STARGATE ATLANTIS
Saison 1 épisode 04
SCRIPT VF
Titre : «38 MINUTES»
DANS L’ESPACE
Le jumper file tout droit vers une porte des étoiles. A bord se trouvent deux militaires qui sont au commande et à l’arrière se trouvent Teyla, le Lieutenant Ford, le Dr McKay et le Colonel Sheppard. A l’intérieur tous s’emblent perturbés.
LTD FORD (s’adressant au pilote) : On va sen sortir ?
LE PILOTE MARKHAM : Ça va aller lieutenant, on est en train de se stabiliser.
LTD FORD : D’accord, restez dans l’axe. Faut que l’on traverse ou on est cuit. Allez-y, vous allez y arrivé. Tout en douceur, hein.
Ford s’adresse ensuite à Mc Kay : Ok ! On est assez proche pour programmer la porte ?
DR MC KAY : Oui, allez ! Dépêchez vous et ramenez nous vite !
Stackhouse tape sur le DHD le code d’entrée de la porte d’Atlantis. A l’arrière le major Sheppard est mal en point. Un gros insecte au corps bleu et poche orange est accroché à son cou.
SHEPPARD : Retirez-moi cette saloperie !
TEYLA : On ne peut pas la décrocher !
SHEPPARD : Donnez lui un coup de couteau !
MCKAY : Dès que vous aurez rétabli le contact, dites à la base qu’on a une urgence médicale !
TEYlA : Il n’y a vraiment rien que l’on puisse faire pour lui !
MCKAY : Il y a un kit de survie derrière le siège du pilote ! Allez-y !
Teyla se dirige vers le siège du pilote chercher le kit de survie.
MCKAY : Major chaque tentative de la retirer, ne fait qu’accroitre la douleur. Essayez de rester calme.
Le major Sheppard acquiesce d’un signe positif de la tête. Teyla s’approche des deux pilotes.
TEYLA : On ne peut pas aller plus vite ?
L’UN DES DEUX PILOTES : Nous essayons de nous ramener en un seul morceau.
Teyla retourne vers Sheppard et Mc Kay avec le kit de survie. Le Jumper approche de la porte des étoiles, les nacelles des moteurs se rétractent.
LTD FORD : Atlantis, Répondez ! Ici Ford. Jumper 1 a un blessé à bord. Répondez ! Atlantis, Répondez !
CITÉ ATALANTIS EN SALLE DE CONTRÔLE
Dans la cité l’alarme se fait entendre et la porte des étoiles est en fonction. Le Dr Weir s’approche de la console de contrôle.
DR WEIR : Qu’est ce qu’il se passe ?
L’HOMME A LA CONSOLE DE CONTRÔLE : L’équipe de reconnaissance a signalé une urgence médicale, j’ai prévenu le Dr Beckett, il sera bientôt là.
DR WEIR: Appelez le Major Sheppard.
L’HOMME A LA CONSOLE DE CONTRÔLE : C’est lui qui est blessé.
DANS LE JUMPER
MC KAY : Il n’y a rien dans cette boîte qui va m’aider à retirer ce truc !
TEYLA : Il n’y a pas d’anti inflammatoire ?
MC KAY : Il y a un tube, mais il est vide ! Il nous faut un médecin ! Combien de temps encore ?
LTD FORD : On approche, on n’y est ! (A la radio) Atlantis Jumper 1 en phase d’approche finale.
CITÉ D’ATALANTIS EN SALLE DE CONTRÔLE
Dr WEIR : Ici Weir. De quelle nature est la blessure du Major Sheppard ?
DANS LE JUMPER 1 (A la radio avec la cité)
LT FORD : Une espèce de gros insecte bizarre lui a sauté dessus et s'est enroulé autour de son cou.
CITÉ ATALANTIS EN SALLE DE CONTRÔLE
DR WEIR : Et qu’est ce que cela lui fait ?
LTD FORD : On ne sait pas. On ne peut pas le retirer et on a tout essayé.
DR WEIR : Vous comprenez les risques de rapporter une créature pareille sur Atlantis !
LTD FORD : Oui, madame je comprends. Mais vu les circonstances, on n’a pas le choix.
DR WEIR : Entendu Lieutenant. Bonne chance ! Ensuite Elisabeth s’adresse à un homme « Sécurisez l’aire de débarquement ! »
L’homme s’exécute.
DANS LE JUMPER
Teyla s’occupe du Major Sheppard. Le Jumper arrive enfin à la porte des étoiles.
LTD FORD (s’adressant au pilote): On est en automatique à partir de maintenant. Attention ! On y est !
Le jumper s’engage alors dans le vortex de la porte des étoiles. Tout ce passe bien, lorsque soudain les nacelles des moteurs ne passent pas dans la porte. C’est l’arrêt brutal du Jumper, ce qui provoque alors un choc pour l’équipage. Les deux pilotes et le LT Ford se retrouvent coincés dans le vortex. A l’arrière le Major Sheppard, Teyla et Mc Kay sont inconscients. Le Jumper est coupé en deux.
* * * * * * * * * * * * * Générique * * * * * * * * * * * *
CITÉ D’ATLANTIS SALLE D’EMBARQUEMENT
La porte est toujours ouverte et le Dr Weir attend la venue du Jumper, elle est inquiète de ne pas le voir arriver.
DR WEIR : Où sont-ils ?
L’HOMME DE LA CONSOLE : Je n’en sais rien. La porte est toujours activée. Ils devraient déjà être là, d’après les paramètres.
DANS LE JUMPER
McKay se réveil le premier, suivie de prêt par Teyla. Ils s’aperçoivent qu’il n’avance plus. Mc Kay devine alors qu’ils sont certainement coincés dans la porte.
MCKAY : Oh non...
TEYLA : Qu’est ce qui s’est passé ?
MC KAY : Les nacelles des moteurs... Les moteurs sont protégés par des nacelles et celles-ci ne se sont pas rétractées. Je crois que c’est ça... Ou alors c’est la porte s’est rétrécie, mais ce serait étonnant. Là on a un gros problème.
TEYLA : Qu’est ce qu’on fait ?
MC KAY : Je ne sais même pas si on peut faire quelque chose. Je veux dire on a vraiment un énorme problème.
McKay pose son regard sur un bras qui dépasse de la porte des étoiles.
MC KAY : Venez m’aider.
Teyla et Mc Kay tire le bras du Ltd Ford. Celui- ci une fois sorti du vortex se met rapidement debout.
LTD FORD : C’était quoi ce truc là ? Ça fait bizarre.
MC KAY : Oui, je sais.
LTD FORD : Alors c’est...
MC KAY : Oui, c’est ça !
LTD FORD : Et ce bruit de taule ? On est coincé ?
MC KAY : Oui... Les nacelles des moteurs ne se sont pas rétractées à temps et comme le vaisseau est carré et l’ouverture ronde.
LTD FORD : Est-ce qu’ont peut ramener Markham et Stackhouse…
MC KAY : Nos mains vont se dématérialiser si on essaye de les récupérer. Non c’est, c’est totalement impossible.
LTD FORD : Et le Major ?
TEYLA : Je crois qu’il a perdu connaissance pendant l’impact.
DR WEIR (a la radio) : Jumper 1 ici Weir. Quelle est la situation ?
LTD FORD : Ici Ford ! Content de vous entendre. On est tous les 4 dans la partie arrière du vaisseau. Markham et Stackhouse sont de l’autre côté de l’horizon.
DR WEIR : Répétez cela ?
LTD FORD : Madame. Jumper 1 est coincé dans la porte des étoiles. Teyla, le Dr Mc Kay et moi-même sommes dans la partie arrière avec le Major. Il ne va pas bien. Markham et Stackhouse sont à l’avant du vaisseau.
DR WEIR : C’est arrivée comment ?
Mc Kay qui est derrière le LT Ford : Ce sont les nacelles des moteurs !
LTD FORD : Ce sont peut-être les nacelles qui ne se sont pas rétractées. Mais nous n’en sommes pas sûrs.
Mc Kay qui est derrière le LT Ford : C’est la seule et unique possibilité.
DR WEIR : Si j’ai bien saisie la situation, vous ne pouvez pas atteindre les commandes de vol.
MC KAY : Oui, exactement ! Je suis tout à fait conscient que ça puisse paraître bizarre, mais nous nous retrouvons coincés dans la porte des étoiles, et notre vaisseau est coupé en deux.
DR WEIR : Rodney, du calme !
MC KAY : Combien de fois il faut vous le dire !
DR WEIR : Rodney ! Avant de pouvoir vous apportez de l’aide ! Je dois essayer de comprendre ! Ltd Ford reprenez, je vous prie.
LTD FORD : Nous ne pouvions pas localiser la base d’opération des wraith depuis l’espace comme nous l’avions fait auparavant.
[FLASHBACK EN ORBIT D’UNE PLANETE]
LTD FORD : Alors, nous sommes retournés sur les mêmes coordonnées d’atterrissage pour regarder de plus près.
[FLASHBACK SUR LA PLANETE]
Le Major John Sheppard, Teyla, Mc Kay et le Ltd Ford, arrivent dans une clairière. John Sheppard, scrute les environs avec des jumelles. Devant lui il y a un cratère.
SHEPPARD : Il n’y a plus rien.
MC KAY : Portant c’était sur cette montagne, d’après ce que vous disiez.
TEYLA : Ouais ! La base était là et nous étions à l’intérieur.
SHEPPARD : Rapprochons nous.
L’équipe avance jusqu’au cratère et constate l’étendu des dégâts.
SHEPPARD : C’était bien cette montagne.
MC KAY : C’est plus un trou, qu’une montagne maintenant.
TEYLA : On l’a peut-être fait sauter.
LTD FORD : Impossible ce n’est pas une explosion qui à fait ça !
SHEPPARD : Non. C’est comme si la montagne avait décollée. Comme un gros vaisseau.
LTD FORD : J’en doute Monsieur. La montagne était recouverte de végétation.
SHEPPARD : Ouais, mais les Wraiths hibernent pendant des siècles. La forêt aurait eu le temps de tout recouvrir.
TEYLA : Alors nous avons été prisonniers dans l’un des grands vaisseaux dont je vous ais montré les dessins. Ils sont partis pour sélectionner des mondes.
Soudain un bruit se fait entendre, des Wraiths arrivent.
MC KAY : Ça bouge de ce côté !
Des coups de feu sont échangés.
SHEPPARD : Vite !
L’équipe s’enfuit au travers de la forêt.
RETOUR AU JUMPER 1 (conversation à la radio avec Atlantis)
MC KAY : Elle ne vous a pas demandé de tout lui expliquer !
LTD FORD : Si on veut qu’elle nous sorte de là, il le faut!
MC KAY : Il ne nous reste que 38 minutes.
DR WEIR : Attendez ! Pourquoi 38 minutes ?
MC KAY : C’est le temps d’ouverture maximum de la porte des étoiles dans un milieu non soumis à la relativité. C’est une des lois les plus immuables de la physique spatio-temporelle. Et maintenant il reste 35 minutes ! Alors est-ce que c’est clair ou est ce que je recommence ?
DR WEIR : C’est très clair ! Que pouvons-nous faire ?
MC KAY : Nous dépanner !
DR WEIR : Entendu ! Je vais demander à Kavanagh, Grodin et Simpson de faire une simulation du problème.
MC KAY : Très bien ! Et faite venir le tchèque, le fameux tchèque. Je ne me souviens pas de son nom.
DR WEIR: Dr Zalenka ?
MC KAY: Voila! On va y réfléchir de notre côté.
DR WEIR: Rien d’autre?
MC KAY : Rien pour l’instant ! A tout à l’heure !
CITÉ D’ATLANTIS SALLE D’EMBARQUEMENT
Le docteur Beckett arrive auprès d’Elisabeth Weir.
DR BECKETT : Où est mon patient ?
DR WEIR : Il y a un problème. Je vous rejoins dans deux minutes.
DR BECKETT: Oh non!
DR WEIR : Vous maintenez le contact en permanence avec l’équipage. Et éteignez moi cette alarme !
DANS LE JUMPER
L’insecte est toujours accroché au cou du Major Sheppard. Il se réveil doucement. Teyla n’est pas loin de lui et fouille toujours dans le kit de survie.
SHEPPARD : Teyla ?
Teyla se rapproche.
SHEPPARD : Ça va vous ?
TEYLA : Très bien, oui.
SHEPPARD : On n’est pas encore prêt d’atteindre la base d’Atlantis on dirait.
TEYLA : Non.
Lorsque le major tourne la tête devant lui il aperçoit le vortex bleu. Mc Kay le regarde.
SHEPPARD : Ford ?
Le lieutenant Ford s’approche du major.
SHEPPARD : C’est quoi ce truc ?
LTD FORD : On est coincés monsieur.
SHEPPARD : Dans quoi ?
LT FORD : Dans la porte.
SHEPPARD : Et moi qui pensait avoir vécu le pire.
MC KAY : Nous supposons que le problème vient des nacelles des moteurs. On ne sait pas encore si c’est mécanique ou...
LTD FORD : En quittant la montagne nous avons essuyé des coups de feu.
[FLASHBACK]
Les wraith tirent sur le Jumper et touchent une des nacelles du moteur.
SHEPPARD AUX DEUX PILOTES: Ils vont endommager le vaisseau... Il faut prendre de l’altitude.
Markham : Oui monsieur, on essaye !
RETOUR AU PRÉSENT DANS LE JUMPER
MC KAY : Personnellement je n’en ai pas la moindre idée. Mais si vous savez comment rentrer le mécanisme manuellement.
SHEPPARD : Dans le cockpit, c’est sur votre gauche.
MC KAY : Je vous signal que le cockpit est malheureusement dématérialisé pour le moment. Il n’y a pas d’autre manette ici ?
SHEPPARD : Non... Non !
MC KAY : C’est ce que je pensais. Alors si vous voulez bien, je vais m’assoir dans un coin histoire de potasser. Ne vous gênez pas pour discuter entre vous.
CITÉ D’ATLANTIS
Dans une salle, les personnes désignées pour aider l’équipe du Jumper s’affaire pour trouver une solution. Elisabeth Weir arrive dans la salle.
DR WEIR : Bon, aller on vous a tous mis au courant, il nous reste moins d’une demi-heure. Où est le Dr Zalenka ?
KAVANAGH : Il est en train de mettre au point une simulation à bord du Jumper 2.
DR WEIR : C’est bien.
KAVANAGH : Si on avait du temps se serait mieux.
DR WEIR : Il ne fait pas vous avouer vaincu Docteur, nous avons six êtres humains dans l’espace.
DR BECKETT : Je ne suis que docteur en médecine, alors excusez si ma question vous parait idiote. S’ils traversaient directement l’horizon des évènements, ne pourraient-ils pas revenir à la base dans la partie avant du vaisseau.
KAVANAGH : L’avant ne ce matérialisera pas de ce côté.
PETER : La porte des étoiles transmet la matière par parcelle individuelle. L’avant du vaisseau ne peut pas se re-matérialisé, si tout le vaisseau n’a pas traversé l’horizon des événements. En claire c’est essentiellement en recevant tout les composants, c'est-à-dire le Jumper, individu inclus que la porte pourra s’activer et les transporter.
DR WEIR : En fait la porte n’envoie les choses ou les gens qu’en un seul morceau.
DR BECKETT : Ok ! Désolé.
PETER : Malheureusement la porte des étoiles ne transmettra pas la matière jusqu'à la démolécularisation soit complète. Lorsque l’iris ce fermera la section avant du vaisseau et tout les hommes à l’intérieur vont cesser d’exister.
DR WEIR : Et pour la partie arrière ?
PETER : Au moment de la fermeture de l’iris, le vaisseau sera coupé en deux. La partie arrière du vaisseau sera exposé au vide sidéral dans 29 minutes...
SIMPSON : Et s’ils fermaient la cloison intermédiaire ?
DR WEIR : La partie arrière du vaisseau resterait sous pression et serait comme un module de survie.
PETER : Il y aurait une déperdition d’oxygène.
SIMPSON : Oui, mais ça nous laisse le temps d’envoyer un autre Jumper.
KAVANAGH : Et pour faire quoi ?
DR WEIR : Pensez-y ! Contacter Jumper 1 pour leur soumettre l’idée.
RETOUR AU JUMPER
Mc Kay est sur sa tablette afin de trouver une solution. Soudain il se lève et enclenche la fermeture de la cloison intermédiaire. Les 4 membres de l’équipe se retrouvent dans le noir, Mc Kay allume alors sa lampe torche.
LT FORD : Qu’est ce que vous faites ?
MC KAY : Désolé. Attendez.
La base appel le Jumper pour soumettre l’idée de la fermeture de la cloison.
GRODIN : Jumper 1 ici Grodin.
MC KAY : Je vous reçois.
GRODIN : Il serait judicieux de fermer la cloison intermédiaire.
MC KAY : Oh, très judicieux ! Et quoi d’autre ?
GRODIN : Nous travaillons toujours sur le problème. Gardons contacte, terminé !
MC KAY : Merci pour votre appel ! Quelqu’un d’autre est claustrophobe ici ? Ou il n’y a que moi.
LTD FORD : Pourquoi avez-vous fait ça ?
MC KAY : La fermeture de l’iris, va couper le vaisseau, ainsi on ne sera pas directement aspirer dans l’espace.
LTD FORD : Sa va nous protégé ?
MC KAY : Autant qu’une porte grillagée sur un sous- marin. Moi je préfère l’asphyxie à la dépressurisation, mais ça dépend des individus.
LTD FORD : Si on doit manquer d’air. Vous devriez vous calmer. Attendez de voir ce qu’il va nous arriver dans 27 minutes.
SHEPPARD: Mc Kay !
MC KAY : On va tomber dans le vide sidéral.
SHEPPARD : ça suffit...
MC KAY : Ohhh... Excusez-moi d’être la seule personne à comprendre que nous avons peu de chance !
SHEPPARD : Ne me parlez, pas du peu de chance que nous avons ! Pas à moi... Et tant qu’on n’y est n’oublions pas Stackhouse et Markham. On n’a bien assez de temps pour sortir de là ! Servez vous moins de votre bouche et plus de votre cervelle Mc Kay !
MC KAY : Je vous pris de m’excuser. Je... J’ai une réaction très négative face au danger. C’est une mauvaise habitude chez moi. Il y a peut-être un moyen de rentrer le mécanisme à la main.
SHEPPARD : C’est possible oui.
TEYLA : Tenez. (En lui installant une veste pliée en deux derrière la tête.) Vous reprenez des forces.
SHEPPARD : Non, c’est seulement la douleur qui a diminuée.
LTD FORD : C’est bon signe ?
SHEPPARD : Pas vraiment ? NON. Je ne sens plus mes jambes. Mes mains et mes bras sont engourdis. Je peux à peine les bouger. Je ressens quasiment plus rien lieutenant. J’essaye seulement de vous dire que si vous ne décrochez pas cette saloperie... Je risque de vivre encore moins longtemps que vous.
CITÉ D’ATLANTIS HANGAR A JUMPER.
Zalenka est dans le Jumper 2 avec deux collègues. Il parle dans sa langue natale. Le Dr Weir arrive.
DR WEIR : Dr Zalenka ?
DR ZALENKA : Désolé pour votre briefing, mais il n’y avait pas de temps à perdre.
DR WEIR : Sans vous retarder, j’aimerais savoir sur quoi vous travaillez, de façon à pouvoir le communiquer à Jumper 1
DR ZALENKA : Nous cherchons un moyens de pouvoir rétracter les... euh... les nacelles des moteurs dans le fuselage depuis l’intérieur du compartiment.
DR WEIR : Y-a-t-il une solution ?
DR ZALENKA : La technologie des anciens est très complexe. Ça pourrait être dangereux pour eux de l’expérimenter de cette manière.
DR WEIR : Vous pensez qu’accidentellement il risque d’ouvrir le sas et de perdre de l’oxygène.
DR ZALENKA : Oui, oui ! C’est pourquoi j’essaye d’isoler les branchements adéquat, pour éviter les impaires.
DR WEIR : Entendu. Et que puis-je faire pour vous ?
DR ZALENKA : Cessez de parler, je vous pris.
Dr Weir quitte le Jumper 2.
RETOUR AU JUMPER 1
SHEPPARD : Lieutenant. Sortez votre couteau et coupez-moi cette chose. Ça ne me fera pas plus mal que la dernière fois.
TEYLA : La dernière fois on a bien failli vous perdre !
SHEPPARD : De toute manière je vais mourir.
LTD FORD : Monsieur. On a essayé de décrocher cette créature quand on était sur la planète. On a tout essayé.
[FLASHBACK SUR LA PLANÉTE]
Le major Sheppard est allongé sur le sol l’animal accroché à son cou, le lieutenant Ford est auprès de lui, une arme à la main.
LTD FORD : Vous êtes prêt ? Attention.
Le major Sheppard acquiesce d’un signe de tête. FORD pointe alors l’arme sur la créature.
SHEPPARD : Allez-y.
Ford tire à bout portant sur la bête, le major Sheppard hurle, mais bestiole ne se décroche pas.
RETOUR AU JUMPE 1
LT FORD : Chaque tentative vous a fait souffrir d’avantage. Et cette chose supporte tout quoi qu’on fasse.
TEYLA : Elle se nourrie de votre force comme un Wraith.
SHEPPARD : Ça je ne vous le fait pas dire.
TEYLA : Mon père racontait souvent des histoires de créatures de ce genre. J’ai toujours pensé que c’était pour empêcher les enfants de s’éloignés de notre campement.
SHEPPARD : Formidable... Il disait comment les tuer ?
TEYLA : Non.
LTD FORD : Je ne suis même pas sûre qu’on puisse.
SHEPPARD : Et bien, je voudrais avoir un deuxième avis. Appelez le Docteur Beckett, lieutenant.
CITÉ ATALANTIS EN SALLE DE CONTRÔLE
L’HOMME A LA CONSOLE DE CONTRÔLE (A la radio avec le Jumper): Affirmatif. (Interceptant le Docteur Beckett) S’il vous plait Docteur c’est Jumper 1.
DR BECKETT : Ici le Dr Beckett comment se porte le Major ?
LTD FORD : Le major Sheppard est conscient, mais la créature est toujours sur lui.
SHEPPARD : Vous consulter à domicile Docteur ?
DR BECKETT : Ce serait avec grand plaisir major, mais là ça va faire un peu loin. Il parait que vous avez un beau pendentif.
SHEPPARD : Très drôle ! C’est l’acarien le plus laid que vous ayez vu.
DR BECKETT : Comment c’est-il accroché à vous ?
SHEPPARD : Et bien, nous allions remonter à bord du Jumper. Les Wraith nous ont tiré de dessus.
[FLASHBACK SUR LA PLANÉTE]
SHEPPARD : Allez dire à Markham de se préparer à décoller ! Je vous couvre
MC KAY : Et vous ?
SHEPPARD : Je vous rejoins dans une minute. Allez-vous-en !
L’équipe s’exécute. Sheppard tire des coups de feu sur les Wraiths. Il en touche un avant de s’enfuir. Le Wraith continu de tiré dans sa direction. Sheppard c’est caché derrière un arbre, et réplique en tirant des rafales.
LTD FORD (A la radio) : Major ! Ils nous coupent l’accès au Jumper !
SHEPPARD : Négatif ! Il n’y en a plus un à trois heures pour vous ! Les deux autres sont là !
LTD FORD : Ils sont partout autour de nous ! D’où viennent-ils ?
SHEPPARD : Lieutenant ! Vous savez qu’ils ont le pouvoir de vous faire voir ce qui n’existe pas ! Levez vous et courez. Il n’y a personne ! Foncez !
Le major Sheppard cours au travers de la forêt se retournant plusieurs fois pour voir l’ennemi. Il tire quelque rafale en direction des Wraiths. Derrière lui une bestiole est suspendue à une grande toile.
[FIN DU FLASHBAK]
Retour à la base D’Atlantis conversation radio avec le Jumper.
DR BECKETT : D’écrivez la moi.
LTD FORD : Ça fait environ 60 cm de long avec la queue. La queue est sous l’aisselle du major. Il y a deux trucs pointus qui sont planté dans la carotide. Pointue et acéré.
DR BECKETT : Soyez plus précis lieutenant.
LTD FORD : Les pattes de devant, si l’on peut dire, sont...Euh... Fortement accroché au cou du major. Il n’y a ni œil, ni antenne. La carapace est solide, mais en dessous je vois comme une poche, on dirait une sangsue.
DR BECKETT : Major ! Dites moi ce que vous ressentez physiquement.
SHEPPARD : Ça tout de suite été comme si on m’enfonçait un coup de couteau dans l’œil. Et là j’avoue que je ne sens plus mes extrémités. Je ne peux plus bouger.
DR BECKETT : Alors si je comprends bien la chose vous fait mal et vous paralyse ensuite.
SHEPPARD : Docteur, il faut que je puisse me lever, aider Mc Kay, à résoudre le problème mécanique. Sinon Markham et Stackhouse vont mourir.
DR BECKETT : Bon. Qu’avez-vous essayé ?
LTD FORD : Jai essayé de la coupée, de la brûlée, je lui ai même tiré dessus avec... avec mon 9 millimètres. Je ne crois pas que l’on puisse détruire ce truc sans blessé ou tué le major.
TEYLA : A mon avis cette créature a un lien avec les Wraiths.
MC KAY : Un lien ?
DR BECKETT : A quel niveau ?
TEYLA : Elle cicatrise et se régénère immédiatement en aspirant la force vitale du major. C’est ce qu’un Wraith ferait.
MC KAY : Les Wraiths ont bien du évolués à partir d’une espèce. C’est peut-être leur cousin préhistorique.
SHEPPARD : Je ne peux plus bouger.
LTD FORD : Docteur l’état du major empire. Il nous faut rapidement une solution.
DR BECKETT : Ok, vous disiez que la créature avait une espèce de poche en dessous, comme une sangsue.
LTD FORD : J’ai donné un coup de couteau dedans. La chose a failli étrangler le major.
DR BECKETT : Lieutenant ! On ne coupe pas une sangsue, on la saupoudre de sel pour quelle tombe.
DANS UNE SALLE SUR LA BASE D’ATALNTIS.
L’équipe de chercheur discute fortement.
SIMPSON : Si vous activé le champ, ils vont mourir !
KAVANAH : On peut toujours le déprogrammer, s’ils viennent à résoudre le problème.
SIMPSON : Mais s’ils n’ont pas le temps ! S’ils n’y arrivent pas !
KAVANAH : Si c’est le cas, ça risque de détruire cette infrastructure.
SIMPSON : Je regrette...
DR WEIR : N’êtes vous pas censé trouver des solutions !
KAVANAH : D’après nous le Jumper était probablement endommagé avant que l’équipe décolle de la base. Les systèmes des anciens sont trop sophistiqués pour qu’une erreur de pilotage ait eu lieu.
DR WEIR : Alors ?
KAVANAH : Alors en fonction de l’étendus des dégâts, on ne peut exclure une réaction de surchauffe, forcement fatal à tout le système électronique.
DR WEIR : En langage normal, je vous prie.
SIMPSON : Le docteur Kavanah fait remarquer qu’il y a très peu de chance avec un cockpit hors d’atteinte et des nacelles des moteurs endommagés pour que les moteurs généraux ne surchauffent.
KANAVAH : Je pense qu’elle veut dire ; n’explose. Surtout si Mc Kay commence à fourré son nez dans les circuits pour tenter de rétracter les nacelles des moteurs manuellement. Ce qu’il essaiera. C’est ce que je ferais en tout cas !
DR WEIR : Oui, Zalenka à lancé des simulations. Je viens de le voir.
KAVANH : Si on a le scénario d’une catastrophe d’une surchauffe. Le souffle et la force de l’explosion, vont pulvériser le Jumper et suivre les fragments à travers la porte des étoiles comme une bombe !
DR WEIR : Vous croyez le risque d’un scénario pareil est plausible ? (En s’adressant à Simpson)
SIMPSON : A mon humble avis. Non docteur.
DR WEIR : Vous êtes tous d’accord ?
Tous font un signe de tête positif, sauf Kavanah.
DR WEIR : Alors tentons le coup.
KAVANAH : Je croyais qu’il était important exposer tous les risques.
DR WEIR : C’est vrai, vous l’avez fait ! Alors maintenant creusez vous un peu plus pour leur sauver la vie au lieu d’essayer de protégé vos arrières... Il nous reste 23 minutes.
EN SALLE DEMBARQUEMENT
Halling vient à la rencontre du Dr Weir avec une offrande, il est accompagné de certains membres de son peuple.
HALLING : Dr Weir ?
DR WEIR : Pas maintenant, je n’ai pas le temps
HALLING : Les personnes à bord du vaisseau de nos ancêtres, n’en n’ont pas non plus.
DR WEIR : Les nouvelles circulent vite.
HALLING : Je m’entretenais avec l’un membre lorsqu’il a été appelé.
DR WEIR : Bon, alors dans ce cas vous devez savoir que nous n’avons pas de temps à perdre.
HALLING : En effet. Quand bien même. Ceci reste important.
DR WEIR : Très bien.
HALLING : Vous devez l’ignorer. Mais dans mon peuple, nous prononçons une prière rituelle, lorsque l’un de nous sait qu’il va bientôt mourir.
DR WEIR: Ils ne vont pas mourir.
HALLING: On m’a dit que c’était inévitable.
DR WEIR: Mais qui vous l’a dit ?
HALLING : Ça n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est de prévenir Teyla pour qu’elle se prépare à son destin. Connaitre l’heure et l’emplacement de la mort d’un des siens, est un événement rare pour les gens de notre peuple. C’est un simple rituel, qui ne prend pas plus....
DR WEIR : Halling! Nous devons concentrer tous nos efforts sur la façon de sauver ses hommes.
HALLING: Au risque de bafouer les propres croyances de Teyla.
DR WEIR: Il est plus important d’utiliser le temps qu’il nous reste pour tous mettre en œuvre afin de trouver une solution.
HALLING : Vous n’avez pas à me dire ce qui est important et ce qui ne l’est pas Dr Weir.
DR WEIR : Je suis désolé je ne peux pas poursuivre cette conversation.
HALLING : Pourquoi ?
DR WEIR : Parce que cela nous fait prendre du temps !
HALLING : Ce que Teyla pourrait utiliser pour se préparer.
DR WEIR : Bon écoutez ! Vous percevez la mort d’une certaine manière. Je le comprends fort bien. Je dirais même que je le respecte. Mais nous, nous ne préparons pas à mourir, au contraire nous faisons tous ce que nous pouvons pour essayé retarder l’issue fatale ! C’est comme ça que nous fonctionnons !
HALLING : Je ne vous demande pas de suspendre vos efforts.
DR WEIR : Non ! Vous me demander de dire aux membres de cet équipage qu’ils vont peut-être tous y rester ! Je regrette, je ne leur enverrais pas ce message. Et si vous avez le sentiment que je bafoue les croyances de Teyla, je vous présente mes plus sincères excuses. Mais je crains de ne rien pouvoir y faire pour l’instant. Maintenant il faut que j’y aille.
RETOUR AU JUMPER 1
Infirmerie d’Atlantis Conversation radio avec le docteur Beckett.
DR BECKETT : Bon nous avons répertoriés tout ce qui se trouve à bord d’un Jumper. Quel est votre inventaire ? Je vous écoute.
LT FORD : Dans les kits de survie on a : Un couteau suisse, une barre chocolatée, de l’eau, des allumettes, une trousse médicale avec de l’alcool, de la teinture d’iode, et des analgésiques.
TEYLA : C’est quoi ça ?
LTD FORD : Teyla à trouvé un défibrillateur portable. A votre avis ça peut servir ?
BECKETT : J’y avais songé. Le major Sheppard recevrait la même décharge et ça le tuerait autant que la bête.
LTD FORD: Bien!
DR BECKETT : Essayer chaque choses une par une.
EN SALLE DE CONTROLE
KAVANAH : Dr Weir ?
DR WEIR : Kavanah, j’espère que vous ne me retardez pas pour rien.
KAVANAH : Non Docteur ! Vous avez joué à quoi là !
DR WEIR : Je vous demande pardon ?
KAVANAH : J’ai accepté d’être ici de mon plein gré, parce que franchement j’en avais plus qu’assez des militaires. Et vous m’envoyez paitre comme un simple bidasse.
DR WEIR : Allons ne dramatiser pas. Et puis ce grade n’existe pas.
KAVANAH: Je sais ! Qu’est-ce que vous croyez ! Et vous, vous savez ce que vous venez de faire ? Vous venez de me ridiculiser devant mon équipe !
DR WEIR: Alors c’est quoi le reproche ? Je vous ai mis mal à l’aise ?
KAVANAH: Je crois qu’humilier serait un peu plus approprié.
DR WEIR: Je n’en suis pas encore arrive là, Dr Kavanah.
KAVANAH: Tout à fait entre nous, j’aurais pensé que mettre un civile à la tête d’une expédition aurait apporté un peu plus...
DR WEIR: J’ai été affecté à cette expédition et coupé de la terre comme nous le somme, la base d’Atlantis est presque comme une colonie. N’est-ce pas ?
KAVANAH: Je suppose, oui.
DR WEIR: Et bien je suis le gouverneur de cette colonie.
KAVANAH: Non. Attendez ! Ce que vous dite est bien joli...
DR WEIR: Ça vous pose un problème Kavanah ?
KAVANAH: Oh! Vous ne voulez pas me comprendre.
DR WEIR: Autant pour vous mon cher. Si vous perdez une minute de plus à ne pas venir en aide aux membres qui son piégés à bord du Jumper à cause de votre égo. Je promets de vous expédier sur une planète suffisamment déserte pour que vous puissiez y jouir enfin pleinement de votre importance ! Vous croyez que je plaisante ?
KAVANAH: Vous ne feriez pas ça.
DR WEIR: Kavanah, reprenez vos recherches.
KAVANAH: On en reparlera Docteur.
DR WEIR: Jamais, vous entendez. L’heure tourne. Allez, au travail. C’est un ordre !
HANGAR A JUMPER
JUMPER 2
Zalenka est toujours dans le Jumper 2 afin d’y trouvé une solution pour rétracté les nacelles des moteurs du Jumper 1. Il pense avoir trouvé quelque chose.
ZALENKA (A la radio) : Dr Zalenka à salle de contrôle. Je crois que j’ai trouvé quelque chose.
PETER : Il fait le transfère.
DR WEIR (A la radio) : Jumper 1, ici Weir. Le Dr Zalenka a trouvé une solution.
JUMPER 1
MC KAY : Zalenka, mais pourquoi, je ne m’en souviens jamais.
PETER : Il a formellement identifié les systèmes de commande interne pour rétracter les nacelles. Je transfère le schéma sur votre terminal.
MC KAY : Entendu. Voyons ou cela nous mène.
LTD FORD : Quoi ?
MC KAY : Zalenka a enfin trouvé les branchements qui rétractent les nacelles. Ce qui veut dire que les chances de réparé la faille qui était de une sur un million, se réduise à une sur cent. Mais bon ce n’est pas si mal. Il y a du mieux. Elisabeth ?
SALLE DES COMMANDES D’ATLANTIS
Conversation avec Jumper 1 Dr Weir et Mc Kay
DR WEIR : Oui.
MAC KAY : Elisabeth ? Je n’aurais que 7 à 9 secondes pour vous prévenir si je provoque une surcharge fatale. Alors si je vous dis de lever le bouclier, n’hésitez pas.
DR WEIR : Oui, nous sommes conscients du danger. Faites au mieux.
MC KAY : Ouais...
Conversation avec Jumper 1 et le Dr Beckett et Ltd Ford
LTD FORD : Je commence avec la teinture d’iode.
Ford en verse quelques gouttes sur la poche orange de la créature. Aucune réaction ne se produit, la bête est toujours accrochée.
LTD FORD : Vous pouvez la rayer de la liste.
DR BECKETT : Qu’avez-vous d’autre Lieutenant ?
MC KAY : Ya quoi là dedans, de la bouffe ?
LTD FORD : Vous plaisantez ?
MC KAY : J’ai moins de 20 minutes pour nous sauvé la vie. Et je suis presque au bord d’une hypoglycémie aigüe. Alors ... Merci.
Le lieutenant Ford, lui lance une barre chocolatée, que Mc Kay attrape et mange. Teyla donne à Ford un petit bidon en plastique contenant de l’alcool.
TEYLA : Tenez. (En passant le bidon d’alcool à Ford)
LTD FORD : A présente nous allons tenter l’alcool.
DR BECKETT : Déposé quelques gouttes sur la poche pour voir la réaction.
SHEPPARD : Gardez-en pour moi.
LTD FORD : Ce n’est pas du pur malt monsieur.
SHEPPARD : Comment réagit-il ?
LTD FORD : Ça ne fait pas grand-chose. Aucune réaction à l’alcool.
DR BECKETT : Très bien. Quoi d’autre ?
TEYLA : Le docteur, n’aurait-il pas dit de salé la créature ?
MC KAY : Je crois que c’était une métaphore. Mais ce n’est pas grave. Allez-y ! Faut tout essayer.
Le Lieutenant Ford déchire le petit sachet de sel et dépose quelques grains sur la poche de la chose. Mais comme pour les autres essais rien ne se produit. La bête s’accroche toujours au cou du major Sheppard.
LTD FORD : Passez-moi l’eau. L’eau s’il vous plait.
Teyla lui passe la gourde d’eau. Le lieutenant Ford en verse sur la créature, ce qu’il l’a fait réagir, elle resserre son étreinte plus fors autour du cou du major qui sous l’effet de l‘étranglement hurle à pleins poumon.
LTD FORD : Monsieur ? Monsieur ! Ça va monsieur ? Monsieur! Major!
SHEPPARD: Arghhhhhh !!!!
LT FORD: Major! Ça va ? Major ! Major ! Qu’est ce qui se passe ?
Sous l’effet de la douleur le major Sheppard pousse fortement le lieutenant Ford qui est propulsé sur la carlingue du Jumper et retombe au sol. Suite au choc le Dr Mc Kay à remarquer que le tableau de commande a réagit.
DR WEIR (A la radio) : Lieutenant répondez !
Ford se relève.
LTD FORD : La chose a réagit soit au sel soit à l’eau.
DR BECKETT : Soit à la combinaison des deux. C’est-elle dégagée du cou du major ?
LTD FORD : Négatif !
TEYLA : Elle s’accrocherait d’avantage plutôt.
SHEPPARD : Pitié plus jamais ça...Lieutenant.
LTD FORD : Désolé.
DR BECKETT : Pur réflex primitif face au mélange eau, sel.
MC KAY : Nous avons bougés. Quand vous êtes tombé, j’ai du croiser deux circuits et le temps d’une micro seconde le moteur c’est allumé. Oh, non.
Lorsque le Dr Mc Kay lève la tête il s’aperçoit que la porte intermédiaire du Jumper est décalée, laissant entrevoir le vortex bleu de la porte des étoiles.
LT FORD : Quoi ? Quoi ?
MC KAY : Tu parle d’une galère.
LT FORD : Qui y a-t-il ?
MC KAY : Quand la porte des étoiles se fermera. Toutes les molécules d’aire du compartiment vont être éjectées par là !
TEYLA : Alors, nous avons glissés.
MC KAY: 15 minutes.
BASE D ATLANTIS
DR WEIR (A la radio avec le Jumper 1) : Ford où en êtes-vous ?
LT FORD : La navette à légèrement bouger. Notre compartiment a un peu avancé dans l’horizon. Le Docteur Mc Kay... Le docteur Mc Kay... A toujours espoir de rétracter les nacelles des moteurs à temps.
Aux paroles du lieutenant Ford, le docteur Mc Kay, c’est relevé du fauteuil sur le quel il s’était assit. Il se remet alors au travail.
DR WEIR : Bien reçu. Nous n’avons pas encore trouvé de solution, mais on n’y travail.
LTD FORD : Bien madame.
DR WEIR : Et le major Sheppard ?
SHEPPARD : Je suis toujours là.
DR WEIR: Tenez bon major. Nous allons résoudre le problème.
SHEPPARD: J’en suis certain. Écoutez... Je voulais vous dire... Pendant que je peux encore.
DR WEIR : Non, arrêtez ! Vous allez vous en sortir.
SHEPPARD : Si ça devait être le cas...Il ne m’aurait pas laissé filler.
DR WEIR : De qui parlez-vous ?
SHEPPARD : Du Wraith.
[FLASHBACK SUR LA PLANÉTE]
Un Wraith approche et regarde attentivement le major Sheppard, qui quant à lui maintient dans sa main droit la bête qui c’est accroché à son cou. Le wraith repart d’où il était venu, laissant le major seul à son sort.
[FIN DU FLASHBACK]
SHEPPARD : Pour lui, j’étais déjà mort. C’est comme s’il considérait que j’étais foutu. Il est parti... Alors voilà ce que je voulais vous dire.
DR WEIR : Economisez vos forces John. Vous m’en parlerez ici.
SHEPPARD : Non, c’est important.
DR WEIR : Très bien, allez-y.
LTD FORD : On devrait l’envoyé à travers le passage. Si le docteur Mc Kay débloque tout à temps, le docteur Beckett s’occupera de son cas. S’il n’y arrive pas, on n’est foutu de toute manière.
MC KAY : Je me sens stressé là.
PETER : Le major Sheppard serait effectivement dans une espèce de coma pendant tout le trajet.
DR BECKETT : On ne peut pas courir ce risque.
LTD FORD : Pourquoi ?
DR BECKETT : Si la créature a réagit aussi violement à de simple gouttes d’eau. Alors quelle sera sa réaction dans le vortex.
DR WEIR : Vous dite que le major Sheppard ne peut pas revenir ici tant que cette chose est agrippée.
TYELA : Il nous faut agir rapidement !
SHEPPARD : Sonnez-moi avec le défibrillateur.
DR BECKETT : Oh... C’est une pure idée de génie major.
LTD FORD : Mais vous avez dit que ça pouvait le tuer, n’est ce pas ?
SHEPPARD : Oui, c’est l’idée.
TEYLA : Je... Je ne comprends pas !
DR BECKETT : Teyla vous avez dit, que la chose avait un lien avec les Wraiths.
TEYLA : Oui.
DR BECKETT : Alors comment réagirait ce monstre selon vous, si par malheur le major Sheppard venait à mourir sur le champ.
TEYLA : Il cesserait surement de ce nourrir.
DR BECKETT : Ce que ferait un Wraith.
DR WEIR : Et en quoi est-ce une idée géniale ?
DR BECKETT : En lui envoyant une décharge le cœur du major s’arrêta. La bête le supposant mort et inutile, devrait je pense se décrocher de son cou.
LTD FORD : Et pour réanimé le major, je lui balance un autre choc.
DR BECKETT : Vous pouvez essayer et si ça ne marche pas, envoyez le dans l’horizon des événements. Ça le maintiendra en super congélation.
DR WEIR : John, êtes vous sûr de vouloir tenter ça ?
SHEPPARD : Je ne veux plus de cette saloperie sur moi !
DR BECKETT : Préparez vous à un code bleu sur la plateforme. Lieutenant Ford vous savez ce qu’il faut faire ?
LTD FORD : Oui, docteur. Découpez sa chemise.
TEYLA : Quoi ?
LTD FORD : Découpez sa chemise !
Teyla prend une paire de ciseaux dans le kit de survie et découpé la chemise su major Sheppard. Pendant ce temps le lieutenant s’affaire à mettre en place les palettes du défibrillateur.
LTD FORD : On charge à 200. Les plaques !
TEYLA : Les quoi ?
LTD FORD : Sa chaîne ! Mettez là sur le côté !
DR BECKETT : N’oublier pas le lubrifiant, c’est très important !
Ford s’exécute.
LTDFORD : Prêt ! Quand la bête tombera de votre cou, je devoir la tuer ! Une fois l’appareil rechargé je vous re balancerai un choc ! Mc Kay ! Au cas où le cœur ne repartirais pas, mieux vaux m’ouvrir la cloison intermédiaire.
MC KAY : Ok !
LTd FORD : L’un de nous devra traverser avec lui !
TEYLA : Je l’emmènerais.
Le lieutenant Ford hésite, tout regardant le major Sheppard.
SHEPPARD : Envoyez lieutenant !
Le lieutenant Ford applique les palettes sur le corps du major Sheppard et envoie l’électricité.
LTD FORD : Aucune pulsation !
Teyla essaye de retirer la créature avec ses deux mains, mais rien ne se passe dans l’immédiat.
TEYLA : Je n’arrive pas à l’enlever !
DR BECKETT : Doucement, ça peut prendre un moment.
DR WEIR : Alors lieutenant ?
Teyla réussi à enlever la bête, elle l’a lance sur un siège du jumper, Mc Kay s’éloigne un peu et le lieutenant Ford tire plusieurs coups de feu sur la bête. Teyla vient ensuite envelopper la créature dans une veste. Pendant ce temps le lieutenant Ford rechoque le major Sheppard qui ne se réveille pas.
TEYLA : Toujours rien ?
LTd FORD : Non, venez, on l’emmène de l’autre côté !
Ford et Teyla soulève le major Sheppard et l’emmène vers l’horizon des événements. Teyla et Sheppard, passe tout les deux la porte des étoiles.
LTd FORD : Prête.
TEYLA : Oui.
LTd FORD : Ici lieutenant Ford. Nous avons réussi à décrocher la créature du major. Mais nous n’avons pas pu le réanimer. Teyla et le major viennent à l’instant de traverser la porte.
DR WEIR : Merci de votre aide. Rodney vous avez 7 minutes.
BASE D’ATLANTIS PLATEFORME
Une équipe médicale de 4 hommes sont sur place, avec un brancard.
RETOUR AU JUMPER 1
MC KAY : Je n’ai pas encore testé la moitié des branchements, et on n’a presque plus le temps.
LTD FORD : Soyez pas défaitiste, c’est encore faisable.
MC KAY : Vous devriez traverser le passage. Sans blague lieutenant, je veux bien continuer, mais vu nos choix, c’est le meilleurs moyen d’en finir.
LTD FORD : Vous voulez que je vous laisse seule avec cette chose enveloppé dans ma veste ?
MC KAY : Vous avez vérifié qu’elle était morte ?
LTD FORD : Elle l’est !
MC KAY : Cool, parce qu’une décompression plus la mort par asphyxie et cette bestiole en vie sur mon visage...
LTD FORD : Non, Arrêtez ! Ça suffit !
MC KAY : Désolé.
BASE D ATLANTIS
Dans la salle des chercheurs
Tout le monde s’agite autours de la table.
SALLE DE CONTRÔLE D ATLANTIS.
DR WEIR : Il reste combien de temps ?
PETER : Deux minutes et vingt secondes.
DR WEIR : Rodney, il vous reste deux minutes.
MC KAY : Merci de me le rappeler. J’ai encore deux douzaines de circuits à vérifier.
DR WEIR : Ne soyez pas si méthodique. Branchez en un au hasard.
MC KAY : Si je fais ça, je cours le risque de provoquer un beau court circuit.
DR WEIR : Ça vaux le coup d’essayer !
MC KAY : Je vous dis qu’il n’y a pas moyen de...
Soudain un bruit de ferraille se fait entendre et le docteur Mc Kay est surpris.
MC KAY : Attendez... Je crois que j’ai réussi. Elisabeth, les nacelles des moteurs ce sont rétractés.
A cette annonce toutes les personnes sur Atlantis sont soulagées. Dr Weir attend sur la passerelle de la salle d’embarquement.
DR WEIR : Alors pourquoi vous n‘êtes pas à la base ?
DANS LE JUMPER 1
LTD FORD : Elle a raison, on aurait du bouger.
MC KAY : C’est inertie. Nous avons perdu de la vitesse, parce que l’énergie c’est coupée avant qu’on traverse la porte.
A ces mots le lieutenant Ford se précipite sur la carlingue du Jumper espérant que cela le fera bouger. Mais rien ne se passe le Jumper reste là ou il est.
MC KAY : Vous perdez votre temps ! Chacun de vos gestes entraine une réaction opposé et de force égale !
LTD FORD : Alors qu’est ce qu’on va faire docteur ?
BASE D’ATLANTIS SALLE D’EMBARQUEMENT
Elisabeth est toujours en attente de voir le jumper sortir de la porte des étoiles.
DR WEIR : Allez...
PETER : Une minute.
SALLE DES CHERCHEURS
KAVANAH : Attendez... Le sas arrière. Ouvrez le sas arrière ! Cela devrait vous donner une poussée pour traversé la porte.
JUMPER 1
MC KAY: C’est possible, mais seul le mécanisme d’ouverture est par ici.
Le lieutenant Ford ouvre les portes de la cloison intermédiaire.
LTD FORD : Traversez ! Je m’en occupe !
MC KAY : Vous serez aspiré dans l’espace !
LT FORD : Non, non, non, pas le temps de discuter !
MC KAY : Cramponnez-vous !
LTD FORD : Traversez !
Le lieutenant Ford pousse le Dr Mc Kay dans le vortex.
BASE D’ATLANTIS.
PETER : 30 Secondes.
JUMPER 1
La créature refait lentement surface et commence à vouloir sortir du blouson de Ford. Le lieutenant Ford cherche quelque chose pour s’accrocher afin de ne pas être aspiré dans l’espace lorsqu’il actionnera la manette du sas arrière. Lorsqu’il tire celle-ci la bête est aspirée dans l’espace tandis que le lieutenant Ford est accroché à une barre. Le vaisseau se met à avancé dans le vortex de la porte des étoiles. Arrivée enfin sur la base la porte cesse de fonctionner. Tout le monde sur Atlantis crie de joie et frappe dans leurs mains.
HANGAR A JUMPER
DR WEIR (s’adressant à Peter) Je vais accueillir l’équipage.
Le docteur Beckett essaye de réanimer le major Sheppard.
DR BECKETT : Encore.
Elisabeth arrive sur les lieux.
MC KAY : Il va s’en sortie (En parlant de Ford)
Ford est installer sur un brancard, Elisabeth Weir, lui serre la main avant qu’il ne soit transporté à l’infirmerie. Elisabeth regarde Teyla qui lui fait un signe de tête. Pendant ce temps le Dr Beckett, continue de choqué le major au défibrillateur. Le cœur du major reprend quelques battements, mais pas suffisant pour reprendre vie.
DR WEIR : Bien joué Rodney
MC KAY : Ce n’est pas gagné.
DR BECKETT : Le pouls revient... Les battements sont plus forts... Il est tiré d’affaire.
A cette annonce tout le monde est soulagé de la bonne nouvelle. Elisabeth s’assoit sur un siège du Jumper rassurer de voir que le major est sauvé. Quant à Mc Kay, celui- ci fait les cent pas. A l’infirmerie le major est dans un lit et une infirmière lui applique un pansement sur sa blessure au cou. A côté de lui, se trouve le lieutenant Ford, Teyla et Rodney. Arrive ensuite le Dr Weir.
DR WEIR : Comment vous sentez vous ?
SHEPPARD : J’ai faim.
MC KAY : Il a un petit urticaire, mais le docteur Beckett a dit que, ça passerait tout seul.
TEYLA : On va vous laissez vous reposer.
SHEPPARD : J’ai faim. Il faut que je mange.
DR WEIR : Oui, on va vous arranger ça.
LTD FORD : Bienvenue parmi nous.
SHEPPARD : Ouais, je reconnais que c’est une bonne surprise.
DR WEIR : Mais au faite... Que comptiez-vous dire ?
SHEPPARD : Quand ?
DR WEIR : A bord du vaisseau quand vous aviez cru que... vous alliez...
SHEPPARD : Oh, ça !
DR WEIR : Je vous ai dis de ne rien dire à ce moment là. Mais, maintenant je suis curieuse.
SHEPPARD : Et bien j’aillais dire... Prenez soins les uns des autres.
DR WEIR: C’est gentil.
SHEPPARD : Oui.
MC KAY : C’est ce que nous avons fait.
SHEPPARD: Ouais, c’est vrai. D’ailleurs merci encore.
MC KAY : il n’y a pas de quoi. Bon.
TEYLA : Bonne nuit.
Tout le monde quitte l’infirmerie sauf Elisabeth.
DR WEIR : Entre nous, vous n’alliez pas réellement dire ça ?
SHEPPARD : Je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler.
DR WEIR : C’est bien ce que je pensais.
Le major Sheppard bascule la tête sur son oreiller et ferme les yeux.
FIN