STARGATE ATLANTIS
Saison 1 épisode 05
SCRIPT VF
Titre : « SOUPÇONS»
DANS LES PRECEDENTS EPISODES DE STARGATE ATLANTIS
DR WEIR : Major Sheppard ! Qui sont tous ces gens major, Sheppard ?
SUR LA PLANÉTE DE TEYLA
TEYLA : Je suis Teyla Emmagan, fille de Tagan. Si les Wraiths n’ont jamais attaqués votre monde, vous devriez y retournez.
SHEPPARD : Excellent conseil, mais nous sommes coincés ici.
BASE D’ATALNTIS LABO DU DR BECKETT
DR BECKETT : Il semble exclu que cette forme de vie, puisse mourir de vieillissement comme nous.
VAISSEAU WRAITHS
LA GARDIENNE DES WRAITS : Vous avez pénétré notre réserve de nourriture. Vous ne savez pas ce que vous avez fait.
MAINTENANT SUR LA BASE D ATLANTIS
Salle de contrôle, le vortex vient de s’ouvrir et le bouclier est en fonction.
UN MILITAIRE : On s’active ! Allez en positon !
UN MEMBRE DE L’EXPEDITION : Je reçois le code du major Sheppard.
DR WEIR : Ils sont partis depuis quelques heures, seulement.
SHEPPARD (A la radio) : Atlantis, ici Sheppard, ça chauffe pour nous, on arrive.
DR WEIR : Baissez le bouclier.
Le bouclier est levé, des soldats sont postés à proximité de la porte des étoiles, des tires de Wraith traverse la porte des étoiles et entre en contacte avec la cité. Les militaires évitent les tires. Teyla, le lieutenant Ford, le major Sheppard, et McKay, sortent du vortex en courant.
DR WEIR : Relevez le bouclier !
Juste avant que le bouclier soit relevé le Dr McKay reçoit un tire d’une arme paralysante Wraith dans la tête, assommé par se tire, il s’effondre sur le sol.
SHEPPARD : McKay !
La porte des étoiles se ferme.
DR WEIR : Un équipe médicale en zone débarquement !
Le major Sheppard appose deux doigts sur le cou de Rodney.
SHEPPARD : Il est vivant.
A L’INFIRMERIE
Rodney se réveille à l’infirmerie, le major Sheppard et le Dr Beckett sont à ses côtés.
SHEPPARD : Vous, vous sentez mieux ?
RODNEY : Je ne ressens rien du tout. Je n’arrive pas à parler.
SHEPPARD : Essayez d’articuler.
RODNEY : Je n’y arrive, je vous dis.
DR BECKETT : Vos nerfs sensoriels et votre centre moteur, viennent de subirent une violente surcharge d’intensité.
RODNEY : Ça veut dire quoi ?
SHEPPARD : Ça veut juste dire que les Wraiths vous ont tiré dessus en pleins visage.
DR BECKETT : Ils ont une arme assez fascinante, d’ailleurs. Son rayon entrave la circulation des neurones... Ce qui a évidemment pour effet...
RODNEY : Je resterais paralysé ?
DR BECKETT : Non, la paralysie sera temporaire. Ne vous inquiétez pas Rodney, vous pourrez bientôt gambader. Heureusement que cette arme est juste destinée à provoquer des incapacités partielles.
SHEPPARD : Hum
DR BECKETT : Sinon, il serait mort.
RODNEY: Quoi?
DR BECKETT: Ah, ah, ah...
DR WEIR: Major, je peux vous voir un instant ?
Le major rejoint, le Dr Weir
RODNEY : Hé, ho, hé, ho...
COULOIR DE LA CITÉ
SHEPPARD : Ça va, il n’a rien de grave.
DR WEIR : Oui, on m’a rassuré. Qu’est ce qu’il est arrivé exactement ?
SHEPPARD : Toujours la même histoire.
DR WEIR : C’est donc la cinquième fois que votre équipe est attaquée par les Wraiths... Sur... sur combien de mission ?
SHEPPARD : Neuf... Ça ne peut pas être une coïncidence.
DR WEIR : Je crois même que c’est évident. Il y a un espion sur Atlantis.
* * * * * * * * * * * * * GÉNÉRIQUE STARGATE ATLANTIS * * * * * * * * * * * * *
SALLE DE RÉUNION
Le lieutenant Ford, le major Sheppard et Rodney sont assis autour de la table de réunion, Rodney masse son pied sur la table.
SHEPPARD : Je vous en supplie McKay, allez faire ça ailleurs.
RODNEY : Mon pied est encore engourdi, alors soyez tolérant.
SHEPPARD : Votre bouche fonctionne bien, elle.
Dr Weir arrive avec le sergent Baste.
DR WEIR : D’accord. Bon tous le monde est là ! La réunion peut commencer.
LTD FORD : Nous n’attendons pas Teyla.
DR WEIR : Teyla, n’a pas été convoquée.
SHEPPARD : Pourtant c’est un membre de mon équipe.
SGT BATES : C’est aussi une Athosienne, major.
SHEPPARD : Et donc ?
SGT BATES : Si nous avons été trahis de l’intérieur comme tout semble l’indiqué, il est quasiment certain que le responsable se trouve parmi eux.
SHEPPARD : Vous rigolez, il s’agit de Teyla, enfin.
DR WEIR : Je déteste ça autant que vous major....
SHEPPARD : Faites là venir alors...
DR WEIR : Mais la sécurité de cette base et de son personnel est ma principale inquiétude actuellement. Ça devrait être aussi la vôtre. Les Wraiths vous ont attaqués par surprise sur cinq des neuf dernières planètes, où votre équipe est allée, et contenue du fait que deux de ces mondes étaient totalement inhabités, il est tout à fait probable qu’une personne présente parmi nous, les informent à l’avance de vos missions.
RODNEY : Si une personne présente parmi nous était un agent des Wraiths, Atlantis aurait été attaqué, non ?
SHEPPARD : C’est pas idiot, ça.
SGT BATES : Peut-être que de cesser d’utiliser la porte des étoiles serait une solution.
SHEPPARD : Ce n’est pas réaliste.
SGT BATES : Pourquoi pas.
SHEPPARD : Parce qu’on a besoins de générateur E2PZ
SGT BATES : Les nôtres ont l’air de bien fonctionner.
SHEPPARD : Oui ! Mais il est sûr qu’un jour ou l’autre les Wraiths, nous attaquerons. Comment assurer notre défense ?
RODNEY : Ainsi que notre retour sur terre.
DR WEIR : La seule porte de la galaxie pégase, qui nous relie à la terre est sous notre contrôle. Alors dans le pire des cas, il nous faudra détruire la ville avant que les Wraiths ne l’envahissent.
SHEPPARD : Il n’est pas question, d’arrêter les voyages interstellaire.
SGT BATES : Bien, il faut alors trouver le responsable dans les plus brefs délais. Je propose de limiter à la zone sud, les déplacements des arrivants extérieurs sur la base.
SHEPPARD : Vous êtes sérieux ?
SGT BATES : C’est un impératif ! Si le colonel Sumner était encore là...
SHEPPARD : Il n’est plus là ! Moi si.
SGT BATES : Oui, major.
DR WEIR : Aucun d’entre eux, ne sera traité comme un prisonnier.
SHEPPARD : Ça fait plaisir à entendre.
DR WEIR : Attention, cela dit, il est à présent crucial que les zones sensibles d’Atlantis soient sécurisées. C’est le minimum.
SGT BATES : Je recommande d’interdire totalement l’accès aux zones les plus sensibles, à commencer par le hangar à vaisseaux, les laboratoires, et les générateurs.
DR WEIR : Je veux rencontrer tous les Athosiens présent ici. Cela fait environ trois qu’ils sont arrivés et je n’en connais qu’une poignée.
SGT BATES : Je peux lancés les convocations dés la fin de la réunion.
DR WEIR : Bien évidemment... les voyages interstellaires sont suspendus jusqu'à nouvel ordre.
Teyla arrive et s’apprête à monter les escaliers qui conduisent au bureau du Dr Weir. Mais deux gardes l’empêchent d’y parvenir.
UN DES GARDE : Excusez-moi madame. Vous ne pouvez pas passer.
TEYLA : Je monte voir le Dr Weir.
UN DES GARDE : Sans autorisation, impossible.
TEYLA : Depuis quand ?
John Sheppard descend les marches et rejoint Teyla.
TEYLA : Major il me semble qu’il y a un malentendu. Mais pourquoi personne ne m’a prévenu qu’il y avait une réunion ?
SHEPPARD : Allons prendre l’aire.
EXTERIEUR DE LA CITÉ SUR LA TERRASSE
TEYLA : Que se passe-t-il ?
SHEPPARD : Nous pensons que nos ennemis ont un espion sur Atlantis.
TEYLA : Vous en êtes sûr ?
SHEPPARD : Pas encore sûr à 100%, mais presque sûr, oui. Ça implique donc de prendre quelques mesures de prudence.
TEYLA : A bon ? Les quelles ?
SHEPPARD : Nous avons décidé de suspendre les voyages exploratoires, de renforcer les mesures de sécurités, d’essayez de connaitre votre peuple, un peu mieux.
TEYLA : Vous soupçonnez un Athosien ?
SHEPPARD : Oh, le Dr Weir va mener les entretiens sans apriori, même si elle considère que apriori, c’est un membre...
TEYLA : Vous savez que depuis la nuit des temps, mon peuple souffre de la cruauté des Wraiths. Et vous doutez quand même de leur loyauté.
SHEPPARD : Comprenez là enfin, certains de vos compagnons, se balade sur Atlantis, alors qu’elle ne les connaît même pas.
TEYLA : Je les connais aussi bien que les membres de ma famille. Je miserais ma vie sur leur innocence.
SHEPPARD : Écoutez ! Vous avez peut-être remarqué, que chaque fois que nous passons la porte des étoiles, comme par hasard, des méchants essayent de descendre. Franchement sa commence à me fatiguer. Pas vous ?
TEYLA : En tout cas, ça ne veut pas dire...
SHEPPARD : Teyla. Je vais vous dire ce qu’on attend de vous. Juste un peu de coopération, c’est tout.
TEYLA : Entendu, je vais coopérer.
SALLE DE RÉUNION
DR WEIR: Halling, comment va Jinto?
HALLING : Bien, pas trop mal pour un garçon qui n’a pas le droit de circuler.
DR WEIR : Je suis navré, c’est temporaire. Il était nécessaire de prendre cette précaution.
HALLING : Oui, on me l’a dit.
DR WEIR : Vous savez donc pourquoi je tiens à rencontrer chacun de vous.
HALLING : Pour la même raison qui vous incite à nous interdire les voyages interstellaire et l’accès à certaines zones. Vous nous faites plus confiance.
DR WEIR : En réalité, nous ne savons plus à qui faire confiance... des informations concernant certaines missions exploratoire ont forcément été divulgués aux Wraiths.
HALLING : Forcément ?
DR WEIR : Vous croyez qu’ils guètes notre arrivé dans chaque recoin de cette galaxie ? C’est évident qu’ils suivent nos mouvements à la trace et je veux savoir comment. Votre aide pourrait nous être très précieuse.
HALLING : Je comprends maintenant. Comment puis-je vous aider ?
DR WEIR : Bien.
SGT BATES : Depuis votre arrivé sur Atlantis, vous avez participé à trois missions.
HALLING : Oui, j’ai servis de guide à l’équipe de reconnaissance du sergent Stackhouse, effectivement. J’ai aidé à établir des relations entre votre peuple et nos anciens partenaires commerciaux.
DR WEIR : J’ai lu dans le rapport de Stackhouse qu’il était arrivé que vous disparaissiez.
HALLING : Je suis allé rendre visite à de vieux amis.
SGT BATES : Intéressant. Deux de vos trois visites ont été suivie d’une attaque des Wraiths. Environ 24 heures après.
DR WEIR : Sergent.
HALLING : Qu’insinuez-vous ?
SGT BATES : Mais je n’insinue rien.
HALLING : Vous me croyez capable de trahir mon peuple ? Et de mettre mon fils en danger ?
DR WEIR : Personne n’a formulé la moindre accusation.
HALLING : Je pense que si. Pour vous il est déjà évident qu’un Athosien est responsable.
SGT BATES : Parce qu’il est impossible que se soit l’un des nôtres.
HALLING : Non ?
DR WEIR : Nous souhaitons juste clarifier quelques détails.
HALLING : Alors, allons-y. J’ai perdu mon meilleur ami dans l’attaque des Wraiths, qui nous a chassés du monde ou nous sommes nés. Sélana, la femme que vous avez vue avant moi a perdu son père et sa mère. Vous aurez bien du mal à trouver un Athosien qui n’a pas privé d’un être cher à cause des Wraiths. Voilà le peuple que vous accusez.
DR WEIR : Personne ici n’a été accusé.
HALLING : Je m’attendais à un entretient avec vous... pas à interrogatoire.
HANGAR A JUMPER
Rodney et Zalenka sont dans un Jumper.
ZALENKA : Ce n’est quand même pas une demande extravagante.
RODNEY : Quoi ? Encore !
ZALENKA : Rien, rien. J’en ai marre de manger exactement la même chose à chaque repas. Oui, enfin...
RODNEY : Arrêter de vous plaindre. J’essaie d’établir un diagnostique.
ZALENKA : Désolé.
RODNEY : Nous avons des stocks très limités et nous sommes coincés dans une autre galaxie. Le fast-food le plus proche est à 300 millions d’années lumière. Que ça vous plaise ou non, vous devrez peut-être manger ma nourriture préférée deux jours de suite.
ZALENKA : Les rations de l’armée vous plaisent ?
RODNEY : Oui, je sais c’est bizarre, j’aime aussi manger à l’hôpital et dans l’avion je suis toujours triste qu’on ne puisse pas voir un deuxième plateau repas car j’adore... ça alors.
ZALENKA : Qu’est ce qu’il y a ?
RODNEY : Un sous-programme que je viens de découvrir.
ZALENKA : Quelle est sa fonction ?
RODNEY : Je n’en ai aucune idée, puisque je viens de le découvrir. Je vais essayer de trouver une correspondance dans la base des données des anciens, dans la salle de contrôle. Il me le...
Zalenka a touché la petite console de contrôle.
RODNEY : Vous avez touché quoi ?
ZALENKA : Rien, rien...
RODNEY : Je vous ais vus.
ZALENKA : Non, non...
Soudain un bruit de taule se fait entendre, Zalenka et le Dr McKay semble surpris par ce bruit. Ils sortent du Jumper et au dessus d’eux une trappe s’ouvre.
RODNEY : Le toit s’ouvre. Ça alors.
ZALENKA : Je n’aurais jamais cru ça.
QUATIER DES ATHOSIENS
UN ATHOSIEN : Les alentours de la porte des étoiles nous sont interdits
UNE ATHOSIENNE : Et pour accéder à l’infirmerie nous devons obligatoirement être escorté. Nous sommes sous surveillance, sans aucune liberté de mouvement.
UN ATHOSIEN : Combien de temps faudra-t-il le supporter ?
HALLING : Cela a déjà assez duré.
Teyla arrive dans la chambre.
TEYLA : Il m’aurait semblé normal d’être convié à cette réunion, non ?
HALLING : Comme ils nous auraient semble normal que tu prennes notre défense.
TEYLA : Ils veulent protéger toutes les personnes présentes sur cette base en agissant ainsi, y compris chacun d’entre vous. Celui qui informe les Wraiths représente une menace pour nous aussi.
HALLING : Alors tu approuve la décision du Dr Weir de nous parquer ici.
TEYLA : Halling, nous sommes leurs invités.
HALLING : J’ai plutôt l’impression que nous sommes leurs prisonniers, mais il est encore temps pour nous, de décider de partir.
TEYLA : Où iriez-vous, enfin ?
HALLING : Tu me demande pas où nous irions ? Nous avons des amis dans d’autre monde, qui serait heureux de nous accueillir.
TEYLA : Combien de temps ? Un bon partenaire commercial n’est pas forcément un hôte idéal.
HALLING : Il y a de nombreux mondes ou nous réfugier.
TEYLA : Les Wraiths sont réveillés. Aucun monde ne serait épargné.
HALLING : Ici, nous serons épargnés ? Ils s’acharneront tant qu’ils n’auront pas trouvé un coupable.
TEYLA : Au fond de ton cœur, tu sais qu’il est impossible que le traitre soit ici.
HALLING : Oui, je le sais.
TEYLA : Alors soit tranquille, il ne nous arrivera rien.
HALLING : Le Dr Weir, d’inspire dont confiance ?
TEYLA : Oui.
HALLING : Apparemment d’avantage que ton peuple.
TEYLA : Non. Mais je sais ce que c’est le poids des responsabilités. Halling, les Wraiths nous ont attaqués dans d’autre monde à de si nombreuses reprises avec une telle rapidité, que cela ne peut pas être une simple coïncidence. Donne-leur une chance de mettre fin à ça. Les mesures qu’ils ont prises me déplaisent également, mais je suis persuadé qu’ils nous aideront à prouver notre innocence. Sachez qu’Atlantis n’est pas seulement un refuge, c’est aussi un espoir. Un espoir pour notre peuple pour tous ceux qui se dressent contre les Wraiths. Il ne faut surtout pas abandonner cet espoir.
HALLING : Ils habitent ici Teyla. Mais ils ne sont pas les ancêtres. Même si tu aimerais qu’il en soit ainsi.
COULOIR DE LA CITÉ
Le major Sheppard se dirige vers le hangar à Jumper. Ford l’interpelle.
LTD FORD : Major Sheppard ?
SHEPPARD : Oh, Ford.
LTD FORD : Ils ont ouvert le toit du hangar à vaisseaux il parait ?
SHEPPARD : Oui.
LTD FORD : Vous allez sortir avec un Jumper ?
SHEPPARD : C’est à ça que l’ouverture est destiné, je suppose.
LTD FORD : Vous avez un copilote ?
SHEPPARD : Je vais juste tourner autour de la planète jeté un coup d’œil.
LTD FORD : Oh, vous sortez juste pour ça ? Je n’insiste pas alors. Franchement j’ai mieux à faire que de tourner autour d’une planète en vaisseau spatial. Ouais.
SHEPPARD : On dirait un gamin, vous savez.
LTD FORD : Ouais, je sais. J’ai apporté ça en cas de petit creux.
SHEPPARD : Il y a quoi là dedans ?
LTD FORD : Que diriez-vous d’un sandwich poulet.
SHEPPARD : Allez d’accord.
SALLE DE RÉUNION
DR WEIR : Faites entrez la personne suivant s’il vous plait... C’est vous Teyla ? Je ne m’y attendais pas.
TEYLA : J’ai été surprise de ne pas me voir sur votre liste.
DR WEIR : Je considérais superflue de vous poser des questions.
TEYLA : Au contraire. C’est par moi que vous auriez dû commencer.
DR WEIR : C’est vrai, vous avez raison.
TEYLA : Je vous dirais tout ce que vous avez besoins de savoir sur mes compagnons.
SGT BATES : Vous ne les connaissez peut-être pas aussi bien que vous le croyez.
TEYLA : Je vous comprends, Dr Weir. En tant que chef, nous sommes souvent obliger de prendre des décisions difficiles dans l’intérêt de ce que nous protégeons. Mais la majeur parti des mes compagnons Athosiens sont loin d’être aussi compréhensif. Sachez-le.
DR WEIR : Bien sûre. Mais je dois maintenir mes décisions. Même si on me soupçonne d’être mal attentionné en procèdent à cette enquête. Reconnaissez que cette affaire est d’une extrême gravité. Je dois tout faire pour tirer ça au clair, et pour l’instant le seul moyen est d’interroger toutes les personnes qui vivent ici.
TEYLA : Certains Athosiens envisage de quitter Atlantis.
DR WEIR : J’espère qu’on n’en viendra pas là.
TEYLA : Parfois certains changements sont bénéfiques.
HANGAR AUX JUMPER
Le major Sheppard et le lieutenant Ford, sont a bord du Jumper, ils sont sur le point de décoller.
SHEPPARD : (A la radio) Contrôle, ici Jumper trois, prêt à décoller du hangar à vaisseaux.
L’HOMME DU CONTRÔLE : (A la radio) Jumper trois vous pouvez décoller.
SHEPPARD : Ce n’est pas de refus.
Le toit du hangar à vaisseaux s’ouvre et le Jumper monte vers l’extérieur de la cité.
LTD FORD : C’est étrange de ne pas ressentir la force de gravité.
SHEPPARD : Ouais, ça me manque aussi. Sauf qu’a ce coefficient d’accélération, nous serions morts si elle n’était pas amortie.
LTD FORD : C’est vrai ?
SHEPPARD : Oh, oui. Nous yeux sortiraient de leurs orbites, s’il n’y avait pas de système d’inhibition de la force d’inertie. Ensuite la peau se détacherait du visage, notre cervelle s’écrabouillerait à l’arrière de notre crâne et nos organes internes seraient broyés sur nos sièges. Bon et ce sandwich ?
Ford donne le sac contentant le sandwich au poulet à Sheppard.
SHEPPARD : (A la radio) Contrôle nous allons tenter une orbite à basse altitude hors de la zone de réception radio.
L’HOMME DE CONTRÔLE : (A la radio) Message reçue Jumper 3. Bonne chance.
LTD FORD : Elle n’a pas de nom cette planète.
SHEPPARD : Les anciens lui en n’ont donné un surement.
LTD FORD : J’avais pensé à Atlantica ou ce genre là.
SHEPPARD : On n’était d’accord pour que vous choisissiez plus de nom.
LTD FORD : Major... Vous croyez que c’est... Une terre ?
SHEPPARD : Oui, c’est une terre.
LTD FORD : Je me demande qu’elle taille elle a.
SHEPPARD : C’est immense.
LTD FORD : Oui, c’est immense.
ATALNTIS SALLE DE REUNION
LTD FORD : C’est gigantesque.
RODNEY : Plus précisément.
SHEPPARD : 24 millions de kilomètres carrés. A quelques kilomètres prêts.
RODNEY : C’est environ la taille de... aucune idée, mais c’est gigantesque.
DR WEIR : Combien de temps faut-il pour y aller ?
SHEPPARD : Avec un Jumper, je vous y dépose en 25 minutes. Au fait il y a de belles vagues sur la pointe sud, je vous jure. On pourra peut-être surfer dans le futur.
SGT BATES : Une équipe devrait prélever des échantillons de terre et d’eau.
RODNEY : Oui, c’est vrai, si la terre est cultivable on augmentera production alimentaire.
SGT BATES : En fait ce n’est pas à ça que je pensais.
SHEPPARD : Vous pensiez au surf.
SGT BATES : Non, major. Il est impossible de reprendre les missions interstellaires tant que les Athosiens sont ici.
SHEPPARD : Vous voulez les mettre là bas, pour vous en débarrasser ?
SGT BATES : Ils ne vont pas en mourir, si on les installe ailleurs.
SHEPPARD : Qu’est ce que vous en savez ?
LTD FORD : Ça avait l’air très sauvage.
SGT BATES : Il y a un instant on parlait d’aller surfer.
SHEPPARD : Quand on aura vérifié s’ils y a des monstres...ou des créatures de l’espace ou autres insectes.
SGT BATES : J’ai du mal à imaginer que ce soit pire que leur monde d’origine
RODNEY : Alors, vous manquez d’imagination peut-être !
SGT BATES : Quoi qu’il en soit une mission d’exploration semble indispensable.
SHEPPARD : Sérieusement, vous n’envisagez pas cette éventualité ? C’est à cause de nous qu’ils ont été obligés de quitter leur planète.
DR WEIR : La situation est compliquée, vous savez major.
SHEPPARD : Oui, et après ?
DR WEIR : Pour le moment je n’ai pas l’intention d’écarter une seule éventualité.
COULOIR DE LA CITÉ
Le docteur Weir avance dans le couloir ou elle croise Halling et ses compagnons.
HALLING : Dr Weir. Est-il vrai que vous avez découvert une terre ?
DR WEIR : Oui, c’est vrai.
HALLING : Mes compagnons et moi, souhaitons l’explorer.
DR WEIR : Ah, ouais ?
HALLING : Notre présence n’est plus souhaitée.
DR WEIR : Je vous assure que si.
HALLING : Nous pourrions nous rendre utiles sans utiliser la porte des étoiles.
DR WEIR : Nous ignorons encore, si elle est sûre.
HALLING : Nous allons le faire... pour nos deux peuples.
DR WEIR : Votre idée m’intrigue, jusqu’à maintenant, vous vouliez avoir accès à la porte des étoiles et soudain vous proposez de vous en éloignez, sans qu’on vous ais rien demandé.
HALLING : Nous ne pouvons pas partir et nous ne souhaitons pas restés. Alors explorer le continent serait un bon compromis.
DR WEIR : Je vois.
HALLING : Vous avez dit que c’était une mesure temporaire.
DR WEIR : Oui, bien sûr.
HALLING : Vous pourrez assurer notre passage vers Atlantis depuis le continent, quand la porte des étoiles sera rouverte.
DR WEIR : Et si nous reprenons nos missions interstellaires sans tomber sur les Wraiths, dés l’atterrissage cela prouvera qu’il y a un espion chez Athosiens.
HALLING : Si vous continuez à rencontrer les Wraiths aussi souvent, cela prouvera notre innocence.
DR WEIR : Vous êtes vous concertez avec Teyla ?
HALLING : Teyla a prit sa décision.
QUARTIER DES ATHOSIENS
Halling et d’autres Athosiens préparent leurs bagages. Teyla arrive et reste sur le pas de la porte.
HALLING : Je crois savoir que tu ne pars pas avec nous.
TEYLA : Le docteur Weir a établi une communication entre Atlantis et le continent...si tu as besoins d’aide.
HALLING : Je l’en remercie.
TEYLA : J’espère... Je ne veux pas que les autres croient que j’ai décidé...
HALLING : Teyla. Je dois m’en aller.
Halling et Teyla se salue.
HALLING : Longue vie à toi.
TEYLA : Soit prudent.
Les Athosiens quittent Atlantis par la porte des étoiles. Teyla est sur la passerelle et observe, Elisabeth vient à côté d’elle.
TEYLA : Je n’ai jamais été séparé de mes compagnons, jusque là.
DR WEIR : J’imagine ce que vous ressentez. Mais vous savez que vous les reverrez.
TEYLA : Doutez-vous parfois de pouvoir retourner sur la terre ?
DR WEIR : Il m’est interdit d’avoir des doutes.
TEYLA : Vous, voulez dire qu’il vous est interdit de les montrer.
DR WEIR : Vous restez leur chef, Teyla. Vous avez fait ce choix pour vos compagnons, pour leur avenir, et ils le savent.
SALLE D’EMBARQUEMENT
L’équipe du major Sheppard se présente en salle d’embarquement pour une nouvelle mission.
DR WEIR : Impatient de franchir à nouveau la porte des étoiles, major ?
SHEPPARD : Oui, je le reconnais.
TEYLA : Comment ne pas l’être ?
SHEPPARD : Souhaitez-vous que nous vous rapportions quelque chose.
DR WEIR : Non, vous êtes gentil.
SHEPPARD : De la nourriture ? De la vaisselle ? Une nouvelle robe ?
DR WEIR : Non. Ramenez votre équipe au complet, sa me suffira. Composez le code. Bonne chance.
Le vortex est ouvert et l’équipe le traverse. Sur la planète tout semble bien calme, le major Sheppard surveille.
SHEPPARD : Alors ça vous plait ?
CORRIGAN : J’ai du mal à trouver les mots, tellement c’est fascinant.
SHEPPARD : Fascinant pour un anthropologue ou réellement fascinant ?
CORRIGAN : Ouais, ce n’est peut-être pas le mot qui convient.
SHEPPARD : Peut-être pas, non. Ça va prendre du temps ?
CORRIGAN : Pour être réaliste, il vaudrait mieux prévoir de revenir tellement il y a de travail.
SHEPPARD : Ouais, il y a de quoi faire. Est-ce qu’on pourrait accélérer un peu.
CORRIGAN: Oui, bien sûr, si vous me trouvez quelqu’un qui puisse traduire ces runes.
SHEPPARD : Vous disiez que cette planète était habitée ?
TEYLA : Oui, par des créatures timides. Elles sont probablement allées se cacher quand elles nous ont vues arrivés.
SHEPPARD : Est-ce que vous croyez que vous pouvez les convaincre de nous aider ?
TEYLA : C’est un sacré défit, mais je peux essayer.
SHEPPARD : Lieutenant, allez avec elle.
TEYLA : Euh...il vaudrait mieux que j’y aille seule.
SHEPPARD : Oui, vous irez seule, avec le lieutenant Ford.
Teyla et Ford se séparent de l’équipe pour aller voir les autochtones.
TEYLA : Yeelah averay... Yeelah averay... Yeelah averay.
LTD FORD : Ils ne sont peut-être pas dans les environs ?
TEYLA : Si, ils sont prêts d’ici. Mais pour eux vous êtes un étranger. Ils ne sortiront pas de leur cachette tant que vous serez à mes côtés. Ce n’est pas un peuple dangereux lieutenant. Je n’ai rien n’a craindre.
LTD FORD : D’accord... Je vous attends là.
Teyla part seule retrouver les autochtones.
TEYLA : Yeelah...Yeelah.
LTD FORD : Contactez-moi par radio en cas d’urgence.
Du côté de Sheppard, il surveille et regarde sa montre. Rodney range son matériel. A quelques mètres d’eux quelqu’un les observent. Le major Sheppard se retourne et aperçoit des mouvements à la lisière du petit bois.
SHEPPARD : Des Wraiths ! Rejoignez la porte des étoiles, vite !
Des coups de feu sont échangés. Le lieutenant Ford entend les echos de la bataille, mais ne peut pas venir aider l’équipe.
LTD FORD : Teyla ! (A la radio) Major, quelle est la situation ?!
SHEPPARD : (A la radio) Les Wraiths nous tirent dessus ! Vous devez les contourner pour rejoindre la porte des étoiles !
LTD FORD : (A la radio) Teyla, s’est éloignée, elle n’est...
SHEPPARD : (A la radio) Trouvez là et revenez à toute vitesse !
Les coups de feu sont toujours échangés avec les Wraiths.
SHEPPARD : Foutez le camp !
Sheppard touche un Wraith, puis il cours en tirant des rafales, mais le Wraith qu’il a touché se relève, prend son arme et touche le major Sheppard qui tombe violemment au sol.
STACKHOUSE : Yamato ! McKay ! Emmenez le major !
Ils s’exécutent et emmène le major en le trainant, jusqu’à la porte des étoiles.
MCKAY : Je ne vois, ni Teyla, ni Ford.
STACKHOUSE : Emmenez-le !
BASE D’ATANTIS
Sur la base d’Atlantis, le major Sheppard est prit en charge par une équipe médical.
STAKCHOUSE : Fermez vite ! Ils sont derrière nous !
UN MEMBRE DE L’EQUIPE MEDICALE : Attention ! Allez-y doucement. Bon à trois on le soulève. Un, deux, trois. On l’emmène à l’infirmerie.
RODNEY : Nous devons retourner là bas !
DR WEIR : Où sont Teyla et Ford ?
RODNEY : Ils sont sur la planète ! Il faut repartir !
STACKHOUSE : Je vous le déconseille, les Wraiths surveillent la porte.
RODNEY : Pas question de les laisser là bas !
SALLE DE CONTRÔLE
DR WEIR : Il était combien ?
SKACKHOUSE : Difficile à dire. La plupart étaient derrière les arbres.
RODNEY : Il faut lancer une opération de sauvetage. Nous perdons du temps.
DR WEIR : Il n’est pas question que qui que se soit franchisse cette porte, avant que j’ai eus un rapport détaillé. Comment Teyla et le lieutenant Ford ont été séparés de vous ?
STAKCKHOUSE : Ils sont parti explorer le terrain pour entrer en contacte avec les habitants.
SGT BATES : Qui a eu cette idée là?
SHEPPARD : Moi. Elle obéissait à mes ordres.
DR WEIR : Vous ne serez pas mieux à l’infirmerie ?
SHEPPARD : Non, je vais bien. Je n’ai reçue qu’une demi-rafale.
DR WEIR : Pourquoi, n’êtes vous pas allez avec eux ?
SHEPPARD : Les indigènes de cette planète s’affolent facilement. Teyla était certaine qu’en groupe nous leurs ferions peur.
SGT BATES : Teyla, c’est ça...
SHEPPARD : Qu’est ce que vous dites sergent ?
SGT BATES : Comme par hasard elle avait disparue juste avant l’embuscade.
RODNEY : Tout comme Ford ! Peut-être que c’est lui !
SGT BATES : J’ai juste énoncé un fait, major.
SHEPPARD : Sergent ! Écoutez bien, je vais le dire qu’une seule fois...
SGT BATES : Vous pouvez toujours m’infliger un blâme. Mais permettez moi de vous rappeler respectueusement, que c’est la sixième fois que vous tombez dans un piège, et un seul Athosien, avait été informé de cette mission.
Soudain la porte des étoiles entre en fonction.
UN HOMME A LA CONSOLE DE CONTRÔLE : Activation extérieur non programmé. Je reçois le code de Teyla. Nous recevons une transmission radio. (A la radio) Ici Teyla. Le lieutenant Ford est blessé. Les Wraiths se rapprochent de notre position.
SGT BATES : Si vous baissez le bouclier, vous allez exposer cette base à une attaque des Wraiths.
TEYLA : (A la radio) Atlantis ! Je vous en supplie laissez nous passer !
Des militaires sont en positon devant la porte des étoiles.
DR WEIR : Lieutenant Ford, pouvez vous confirmez le rapport de Teyla ?
TEYLA : Il a perdu connaissance. Notre situation est de plus en plus désespérée. Nous serons bientôt obliger de franchir la porte des étoiles.
SGT BATES : Si nous baissons ce bouclier, qui c’est ce qu’elle laissera pénétrer sur Atlantis !
SHEPPARD : Bon sang ! Ouvrez cette porte !
DR WEIR : Baissez le bouclier.
Teyla arrive sur Atlantis en trainant le lieutenant Ford. Autour d’elle des militaires braquent leurs armes dans sa direction.
SALLE DE REUNION
Le Dr Weir, le sergent Bates, sont assis autour d’une table triangulaire noire, le major Sheppard lui est debout les mains posées sur la table.
SHEPPARD : Si elle était complice des Wraiths. Pourquoi, aurait-elle ramenée le lieutenant Ford ? Et pourquoi revenir d’ailleurs ?
SGT BATES : Elle est beaucoup plus utile pour eux ici, sur Atlantis. Apparemment elle a sauvée le lieutenant Ford, mais...
SHEPPARD : Apparemment ? Elle l’a trainée à travers la porte des étoiles !
SGT BATES : Il est toujours inconscient, la vérité reste à établir.
SHEPPARD : Ecoutez ! Ça suffit !
SGT BATES : Je parles en tant que responsable de la sécurité.
SHEPPARD : Vous parlez trop à mon goût sergent !
SGT BATES : Je le dis respectueusement, il me semble que vous faites passez vous sentiments personnel avant...
SHEPPARD : Vous êtes relevez de vos fonctions !
SGT BATES : A vos ordres.
Le sergent Bates quitte la pièce et le major Sheppard fait les cent pas devant le Dr Weir qui lui lance un regard lourd de sens.
SHEPPARD : Quoi ?
DR WEIR : C’est moi qui l’ai nommé responsable de la sécurité.
SHEPPARD : Oui, je le sais. Bon, dites moi que je suis relevé de les fonctions, si vous voulez.
DR WEIR : Peut-être que vous devrirez aller voir si Ford est rétabli.
LABO DE RODNEY
Le sergent Bates va voir Rodney, il renverse sur la table le sac de Teyla.
RODNEY : Vous me demandez de fouiller dans ses affaires ?
SGT BATES : Il faut chercher, une arme, un appareil d’enregistrement, un transmetteur, tout ce qui pourrait semblé dépasser la technologie des Athosiens.
RODNEY : Et si je ne trouve rien, après elle subira une fouille au corps ?
SGT BATES : Faites ce qu’on vous dit.
INFIRMERIE
LTD FORD : Nous voulions vous rejoindre, mais nous sommes tombés sur le feu de l’ennemi. Je n’ai rien vu venir. Nous avons riposté, foncé vers la porte et j’ai été touché par derrière. C’est elle qui m’a sauvé la vie, major.
SHEPPARD : Bien sûr, je le savais.
RODNEY : Major, je voudrais... Oh Ford, comment ça va ? Vous avez des fourmillements ?
SHEPPARD : Ah, oui, au fait, bienvenue au club.
LTD FORD : Non, j’ai réussi à l’esquiver la décharge, je me suis cogné la tête par terre.
SHEPPARD : Vous vous êtes juste cogné la tête.
RODNEY : Major, j’ai quelque chose à vous monter.
LTD FORD : Surtout ne vous inquiétez pas pour moi.
DANS LE LABO DE MCKAY
SHEPPARD : Qu’est ce que vous avez fait ?
RODNEY : Je sais que c’est choquant, mais le sergent Bates me l’a demandé.
SHEPPARD : Je vais le rétrograder ce salopard.
RODNEY : Major...
SHEPPARD : Teyla n ‘a rien n’avoir avec ça, je lui ai dit...
RODNEY : En fait il avait raison.
SHEPPARD : J’ai du mal à vous croire ?
RODNEY : J’ai été aussi surpris que vous, mais regardez. Son médaillon, c’est un transmetteur, il diffuse un signal en continue. Je le l’aurais pas remarqué, si Bates n’avait pas eu de soupçon.
SHEPPARD : C’est moi qui l’ai trouvé.
RODNEY : Trouvez ?
SHEPPARD : La première fois que j’ai vue Teyla sur sa planète. Elle m’a emmené visiter des ruines. Le médaillon était par terre, je lui ai donné moi même.
FLASHBACK DANS LES RUINES
Le major Sheppard ramasse le médaillon et le donne à Teyla.
TEYLA : Oh, je l’ai perdue il y a très longtemps.
SALLE DE REUNION
RODNEY : Le médaillon est n’est pas assez puissant pour émettre à longue distance. Pas à travers l’hyper espace en tout cas, ça ne m’étonnerait pas que des dispositifs ait été installés sur certaines planètes, pour relayer la transmission et alerter le vaisseau ruche le plus proche, ça expliquerait les attaques.
SHEPPARD : Nous devons des excusent à faire un certains nombre de personne.
DR WEIR : Teyla, n’avait aucun moyen de savoir qu’elle leur donnait notre position.
SHEPPARD : Ce médaillon lui a été offert pas son père, elle a perdue quand elle était petite.
RODNEY : Mais il était sans doute en sommeil et le major Sheppard a dû le réactiver en le ramassant.
SGT BATES : Puisqu’elle le portait autrefois, pourquoi n’ont ils pas été attaqués ?
RODNEY : Je viens de dire qu’il était en sommeil, non.
SGT BATES : Mais pour l’activer, il suffit de le toucher.
RODNEY : Non, j’ai dis que le major Sheppard l’avait activé.
DR WEIR : Alors du point de vu des Wraiths, Teyla est un être humain ordinaire.
RODNEY : Suivre sa trace ne les intéresse pas. Par contre le major Sheppard oui.
DR WEIR : Il a le gène des anciens.
RODNEY : Exact ! Dans le passé les Wraiths et les anciens ont étaient en guerre et les Wraiths ont inventés un système de détection.
SHEPPARD : Un Athosien a pensé que ce bidule ferait un joli pendentif, selon vous ?
RODNEY : Je ne suis pas monsieur je sais tout. Ça reste à voir. L’important c’est que...
DR WEIR : que Teyla est innocente. Tous les autres Athosiens le sont aussi, d’ailleurs.
SHEPPARD : Très bien dans ce cas... on peut peut-être l’utiliser contre eux ?
LABO
Le lieutenant Ford pose deux contenants en fer. McKay et Sheppard arrivent, Rodney masse ses mains, il semble nerveux.
SHEPPARD : Vous semblez un peu nerveux.
RODNEY : Non, je fais parti de l’équipe, je viens.
SHEPPARD : Bien sûr, j’ai juste dis, vous semblez un peu nerveux.
RODNEY : Oh, j’ai cru que vous aviez dis, « Rodney inutile de venir. »
SHEPPARD : Je compte sur vous.
RODNEY : Hé bien, vous pouvez, je viendrais, malgré le fait que mes doigts soit encore un peu engourdis.
Teyla arrive dans le labo.
SHEPPARD : Vous êtes en retard.
TEYLA : Désolé.
LTD FORD : Bon, les Wraiths ayant de puissante capacité régénératrice, en tuer un demande déjà pas mal d’effort. Mais en capturer un vinant représente un sérieux défit. Quelque ce soit notre attention, il faut que ce Wraith soit à terre.
RODNEY : Notre dernière destination était inaccessible aux vaisseaux, et les ruines dans la zone d’arrivée obligeront les Wraiths à venir à pied.
LTD FORD : Dans ce cas, nous pourrons nous servir de ça. C’est une grenade incapacitante, le mélange de perchlorate d'aluminium et de potassium forme un cocktail très efficace. Vous verrez, la cible est submergée sous un déluge lumineux et sonore créé par des zones à haute fréquences. Si l’ennemi n’a pas son compte, ils nous restent ceci, c’est un taser...
SUR LA PLANÉTE
LTD FORD : D’une portée de 4 à 6 mètres, il inflige une décharge électrique de haut voltage et de faible ampérage qui imite les signaux corporel et provoque une paralysie temporaire. (A la Radio) Major ici Ford.
SHEPPARD : (A la radio) Du nouveau Lieutenant.
LTD FORD : (A la radio) Nous avons de la visite. Ils sont quatre, major.
SHEPPARD : (A la radio) Allez, on procède comme prévue.
LTD FORD : (A la radio) D’accord.
SHEPPARD : Toujours aussi nerveux on dirait ?
RODNEY : Non, non, je vais très bien. Je vous jure.
Le chef des Wraith ramasse le médaillon de Teyla. Le major Sheppard regarde furtivement ce qu’il se passe.
SHEPPARD : (A la radio) Teyla.
Des signes sont échangés entre le major et Teyla, s’en suit une explosion à côté des Wraiths. Le lieutenant Ford et un autre militaire envoie des grenades et le major Sheppard et McKay tirent des rafales. Teyla fait de même et touche un Wraith, elle décide de se déplacer pour l’abattre. Du côté de Sheppard et de McKay, l’un des deux abat un Wraith, mais se dernier se relève.
UN MILITAIRE : Il est à nous celui-là ! Sortez-vous vos taser.
Deux militaires, ainsi que le major Sheppard et McKay arrivent et pointent leur taser sur le Wraith, puis ils tirent tous en même temps. Quand à Teyla elle se charge du chef, sur le quel elle tire à plusieurs reprise, celui-ci semble ne rien ressentir et s’approche de Teyla, d’un coup puissant de sa main il envoi Teyla à terre. Du côté de Sheppard, le Wraith électrifié s’écroule. Teyla saisie une grande branche et commence à combattre. McKay et Sheppard s’occupe du Wraith, mais ce dernier enclenche l’autodestruction.
SHEPPARD : Il va s’autodétruire. Attention ! A couvert !
Le Wraith explose et des morceaux de chaire tombent a proximité des McKay et Sheppard. Teyla continue son combat avec le chef.
LTD FORD : Major ! Dr McKay !
SHEPPARD : ça va ?
RODNEY : Ouais, ça va...c’est une vrai partie de plaisir.
Teyla se bat toujours contre le Wraith, elle est projeté à terre, le Wraith la maintient au sol en l’étranglant. Il est sur le point d’aspirer sa force vitale, lorsque le major Sheppard intervient en tirant sur le Wraith, il s’écroule au sol, il essaye alors de s’autodétruire, mais John l'empêche d'accéder à son bouton d'autodestruction.
SHEPPARD : Restez tranquille. Je serais venu pour rien si vous vous faites exposer.
BASE D’ATLANTIS
DR WEIR : Teyla ! J’espérais vous voir, vous partez sur le continent. Vos compagnons vont bien ?
TEYLA : Oui très bien, ils sont tous très occupés à labourer et à planter, si j’en crois Halling.
DR WEIR : Ça fait plaisir à entendre.
TEYLA : Je leur raconterais ce qui est arrivés. A mon avis les événements de la semaine passée ne sont bientôt plus qu’un lointain souvenir.
DR WEIR : Je vous le souhaite. Evidemment je sais que tout ça vous a fait vivre des moments très difficiles à supporter.
TEYLA : En fait Dr Weir, je crois bien qu’a votre place, j’aurais agis de la même façon.
DR WEIR : Merci.
PRISON D’ATLANTIS
Au coeur de la cité dans l'obscuité le Wraith qui a été capturé est enfermé dans une grande cage. Le major JohnSheppard lui rend visite. Il fait le tour de la cage et puis fait face au prisonnier.
WRAITH : Vous revenez ? Votre espèce est persévérante. Je croyais que vous aviez abandonné.
SHEPPARD : Abandonnez ? J’attendrais, j’ai tout mon temps. En ce qui vous concerne par contre... Pour ce qui est des boucliers et des trucs comme ça, les anciens savaient y faire. Je vous donne une semaine, peut-être deux au maximum.
WRAITH : Vous perdez votre temps. Je ne vous fournirai aucune information.
SHEPPARD : Je me demande ce qui est le plus douloureux : recevoir un coup de fusil ou crevé de faim ? J’aimerais bien vous être agréable, mais comme dit McKay... il nous est impossible de satisfaire votre régime alimentaire.
WRAITH : Quand je sortirais d’ici, vous serez la première créature dont je me nourrirait.
SHEPPARD : Comme vous voulez. Moi je vais me faire un petit sandwich.
WRAITH : Humain. Vous croyez que c’est une victoire de m’avoir capturé, mais sachez qu’en amenant ici, vous n’avait fait que hâter l’heure de votre malheur. C’est seulement une question de temps avant que créature de mon espèce viennent me libérer, et quand elles arriveront, vous n’aurez nulle part dans ce monde où vous cacher.
SHEPPARD : Gardez des pensées positives.
FIN