous ne pouvons communiquer avec personne. Pas question de prendre le risque que cette entité se propage.
Réserve
Siler : cette chose s’est servie d’un condensateur du MALP pour mettre le clavier sous tension, mon colonel.
Jack : ne touchez à rien.
Siler : bien, mon colonel.
Daniel : Sam disait que l’entité se déployait.
Teal’c : il se peut que cette chose est sentit qu’un cerveau allait lui permettre de se développer beaucoup plus vite.
Jack : c’était un piège.
Daniel : un piège ?
Jack : oui, elle prévoyait nos réactions.
Daniel : vous voulez dire qu’elle a su que Sam voudrait établir un contact avec elle ?
Jack : ouais.
Teal’c : et cette chose aurait donc conçu un module de transfert pour rentrer dans l’esprit du major Carter.
Jack : ouais.
Daniel : donc, vous pensez que si on vous avez laissé la pièce avec votre lance-flammes,
Jack : dites-le. Allez au bout de votre pensée. On a eu tord, c’est ça ?
Teal’c : si nous avions détruit cette entité, le major Carter ne serait pas à l’infirmerie.
Daniel : bon, écoutez. Jack et vous, vous considérez comme une priorité de protéger la base et ses hommes, mais même si ça n’a pas prit la tournure qu’on souhaité, Sam n’a pas eu tord de vouloir communiquer avec elle.
Infirmerie
Entité : O’neill.
Jack : c’est bien ça. Appelez le docteur Frazier. Et, vous vous êtes ?
Entité : je suis dedans. Vous êtes O’neill.
Jack : oui, sur ce point, on est d’accord.
Entité : cette unité vous a en mémoire.
Jack : cette unité est un être humain, une personne. C’est le major Samantha Carter.
Entité : donc, je suis le major…
Jack : non. Sûrement pas.
Janet : nous savons que vous contrôler son cerveau, mais vous n’êtes pas le major.
Entité : il n’y avait pas d’autre solution. Pas d’autre endroit où aller. Vous vouliez m’éradiquer.
Jack : on le veut toujours.
Entité : mais vous ne le ferai pas. Plus maintenant. Je vous ai étudié. Vous tenez à la vie de cette unité.
Jack : oui, on y tient.
Entité : cette unité est importante.
Jack : c’est exact.
Entité : c’est pour cette raison que cette unité a été choisie. Vous ne détruirez pas cette unité pour m’éradiquer.
Janet : cette chose s’est réfugiée en Sam pour se protéger.
Entité : on ne peut pas m’extraire de cette unité sans la détruire. Vous ne détruirez pas cette unité. Aucun de vous ne le fera. En conséquence, je survivrais.
Salle de briefing
Janet : l’entité nous a dit que l’esprit du major était intact, mais je ne détecte aucune activité au niveau du cortex. D’après ses relevés, même si je réussissais à neutraliser l’entité, Sam serait cérébralement morte.
Hammond : je vois.
Daniel : mais alors, pourquoi l’entité soutient qu’elle n’a pas détruit le cerveau de Sam ?
Jack : parce que sans Sam, on la supprimerait.
Daniel : ou alors, c’est que le cerveau de Sam est intact malgré vos relevés.
Janet : même si l’esprit de Sam est intact, il ne pourra survivre longtemps. L’entité envahira d’ici peu tout le cerveau du major. Je n’ai aucun moyen de l’en empêcher.
Teal’c : alors, que peut-on faire ?
Daniel : l’entité veut survivre. On peut la renvoyer dans son monde.
Hammond : cette entité technologique est capable de franchir la porte des étoiles sans qu’on détecte sa présence. Je ne veux pas risquer de la voir réapparaitre ici. J’ai donné l’ordre que les coordonnées de sa planète soient retirées de notre programme d’exploration.
Daniel : laissez-moi lui parler. Nous pouvons peut-être la convaincre de repartir de son plein grès.
Hammond : vous avez mon feu vert. Très bien, ce sera tout. Jack !
Jack : mon général.
Hammond : nous devrons peut-être faire un choix difficile. Ça me navre, je sais tout ce que le major Carter peut représenter à vos yeux.
Jack : c’est un membre irremplaçable de mon équipe.
Hammond : et du SGC.
Infirmerie
Daniel : je m’appelle Daniel.
Entité : je connais votre nom.
Daniel : oui, vous avez lu ma fiche.
Entité : oui.
Daniel : vous savez donc que je suis un scientifique.
Entité : oui. Vous avez compris que je ne pouvais pas être extraite de cette unité ?
Daniel : oui.
Entité : je ne vous donnerais aucune information en échange d’une hypothétique survie.
Daniel : nous ne voulons pas d’information, nous voulons Sam.
Entité : quitter cet esprit provoquerait l’éradication.
Daniel : vous pourriez réintégrer le terminal de la réserve. Votre module.
Entité : j’occupe maintenant plus de place mémoire qu’il ne peut en stocker.
Daniel : pourquoi êtes-vous venue ici ? Pourquoi êtes vous venue dans cette base ?
Entité : vous avez attaqué.
Daniel : non, on a juste envoyé une sonde sur votre planète.
Entité : oui.
Daniel : c’est une procédure qui nous permet de voir si une planète est viable pour les humains.
Entité : votre sonde émettait des ondes radio. Il y a eu contagion. D’énormes dégâts en dedans.
Daniel : en dedans de quoi ?
Entité : de nous. Ça s’est répandu comme un poison, partout.
Daniel : vous dites que votre monde a été endommagé par les ondes que notre sonde émettait ?
Entité : oui.
Daniel : nous ne voulions pas s’attaquer à vous. Nous ne savions pas que ça provoquerait des dégâts.
Entité : mais vous l’avez fait.
Daniel : et vous êtes venus pour quoi ?
Entité : préserver.
Daniel : préserver votre monde ?
Entité : oui.
Daniel : comment ?
Entité : en vous détruisant.
Jack : de ce coté là, c’est loupé.
Entité : la transmission a été interrompue. Si j’avais pu aller au bout de la transmission, vous auriez été détruit. Mon monde aurait été préservé.
Daniel : dans un sens, votre mission est réussie. Nous ne reviendrons plus dans votre monde. Vous réparerez les dommages qu’on a causés et nous, nous n’enverrons plus jamais de sonde.
Jack : oh si, on en enverra.
Daniel : Jack !
Jack : on enverra plein de sondes. Des douzaines de sondes. Et nous vous détruirons.
Entité : non.
Jack : laissez-la. Partez !
Entité : vous ne le ferez pas.
Jack : vous avez lu ma fiche, alors réfléchissez.
Entité : je dois préserver.
Jack : bien, ce sera la guerre.
Daniel : laissez-moi…
Jack : je regrette. On règlera ça à ma façon.
Entité : vous ne pouvez pas faire ça.
Jack : mon général ?
Hammond : nous en avons les moyens et on le fera.
Entité : non, je vous en prie.
Jack : laissez Sam.
Entité : je dois préserver.
Jack : si vous voulez préserver votre monde, sortez du major Carter, je vous l’ordonne. Non, n’intervenez pas. Ne faites rien.
Janet : envoyez des renforts niveau 21, couloir 607.
Couloir
Teal’c : ça veux réintégrer le réseau informatique de la base.
Infirmerie
Janet : aucun changement. J’ignore si elle avait discuté de ça avec vous, mais Sam m’a laissé une consigne. Pas d’acharnement thérapeutique.
Jack : je sais qu’elle ne le voulait pas.
Janet : ça fait deux jours qu’il n’y a plus d’activité dans le cortex. Plus d’ondes cérébrales. Que ce soit de Sam ou de l’entité. Je la maintiens en vie artificiellement. Il est temps d’accepter qu’elle nous quitte.
Jack : je sais, mais accordez-moi une heure. Rien qu’une.
Daniel : vous êtes au courant qu’Hammond a ordonné qu’on détruise le module de la réserve. Pour le cas où l’entité aurait pu quand même trouver un moyen de s’y réfugier. C’était probablement son intention.
Salle de contrôle
Harriman : on est prêt à redémarrer l’ordinateur.
Hammond : très bien, lancez-le.
Harriman : à vos ordres. Les terminaux de la base sont reconnectés.
Réserve
Siler : on se barre de là !
Salle de contrôle
Harriman : c’est encore la réserve.
Hammond : SG1 à la réserve, niveau 24, vite.
Réserve
Siler : il est revenu, mon colonel.
Jack : bon, détruisez-moi tout ça.
Daniel : je suis là. Non, non. Non, attendez. Regardez ça !
Teal’c : c’est l’entité.
Daniel : non, elle aurait manqué de place. C’est Sam.
Jack : Daniel ! J’ai tiré deux fois sur elle.
Daniel : mais l’entité avait déjà transféré sa conscience dans ce module. Vous avez tué l’entité alors que Sam était déjà dans cette chose. Elle est dedans.
Jack : mais l’entité, pourquoi elle aurait fait ça ?
Daniel : vous l’aviez exigé. Vous menaciez de détruire son monde en envoyant d’autre sonde. Sauver Sam et se laisser tuer. C’était la seule et unique façon de préserver encore son monde.
Jack : passez-moi Hammond.
Salle de contrôle
Hammond : Hammond !
Réserve
Jack : on est au niveau 24 et on nage en pleine confusion.
Hammond : ici aussi, colonel, mais je vous rejoins.
Janet : ce sont les ondes cérébrales de Sam. C’est difficile à croire, mais c’est bien elle.
Hammond : que suggérez-vous ?
Janet : il faudrait essayer d’établir une connexion pour qu’elle réintègre son corps dès maintenant.
Teal’c : l’entité nous a joué souvent des tours.
Hammond : allez-y docteur.
Janet : très bien, reculez-vous. Ça a marché.
Jack : alors Carter, bien dormi ?
Sam : elle est partie ?
Hammond : oui, c’est fini.
Sam : j’ai hurlé si fort pour qu’on m’entende.
Jack : on a entendu.
Janet : elle va bien.
FIN