STARGATE ATLANTIS
Saison 1 épisode 07
SCRIPT VF
« SERUM »
PLANETE DES HOFFANS
Dans un couloir en sous-sol, un soldat ouvre une grille, afin de laisser passer le chancelier, il est suivi par le Major Sheppard, McKay, Teyla et le lieutenant Ford, ainsi d’un autre soldat qui ferme la marche.
CHANCELIER : Le plus grand de nos soucis est de pouvoir produire une énergie fiable, avec se projet nous espérons, être bientôt en mesure de convertir et d’utiliser la chaleur thermique concentrée sous la surface de notre planète.
RODNEY : L’énergie géothermique ? En vous servant de ça ? Hein... Vous n’avez pas la moindre idée de la complexité de l’énergie géothermique...
SHEPPARD : McKay.
RODNEY : ça va marcher comme sur des roulettes.
SHEPPARD : Vous m’avez tout l’air d’accomplir des merveilles ici, chancelier.
CHANCELIER : Nous œuvrons avec diligence pour rebâtir notre société depuis la dernière attaque des Wraiths.
TEYLA : Vous ne craignez pas que vos travaux, puisse attirer leur attention.
CHANCELIER : Si, mais nous refusons de laisser la peur d’entraver nos efforts, afin d’atteindre notre objectif. Agir autrement reviendrait à leur laisser la victoire. Cependant nous travaillons actuellement sur un moyen de défense infaillible.
SHEPPARD : De défense ? Tient donc. Nous sommes là depuis deux jours et c’est seulement maintenant que vous nous le dites ?
CHANCELIER : Il fallait que je jauge votre fiabilité.
LTD FORD : Est-ce une arme de défense dont vous parlez ?
CHANCELIER : Nous pourrions dire cela... nous espérons que ce projet nous protégera de la prochaine épuration.
RODNEY : Donc, vous pensez que ça se reproduira ?
CHANCELIER : Cela va de soi, mais si les Wraiths reviennent, comme on l’a vu par le passé, ils ne le feront pas avant... disons une bonne cinquantaine d’année.
RODNEY : Pas avant 50 ans, vous dites ?
SHEPPARD : Parlez nous de votre arme.
CHANCELIER : Oui, oui, je vous en pris c’est par là.
RODNEY : Vous ne lui avez pas dit que nous avions sortis les Wraiths de leurs hibernation, major ?
SHEPPARD : Bien... Je n’ai pas vraiment eu l’occasion.
RODNEY : ça fait deux jours qu’on là.
SHEPPARD : Non, ça fait un jour et demi.
RODNEY : Major, ils ne s’attendent pas revoir les Wraiths avant 50 ans. Nous devons leurs dirent qu’ils peuvent débarquer n’importe quand.
SHEPPARD : Si ça vous tient tant à cœur, alors informez-les !
DANS UN COULOIR DU BATIMENT
RODNEY : ça rappel la zone 51.
SHEPPARD : C’est arrivé en 1918.
LTD FORD : Je ne crois pas que la zone 51 existait déjà en 1918.
SHEPPARD : Non, mais cette zone, oui.
RODNEY : Exact !
LTD FORD : Franchement je doute que ces gens puissent posséder une arme qui soit...
SHEPPARD : Les armes peuvent se présenter sous des forment et des tailles différente lieutenant.
LABORATOIRE MEDICAL
CHANCELIER : Major Sheppard, je crois que ceci vous intriguera.
Le chancelier met entre les mains de Sheppard une éprouvette remplie d'un liquide rouge.
SHEPPARD : Bon d’accord. Heu... Oui... ça m’intrigue. Qu’est ce que c’est ?
CHANCELIER : Quelque chose qui nous l’espérons, un jour nous immunisera complètement contre les Wraiths.
* * * * * * * * * * * * * * GÉNÉRIQUE STARGATE ATLANTIS * * * * * * * * * * * * *
CITE D’ATLANTIS
L’équipe du major Sheppard est en salle de réunion avec le Dr Weir.
TEYLA : D’après le chancelier Druhin, leur antidote ne sera efficace que dans quelques années.
RODNEY : Etant donné leur niveau actuel de technologie, ce que vous dites, pourrait-être en dessous de la vérité. Ce n’est pas ce qu’ils croient être proches du but, qu’ils le sont.
TEYLA : Vous avez pourtant vu de vos yeux, que toute leur civilisation, s’appuyait sur l’achèvement de se projet, docteur McKay. Je ne sous-estimerais pas ces gens.
DR WEIR : Sommes nous absolument certains, que les Wraiths sont une menace immédiate ?
SHEPPARD : Nous pouvons surement parier, qu’ils n’attendront pas 50ans.
RODNEY : D’ailleurs le major Sheppard a généreusement offert son aide au peuple Hoffan.
DR WEIR : Ah, ouais ?
SHEPPARD : Ecoutez. Le fait est... que s’ils ont trouvé quelque chose contre notre ennemi commun, nous pourrions accélérer le processus.
DR WEIR : Ok, major, vous avez carte blanche. Mais si ce sérum n’était qu’une pure chimère...
SHEPPARD : Le docteur Beckett c’est porté volontaire pour en avoir le cœur net.
DR WEIR : Oh ! Tient donc.
SHEPPARD : Il acceptera.
PLANETE DES HOFFANS
Dans un couloir en sous-sol.
DR BECKETT : Ce n’est pas que ça m’embête, de prêter main forte.
SHEPPARD : Non, bien sûr que non.
RODNEY : Vous êtes généreux Carson.
DR BECKETT : Mais c’est le principe. Vous voyez ? Vous ne pouvez pas vous offrir les services d’une personne, sans l’avoir consultée avant. Je n’offre pas mes services là. Je me sens obligé de les offrir. Et sans parler du fait que moi je ne suis pas...
SHEPPARD : Un militaire, je sais. Je ne peux pas vous donnez d’ordre.
RODNEY : Non, non en réalité, il déteste traverser la porte des étoiles.
SHEPPARD : Il est pire que McCoy dans Star trek.
TEYLA : Qui ?
SHEPPARD : Un personnage de télé que le Dr Beckett incarne dans la vraie vie.
DR BECKETT : Convertir le corps humain en pure énergie et l’envoyer à des millions d’années lumières à travers un vortex, n’est que pure extravagance !
RODNEY : Ce n’est pas souvent que vous visitez des planètes extraterrestres.
DR BECKETT : On n’est déjà sur une planète extraterrestre.
LABORATOIRE HOFFANS
SHEPPARD : Vous ne devriez pas toucher à ça.
DR BECKETT : Je sais ce que je fait major, merci beaucoup. D’après ce que je vois, ces gens métrisent, la Béaba de la biochimie, de la physiologie et peut-être même certaines formes de biologie moléculaire. C’est très impressionnant étant...
UNE SCIENTIFIQUE : C’est l’héritage de notre peuple, cette pièce représente des centaines d’années de connaissances médicales. Je suis Perna, la scientifique en chef de ce projet.
SHEPPARD : John Sheppard. Oh, et voici Teyla et le lieutenant Ford.
DR BECKETT : Carson Beckett. Docteur... je veux dire... appelez moi Carson.
RODNEY : Je suis le Docteur McKay, le docteur Rodney McKay.
PERNA : J’espère que notre infrastructure vous conviendra.
DR BECKETT : Oh, c’est charmant, c’est parfaitement charmant.
DANS UN COULOIR DU BATIMENT
CHANCELIER : Il y a longtemps cette cité témoignait du brio de notre imagination, notre esprit créatif, de possibilité illimitée.
RODNEY : Il y a longtemps, c'est-à-dire ?
CHANCELIER : Il est vrai que nous avons été forcés de la rebâtir plusieurs fois, mais jamais au sommet de notre potentiel, c’est pourquoi nous devons perfectionner ce sérum, il est plus qu’un moyen de défense contre le Wraiths, il est notre avenir.
TEYLA : Sauf votre respect chancelier, on ne peut éviter ses attaques, c’est une réalité de la vie.
CHANCELIER : Une réalité que nous défions. Nous chercherons toujours à mettre un terme au cycle de la destruction.
TEYLA : Les Wraiths empêcheront toujours n’importe quelle race de progresser et d’évoluer.
SHEPPARD : Vous croyez pouvoir les battre ?
CHANCELIER : Oui, grâce au savoir.
Un soldat ouvre une porte de fer, derrière celle-ci se trouve la salle des archives. Sheppard s’avance.
CHANCELIER : Un certain nombre d’archive comme celle-ci, est caché dans toute la cité, peu en connaisse l’existence.
SHEPPARD : C’est... c’est... très impressionnant.
CHANCELIER : Nous préservons méticuleusement les œuvres accomplies par chaque génération avant qu’elle ne soit anéantie par les Wraiths.
SHEPPARD : Donc, tout l’acquis et l’expérience des vôtres sont ici ?
CHANCELIER : Et dans d’autres archives identiques à celle-là.
RODNEY : Au cas où l’une serait détruite. Vous prenez la chose très au sérieux.
CHANCELIER : Nous marchons dans le sillon de nos aïeux.
TEYLA : Cela fait longtemps que vous travaillez à l’élaboration de l’antidote ?
CHANCELIER : Nos scientifiques, il y a 150 ans, étaient à deux doigts de créer un prototype viable, mais ils sont morts avant de le voir se réaliser.
SHEPPARD : Vous vous imaginez, que si votre monde leur est hostile, les Wraiths vont partir ailleurs.
CHANCELIER : Ils ne nous perçoivent absolument pas comme une menace.
SHEPPARD : Chancelier, en toute honnêteté, j’ignore quel serait leur réaction.
TEYLA : S’ils prennent la décision de vous anéantir chancelier, vous serez totalement impuissant.
CHANCELIER : Nous n’envisagerons pas de contrôler leur agissement. Nous essayons seulement d’enrayé le cycle qui s’est instauré depuis trop longtemps.
LABORATOIRE HOFFANS
PERNA : cet homme s’appelait Farrol Mylan, avant qu’il ne meure dans l’attaque des Wraiths, il était le chercheur en médecine le plus vénéré et le plus respecté d’entre nous. C’est lui qui l’a trouvée.
DR BECKETT : Trouvez quoi ?
PERNA : La clé. Dans son journal, il dit qu’un homme a survécu à une rencontre avec un Wraith. Farrol et son équipe, ont découvert que cette personne possédait une certaine protéine, qui l’a rendu capable de résister à substance chimique qu’un Wraith libère pour aspirer la force vitale de ses victimes. Après de nombreux essais minutieux et des erreurs.
DR BECKETT : Farrol a pu reproduire la protéine.
PERNA : De fils en aiguille il a été en mesure de créer, le prototype d’une drogue destiné à contrecarré le processus de l’alimentation des Wraiths.
DR BECKETT : Et ça a marché ?
PERNA : Farrol est mort avant que l’ont puisse utiliser ce médicament comme moyen de défense.
DR BECKETT : Et vous avez tous mis en œuvre, pour que tous ces travaux, ne soit pas vain. Sacrée responsabilité.
PERNA : C’est un très grand honneur.
DR BECKETT : Comment pouvez-vous être sûr que Farrol, n’enjolivait pas le contenu de ses résultats ? Peut-être même qu’il les inventait ? En réalité, vous ne pouvez que vous appuyez sur ces notes.
PERNA : Lui et son équipe ont travaillé dessus jusqu’au dernier moment. Ils savaient les vaisseaux des Wraiths au dessus de nous et cependant, ils sont restés toute la nuit, espérant pouvoir fournir un petit détail en plus, le moindre éclaircissement de connaissance, non pas pour eux, mais pour les futures générations qui survivrait. .. Dix milles soldats ont donnés pour que son équipe et ses hommes ait ces heures en plus. Les derniers mots de Farrol sont connus de tous les Hoffans.
DR BECKETT : Je n’avais pas l’intention de vous offenser.
PERNA : Ce n’est pas grave. Son journal, n’est pas la seule chose que nous ayons préservée de l’attaque. Nous avons sauvegardés également tout son matériel de recherche, y compris ces échantillons de cellules de Wraith, que nous avons conservés avec soins et que nous utilisons encore aujourd’hui, pour nos recherches. Je vous en pris... Voyez par vous-même.
Le docteur Beckett assoit devant le microscope et regarde dedans.
DR BECKETT : C’est incroyable.
CITE D’ATLANTIS
DR BECKETT : Je l’ai vu de mes propres yeux Dr Weir.
DR WEIR : Dans la boite à Petri, je sais. Nous parlons de cellules de Wraiths vieille de 150 ans, pour ce que nous savons, celle-ci pourrait être immunisés, contre se fameux sérum.
DR BECKETT : Je ne crois pas docteur. J’ai pris la liberté de procéder personnellement à des tests. En utilisant les cellules prélevées sur le bras du Wraith que le major Sheppard à ramener d’Athos. Les résultats sont les mêmes. Le sérum est quasi résistant. Ils ont vraiment trouvés quelque chose. Croyez-moi je suis le premier surpris.
DR WEIR : Qu’est vous recommandez ?
DR BECKETT : De faire passer leurs travaux au stade suivant. J’ai informé les Hoffans de la présence de notre invité sur la base.
DR WEIR : Vous avez conscience de ce que cela veut dire ?
DR BECKETT : Oui, docteur.
PRISON D’ATLANTIS
Le sergent Bates est devant la cage ou se trouve le Wraith capturé par Sheppard.
SHEPPARD : Rien de nouveau qui me serait utile, Sergent ?
SGT BATES : Non, major il n’a pas parlé.
SHEPPARD : Il vous fait voir toujours des choses ?
SGT BATES : Non, il a fini par y renoncer.
SHEPPARD : Je croyais qu’il aurait déjà craqué.
Le major Sheppard, s’approche des barreaux et fixe le Wraith.
WRAITH : Bonjour, major Sheppard.
SHEPPARD : Navré de vous avoir réveillé. Je suis seulement venu voir si vouliez quelque chose, un magazine, des serviettes propres.
WRAITH : Vous cachez misérablement votre peur, major.
SHEPPARD : A propos nous partageons des conversations depuis deux semaines maintenant et j’ignore toujours comment vous vous appelez ? Vous portez bien un nom je suppose ? Laissez-moi deviner. Steve ?
WRAITH : Votre mort certaine, est ce que je suis, c’est tout.
SHEPPARD : Je préfère Steve.
WRAITH : Qu’espérez vous en me retenant prisonnier ?
SHEPPARD : J’essaie uniquement de combler le vide entre nos deux cultures et disons de mieux vous connaitre, ça et aussi comment trouver le moyen d’empêcher votre espèce d’ôter la force vitale de millions de victimes innocentes.
WRAITH : Même si je vous disais ce que vous voulez savoir, cela ne changerait rien. Vous êtes maudit, tous comme le sont les humains qui se dressent sur notre passage.
SHEPPARD : Ce ne sera pas une mort très chouette... elle sera lente, vous serez affamé, surtout en sachant que votre source d’alimentation... hors de portée.
WRAITH : Pourquoi me maintenez vous prisonnier ?
SHEPPARD : Pour savoir contre quoi nous combattons. Par exemple : Combien de vaisseaux ruches vous procédez, et où ils sont cachés ?
WRAITH : Vous n’aviez rien à m’offrir en retour !
SHEPPARD : Nous pourrions envisager une manière de soulager votre faim... Steve.
WRAITH : Vous ne sacrifieriez jamais l’un des vôtre, je le sais. Cependant, c’est le seul et unique obstacle entre vous et le renseignement que vous cherchez.
SALLE DE REUNION
DR BECKETT : Utilisez les cellules d’un Wraith vivant est notre seul recours au stade ou nous en sommes. Sans ces cellules, nous n’avons aucun moyen de savoir si cet antidote est viable.
TEYLA : Vous dis que cela avait bien marché avec les cellules du bras du Wraith, que l’ont vous a rapporté.
DR BECKETT : En effet, mais elles étaient déjà en décompositions avancés. Il nous faut un échantillon vivant.
DR WEIR : Avec de nouveau échantillons, vous croyez qu’il est possible d’élaborer un prototype ?
DR BECKETT : Avec suffisamment de temps, oui, je crois.
RODNEY : Excellente remarque ! Les Hoffans sont obsédés par ça.
DR BECKETT : Merci, Rodney.
TEYLA : Je suis d’accord docteur. Mais leur obsession pourrait bien causer leur perte.
RODNEY : Même s’il échoue, ça vaut le coup d’essayer pour nous tous. Foutu pour foutu mieux vaut être immunisés.
TEYLA : Pas si cela met en péril des vies que les Wraiths pourrait peut-être épargner. Cet antidote, n’aurait de valeur que si on avait... Si tout le monde procédait partout la même immunité.
SHEPPARD : ça vaut le coup de cogiter, c’est pertinent.
DR WEIR : Je suis d’accord. Major, avez-vous fait des progrès avec votre prisonnier ?
SHEPPARD : Non, aucun, mais j’ai senti qu’il vacillait
RODNEY : Il vacillait ? Qu’est ce que ça veut dire ?
SHEPPARD : Et bien ça veut dire, qu’il s’accroche, mais ça indique à mes yeux qu’il va bientôt craquer.
RODNEY : Et il vous l’a indiquez par un vacillement, c’est bien ça ?
SHEPPARD : Oui.
DR BECKETT : Ne le prenez pas mal, mais jusqu'à présent, il ne vous à rien dit. Il pourrait bien nous faire tourner en bourrique pendant des mois et enfin de compte, nous ne serons rien de nouveau.
TEYLA : Les Wraiths font peut-être route vers la planète Hoff, à l’heure ou nous parlons. Si votre prisonnier, détient la clé de l’élaboration de cet antidote, ne devrions pas en tirer avantage ?
DR WEIR : Comment prélevé un échantillon de son bras sans danger ?
TEYLA : Avec les armes qu’on n’a utilisées lors de sa capture. Il s’agirait de l’immobilisé le temps de faire le prélèvement.
DR WEIR : Alors, c’est possible ?
SHEPPARD : C’est possible.
PRISON DE LA CITE
La porte de la prison du Wraith s’ouvre, le major Sheppard se poste devant l’entrée.
SHEPPARD : Bonjour Steve.
LTD FORD : Bonne nuit Steve.
Le lieutenant Ford tire à deux reprises sur le Wraith, qui s’écroule au sol, le major Sheppard, le lieutenant Ford et le Sergent Bates, braque leurs armes sur le Wraith, afin que le docteur Beckett puisse faire son prélèvement.
SHEPPARD : Docteur.
DR BECKETT : Est-ce qu’il est... Heu... Je veux dire... vous êtes certain...
LTD FORD : Il est K.O docteur. Vous pouvez y aller. Il a presque l’air en paix, je trouve.
DR BECKETT : En paix vous dites ? Vous êtes complètement malade.
PLANETE HOFFAN
Dans le laboratoire des Hoffans, le Dr Beckett, branche son ordinateur.
PERNA : Je n’avais jamais vu un matériel comme celui-ci.
DR BECKETT : Votre travail de peaufinement de l’antidote à été remarquable jusque là, avec tout ceci, nous allons pouvoir le perfectionner. En réalité votre plus gros problème est que les inoculations tests ont échoués parce qu’ils n’y avaient pas de suffisamment de cellules humaines pour être efficace.
PERNA : Oui, il nous faut un support de culture plus performent.
DR BECKETT : Exact ! Et le meilleur moyen de l’avoir et de recréer la protéine clé dans le sérum et d’évoluer à partir de là. Si nous pouvons éviter de tout reconcevoir à partir d’une source naturelle en fabriquant une version entièrement synthétique, cela devrait augmenter nos chances d’y arriver.
PERNA : Ce genre de chose est-il possible ?
DR BECKETT : Oui, tout est possible. Si ça vous dit de tenter le coup.
PERNA : Oui.
DR BECKETT : C’est parti, on ne peut prendre un chauve par les cheveux.
PERNA : Vous parlez différemment des autres.
DR BECKETT : Je vois que vous avez remarqué. Je suis navré si ça vous désoriente. Croyez-moi, dans mon pays ce proverbe à vraiment un sens.
PERNA : Comment c’est ?
DR BECKETT : L’Ecosse ? Aahhh... C’est un pays magnifique... Mais il parait qu’il faut du temps pour y prendre gout.
PERNA : Je parlais de votre monde. Il doit surement être paisible d’y vivre en sachant que les Wraiths ne viendront pas.
DR BECKETT : Vous seriez surpris de voir qu’il n’est pas si serein que ça. Nous sommes vraiment gâtés quand j’y pense, c’est vrai.
PERNA : Oh, votre monde vous maque, excusez moi pour toutes ses questions.
DR BECKETT : Non, non, je vous en pris. Ne vous excusez pas ma belle. Vos questions sont pertinentes.
Le Dr Beckett et Perna commence leur recherches sur pour l’élaboration d’un sérum contre Wraiths, Ils vont passés des jours entiers à travailler en commun, marqués par de l'espoir, mais aussi par la fatigue. Pendant ce temps Sheppard questionne le Wraith emprisonné. Beckett semble avoir trouvé la solution et attire l’attention de Perna.
DR BECKETT : Perna.
Perna est contente car il semble que le Dr Beckett a vraiment trouvé la solution. Les deux personnes s’enlacent de joie.
BUREAU DU CHANCELIER
CHANCELIER : La pénétration cellulaire à 100 % dans 5 inoculations test, c’est incroyable.
DR BECKETT : Il nous reste encore à analyser beaucoup de données, mais les premiers résultats sont très prometteurs, je vous l’accorde
PERNA : Les efforts du Dr Beckett on fait avancer le projet de plusieurs décennies.
DR BECKETT : Perna avait la formule, qui nous a mis sur les rails. Ils nous a seulement de changer de concept moléculaire pour obtenir une meilleure absorption de l’organisme.
CHANCELIER : C’est une énorme victoire pour notre peuple, dont je vous suis reconnaissant.
DR BECKETT : Je vous en pris. Bien sûr nous en sommes qu’au préliminaire.
CHANCELIER : Dans combien de temps passerez vous à l’étape suivante ?
PERNA : Vous aurez le programme dans la journée, chancelier.
DR BECKETT : Quelle étape suivante ?
CHANCELIER : Votre rapport fait clairement, état que le projet est au point pour procéder à la phase suivante.
PERNA : Nous voulons tester, l’efficacité du sérum sur votre prisonnier.
CITE D’ATLANTIS
Bureau du Dr Weir
DR WEIR : Et vous défendez cette idée ?
SHEPPARD : Nous sommes certains que ce Wraith va mourir, alors autant profité de sa présente pendant qu’il est encore en vie.
DR WEIR : Vous savez bien que la convention de Genève interdit l’utilisation de prisonnier à des fins purement expérimentales.
SHEPPARD : Excusez-moi docteur. Si les Wraiths avaient assistés à la convention de Genève, ils auraient plutôt fait un festin de tous ces participants.
DR WEIR : Le rapport de Beckett, dit que nous n’avons pas encore, la moindre idée des effets à long terme de se sérum sur le corps humains.
SHEPPARD : En revanche on n’est parfaitement conscient des effets à longs terme de la sélection des Wraiths.
DR WEIR: Major, nous parlons d’un être humain qui serait mit dans même pièce qu’un Wraith affamé. Et si on commence à prendre ce chemin là...
SHEPPARD : Quel chemin pensiez vous que nous prenions ?
DR WEIR : Tous, sauf celui-là. Pas si vite en tout cas.
SHEPPARD : Pour avoir passé du temps avec le prisonnier, je n’ai pas de pitié. De toute façon il va mourir. Un jour peut-être ce sérum nous sera utile.
DR WEIR : Un jour peut-être.
SHEPPARD : Le fait est que nous n’avons pas souvent ce genre d’occasion. Les Hoffans ne pensent qu’à ce projet, c’est une obsession. Si vous les aviez vus, quand on leur a parlé du Wraith vivant. Docteur, ce Wraith va mourir. Je l’ai vainement nourri avec des choses vivantes, apparemment il n’aime qu’un seul plat au menu.
DR WEIR : Et pour notre cobaye ? Si l’expérience venait à échouer ?
SHEPPARD : Nous n’avons pas choisi un simple quidam, il s’agit d’un malade en phase terminal, une personne qui s’est porté volontaire pour l’expérience.
DR WEIR : Ecoutez, John, entre nous ce n’est pas de type de décision que je m’attendais à prendre dans cette expédition... Faites-le !
PRISON DU WRAITH
SHEPPARD : Bonjour, Steve.
WRAITH : D’autres prélèvements ?
SHEPPARD : Je pensais plus à un voyage d’étude. Vous voulez de la nourriture, je veux des renseignements.
WRAITH : Vous êtes incapable de proposer un tel échange.
SHEPPARD : Vous m’apprenez quelque chose d’intéressant et je vous laisse manger. Voilà le marché. C’est à prendre ou à laisser.
WRAITH : Il me convient.
SALLE DE CONTÔLE
DR WEIR : Est-ce qu’ils sont prêts ?
LE TECHINICIEN : Le major Sheppard et le lieutenant Ford, sont entrain d’embarqué le prisonnier sur le Jumper 2. Le sergent Bates est déjà sur la planète Hoff et se tient prêt pour leur arriver au point de rendez vous.
HANGARD A JUMPER
Le Wraith est installé sur une banquette à l'arrière du Jumper, il lourdement enchaîné aux poignets et aux chevilles et gardé de près par des soldats. Sheppard et Ford sont dans le cockpit.
SALLE DE CONTRÔLE
DR WEIR : (A la radio) Jumper 2 ici Weir, où en êtes vous ?
SHEPPARD : (A la radio) Nous sommes douillettement installés, prêt à décoller.
JUMPER 2
DR WEIR : (A la radio) Soyez prudent major.
SHEPPARD : (A la radio) On fait tout pour ça.
CITÉ D’ATLANTIS
LE TECHNICIEN : (A la radio) Jumper 2 prêt pour le lancement.
SHEPPARD : (A la radio) Bien reçu.
JUMPER 2
SHEPPARD : Activez la porte.
Le lieutenant Ford s’exécute, en composant l’adresse sur le DHD, il aperçoit un large sourire sur le visage du Wraith, ce qui ne plait pas à Ford.
LTD FORD : Hé, mec, il n’y a vraiment pas de quoi rire.
Le Jumper passe la Porte des étoiles.
DANS UNE SALLE DU COMPLEX HOFFANS
Perna et Beckett rendent visite au malade qui s'est porté volontaire pour l'expérience.
DR BECKETT : Perna m’a tout expliqué sur votre maladie et j’en suis sincèrement désolé. J’aurais souhaité pourvoir y remédier.
LE PATIENT : Mon heure est venue Dr Beckett. Je suis en paix, face à mon destin.
DR BECKETT : Il est important pour vous de savoir, que nous parlons peut-être d’une fin, moins paisible que vous envisagez.
PERNA : J’ai expliqué en détail à Merell ce qui risque de lui arriver.
DR BECKETT : Comprenez bien également, que cet antidote n’a jamais été testé, ni expérimenter qu’en laboratoire. Nous ne sommes pas sûrs de ce qu’il adviendra.
MERELL : Même si cela ne marche pas, le résultat sera d’une grande valeur et vous permettra d’amélioré le sérum.
DR BECKETT : C’est possible, mais ce n’est pas une raison pour faire face à cette créature.
MERELL : Je n’ai pas peur, Dr Beckett. Peut importe ce qu’il adviendra, ma mort aura un sens. N’est-ce pas ce que nous voulons tous, mourir en sachant que nous ferons la différence ? Je veux le faire, docteur. S’il vous plait ne me refuser pas la chance d’aider mon peuple.
DANS LE COULOIR
PERNA : Qu’est ce que vous en dites ?
DR BECKETT : Que cela va à l’encontre de tout ce en quoi je crois. Nous prêtons serment dans le milieu médical de mon monde. Il commence par : « Je m’abstiendrais de tout mal »
PERNA : Des mots important pour vous.
DR BECKETT : Ce sont plus que des mots, Perna.
PERNA : La bataille fait rage aux portes même de notre laboratoire à l’heure qu’il est. Nous qui travaillons jusqu’au dernier instant, savons que ces dernières heures ont été chèrement payées. Mais nos efforts et notre concentration non point failli. Nous ne pouvons espérer sauvées nos vies, mais nous pouvons garder espoir que ce dernier éclaircissement, qu’une dernière révélation, avant notre dernier soupir, puisse au moins éviter que cette terrible journée, se reproduise à l’avenir.
DR BECKETT : Les derniers mots du journal de Farrol.
PERNA : Ce sont plus que des mots, Carson.
DR BECKETT : Je comprends fort bien, je comprends, mais nous avons des lacunes. Il nous faut du temps pour déterminer les effets secondaires éventuels.
PERNA : Docteur, du temps nous n’en avons pas ! Avez-vous peur de commettre une erreur, au point de ne plus pouvoir situer où est le véritable danger ?
DR BECKETT : Il ne s’agit pas de commettre une erreur, Perna. Il s’agit de la fin qui justifie les moyens. Et dans notre profession, c’est un terrain glissant à l’extrême. Nous ignorons totalement si ça va marcher. Nous allons peut-être sacrifier cet homme à un monstre.
PERNA : Il y en aura un autre pour prendre ça place.
DR BECKETT : C’est justement ça qui m’effraie.
PRISON
Dans les sous-sols, du complex Hoffan, le Wraith est enfermé dans une grand cage et attend, Teyla arrive dans la pièce pour prévenir Sheppard et Ford que le patient est prêt.
TEYLA : Ils sont prêts.
Juste derrière elle, le petit groupe avance, Merell, est entouré de Perna et de Beckett. Sheppard avance vers la cage.
LTD FORD : Attention major.
WRAITH : C’est ça la nourriture, que vous avez promise ?
SHEPPARD : Une petite close dans mon contrat. Je veux une information, maintenant ou votre diner spectacle est annulé.
WRAITH : Que voulez vous savoir ?
SHEPPARD : Combien de vaisseaux ruches sont opérationnels depuis que nous avons réveillé le premier ?
WRAITH : Ils le sont tous, major Sheppard... avant toutes choses, ils vont reprendre des forces en puisant dans leur propre réserve de nourriture. Nous sommes une race patiente, major. Lorsque nous seront rassasiés, que nous auront recouvrés toutes nos capacités, nous uniront nos forces et nous viendrons pour vous.
SHEPPARD : Et vous savez quand ils vont débarquer ? Le matin ? L’après-midi ? Ouvrez la porte.
La porte de la prison s’ouvre.
DR BECKETT : Vous n’êtes pas obligé de le faire.
MERELL : Je sais. Je suis prêt.
Merell entre dans la cage, faisant ainsi face au Wraith ; La porte de la prison se referme derrière lui.
WRAITH : Il est fébrile.
Le Wraith pose sa main sur le torse de Merell, mais quelques secondes après, il recule en grognant, puis regarde sa main. Merell regarde l’empreinte que le Wraith à laissé sur son torse.
DANS LE BUREAU DU CHANCELIER
Le chancelier remplie trois coupes d’une boisson pétillante.
CHANCELIER : Vous êtes tous deux les héros du peuple Hoffan.
DR BECKETT : Je reconnais que c’était impressionnant.
CHANCELIER : J’espère que vos amis se joindront au banquet organisé en votre honneur.
DR BECKETT : Ils seraient ravis d’y assister, mais ne croyez pas que la fête est un petit peu prématuré ?
CHANCELIER : Les résultats parlent d’eux-mêmes, cela va de soit. J’entends requérir sur conseil son approbation pour une production massive du sérum. Après ce qu’il s’est passé, je doute qu’il montre une quelconque résistance.
PERNA : C’est une merveilleuse nouvelle, chancelier.
DR BECKETT : Sauf votre respect, non je regrette, il ne s’agit que d’une expérience. Comme tout le monde ici, je suis comblé par les résultats, mais nous devons encore pousser nos recherches avant de songer à l’utiliser.
PERNA : Le docteur Beckett, souhaite procéder à une série d’examen sur Merell avant de pouvoir conclure et établir un rapport final.
DR BECKETT : Il y a peut-être eut des circonstances atténuante. Par exemple : « Le patient était mourant. »
CHANCELIER : Evidemment j’en ferais part aux membres du conseil. A notre succès.
PRISON DU WRAITH
Le lieutenant Ford est posté devant les barreaux de la cage du Wraith. Le major Sheppard arrive. " Steve " est mal en point depuis la fin du test. Le Wraith semble souffrir, il a du mal à se redresser.
SHEPPARD : Qu’est ce qu’il y a ?
LTD FORD : C’est Steve, il n’ pas l’air en forme.
TEYLA : ça fait longtemps qu’il est dans cet état ?
LTD FORD : Depuis l’expérience.
SHEPPARD : Vous croyez que c’est une ruse ?
TEYLA : Non, ce n’est pas leur genre.
SHEPPARD : Hé !
WRAITH : Qu’est ce que vous m’avez fait ?
L’équipe essaie de comprendre ce qui lui arrive. Malgré sa faiblesse, il se précipite soudain vers Sheppard, qui a juste le temps de reculer, quelques seconde plus tard avec un grognement douloureux, il lâche les barreaux de sa cage et s'écroule sur le sol.
SHEPPARD : Appelez Beckett, vite.
LTD FORD : Allez-y.
SHEPPARD : Nous allons vous aider.
WRAITH : N’ayez pas de pitié pour moi. Vous souffrirez bien plus lorsque les autres viendront vous chercher.
LABORATOIRE DES HOFFANS
Le corps du Wraith est allongé sur une table dans le laboratoire, craignant une ruse du Wraith, John Sheppard monte la garde.
DR BECKETT : Major ?
SHEPPARD : Um...
DR BECKETT : J’étais sur le point de l’autopsier.
SHEPPARD : Dans ce cas, j’étais sur le point de m’en aller.
DR BECKETT : J’ai déjà effectué une série d’examens, dont vous voulez peut-être connaitre les résultats ?
SHEPPARD : Vous savez ce qui l’a tué ?
DR BECKETT : Disons que je me risquerais à dire, que se sont tous ses organes vitaux qui se sont arrêté de manière simultané ou presque.
SHEPPARD : Est-ce qu’il est mort de faim ?
DR BECKETT : Non. D’après son état physique, le manque de nourriture n’est serte pas la cause de sa mort.
SHEPPARD : Bon, alors c’est quoi docteur ?
DR BECKETT : Les tous premiers tests ont révélé un taux significatif de sérum dans le sang. Je suppose que nous trouverons des traces similaires dans chacun de ses organes lorsque nous les analyseront.
SHEPPARD : Pourquoi l’antidote des Hoffans s’est-il infiltré dans son sang ?
DR BECKETT : D’après leur recherche, nous savons que quand un Wraith se nourrit, il libère une substance chimique dans le corps de sa victime. Nous ne comprenons toujours pas pourquoi ils font ça, mais nous pouvons supposer que cela prépare plus ou moins le corps humain à être vidé de sa force vital. Le sérum est conçu pour servir de rempart et bloqué la substance quand elle est libérée.
SHEPPARD : Ok.
DR BECKETT : Je pense que la protéine mère a mutée une fois en contacte avec la substance et que ça a provoqué une espèce de réaction toxique.
SHEPPARD : Donc, au lieu de se nourrir de sa victime...
DR BECKETT : Il a été empoisonné. Si le sérum réagit ainsi, c’est plus qu’un moyen de défense contre le Wraith.
SHEPPARD : Il les extermine.
BUREAU DU CHANCELIER
CHANCELIER : Je ne vois pas ou est le caractère alarmant major, sinon l’évolution augmente de façon considérable la valeur de ce sérum.
SHEPPARD : Non, cela efface tout les doutes sur ce que les Wraiths feront lorsqu’ils finiront par venir.
CHANCELIER : Je ne vois pas ou est la différence.
TEYLA : Lorsqu’ils seront que vous possédez une arme tel que cet antidote, ils anéantiront tous les habitants de votre planète pour se venger de la mort des leurs.
CHANCELIER : Ou tout simplement, nous laisseront-ils tranquilles quand ‘ils seront que nous avons très mauvais goût.
SHEPPARD : Ah parce que vous croyez que c’est une race tolérante et douée de complaisance... nous avions peut-être une petit chance de l’espérer quand nous parlions simplement de défense, mais là...
CHANCELIER : Vous ne voyez pas ce qui est important, major. Pour la première fois nous un moyen, non seulement de défense, mais d’avoir du répondant.
SHEPPARD : S’agit-il de vengeance ou de salut de votre peuple ?
CHANCELIER : Vous ne pouvez pas espérer comprendre les générations qui ont soufferts.
SHEPPARD : Je me suis introduis dans leurs ruches, je me suis battu contre leurs vaisseaux et croyez moi ! Quand le premier Wraith trouvera la mort à cause de ce sérum, ils n’iront pas tout simplement ailleurs, ils supprimeront le problème de façon radical.
TEYLA : Une fois votre monde totalement détruit, ils partiront en quête de tout individu vous ayant côtoyé, ils n’épargneront personnes.
SHEPPARD : Je sais que tout cela vous tient à cœur. Cet antidote est en quelque sorte votre Saint Graal. Mais...vous allez devoir le mettre de côté le temps...
CHANCHELIER : Non.
SHEPPARD : Je ne plaisante pas chancelier. Autrement nous ne collaborons plus.
CHANCELIER : Vous n’avez pas l’air de comprendre major. C’est trop tard. J’ai déjà fait mes recommandations au conseil et il les a approuvées. Nous avons déjà commencé à inoculer tout le monde.
LABORATOIRE
Le docteur Beckett range son matériel quand Perna arrive.
PERNA : Vous partez ?
DR BECKETT : Si vous ne revenez pas sur la formule du sérum, je ne vois pas pourquoi je resterais.
PERNA : Carson.
DR BECKETT : Vous devez reprendre le projet... avec plus de recherche, nous pourrions peut-être éviter la mutation et garder cet antidote comme moyen de défense.
PERNA : Merell est mort. On l’a trouvé ce matin. La cause de la mort reste encore indéterminée.
DR BECKETT : Nous avons encore le temps, il faut arrêter les inoculations.
PERNA : Ils n’arrêteront pas.
DR BECKETT : Un homme est mort, non d’un chien !
PERNA : Ça ne veut pas dire que d’autres personnes mourront pour autant. Même si je le voulais, je ne pourrais pas les en empêcher. Il nous faudrait plus de preuve.
DR BECKETT : Perna, vous êtes le peuple le plus brillant que j’ai connu, pour votre propre salut, je vous supplie d’arrêter et de ne plus prendre part à tous ça... au moins jusqu’à ce que nous en sachions plus.
PERNA : Je ne peux pas, je regrette.
DR BECKETT : Pourquoi, voyons ?
PERNA : Parce que j’ai été parmi les premières à être inoculées.
BUREAU DU CHANCELIER
CHANCELIER : J’apprécie le sens de l’urgence docteur, mais au point ou nous en sommes il ne serait pas raisonnable de tirer des conclusions trop hâtives.
SHEPPARD : Maintenant, vous nous mettez en garde ? Vous rigolez ou quoi ?
CHANCELIER : Major vous avez di vous-même que les Wraiths étaient peut-être déjà en route. Je pense que nous n’avons pas d’autre choix que d’aller de l’avant.
SHEPPARD : Je suppose que vous parlez de votre peuple, chancelier.
CHANCELIER ; Croyez vous que j’imposerais ce choix à mes compatriote, major ? Détrompez vous, tous le monde est en complète accord avec démarche.
SHEPPARD : Votre peuple sera peut être déjà mort avant que les Wraiths n’arrivent ici.
DR BECKETT : Chancelier, s’il vous plait. Il n’est pas trop tard, suspendez les inoculations jusqu’à ce que l’ont sache ce qui a tué Merell.
PERNA : Il était en phase terminal. Nous ignorons si c’est le sérum qui causé sa mort ou si c’est dû...
DR NECKETT : Il a souffert d’une soudaine insuffisance respiratoire.
PERNA : Qui aurait très bien pu être la conséquence de son état, son corps était totalement rongé par la maladie.
DR BECKETT : Si vous êtes prêt à risquer la vie de milliers de gens en vous appuyant sur cette supposition, moi non !
TEYLA : (A la radio) Major Sheppard
SHEPPARD : Je vous écoute, Teyla.
TEYLA : (A la radio) Nous sommes au centre médical, il nous faut un coup de main.
A leur arrivée ils découvrent une salle remplie de malades, tous les lits sont occupés, et des civières qui arrivent encore. Médecins et infirmières sont affairés autour des malades qui souffrent de troubles respiratoires graves.
DR BECKETT : Oh, ce n’est pas vrai.
CHANCELIER : Qu’est ce qu’il se passe ?
TEYLA : Major Sheppard. Ils sont tous commencés à arriver hier soir, et le nombre de malade augmente d’heure en heure.
DR BECKETT : Major ?
SHEPPARD : C’est bon, allez-y. Lieutenant, contacter Weir, dites lui d’envoyer une équipe médicale au complet, le plus vite possible.
LTD FORD : Tout de suite.
Beckett rejoint les soignants. Pendant ce temps le chancelier s’éclipse, mais il est repéré par le major Sheppard.
DR BECKETT : Perna... Perna vite ! J’ai besoins d’un coup de main. De l’oxygène. (En s’adressant au malade) Doucement... doucement
Perna n’a pas le temps de d'apporter le masque d’oxygène, que l'homme meurt et Beckett n'a pas de difficulté à trouver la trace de l'inoculation sur son bras. Le major Sheppard ouvre brutalement les portes du bureau du chancelier, qui retient l'intervention de son garde.
CHANCELIER : Laissez-nous !
SHEPPARD : Avez-vous la moindre idée de ce qui se passe, chancelier ?
CHANCELIER : Je sais, major.
SHEPPARD : La moitié des personnes qui ont reçue l’antidote est entrain de mourir.
CHANCELIER : La moitié, seulement, major. La moitié. Les statistiques sont claires et les chiffres se maintiennent à ce niveau, on vient de me le confirmer. Ce qui veut dire que les 50 autres pourcents que nous avons inoculés vont vivre et détruire tous les Wraiths, qui tenteront de les tuer.
SHEPPARD : Dites-moi que je rêve, chancelier.
CHANCELIER : Maintenant, ils verront la force de conviction du peuple Hoffan.
SHEPPARD : De conviction ?
CHANCELIER : Vous rendez vous compte que si nous apportons ce sérum à tous les êtres humains de la galaxie, les futures générations ne connaîtront jamais l’horreur de la sélection.
SHEPPARD : Vous osez, comme ça sacrifier sans scrupule des millions de vies ?
CHANCELIER : L’éradication des Wraiths. Vous ne saisissez pas la merveille de cet enjeu ?
SHEPPARD : Allez donc parler de la merveille de cet enjeu à tous ces gens là ! Allez-y dont !
CHANCELIER : Vous croyez que je suis le seul convaincu ?
SHEPPARD : Je crois que vous avez perdu la raison.
CHANCELIER : Vous verrez, nous soumettons la question à un vote à l’heure ou nous parlons et je me conformerais à la décision de la majorité. Êtes-vous satisfait ?
SHEPPARD : Ces gens savent-ils seulement pourquoi ils votent ?
CHANCELIER : Oh, ça oui. Je vous promets que oui.
SHEPPARD : Et vous abandonnerez si le vote n’est pas en votre faveur ?
CHANCELIER : Vous avez ma parole.
CENTRE DE SOINS
DR BECKETT : Mettez les nouveaux venus dans n’importe quelle autre pièce. Il faut qu’on garde celle-ci pour le triage... Ah Teyla, enfin vous voilà. Assurez-vous que notre oxygène soit équitablement réparti dans l’hôpital.
TEYLA : Docteur...
DR BECKETT : Que les patients non critique n’utilisent les masques que pour stabiliser leur respiration, c’est tout. Teyla, enfin qu’attendez vous ? Allez-y. Où est Perna ? J’ai besoins de son aide.
TEYLA : Carson.
D'un pas rapide il cherche Perna, il la rejoint dans un coin de la salle protégé par un paravent. Elle est allongée sur un lit, très faible, ses difficultés respiratoires semblent déjà assez importantes. Elle est sous oxygène. Il s'agenouille à coté d'elle, prend une de ses mains dans les siennes et avec l'autre il lui caresse le front.
PERNA : J’aurais... j’aurais aimé... voir Atlantis.
DR BECKETT : Perna, Perna, je suis tellement désolé.
PERNA : Ne me regarder pas comme ça. Je suis en paix avec ce que j’ai fait... vous devriez l’être comme moi.
DR BECKETT : Je souhaiterais ne pas vous avoir aidez.
PERNA : Vous nous avez donné de l’espoir. Pendant des années... notre peuple a œuvrés dans le but d’atteindre... ce moment bien précis. Nous n’avons pas trahi l’ambition de nos aïeux.
DR BECKETT : Non.
PERNA : Nous avons accomplie leur destinée, leur promesse. Restez... restez avec moi.
DR BECKETT : Je suis là. Tout va bien.
Beckett reste à ses côté jusqu’a son dernier souffle. Bouleversé par la mort de Perna et les yeux encore pleins de larmes, il rejoint l’équipe dans le couloir du sous-sol.
COULOIR
LTD FORD : ça va ?
DR BECKETT : Oui.
CHANCELIER : On m’a dit que vous partiez.
SHEPPARD : Oui, c’est exact.
RODNEY : Notre séjour n’en a pas moins été... charmant.
CHANCELIER : Je voulais que vous voyiez les résultats du vote avant votre départ.
Le chancelier donne à Sheppard, le papier sur le quel se trouve les résultats du vote. John le passe au docteur Beckett.
DR BECKETT : 96% pour.
TEYLA : Ce vote inclut-il tout vos compatriotes ?
CHANCELIER : Oui, tout le monde. Vous voyez major, nous sommes d’accord à l’unanimité et nous sommes résolu.
SHEPPARD : Oui, c’est ce que je vois.
CHANCELIER : Quand nous nous reverrons, j’aimerais discuter du meilleur moyen de dissémination dans le plus grand monde possible.
SHEPPARD : Pour être franc avec vous, ce n’est pas demain la veille.
CHANCELIER : Peut-être que notre victoire vous fera changer d’avis.
SHEPPARD : Si jamais nous devions revenir un jour, je ne crois pas que vous serez encore ici. De vous à moi, je crois même qu’il n’y aura plus personne. Bonne chance.
L'esprit rempli d'amertume, l'équipe de Sheppard quitte le couloir.
DR BECKETT : « La victoire à tout prix » ça vous rappel quelqu’un major ?
SHEPPARD : Churchill.
DR BECKETT : Ouais ! Je ne pensais pas un jour, le désapprouver.
FIN