Ecrans de fumée
On voit le sénateur Kinsley sortit d’un bâtiment, la foule l’acclame. En même tant, on voit un homme préparé un fusil et tirer.
Un garde du corps: Le sénateur est touché. Vite.
Générique
Une journaliste (à la télévision): L’assassinat du sénateur Kinsley a créé une véritable onde de choc à Washington pour la convention nationale de son parti dans quelques semaines. Le sénateur était considéré par beaucoup comme le deuxième meilleur candidat pour les prochaines présidentielles. Le monde politique dans son ensemble…
Jack: Eh, je suis rentré. Qu’est ce j’ai manqué ?
Sam: Colonel, le sénateur Kinsley a été tué, un attentat.
Jack: Quoi ?
Jonas: Oui, on ne parle que de ça depuis trois jours.
Jack: Eh j’étais en vacances.
Sam: C’est du travail de professionnel. Le tireur l’a abattu à la porte d’un hôtel en tirant de l’autre côté de la rue et a disparu.
Jack: Eh, y’a des suspects ?
Sam: La police n’a rien voulu dire.
Teal’c: Il est raisonnable de penser qu’un homme ayant une telle position devait avoir beaucoup d’ennemis.
Le général Hammond arrive dans la pièce avec des soldats.
Le général Hammond: Colonel.
Jack: Mon général.
Le général Hammond: Je regrette d’avoir à faire ça mais ces hommes vont vous escorter à Peterson. De là, vous vous envolerez pour Andrews et vous serez ensuite remis aux autorités civile à Washington.
Sam: Que se passe-t-il ?
Le général Hammond: Le colonel O’Neill est arrêté pour le meurtre du sénateur Kinsley.
Jack: Quoi ?
Un soldat : Veuillez nous suivre monsieur.
Jack : Il n’en est pas question.
Le général Hammond : Colonel.
Jack : Général, j’étais parti en vacances.
Le général Hammond : J’ai confiance en vous, Jack. Mais pour le moment, nous allons devoir coopérer.
Dans la salle de briefing
Sam: Je refuse de croire que le colonel O’Neill ai pu faire ça.
Le général Hammond: Je le sais bien, major. Mais, je n’ai pas le choix.
Jonas : Comment peuvent-ils penser qu’il est responsable ? Il n’était pas à Washington.
Major Davis: En réalité, tout laisse croire qu’il y était.
Le général Hammond : Le major Davis sert d’agent de liaison entre le pentagone et le bureau du procureur. Il a un rapport à nous faire. Major.
Major Davis : Merci, monsieur. C’est tiré d’une cassette de surveillance d’un hôtel situé en face de celui où a eu lieu l’attentat deux minutes à peine après qu’il se soit produit. Et la trajectoire de la balle indique que le coup de feu provenait bien de cet hôtel.
Jonas: ça ne prouve rien du tout.
Major Davis: Non mais le FBI a effectué des perquisitions dans la maison du colonel et dans son chalet près du lac. Ils n’ont rien trouvé mais un de ses voisins aurait vu le colonel se débarrassé de quelque chose dans le lac. Ils ont envoyé un plongeur qui a pu récupérer ça. Ce fusil correspond bien à la balle (en montrant des photos) qui a tué le sénateur Kinsley. Je ne sais pas quoi vous dire d’autre. Ce n’est pas un secret que ça se passait plutôt mal entre eux.
Sam: Non, comment ça, ils avaient quelques divergences de la à en faire un mobile de meurtre.
Jonas: J’ai lu le dossier sur Kinsley mais il est un peu vague.
Le général Hammond: Le sénateur était lié à un groupe d’individu qui n’était satisfait de la façon dont je dirige l’opération porte des étoiles.
Sam : Ils ont essayé de faire chanter le général pour l’obliger à démissionner. Le colonel O’Neill a trouvé des indices reliant Kinsley à leur activité illégale et menaçait de les rendre publique s’il ne faisait à pas marche arrière.
Jonas: Alors en fait Kinsley a du protéger le sgc.
Sam: C’est vrai mais ça ne devrait pas lui faire tellement plaisir.
Jonas: Mais alors ce n’est pas un mobile pour vouloir le tuer, c’était un mobile pour le maintenir en vie.
Teal’c: L’ennui c’est que vous ne pouvez pas divulguer cette information aux autorités civiles.
Le général Hammond: Le sénateur Kinsley a été tué en plein jour et en pleine rue devant des dizaines de témoins civils. Si on essayait de transférer l’affaire à un tribunal militaire se serait politiquement désastreux pour l’image de l’administration.
Sam: Sauf votre respect, mon général, je crois que cette administration doit beaucoup au colonel.
Le général Hammond: J’en suis bien conscient major, comme l’ai le président malheureusement il ne peut rien faire du tout pour le colonel O’Neill pour l’instant. Moi, en revanche, je ne suis pas un homme politique, c’est pour ça que je vais suspendre toutes les missions actuelles de sg1 et vous affecter tous les trois à une enquête complète sur cette affaire, pour laquelle vous pourrez disposer de tous nos moyens.
Sam: Merci, mon général.
Le général Hammond: Rompez.
Dans une autre base militaire
Jonas: Colonel. Comment allez-vous ?
Jack: On m’accuse d’un meurtre que je n’ai pas commis alors comment je vais d’après vous.
Jonas: Quand devez-vous être transféré à Washington ?
Jack: Dans quelques jours.
Teal’c: Le général Hammond a suspendu toutes nos missions en cours pour que nous puisons enquêter à fond sur cette affaire.
Jonas: Malheureusement ça commence plutôt mal.
Teal’c: Ils détiennent la preuve que vous étiez sur les lieux de l’attentat.
Jack: Je pêchais voilà tout. Le sénateur était tout sauf mon meilleur ami et de temps en temps, j’ai parfois eu l’envie de lui balancer un coup de poing mais je regrette je ne l’ai pas tué.
Jonas: En tous cas, bon j’ignore comment mais ils ont une vidéo qui indique que vous étiez bien à Washington il y a trois jours.
Jack: J’arrive pas à le croire.
Jonas: Nous savons que vous avez déjà fait des misions secrètes sans qu’on vous en donne tous les détails.
Jack: Je n’étais pas en mission Jonas, j’étais parti dans le Minnesota en vacances.
Teal’c: Vous avez rencontré quelqu’un qui pourrait confirmer vos dires ?
Jack: J’étais à trente kilomètres du plus proche village, sans personne. C’était justement le but.
Teal’c: Cela fait peut-être partie d’un plan très élaboré dont les auteurs auraient agit dans les moments où ils savaient que vous n’auriez pas d’alibi.
Au SGC
Sam: J’ai vérifié la cassette pour voir si elle n’était pas trafiquée. Mais, elle paraît être authentique.
Jonas: Alors ou il s’agit du colonel O’Neill ou de quelqu’un qui serait sa copie conforme.
Teal’c: Nous avons déjà eu à faire à des technologies de duplication.
Sam: J’y ai pensé moi aussi. Mais tous ces appareils de simulation sont sous bonnes gardes.
Jonas: De simulation ? On peut m’expliquer.
Le général Hammond: Il y a trois ans nous avons vécu une situation critique ici au sgc. Des extraterrestres s’en étaient emparés grâce à des mimétiseurs qui leur permettaient de prendre la place du personnel de la base à commencer par moi.
Jonas: Pourquoi ne m’en a-t-on par parler ?
Le général Hammond: Parce qu’à cause de la gravité de cette intrusion ennemie, la décision fut prise d’effacer toutes mentions de cet incident des documents officiels.
Jonas: Et où se trouvent ces appareils ?
Sam: Dans la zone 51.
Zone 51
Sam: Combien en avez-vous ?
Une femme: Le sgc nous en a remis douze. Ils sont tous stocké là.
Sam: Quelqu’un a demandé à les étudier récemment ?
La femme: Nous travaillons tous uniquement sur X303. Les voilà, comme vous pouvez le voir, ils tous là.
Dans une base militaire
Sam: C’est un faux. Tous les mimétiseurs ont été échangé.
Jack: Quelqu’un a dupliqué les duplicateurs.
Sam: La dernière fois qu’on les a officiellement testés c’étaient il y a six mois. On a pu en faire ce qu’on voulait après ça.
Jonas: Il existe sûrement un moyen d’utiliser ça pour vous innocenter.
Jack: Je ne crois pas que la technologie de défense des extraterrestres soit faite pour ça.
Jonas: Si j’ai bien suivi, il y a quelqu’un qui se balade quelque part et qui peut se faire passer pour vous en appuyant simplement sur un bouton, ça devrait pourtant les intéresser.
Sam: Ce sont des informations confidentielles, Jonas. Mais, on peut s’en servir pour trouver le véritable assassin, pourquoi pas.
Au SGC
Jonas: Et comment est-ce que ça fonctionne ?
Sam: C’est un processus en deux temps. D’abord, on fait passer une personne à travers un très grand scanner qui transport ensuite sa copie parfaite dans un séquenceur holographique.
Jonas: Qui ressemble à ça.
Sam : Exactement, ensuite vous placez ce séquenceur quelque part sur vous, vous l’activer et vous prenez aussitôt l’apparence de la personne scannée.
Teal’c: On a aussi volé leur scanner ?
Sam: Non, il est toujours à la zone 51, on a vérifié.
Jonas: Alors celui qui a fait ça, ne peut simuler qu’un nombre limité de personne.
Sam: Douze pour être précis, y compris le colonel O’Neill, le docteur Fraiser et Daniel.
Jonas: Vous oubliez le général Hammond.
Sam: L’alien qui avait pris sa place a été bloqué près de la porte avec plusieurs autres. Ils ont déclenché un système auto destruction et ont été désintégré. Au cas où ça vous intéressez, Teal’c et moi n’avons pas été scanné.
Jonas: C’est bon à savoir.
Sam: J’ai demandé les dossiers personnels de tous ceux qui avaient accès à ces appareils. Je voudrais que vous vous penché dessus.
Jonas : Que comptez-vous faire ?
Sam : Je pars pour Washington, il faut que je parle à une vieille connaissance.
A Washington, dans un bureau
Sam: Major Carter, je viens voir l’agent Barrett.
Agent Barrett: Major Carter, je me demandais justement quand vous alliez passer. Soyez la bienvenue au siège du NID.
Au SGC
Jonas: En trois ans, il n’y a que huit personnes de la zone 51 qui ont eu accès aux mimétiseurs.
Teal’c: On les interrogera tous.
Jonas : La plupart ont été transféré sur le X303 et vivent toujours dans le Nevada. Une petite minute, il y a quelque chose, le docteur Brent Langham.
Teal’c: Décédé.
Jonas: Victime d’un accident de voiture il y a trois semaines.
Teal’c: Etant donnée les circonstances c’est plutôt bizarre comme coïncidence.
Jonas: Hum, hum.
Dans le bureau de l’agent Barrett
Agent Barrett: Qu’est ce que vous insinuez exactement, major ? Que le NID serait lié à l’assassinat d’un de nos sénateurs ?
Sam: Très peu d’organisation ont les ressources de monter une opération comme celle-là.
Agent Barrett: Et l’homme accusé de ce crime appartient justement à l’un de ces organismes.
Sam : Le sgc n’est pas mêlé à ça.
Agent Barrett: Le sénateur Kinsley n’était pas précisément un de vos amis. Il a d’ailleurs essayé de vous dissoudre plusieurs fois.
Sam: Nous n’avons aucune activité criminelle, agent Barrett. Ce qui n’est pas tout à fait le cas du NID.
Agent Barrett: Si vous faites référence à Prométhée, cet incident était orchestré par une poignée d’agent dévoyé.
Sam: Vous oubliez Steve Town en Oregon ? Vous êtes resté les bras croisés pendant que les goa’ulds liquidé toute une ville et des civils innocents.
Agent Barrett: C’était une opération décidé par nos chefs, qui aurait réussi si vous n’étiez pas intervenu.
Sam: Vous vous fichez de moi ? Vos agents s’étaient compromis et votre organisme était sur le point de se faire infiltrer.
Agent Barrett: Ecoutez major, cette vidéo cassette du colonel O’Neill prouve clairement qu’il était sur les lieux de l’attentat et l’arme du crime a été retrouvé tout près de chez lui. Alors si vous voulez bien m’excuser (il lui donne une feuille pour lui donner rendez-vous), j’ai beaucoup de travail.
Dans un parc, sur un banc
Agent Barrett : Vous savez ils disaient là qu’en 2075, nos océans seront bien trop chaud pour la plupart des récifs coralliens et qu’après leurs disparitions tout l’écosystème de la planète s’effondra.
Sam: C’est très réconfortant.
Agent Barrett : On a passé tout notre temps a essayé de protéger le monde de la menace des goa’ulds. On ferait peut être mieux d’essayer de le protéger contre nous-même.
Sam : Qu’est ce qu’on est venu faire ici, Barrett ?
Agent Barrett : Mon bureau est sous micro, c’est la procédure. Nous enregistrons toutes les conversations qui ont lieu au siège du NID. Ce que je m’apprête à vous dire, major, personne d’autre ne doit le savoir, surtout pas mes supérieurs.
Sam: De quoi voulez-vous parler ?
Agent Barrett: Il y a un complot au NID, une organisation clandestine qui agit aux mépris des lois. Il est temps qu’on les met hors d’état de nuire.
Sam: Je suis d’accord.
Agent Barrett: L’incident Prométhée s’était l’incident de trop. Après ça, j’ai été convoqué à la maison blanche pour une mission.
Sam : Qu’est ce que ça à avoir avec le colonel O’Neill ?
Agent Barrett: Le sénateur Kinsley travaillait pour moi. Il devait me donner des preuves qui auraient permis l’arrestation de tous les meneurs de ce groupe.
Sam: Comment l’avez-vous persuadé de faire ça ?
Agent Barrett: Disons seulement que je savais qu’il avait quelques cadavres dans son placard et que c’est une année d’élection.
Sam: Du chantage.
Agent Barrett: Je ferais tout ce qu’il faudra pour éliminer ces gens, major.
Sam: Et qui d’autre est au courant ?
Agent Barrett: Pour le moment, le président, quelques membres de son staff et vous.
Sam: Vous travaillez seul ?
Agent Barrett: Plus l’opération est petite, moins elle a de chance d’échouer. Vous ne savez jusqu’où se niche la corruption. Le sgc lui-même n’est pas à l’abri.
Sam: Alors vous prenez de gros risque en me parlant ?
Agent Barrett: J’ai besoin de vous. En plus, je pense que vous ne me dites pas tout. Vous avez vu ces preuves contre le colonel O’Neill, pourquoi êtes-vous aussi sûr de son innocence ?
Sam: Quand on travaille aussi longtemps avec quelqu’un, on le sait.
Agent Barrett: Non, il n’y a pas que ça. Il y a quelque chose que vous ne me dites pas.
Sam: Votre boulot vous force à être soupçonneux avec tout le monde, même avec vos collègues. Là où je bosse, nous nous confions réciproquement nos vies tous les jours, vous ne pouvez peut-être pas le comprendre mais c’est comme ça.
Agent Barrett: Je crois qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre.
Au SGC
Jonas: Quand les mimétiseurs ont été transporté dans la zone 51, une équipe de huit scientifiques a reçu la tâche de les étudier. Le pentagone espérait être capable de les adapter pour qu’on s’en serve sur le terrain. Malheureusement alors que les images holographiques créent par les extraterrestres semblaient durer indéfiniment, celles créent par nos chercheurs en laboratoire ne duraient que trois ou quatre minutes à chaque fois, à cause de problème électromagnétique et d’interférence. Alors le projet fut mis en veilleuse et cinq membres de l’équipe furent affectés ailleurs. Il ne restait plus que le docteur Sing, le docteur Hyllay et ce monsieur, le docteur Brent Langham. Ils continuèrent leur travail pendant six mois sans aucune amélioration. A la fin, tout le projet fut annulé et le docteur Hyllay et le docteur Sing furent transférés sur le projet X303.
Le général Hammond : Et le docteur Langham ?
Jonas : Il serait mort dans un accident de voiture deux jours avant que son transfert ne soit effectif.
Janet : Sa dépouille n’était pas reconnaissable. On l’a identifié grâce à son dossier dentaire. Mais, il y a quelque chose que le légiste n’a pas remarqué. Le rapport de toxicologie était négatif, aucune trace de médicament ou d’alcool présent dans le sang.
Le général Hammond : En quoi ce serait étrange ?
Janet : Le docteur Langham était épileptique. Son état l’obligeait à prendre régulièrement des doses anticonvulsivants. On aurait dû en retrouver des traces dans son sang.
Teal’c : Son dossier dentaire était falsifié. L’homme retrouvé sur les lieux de l’accident était quelqu’un d’autre.
Le général Hammond : Vous voulez dire que ce docteur Langham a pris les mimétiseurs et a organisé sa propre disparition.
Jonas : Ou bien qu’on l’a organisé pour lui.
Janet : D’accord. Alors est-ce que vous suggérez dans ce cas qu’il aurait tiré sur Kinsley ?
Jonas : Non, j’en doute. Il n’avait aucun entraînement militaire.
Teal’c : A moins que le docteur Langham a seulement fourni le mimétiseur contre de l’argent.
Janet : Alors, il peut nous conduire aux vrais responsables.
Le général Hammond : Peut importe ce qu’il faudra. Je veux que vous retrouviez ce docteur Langham.
Jonas : Oui monsieur.
Côté Sam et Agent Barrett
Sam : D’accord. Qu’est-ce qu’on fait là ?
Agent Barrett : Le fusil utilisé pour tuer le sénateur n’est pas le genre de chose qu’on trouve dans la première armurerie venue. C’est une adresse précieuse pour trouver des armes non répertoriées, des armes derniers cris pour des gens discrets. Notre tireur est sûrement venu ici.
Sam : Si vous savez qu’ils vont du trafic d’arme, pourquoi nous ne les arrêtez pas ?
Agent Barrett : Oh je les laisse un peu tranquille en échange d’information. On doit parfois franchir la ligne, major. Il suffit de savoir faire marche arrière. Salut Léo.
Sam : Léo.
Inconnu : Agent Barrett, quand allez-vous changer enfin de costume ?
Agent Barrett : Mais le noir ça a avec tout.
Inconnu : Oui ça vous amincie aussi. Qui est votre amie ?
Sam : Major Samantha Carter de l’US force.
Agent Barrett : On peut tout se dire devant elle.
Inconnu : Qu’est-ce que je peux pour vous ?
Agent Barrett : On veut en savoir plus sur un 700 avec des aménagements spéciaux.
Inconnu : Oui, j’en ai vendu un il y a huit jours.
Sam : Mais tout laisse croire que l’arme que vous avez vendu à servi à assassiner un sénateur des Etats-Unis.
Inconnu : Quelle importance ?
Agent Barrett : L’acheteur était un de vos clients habituels ?
Inconnu : Non, je ne l’avais jamais vu avant.
Agent Barrett : Est-ce que c’est lui ?
Inconnu : En effet.
Sam : Il a regardé d’autres armes à part le 700 ?
Inconnu : Oui effectivement, il l’a fait. Ce fusil de précision à air comprimé.
Sam : Est-ce que il l’a eu en main ?
Inconnu : Bien sûr.
Sam : Est-ce qu’il avait des gants ?
Inconnu : Non.
Agent Barrett : Est-ce que quelqu’un l’a tenu depuis ?
Inconnu : Non juste Léo ici.
Sam : Combien ?
Dans une chambre d’hôtel
Sam : Il y a des empreintes complètes et une partielle sur le deuxième fusil mais aucune ne correspond à celle du colonel O’Neill.
Agent Barrett : C’est assez curieux.
Sam : Si on suppose que les empreintes complètes sont celles de notre ami Léo. L’autre empreinte partielle devrait être celle du tireur.
Agent Barrett : Possible.
Sam : C’est la meilleure piste que nous ayons.
Agent Barret : Le tireur n’a probablement pas de casier judicaire. Si ça se trouve, il n’existe sur aucune de nos banques de données.
Sam : Excepté peut être les dosseirs du personnel du NID. Vous l’avez dit vous-même Barrett. Il y a un complot dans votre organisation. Dénoncé alors ils l’ont fait assassiner. Est-ce qu’ils ont engagé un tueur extérieur ou ils ont utilisés l’un des leurs ?
Agent Barret : Donnez-moi la disquette. Je vais vérifier ça et je vous appelle dans quelques heures. Bonne idée d’avoir vérifié le deuxième fusil.
Sam : Merci.
Agent Barrett : Je vous en prie.
Au SGC
Jonas : Par où commençons-nous ?
Teal’c : Il est probable que le docteur Langham a dû prendre une nouvelle identité.
Jonas : Nouveau nom, nouvelle adresse, nouveau numéro de sécurité sociale.
Janet : Il n’a pas pu changer son état de santé.
Teal’c : Il doit y avoir des milliers de personnes dans le pays qui ont cette maladie-là.
Janet : Oui mais il y a des traitements qui varient beaucoup selon les cas et le docteur Langham avait une combinaison très précise de médicament à base de primidium et de carmamésapine. Alors nous allons entrer dans la bande de donné de l’assurance maladie et chercher les prescriptions de ces molécules au cours des trois dernières semaines. Après nous comparons ça avec l’âge et le sexe et nous devrions pouvoir réduire un peu nos recherches.
Côté Sam, dans sa voiture
Sam : (Au téléphone) Est-ce que Teal’c et Jonas ont trouvé quelque chose ?
Le général Hammond : Ils ont une piste sur un chercheur de la zone 51. C’est peut être lui qui a volé les mimétiseurs.
Sam : Bon, il s’avère que le tireur est bien du NID, on devrait pouvoir l’identifier grâce à l’empreinte trouvé sur le second fusil.
Le général Hammond : Et pour cet agent Barrett, vous croyez qu’on peut lui faire confiance ?
Sam : Je n’en sais rien. Je crois que oui.
Le général Hammond : Considéré que vous n’êtes pas autorisé de lui parler de cette intrusion Je n’aurais même pas dû le dire à Jonas.
Sam : Je le sais, mon général. J’espère ne pas s’y être obligé. Je vous rappellerai plus tard.
L’agent Barrett revient dans la voiture.
Sam : Alors ?
Agent Barrett : Vous aviez raison, l’empreinte est bien celle d’un agent du NID, un certain Mark Delvin.
Côté Teal’c et Jonas
Jonas : Où vous avez appris à conduire ?
Teal’c : C’est Daniel Jackson qui m’a appris.
Jonas : C’était quand ?
Teal’c : Je pense que c’était en 1969.
Teal’c frappe à la porte.
Inconnu : Qu’est ce je peux vous aider ?
Jonas : Oui, nous recherchons un monsieur David Soidell ?
Inconnu : Oui c’est moi. Mais c’est pourquoi ?
Teal’c : Excusez-nous, vous n’êtes pas l’homme que nous cherchons.
Jonas : Désolé, j’ai dû faire une erreur. Excusez-nous. Sa tête ne vous dit rien ?
Teal’c : Rien du tout.
Jonas : Vraiment. C’est drôle, sa tête m’est familière. Eh, attendez, je connais ce type. La première fois que je suis venu à la base, c’était un des hommes qui gardait la porte. Je suis formel.
Ils retournent à la porte et frappent.
Jonas : Monsieur Soidell, Monsieur Soidell. Par derrière.
Petite course poursuite.
Jonas : Joli coup.
Teal’c trouve un mimétiseur sur l’homme inconscient.
Jonas : Le docteur Langham, je présume.
Teal’c : Gagné.
Au SGC
Le général Hammond : Vous avez retrouvé Langham ?
Jonas : Il est dans la cellule du niveau 16.
Le général Hammond : Bien joué, il a dit quelque chose ?
Jonas : Non, monsieur. On le laisse mijoter mais il a demandé un avocat.
Le général Hammond : Ouais, ça peut poser un problème. Nous ne suivons pas vraiment la procédure appropriée, vous savez.
Jonas : Monsieur, il a volé du matériel top secret et il s’est rendu complice d’un meurtre.
Teal’c : Le docteur Langham est aussi le seul qui puisse établir l’innocence du colonel O’Neill.
Le général Hammond : Pas nécessairement, le major Carter et l’agent Barrett sont sur une piste qu’il nous conduira peut être jusqu’à l’assassin.
Jonas : Et s’ils échouent ?
Le général Hammond : Je sais ce que vous ressentez. Personne plus que moi ne souhaite blanchir le colonel mais c’est une situation très délicate. J’ai vu que cet homme avait des blessures quand vous l’avez ramené ?
Teal’c : Le docteur Langham n’était guère désiré de nous accompagner jusqu’ici. Nous avons dû user de persuasion.
Le général Hammond : Je veux seulement dire que nous devons nous montrer prudents. Nous avons largement outre passé nos directives et que vous le vouliez ou non, cet homme a des droits.
Teal’c : Il livrera volontairement ses informations et ça j’en suis persuadé.
Dans la cellule
Teal’c arrive dans la cellule et s’assoit.
Le docteur Langham : Ecoutez, vous perdez votre temps, je n’en rien à vous dire. C’est vrai, oui, j’ai volé les mimétiseurs. Je les ai changés par des faux mais je ne savais pas ce qu’ils projettent de faire avec eux. Quoi, vous croyez que je fais partie d’un complot de meurtre et bien c’est un mensonge. Très bien, je vous dirais ce que je sais mais vous devez me promettre que vous me protégerais.
Côté Sam et agent Barrett
Ils frappent à une porte.
Sam : Je vais ouvrir.
L’agent Barrett défonce la porte. Ils rentrent et fouillent. Ils trouvent une bombe et se précipitent vers la sortie. La maison explose.
Sam : Qu’est-ce que vous faites ?
Agent Barrett : Je vous protège.
Sam : Merci. Relevez-vous.
Agent Barrett : Oui.
Au SGC
Jonas : Après avoir échangé les appareils par des faux, où les avez-vous apportés ?
Le docteur Langham : A Washington. Ils m’avaient demandé de les porter moi-même. Ils pensaient qu’avec un intermédiaire ça serait trop risqué.
Teal’c : De qui vous voulez parler ?
Le docteur Langham : Ils se sont baptisés le comité, ceux sont eux qui dirigent tout.
Le général Hammond : Il va nous falloir des noms précis. Vous risquez d’être poursuivi pour complicité de meurtre.
Le docteur Langham : Je ne savais pas qu’ils allaient se servir de ça pour tuer un homme. Ils m’avaient dit qu’ils allaient analyser leur technologie pour de possible application commerciale.
Jonas : Et pourquoi l’avez-vous cru ?
Le docteur Langham : Vous ne croyez pas que l’argent à un lien avec tout ça. Ces six derniers mois, il y a eu au moins dix brevets d’inventions ayant un lien direct avec la zone 51. Sans parler de l’industrie chimique, de la métallurgie, de l’informatique et j’en passe.
Jonas : Alors ils vendaient la technologie alienne ?
Le docteur Langham : Non, ils se la procuraient au prix fort. Ce ne sont pas des espions ou des agents secrets, ce sont des hommes d’affaires, des agents dévoyés du NID travaillent pour eux. Ils ont investis des centaines de millions, ils espèrent empocher des milliards en échange, en incorporant des découvertes extraterrestres dans les produits qu’ils vendent.
Jonas : Je croyais que c’était pour protéger la planète ?
Le docteur Langham : Vous savez personne n’a dit que ça ne devait pas être un peu lucratif.
Le général Hammond : Donnez-nous leur nom et nous assurons votre sécurité.
Le docteur Langham : Oh, pour ça, il me faudra un peu plus de détail. Vous travaillez pour l’armée de l’air, vous n’avez pas de programme de protection des témoins.
Jonas : Mais nous avons autre chose, la porte des étoiles.
Le docteur Langham : Que vous voulez dire ?
Le général Hammond : Si ces personnes sont aussi puissantes que vous le dites, il n’y a probablement aucun endroit sur Terre où vous serez à l’abri. Par chance pour vous, nous avons d’autres solutions.
Côté Sam et agent Barrett
Agent Barrett : Il faut qu’on parle. Qui d’autres que vous était au courant de cette opération au commandement de la porte des étoiles ?
Sam : Pourquoi ?
Agent Barrett : Parce qu’il y a eu une fuite, major.
Sam : Non, attendez un peu.
Agent Barrett : L’agent Delvin nous attendait, ça veut bien dire que quelqu’un l’avait prévenu.
Sam : Pas nécessairement. C’est vrai, réfléchissez, vous vous êtes servi d’un ordinateur pour accéder au dossier du personnel. Quelqu’un a pu s’en apercevoir.
Le téléphone de Sam sonne.
Agent Barrett : Non, ne répondez pas !
Sam : C’est le général Hammond.
Agent Barrett : S’il croit qu’on a été tué, on aura peut-être un avantage sur eux.
Sam : Si vous me croyez, croyez aussi mon équipe.
Sam répond au téléphone.
Sam : Que se passe-t-il, mon général ? Il a parlé ? Non, c’est une bonne nouvelle. Oui, mon général. Oui.
Sam raccroche le téléphone.
Agent Barrett : Qui a-t-il ?
Sam : Nous avons tous les noms des responsables de cet assassinat.
Agent Barrett : Vous les avez obtenus comment ?
Sam : Nous avons une source interne.
Agent Barrett : Qui ?
Sam : Je regrette.
Agent Barrett : Il s’agit d’une mission pour la maison blanche, major. Si vous ne me dites pas ce que je veux savoir, je vais devoir passer un coup de fil et c’est vous qui n’arrêtez pas de parler de confiance.
Sam : L’homme qui a tué Kinsley s’est servi d’un produit de technologie alien. Un appareil capable de créer un déguisement holographique parfait. Dans ce cas précis, une copie conforme du colonel O’Neill, c’était un plan parfait pour se débarrasser de Kinsley et du colonel en même temps.
Agent Barrett : Attendez une minute, pourquoi je n’ai pas entendu parler de cette technologie plutôt ?
Sam : Nous avons découvert ces appareils il y a trois ans lors d’une tentative d’intrusion. Nous avons eu très chaud. Kinsley essayait d’interrompe l’opération porte des étoiles parce que c’était trop risqué alors l’incident a été tenu secret, par ordre du président.
Agent Barrett : Quel est votre source ?
Sam : Un chercheur de la zone 51, celui qui a fait sortir ces appareils.
Agent Barrett : Mais c’est pas suffisant.
Sam : Nous les tenons Barrett, si on ne bouge pas très vite, ils vont disparaître.
Agent Barrett : Il nous faut plus que le témoignage d’un chercheur qui a passé un accord en échange de l’immunité.
Sam : C’est tout ce que nous avons. Quoi ?
Agent Barrett : Le sénateur Kinsley est vivant, il est dans le coma, gardé jour et nuit.
Sam : Pourquoi vous ne me l’avait pas dit ?
Agent Barrett : Parce qu’il fallait mieux garder son état secret pour le protéger. Si jamais il reprend conscience, il pourra peut-être nous fournir les informations qu’il nous faut pour éliminer ces gens.
Sam : Alors nous avions tous les deux un secret.
Agent Barrett : ça fait partie du boulot.
Sam : Vous avez de …
Elle lui tend un mouchoir.
Agent Barrett : De toute façon, le pentagone est prévenu. Il envoie un homme le voir à l’hôpital. Ça y est ?
Sam : Oui ça va. Qui ont-ils envoyé ?
Agent Barrett : Un officier de liaison.
Sam : Le major Davis ?
Agent Barrett : Le major Davis. Quoi ?
Sam : Il y a douze appareils extraterrestres capables d’imiter parfaitement certains individus, le major Davis en fait partie.
A l’hôpital
L’agent Delvin entre et se fait passer pour la major Davis.
Major Davis : Sergent.
Sergent : Major Davis.
Major Davis : Je viens voir le sénateur.
Sergent : Oui, monsieur.
Dans un entrepôt
Le comité est réuni.
Un homme 1 : Agent Delvin, quelle nouvelle ?
Agent Delvin : Kinsley est mort.
Un homme 2 : Vous en êtes sûr ? Il était déjà censé être mort la première fois.
Agent Delvin : Mais, il ne portait pas de gilet par balle cette fois-ci. Alors oui, j’en suis certain. Il y a eu quelques complications.
Flash-Back
A l’hôpital, le major Davis tente de tuer le sénateur. L’alarme incendie retentit. Les sergents et du personnel médical entrent dans la chambre.
Major Davis : Quoi qu’est-ce qu’il y a ?
Sergent : L’alarme incendie. Nous devons le déplacer. Vous allez devoir attendre ici, monsieur.
Major Davis : Et pourquoi ça, sergent ?
Puis, il assomme les deux sergents et s’enfuit.
Fin du flash-back
A l’entrepôt
Un homme 1 : Les dommages collatéraux ne sont pas un problème. Le major Davis pourra aussi répondre de cela.
Un autre homme 2 : Il reste un détail ennuyeux. Le docteur Langham a été arrêté.
Un homme 1 : C’est sans importance, ces accusations ne représentent qu’un tout petit inconvénient pour nous. Au lieu de nous inquiéter pour ça, je suggère qu’on utilise ces mimétiseurs pour enlever une autre épine de notre pied.
Agent Delvin : Quelqu’un du SGC ?
Un homme 1 : Le général Hammond, une fois qu’il ne sera plus là, nous pourrons le remplacer par quelqu’un de plus compréhensif envers nos intérêts.
Flash-Back
A l’hôpital
Le sénateur est déplacé. Le major Davsi le suit.
Fin du flash-back
A l’entrepôt
Agent Delvin : Ils savent pour les appareils. Ils s’attendront forcément à quelque chose dans ce style.
Un autre homme 3 : Delvin a raison. Et en plus maintenant que Kinsley est mort, nous avons d’autres solutions.
Un autre homme 2 : Je crois qu’il est temps d’envoyer quelqu’un parlé à Hammond, pour lui demander de réfléchir à une retraite anticipée.
Un homme 1 : Je ne crois pas que ce soit le genre d’homme à céder sous la pression.
Un autre homme 2 : Dans ce cas-là, nous devons nous montrer très convaincants.
Flash-Back
Le major Davis recherche le sénateur. Sam et l’agent Barrett l’attendent. Sam lui tire dessus avec un zat. Le major Davis s’effondre sur le sol.
Fin du Flash-Back
A l’entrepôt
Un autre homme 2 : Agent Delvin, je voudrais que vous rendiez visite au général Hammond. Vous lui ferez part de notre inquiétude pour la sécurité et le bien-être de sa famille.
Agent Delvin : Et s’il refuse malgré tout de coopérer ?
Un homme 1 : Alors vous l’éliminerez.
Un autre homme 2 : Qu’est-ce que c’est que ça ?
L’agent Delvin était un hologramme. Sam apparaît.
Sam : Le général Hammond vous envoie tous ses vœux.
L’agent Barrett entre dans l’entrepôt avec des policiers.
Agent Barrett : Très bien, levez tous les mains en l’air. Dépêchez-vous !
Sam : Ah l’hologramme a tenu six minutes et demie, c’est un nouveau record pour nous.
Les membres du comité se font arrêter.
Agent Barrett : Vous avez pris des risques.
Sam : Je savais que vous étiez là.
Agent Barrett : Qu’est-ce qui vous faisiez croire que j’interviendrais avant que vous ne soyez parvenu à leur faire cracher le morceau.
Sam : Quand on travaille avec quelqu’un, on le sait.
A l’hôpital
Le colonel O’Neill entre dans la chambre de Kinsley, qui finit de mettre sa cravate.
Le sénateur Kinsley : Ah, colonel O’Neill ravi que vous ayez pu venir.
Jack : Que voulez-vous, sénateur ?
Le sénateur Kinsley : J’ai pensé qu’on devait discuter un peu avant ma conférence de presse.
Jack : Vous aviez envie de vous vanter.
Le sénateur Kinsley : Je ne suis pas comme ça, Jack. Vous avez autant besoin de ça que moi. Votre seule chance d’échapper à la vaindique publique, c’est que tous les deux, nous apparaissions au journal du soir avec l'air réjouit.
Jack : Ouais, je ne suis pas sûr de le vouloir.
Le sénateur Kinsley : Le peuple américain n’a pas envie que ses officiers de l’armée de l’air soient des assassins, Jack. Ils préfèrent que ce soit des héros. Je vais faire de vous un héros. On y va ?
Dehors, devant l’hôpital
Des journalistes sont là.
Le sénateur Kinsley : Tout d’abord, je présente mes excuses à vous et au peuple américain pour la déception suscité par ma fausse mort annoncée. C’était assez grotesque mais il s’agissait de la dernière étape de mon enquête sur certaines forces anti-démocratiques occultes qui avaient réussi à prendre pied dans plusieurs agences gouvernementales. Les dirigeants de cette conspiration ont tous été placés en garde à vue. Bien sûr le fait de recevoir une balle ne faisait pas partie de mon plan pour neutraliser ses hommes mais le succès de cette opération valait bien un petit sacrifice personnel de ma part. Et je veux que le peuple américain sache que si je suis élu, j’ai l’intention d’apporter les mêmes déterminations et recherches de la justice avec moi à la maison blanche. Je voudrais aussi remercier le colonel Jack O’Neill de l’armée de l’air des Etats-Unis pour le rôle essentiel qu’il a tenu dans mon enquête. Je ne peux pas entrer dans les détails pour des questions de sécurité nationales mais je peux vous certifier que tous les indices qui montraient le colonel O’Neill comme mon véritable assassin faisaient seulement partie de notre opération. Colonel.
Le sénateur Kinsley et le colonel O’Neill se serrent la main. Les journalistes prennent des photos.
Le sénateur Kinsley : (tout bas) Souriez colonel, vous venez de me faire gagner les élections.
Générique de fin