STARGATE ATLANTIS
Saison 1 épisode 09
SCRIPT VF
«RETOUR SUR TERRE»
SUR UNE PLANETE
Cette nouvelle planète est recouverte d’un épais brouillard. Sheppard, Ford, Teyla et McKay sont en combinaison rouge anti-radiations.
LTD FORD : Il n’y a vraiment rien sur cette planète.
SHEPPARD : Je n’ai jamais marché aussi longtemps pour ne rien voir.
RODNEY : Je ne pouvais pas avoir que les structures qui entourent la porte, étaient les seuls que nous verrions ?
SHEPPARD : Voilà, la porte. Composez le code.
RODNEY : Attendez, je détecte autant d’énergie ici, que 2 kilomètres plus loin.
SHEPPARD : Et alors ?
RODNEY : Je pense que nous devrions rester un peu.
LTD FORD : Ah bon ? Je croyais que vous détestiez porter cette combinaison ?
RODNEY : Oui, c’est horriblement désagréable, mais je détecte une quantité énergie stupéfiante, il y en a tout autour de nous.
TEYLA : Mais, vous ne savez pas l‘expliquer ?
RODNEY : Non, je cherche.
SHEPPARD : Et vous ne savez pas comment on peut utiliser cette énergie ?
RODNEY : Je cherche.
SHEPPARD : Bien, ne chercher plus, je déclare cette mission terminée.
RODNEY : Attendez ! La science pure ça existe, tout ne peut pas être utile immédiatement.
SHEPPARD : Je vous rappel que vous m’avez persuadé de venir ici, parce que vos relevés d’énergies étaient une preuve de l’existence d’une civilisation. Il n’y a pas de constructions, rien, pas le moindre habitant, il n’y a que du brouillard.
RODNEY : Ce n’est pas du brouillard, techniquement, puisse que l’atmosphère que contient pas de vapeur d’eau. D’ailleurs, je ne crois pas que cette combinaison soit indispensable.
Toute l’équipe, enlève leur masque de protection, sauf le lieutenant Ford.
SHEPPARD : C’est maintenant que vous me le dites ! Faites le code.
Le lieutenant Ford compose l’adresse d’Atlantis.
SHEPPARD : Partons d’ici.
RODNEY : Attendez, attendez, attendez, un instant... vous vouliez une application concrète ?
SHEPPARD : De quoi vous parlez ?
RODNEY : A l’ouverture du vortex il y a eu une violente fluctuation du champ énergétique, si je comprends bien ces relevés, la porte des étoiles tire, tire de l’énergie de l’atmosphère, apparemment.
SHEPPARD : Et donc ?
RODNEY : Donc, ce champ énergétique s’étant sur des kilomètres. C’est possible qu’il enveloppe toute la planète. Ce qui ferait beaucoup d’énergie.
SHAPPARD : Beaucoup d’énergie, c'est-à-dire ?
RODNEY : Je l’évalue en ergs ou en joules ?
SHAPPARD : Je ne sais pas, en puissance.
RODNEY : Et bien, une très forte puissance. Assez forte pour aller sur terre, sans doute.
* * * * * * * * * * * * * * GÉNÉRIQUE STARGATE ATLANTIS * * * * * * * * * * * * *
SALLE DE REUNION D’ATLANTIS
DR WEIR : Je croyais que la porte d’Atlantis était la seule qui donnait accès à la terre.
RODNEY : Effectivement, mais parce qu’elle est la seule à avoir un cristal de contrôle supplémentaire pour le 8éme chevron.
SHEPPARD : Une mesure de sécurité, sans doute.
RODNEY : C’est sans importance. Si j’ai le cristal de contrôle, j’ouvrirais l’autre porte.
DR WEIR : Vous suggérez de le démonter de notre DHD et de l’apporter sur M5S-224 ?
RODNEY : Oui.
DR WEIR : N’est ce pas risqué ?
RODNEY : Je m’en sortirais.
SHEPPARD : J’ai plutôt m’impressions que c’est pour notre porte qu’elle s’inquiète.
RODNEY : Je sais ce que je fais. Et sans la puissance requise le cristal de contrôle, n’est qu’un ornement.
LTD FORD : Vous ne savez pas d’où vient l’énergie sur cette planète, docteur.
RODNEY : Je ne serais pas expliquer comment, mais je crois qu’elle est générée par l’atmosphère.
TEYLA : Le brouillard ?
RODNEY : Oui.
SHEPPARD : Vous avez dis que ce n’était pas du brouillard.
RODNEY : Généré par ce truc.
LTD FORD : D’où vient votre certitude ?
RODNEY : J’en ai aucune, je cherche, mais ce brouillard ou cet espèce de machin cotonneux s’étendait sur des kilomètres. Alors que l’énergie était constante.
DR WEIR : Bon, imaginons que vous soyez capable de mettre ça en route. La porte des étoiles installée sur la terre, n’aura pas assez de puissance pour ouvrir un vortex permettant de repasser dans pégase.
RODNEY : Ben...
DR WEIR : Donc, celui qui partirait, prendrait le risque de ne plus jamais pouvoir revenir.
RODNEY : A mon avis il y aura des volontaires.
SHEPPARD : Par exemple vous ?
RODNEY : ça va vous étonner, mais faire ce voyage sans avoir une chance de revenir, ne m‘intéresse pas. Envoyons au moins un message au SGC, pour faire savoir que nous allons bien.
SHEPPARD : De plus nous avons recueilli des informations précieuses. Il faudrait les envoyer, s’il a un moyen. Pourquoi pas, leur transmettre par radio ?
SALLE DE CONTRÔLE
McKay retire le cristal du DHD d’Atlantis.
RODNEY : Voilà, je l’ai.
SHEPPARD : Ce ne sera pas trop difficile de mettre ce machin dans l’autre DHD ?
RODNEY : Le DHD, d’Atlantis est exceptionnel, je ne m’attends pas à trouver une case vide prévu pour ça.
DR WEIR : Ce qui veut dire ?
RODNEY : Ce qui veut dire, que ça va demander un peu de bricolage.
LTD FORD : Vous allez démonter le DHD ?
RODNEY : Avec la ferme intention de le remonter.
TEYLA : Ne courrez vous pas le risque détraquer l’autre porte des étoiles ?
RODNEY : Seulement si je me plante, ce qui m’étonnerait.
SHEPPARD : 840 ans.
RODNEY : Quoi ?
SHEPPARD : Et bien, c’est le temps qu’il nous faudrait, pour aller vous récupérer en Jumper.
RODNEY : Mais, vous n’hésiteriez pas ?
SHEPPARD : Oh, bien sûr que non.
RODNEY : Ce ne sera pas nécessaire. Je vais avoir besoins de votre aide, cela dit.
DR WEIR : Bien, Major ?
SHEPPARD : Lieutenant ?
LTD FORD : A vos ordres.
PLANETE M5S-224
La porte des étoiles est ouverte.
RODNEY : (A la radio) Atlantis, ici McKay.
DR WEIR : (A la radio) Je vous écoute.
RODNEY : (A la radio) Nous sommes prêts à travailler sur le DHD.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
DR WEIR : (A la radio) Vous êtes sûr de ce que vous faites Rodney ?
RODNEY : (A la radio) Affirmatif. Nous vous rappellerons bientôt avec du nouveau.
DR WEIR : (A la radio) Bonne chance.
RODNEY : Nous serons là pour le dîner.
SUR LA PLANETE M5S- 224
Le vortex de la porte des étoiles se ferme.
RODNEY : Allez... au boulot.
Rodney commence à démonter le DHD de la porte des étoiles.
QUARTIER DU MAJOR SHEPPARD ATLANTIS
Le major Sheppard est assit sur son lit un livre à la main, quelqu’un frappe à sa porte.
SHEPPARD : Entrez.
DR WEIR : Bonsoir, vous avez une minute ?
SHEPPARD : Oui, je suis à vous.
DR WEIR : Oh, guerre et paix. C’est un pavé comme on dit.
SHEPPARD : Oui, juste avant que je quitte la terre et que j’entame cette mission, j’ai réalisé que je n’étais surement pas prêt de revenir chez moi, je me suis dis : « Je ferais peut-être bien d’emporter un très gros livre »
DR WEIR : Page 17 ?
SHEPPARD : Oui, je tiens le rythme prévu.
DR WEIR : C’est de ça que je venais vous parler, justement. Votre retour sur la terre.
SHEPPARD : Ah.
DR WEIR : McKay a raison, si ça fonctionne... si nous parvenons à ouvrir un vortex pour aller sur la terre.
SHEPPARD : Je devine ou vous voulez en venir, alors je vous arrêt, vous pouvez avoir l’esprit tranquille. Je ne partirais nulle part. Je dois d’abord finir mon livre.
DR WEIR : Ecoutez, ce que j’essaye de vous dire, c’est que vous... vous êtes le plus qualifié, le plus efficace, pour inciter le général Hammond et nos gouvernants à se méfier fortement des Wraiths.
SHEPPARD : Vous avez peut-être raison, mais je crois être utile ici.
DR WEIR : Entendu.
SHEPPARD : Si vous décider d’y aller, je n’y verrais pas d’inconvénient.
DR WEIR : Pourquoi, je ne suis pas utile ici ?
SHEPPARD : Je voulais dire, que je comprendrais.
DR WEIR : C’est très gentil à vous... mais j’ai pris un engagement.
SHEPPARD : Bien sûr, mais quand vous l’avez pris, les aliens suceurs de sang, n’était pas sur la brochure.
DR WEIR : Peut-être... mais je préfère rester.
SHEPPARD : Tant mieux, sans vous ce ne serait pas pareil.
SUR LA PLANETE M5S- 224
Le docteur McKay est toujours entrain de travailler sur le DHD.
LTD FORD : Si ça fonctionne, vous aurez envie de repartir ?
RODNEY : Ce n’est pas ce dont j’ai envie qui compte.
LTD FORD : Ah, bon ?
RODNEY : Non, Atlantis ne pourrait pas se passer de moi. Je suis le plus grand expert en porte des étoiles, et en ouverture de vortex, ainsi que pour une myriade de spécialités trop importante pour que l’on puisse les négliger.
LTD FORD : J’aimerais revoir ma grand-mère, elle croit qu’on m’a envoyé en Afghanistan, la pauvre.
RODNEY : Mais notre messager devra inspirer le respect au membre du SCG, et il devra être assez patient pour leur faire comprendre ce qu’il se passe et être assez astucieux pour permettre à la cavalerie de rappliquée.
LTD FORD : Donc, vous êtes indispensable partout.
RODNEY : Il est vrai que mon départ créerait un grand vide. Mais vous seriez rassuré car vous auriez la certitude de me voir revenir sur Atlantis avec des renforts, des vivres, du matériel et pleins de hamburgers.
LTD FORD : Je vais déjà mieux rien que d’y penser.
RODNEY : Hum, vous voyez.
LTD FORD : Oui...
CITE D’ATLANTIS
Sheppard appose sa signature sur une tablette, puis rencontre Teyla.
UN MEMBRE DE L’EXPEDITION : Envoyez un technicien, dans le laboratoire du professeur Anderson.
TEYLA : Major Sheppard, avons-nous des nouvelles du Dr McKay ?
SHEPPARD : Pas encore.
TEYLA : Des bruits courts sur la base, au sujet de sa découverte
SHEPPARD : Oui, je m’en suis rendu compte.
TEYLA : C’est normal de parler un peu trop quand on a la perspective de revoir les personnes qu’on n’aime le plus, de retrouver son univers familier.
SHEPPARD : Oui, j’aimerais retourner là bas,
TEYLA : Vous seriez prêt à quitter Atlantis ?
SHEPPARD : Si le retour était moins problématique, j’aurais déjà dis oui.
TEYLA : J’aimerais beaucoup découvrir votre monde.
SHEPPARD : Et vous m’aideriez à faire mon rapport ?
TEYLA : ça me plairait.
SHEPPARD : Personne n’en sait plus que vous sur la galaxie de pégase, et il y a tous ces trucs que j’adore sur la terre, les fêtes foraines, le football... oh je vous ais fait goûter au dernier pop-corn, vous vous souvenez ? Nous pourrions en rapporter des tonnes.
TEYLA : Oui, à condition de revenir.
UN MEMBRE DE L’EXPLORATION : Activité non programmée.
Sheppard monte en salle de contrôle, et rejoint le Dr Weir.
UN MEMBRE DE L’EXPLORATION : Une transmission radio du Dr McKay.
DR WEIR : Rodney ?
RODNEY : Elisabeth, j’ai terminé. Le cristal est connecté au DHD comme vous pouvez le voir.
DR WEIR : Félicitation. Et en ce qui concerne vos relevés d’énergies ?
RODNEY : Rien de neuf de ce côté, tout semble indiquer que la porte tire de l’énergie de l’atmosphère et que la puissance est suffisante pour 8 chevrons.
DR WEIR : Restez sagement où vous êtes. Nous venons vous rejoindre.
RODNEY : Entendu.
SUR LA PLANETE M5S- 224
RODNEY : Alors, tous le monde est prêt ?
SHEPPARD : ça mérite de se préparé d’après vous ?
RODNEY : Et bien c’est un moment solennel parce que nous n’avons pas été en contacte depuis...
SHEPPARD : Nous sommes prêts.
DR WEIR : Oui, allez-y.
Rodney compose l’adresse du SGC.
RODNEY : Un petit effort.
La porte des étoiles s’ouvre, Elisabeth essaye d’établir le contact avec la base du SGC.
DR WEIR : (A la radio) Commandement de Stargate, ici le docteur Elisabeth Weir de l’expédition d’Atlantis. Vous me recevez ? Je répète, ici le Dr Weir. Répondez, s’il vous plait.
SGT HARRIMAN : (A la radio) Ici, le sergent Harriman du SGC. Qui que vous soyez, j’espère pour vous que ce n’est pas une blague.
DR WEIR : (A la radio) Non, je suis très sérieuse. Je vais vous envoyez mon code d’indentification personnel pour confirmation sergent.
SGT HARRIMAN : (A la radio) Toutes mes excuses docteur Weir. Nous sommes un peu surpris d’avoir de vos nouvelles.
DR WEIR : (A la radio) Bien sûr je vous comprends.
SGT HARRIMAN : (A la radio) L’iris est ouvert, vous pouvez passer.
DR WEIR : (A la radio) Attendez sergent, nous vous remercions, mais nous prendrions le risque que de faire un allez simple.
SGT HARRIMAN : (A la radio) Vous ne comprenez pas docteur Weir. Il y a eu du changement ici. Les Asgards sont entrain d’équiper le Prométhée de moteur capable d’atteindre d’autres galaxies. Nous préparions une expédition pour partir à votre recherche.
LTD FORD : Il est sérieux ?
DR WEIR : (A la radio) Sergent, êtes vous sérieux ?
SGT HARRIMAN : (A la radio) Très sérieux, madame. Franchissez la porte et vous pourrez rejoindre la galaxie de pégase dans moins d’un mois.
RODNEY : Bon... qui veut... qui se dévoue ? Alors ?
La porte a été franchit par Elisabeth. Le général Hammond l’accueil.
BASE DU SGC
GENRAL HAMMOND : Bienvenu sur terre.
SALLE DE REUNION DU SGC
DR WEIR : Bien que la galaxie de pégase recèle effectivement de nombreux danger. Il me semble que ses richesses potentielles, justifient qu’on prenne le risque maintenir une présence permanente sur la base d’Atlantis.
GENERAL HAMMOND : Je dois vous dire docteur que votre rapport préliminaire a généré une certaine inquiétude au Pentagone. Si les Wraiths sont aussi puisant que vous le dites, nous sommes confrontés à des ennemis plus dangereux que les Goa’uld. Certains sont persuadés que le plus raisonnable serait de réduire nos pertes en abandonnant la galaxie de pégase.
DR WEIR : Général...
GENERAL HAMMOND : Il s’agit quand même d’une race qui a vaincu les Anciens.
DR WEIR : Au cours de toutes ces années d’exploration, le SGC a été mainte fois confronté à des menaces qui aurait pu provoquer la destruction de notre monde, cela ne vous a pas dissuadé d’envoyé des équipes de franchir la porte des étoiles, pourtant.
GENERAL HAMMOND : Lorsque l’équipe SG1, est revenue sur cette planète, après sa première mission, le mal avait déjà été fait. Nous avions déclenchés l’agressivité des Goa’uld et mettre fin aux explorations, n’y aurait rien changé. En ce qui concerne les Wraiths, nous avons encore le choix.
RODNEY : Nous allons donc faire demi-tour et partir en courant.
GENERAL HAMMOND : Cela s’appellerait un repli stratégique, dans le vocabulaire du Pentagone.
DR WEIR : Mais comment être sûrs qu’ils ne viendront pas nous chercher ?
RODNEY : Le docteur Weir a raison enfin, ils se nourrissent de vies humaines et savent qu’un buffet géant les attend, ici.
DR WEIR : Je ne crois pas que nous ayons le choix. Si nous devons rester, c’est aussi pour explorer les avancés technologiques de la galaxie de Pégase, général, c’est très important. Sans parler de notre responsabilité, vis-à-vis des êtres humains qui vivent là bas.
GENERAL HAMMOND : Notre responsabilité ?
DR WEIR : Nous avons réveillés les Wraiths. Il est vrai que cela aurait fini par arriver même sans notre intervention, mais étant donné que nous connaissons la technologie des Anciens, nous sommes les seuls à pouvoir aider ces peuples. Les abandonner, serait cruel.
GENERAL HAMMOND : Soyez certaine que vos recommandations seront examinées en haut lieu, docteur.
DANS LES COULOIRS DE LA BASE DE SGC
Le major Sheppard arrive en courant en voyant le général Hammond monter dans l’ascenseur.
SHEPPARD : Mon général. Merci, mon général.
GENERAL HAMMOND : Major Sheppard.
DANS L’ASCENSSEUR
SHEPPARD : Je ne m’attendais pas à ce que la réunion soit aussi courte.
GENERAL HAMMOND : Votre rapport était d’une grande précision.
SHEPPARD : Merci beaucoup.
GENERAL HAMMOND : Je vous croyais déjà parti en permission. Vous l’avez bien mérité.
SHEPPARD : J’allais justement me procurer un moyen de transport.
GENERAL HAMMOND : C’est comme si c’était fait, choisissez celui que vous voulez.
SHEPPARD : Je vous suis très reconnaissant.
GENERAL HAMMOND : Vous avez été très utile à votre pays. Alors c’est normal.
SHEPPARD : Merci, mon général.
INFIRMERIE DU SGC
Le major Sheppard retrouve Teyla à l’infirmerie, cette dernière ayant subit des examens de routines.
SHEPPARD : Docteur, notre nouvelle patiente va bien ?
LE DOCTEUR : Nous avons terminé Major. Elle peut partir.
TEYLA : J’avais peur que vous m’ayez oublié.
SHEPPARD : J’organisais notre promenade.
TEYLA : Bon... Où allez-vous m’emmener ?
SHEPPARD : Je me suis dis, que vous aviez peut-être envie d’acheter, de nouveau vêtements.
DEMEURE DE SIMON ET D’ELISABETH
Elisabeth rentre chez elle, Simon est surpris de la voir.
SIMON : Elisabeth.
DR WEIR : Tu m’as manqué, Simon.
SIMON : Elisabeth, c’est bien toi ? Quand es tu...
DR WEIR : Tu m’as manqué chéri.
APPARTEMENT DE MCKAY
Rodney rentre chez lui et écoute son répondeur, il n'a pas de messages. Il allume alors la télé et s'assoit dans le canapé en mangeant des chips.
LE REPONDEUR : Vous n’avez pas de nouveaux messages.
RODNEY : Hum, il y a surement eu une coupure de courent.
LA TELEVISION : Votre poste de télévision n’est pas en panne. Ne tentez pas de régler la réception de l’image. Nous contrôlons la transmission. Si vous souhaitez que le son soit plus fort, nous augmenterons le volume. Si vous souhaitez que le son soit plus faible, nous baisserons le volume...
Sa voisine frappe à la porte. Rodney va lui ouvrir.
LA VOISINE : Vous êtes là ?
RODNEY : Oui, je suis là.
LIMOUSINE
John est assit dans une limousine, Teyla le rejoint après avoir fait des achats vestimentaires.
TEYLA : Merci, major.
JOHN : C’est un plaisir.
TEYLA : J’ai fait du commence avec de nombreux marchants et dans de nombreux monde différent.
JOHN : Pays. Des pays différents.
TEYLA : J’avais oublier, dans de nombreux pays différents. Mais je dois reconnaitre que je n’avais encore jamais vu un choix aussi extraordinaire.
JOHN : Ah, oui visiblement ça vous plait. Cela dit je ne pensais pas que ça vous plairait, pendant des heures et des heures... mais ce que vous avez choisie est ravissant.
TEYLA : Merci, sa me rassure. C’est une drôle de question, mais... si les Wraiths n’avaient pas existés, vous croyez que mon peuple, aurait créé une civilisation comme celle-ci ?
JOHN : Moi aussi, vous savez, je commence à me poser quelques questions.
TEYLA : Les quelles ?
SHEPPARD : Il y a quelque chose d’étrange, non ? Je ne parle pas d’une chose en particulier, en fait... tout à l’air étrange.
TEYLA : Je ne vois pas ce que vous voulez dire ?
SHEPPARD : Excusez moi, je voudrais... je voudrais aller vers le parc Green Moss, pouvez vous nous y conduire ?
LE CHAUFFEUR : Bien sûr.
SHEPPARD : Merci. Je crois que j’aurais une idée plus précise de ce qui me dérange, une fois que nous seront arrivés là bas.
DEMEURE D’ELISABETH ET DE SIMON
Le docteur Weir rejoint son chien puis le caresse tendrement.
ELISABETH: Hé, Sedge ! Je t’ai manqué ? Je t’ai manqué ?
SIMON : Plus que tu peux l’imaginer. L’affreuse cassette que tu m’as laissé, je l’ai regardé je ne sais pas combien de fois.
ELISABETH: Je te l’aurais dit de vive voix, si ça avait été...
SIMON : Non, tu craignais que je te fasse changer d’avis.
ELISABETH: Je croyais que tu essayerai, en tout cas.
SIMON : Quand tu as dit que ta destination devait restée secrète, j’ai pensé que tu partais encore Corée, ou peut-être en Israël, dans le pire des cas. Mais la galaxie de Pégase, n’était pas vraiment sur ma liste.
ELISABETH: Je suis vraiment désolé.
SIMON : Je m’en doute. Vous règles de sécurité m’interdise aussi de savoir ce que tu faisais de tes journées.
ELISABETH : Oui.
SIMON : Je peux savoir quand tu vas repartir ?
ELISABETH : Non.
SIMON : Enfin, tu pourrais quand même me promettre, d’emporter ça en mission.
Simon offre à Elisabeth un écrin bleu nuit dans le quel se trouve un collier.
ELISABETH : Quel gentleman. Il est magnifique.
SIMON : Il te va bien.
ELISABETH : Merci Simon.
SIMON : Un problème ?
ELISABETH : Non, tout va bien, excuse-moi... mais quand tu m’as embrassée...
SIMON : Qu’est ce qui t’arrive, Elisabeth ? Dis-moi.
Le téléphone d’Elisabeth sonne, elle décroche.
DR WEIR : Allô ? Oui, général. Quoi ? Oui, oui, évidemment... merci beaucoup.
APPARTEMENT DE RODNEY
Le docteur McKay dort sur le canapé, sur son tee-shirt est inscrit « J’appartiens à un génie » Il est réveillé par quelqu’un qui frappe à sa porte.
RODNEY : Une seconde... Oh, bonjour. Vous me surprenez en pleine sieste... je n’ai pas de pantalon. Je me demande qui vous a dit ou je vivais.
DR WEIR : L’Air force.
RODNEY : Ouais je vois. Ecoutez, ça va être un peu difficile de... oui j’ai rendez vous avec locataire du 302. Elle s’est occupé de mon chat... pendant que j’étais absent, et en fait, je lui maque ont dirait.
DR WEIR : Rodney !
RODNEY : Je sais ce que vous pensez, j’impose mon chat à une voisine et en plus je cherche à... qui y a-t- il ?
DR WEIR : Le général Hammond, vient de m’appeler. Il y a eu un accident sur le Prométhée. Il nous est impossible de retourner sur Atlantis.
BASE DU SGC
RODNEY : J’étais rentré chez moi pour me reposer un peu, en me disant que j’allais revenir ici, trouver une solution. Il y a une heure, j’ai eu un flash, comme dans Archimède dans sa baignoire, Eureka, sauf que je n’étais pas dans ma baignoire, mais sur un canapé et je regardais un épisode de la quatrième dimension.
GENERAL HAMMOND : Dr Mc Kay.
RODNEY : Lassiez tombé le Prométhée. J’ai trouvé une solution pour ouvrir un vortex de connexion avec la galaxie de Pégase. Mais il me faut L’E2PZ
GENERAL HAMMOND : L’E2PZ est déchargé il ne servira à rien.
RODNEY : Non, en fait ça se discute, la dernière fois l’E2PZ devait ouvrir et maintenir un vortex vers Atlantis, tout ce que je lui demande, c’est d’utiliser l‘énergie qui lui reste, afin d’établir une très brève connexion. Mes calculs sont approximatifs, mais 3,5 microsecondes suffiraient.
GENERAL HAMMOND : ça m’étonnerait qu’une connexion aussi brève puisse nous permettre...
RODNEY : Général, notre première sur M5S-224, avant la fermeture du vortex, j’ai remarqué des fluctuations énergétiques, sur le moment je me suis dis qu’elle était dû à l’énergie résiduelle. Et puis j’ai réalisé que ce n’était pas la cause de variation si forte, ce qui laissait qu’une explication possible. La porte a aspirée de l’énergie, lors de notre arrivé, ce n’est pas seulement le vortex départ qui l’alimente, mais aussi celui qu’on ouvre pour rentrer. Alors il suffirait d’établir une connexion de 3,5 microsecondes. Pour confirmer une combinaison c’est le minimum, puis la porte va aspirer de l’énergie dans l’atmosphère pour maintenir l’ouverture.
GENERAL HAMMOND : Vous voudrez bien m’excusez docteur, tout ça me parait un peu extravagant.
RODNEY : C’est comme appeler un ami au téléphone en sachant qu’il paiera la communication, on compose le numéro et voilà.
GENERAL HAMMOND : Je ne suis pas convaincu, docteur.
RODNEY : Mais, ça ne vous coute rien de me laisser essayer. Je voudrais juste faire quelques tests.
GENERAL HAMMOND : Vous avez gagné, je vais demander que l’E2PZ, soit apporté au laboratoire.
RODNEY : Merci beaucoup.
SALLE DE REUNION DU SGC
GENERAL HAMMOND : Dr Weir, je ne m’attendais pas à votre visite.
DR WEIR : La situation me préoccupe. Merci. Je sais que c’est dur un accident pareil, mais je crois que nous ne devons pas renoncer. En fait dés que le Prométhée.
GENERAL HAMMOND : Le Prométhée a subit des dégâts très important et nous avons perdu vingt membres d’équipage, et il se passera du temps avant qu’il ne vole à nouveau.
DR WEIR : Peut-être que les Asgards accepteraient de nous prêter un de leurs vaisseaux.
GENERAL HAMMOND : Je suis persuadé que les Asgards nous aiderons quand cela leur sera possible.
DR WEIR : J’ai décidé de venir sur terre uniquement parce que j’ai reçue l‘assurance de pouvoir retourner là bas. Je n’ai absolument pas l’intention d’abandonner mon équipe.
GENERAL HAMMOND : J’essayerai de trouver une solution. Mais comprenez moi, je ne promets rien.
DANS UN COULOIR DU SGC
LTD FORD : S’il vous plait, essayer d’intervenir en ma faveur.
SGT HARRIMAN : Ecoutez je regrette, si vous avez reçue cet ordre de votre chef, je n’ai pas à intervenir.
RODNEY : Je ne peux pas supporter le travail bâclé. Si vos chercheurs refusent de procédez à une double vérification, ils n’ont rien n’à faire dans l’équipe.
LTD FORD : Dr McKay.
RODNEY : Oui, lieutenant.
LTD FORD : J’ai été muté.
RODNEY : Félicitations.
LTD FORD : Non, vous ne comprenez pas... j’étais... j’étais avec les parents, je me détendais, c’était sympa et puis un sergent arrive et m’annonce la nouvelle. Je veux partir sur Atlantis et ils décident de m’envoyer en Antarctique.
RODNEY : Lieutenant, vous devez avoir des infos que je n’ai pas. D’après ce que je sais le Prométhée est inutilisable et l’E2PZ, a tout juste assez de puissance pour une chaine HI-FI.
LTD FORD : Je croyais que vous alliez trouver un autre moyen ?
RODNEY : Il n’existe pas d’autre moyen, lieutenant. Vous allez devoir vous y faire.
DEMEURE D’ELISABETH ET DE SIMON
Elisabeth est assise sur une chaise dans le jardin, elle semble réfléchir. Simon apporte deux tasses.
ELISABETH : Merci.
SIMON : Ce serait si terrible, si tu devais rester ?
ELISABETH : Je m’en veux tellement, Simon... te faire subir tout ça est injuste.
SIMON : Difficile de faire le poids face à la plus grande aventure de l’espèce humaine. Je ne te reproche d’être partie.
ELISABETH : C’est gentil. Mais je me sens quand même coupable. Maintenant je m’en veux d’être revenue sur terre.
SIMON : Parce que les autres sont restés là bas ?
ELISABETH : J’aurais dû rester sur Atlantis. C’est le major Sheppard qui devrait être ici.
DEMEURE DE JOHN SHEPPARD
John Sheppard arrive chez lui et fait découvrir son chez soi à Teyla, puis lui offre une bière.
JOHN : Nous y voilà. C’est comme je l’avais laissé.
TEYLA : Il y a beaucoup d’espace, pour une seule personne.
JOHN : Et bien, les mecs ont besoins de beaucoup d’espace. Je parie qu’il y a encore des... parfait ! Bien fraîche.
TEYLA : Et c’est...
JOHN : ça s’appelle une bière.
TEYLA : Tout ça, c’est destinée, à vos moments de détente ?
JOHN : Oui. J’ai... j’ai l’impression d’avoir tous les jouets qu’un grand garçon comme moi peut rêver.
TEYLA : Un souci ?
JOHN : Oh, tout d’un coup, je pensais... je pensais au Dr Weir et à tous les autres qui sont restés sur Atlantis.
TEYLA : C’est naturel. Mais je suis sûr qu’elle va bien. Je suis sûr que toute l’équipe va bien.
JOHN : Oui, Je le pense aussi.
UN LABO DU SGC
RODNEY : Vous avez les résultats des tests ?
UN SCENTIFIQUE : Il nous faut un délai supplémentaire.
RODNEY : Vous, vous fichez de moi ? Faites voir. Non, mais attendez. C’est une blague ou quoi ?
UN SCENTIFIQUE : Je vous l’ai dis, il nous faut un délai supplémentaire.
RODNEY : Mais c’est n’importe quoi.
UN SCENTIFIQUE : A notre avis l’E2PZ, n’a pas assez de puissance pour ouvrir un vortex.
RODNEY : Difficile de le savoir, en regardant ça. S’il était écrit, pic et pic et colegrame, ce serait moins absurde. Je vais le faire, allez vous en. Tirez vous. Non, mais il se fiche du monde ou quoi.
SALLE DE REUNION DU SGC
GENRAL HAMMOND : Je vous remercie d’être revenue Docteur Weir.
DR WEIR : Avez-vous une réponse à ma requête ?
GENRAL HAMMOND : Nous n’aurons pas besoins de faire appel aux Asgards. Finalement le Docteur McKay a trouvé une solution qui devrait permettre d’ouvrir un vortex donnant accès à Pégase.
DR WEIR : C’est vrai ? Il a trouvé une solution. Pourquoi, je n’en n’ai pas été informée ?
GENRAL HAMMOND : Docteur, nous avons réexaminée la mission Atlantis.
DR WEIR : Réexaminé ?
GENRAL HAMMOND : A la lumière de vos renseignements, concernant les Wraiths, il a été décidé, contenue du danger que notre présence devrait être militaire.
DR WEIR : Nos alliés ont-ils donnés leurs accords ?
GENRAL HAMMOND : Ouais, dés que le Docteur McKay sera en mesure d’ouvrir un vortex, des renforts seront envoyé sur Atlantis, ainsi qu’un nouveau commandant en chef. Je regrette docteur Weir, mais vous êtes relevés de vos fonctions, c’est ainsi.
DR WEIR : Vous êtes allés trop vite, ah... c’est peut-être une très bonne idée de renforcer la présence de l’armée, mais permettez moi de vous dire que la mission doit rester la même. Croyez moi, si le major Sheppard...
GENRAL HAMMOND : Nous en avons parlé au major Sheppard, il y a une heure il a établie un contacte radio pour savoir comment vous alliez ? Nous l’avons informé de la décision prise et il a dit qu’il était de notre avis.
DR WEIR : J’ai du mal à vous croire général Hammond. Je connais John Sheppard.
GENRAL HAMMOND : Peut-être que vous ne le connaissez pas si bien que ça, docteur. Le major Sheppard a confirmé, d’une manière catégorique que c’était la seule façon d’assurer la sécurité du projet.
DEMEURE DE JOHN SHEPPARD
JOHN : Bon, on s’en va.
TEYLA : Pourquoi ?
JOHN : Vous devez avoir envie d’aller voir la terre.
TEYLA : Oh, je croyais que vous alliez vouloir passer du temps chez vous, ou bien aller voir des amis.
JOHN: ça c’est une idée.
Quelques secondes plus tard, quelqu’un sonne à la porte, John va ouvrir et derrière elle se trouve deux amis.
LES DEUX AMIS : Hé...
JOHN : Mitch. Dex.
DEX : Alors, t’imaginais quand même pas que tu pouvais revenir ici, et échapper à tes copains ?
MITCH : Tu nous fais entrer ou quoi ?
JOHN: Entrez, bien sûr... vous attendez quoi ?
DEX : (En se présentant à Teyla) Bonjour, je m’appel Dex.
LABORATOIRE DU SGC
Elisabeth rejoint Rodney dans le laboratoire.
RODNEY : C’est quoi ça ?
DR WEIR : Il y a un problème ?
RODNEY : Elisabeth ?
DR WEIR : Rodney, il faut que l’on se parle.
RODNEY : ça peut attendre ?
DR WEIR : Non, il se passe quelque chose d’anormal.
RODNEY : J’ai analysé l’état de l’E2PZ, voilà le résultat que j’obtiens.
DR WEIR : Je ne suis pas une scientifique, vous savez.
RODNEY : Il n’y a aucun scientifique ici, apparemment. Ils auraient vu que les lois de la physique ont pris la clé des champs.
DR WEIR : Peut-être que c’est un problème technique ?
RODNEY : J’ai vérifié, tout marche bien.
DR WEIR : Si votre solution ne fonctionne pas, ce n’est pas votre faute. Il faudra se faire à l’idée qu’il est impossible de repartir là bas.
RODNEY : Quoi ?
DEMEURE DE JOHN SHEPPARD
A l'appartement de Sheppard, une petite fête est improvisée. Les amis de John discutent de faits de guerre.
DEX: Lorsque les copains se faisaient canardé et cet espèce de superman a fait descendre son hélico juste au dessus du pont...
MITCH : On était supposé le suivre.
DEX : Mais je n’avais aucune envie d’approcher mon Black Hawk d’un pont tenu par des tanks, moi.
MITCH : Par des quoi ?
DEX : Ben, des tanks
MITCH : Tanks... Pis.
Sur cette blague tout le monde rit aux éclats, sauf le major Sheppard et Teyla.
DEX : Oh, tu es trop drôle, toi.
JOHN : C’est un souvenir... euh... réjouissant.
DEX : Ouais, mais bon, on l’a quand même tiré d’affaire ce commando, tu te souviens, Shep ?
SHEPPARD : On l’a tiré d’affaire.
MITCH : C’est ce que j’appel du pilotage, Shep.
Quelqu’un sonne à la porte, un invité ouvre la porte, ce trouve derrière, elle ; Aiden Ford avec des cartons de pizzas.
JOHN : Tient, tient, vous vous êtes, reconverti dans la livraison de pizzas.
AIDEN : Non, major, j’ai croisé le livreur en montant.
JOHN : Je pensais à vous justement, venez boire un verre. Ah très bien, très bien, il commence à y avoir de l’ambiance ici.
UN INVITE : Merci.
UNE JEUNE FEMME : Génial.
AIDEN FORD : Pizzas.
LABORATOIRE DU SGC
DR WEIR : On m’a retiré le commandement de l’expédition.
RODNEY : Oh, je suis désolé de l’apprendre.
DR WEIR : Ils vont militariser Atlantis.
RODNEY : Intéressant. Ça devait finir par arriver.
DR WEIR : Vous acceptez ça sans rien dire, alors ?
RODNEY : Vous espériez quel réaction, en leur apprenant l’existence des Wraiths ?
DR WEIR : Je dois dire que je ne m’attendais pas à être mise sur la touche.
RODNEY : Allons, personne ne vous persécute. Rentrez chez vous et allez retrouver Simon.
DR WEIR : Simon ?
RODNEY : Oui, il compte beaucoup pour vous, non ?
DR WEIR : C’est vrai. Mais je ne me souviens pas de vous avoir parlé de lui.
RODNEY : Comment j’aurais pu connaitre son nom ?
DEMEURE DE JOHN SHEPPARD
MITCH : On ne savait pas à quoi s’attendre. Ce type avait la réputation d’être l’un des plus impitoyables seigneurs de bière de tout l’Afghanistan, et voilà qu’il vient s’assoir à notre table.
AIDEN FORD : C’est une histoire incroyable major.
JOHN : Je la connais lieutenant, j’y étais.
MITCH : Ouais, ça ne s’oublie pas, en fait il voulait profiter de nous pour se perfectionner en Anglais. Sheppard à parlé avec lui presque toute la nuit.
JOHN : C’était un sacré souvenir.
DEX : Il ne te laissait même pas faire une pause pour aller aux toilettes.
JOHN : Et deux jours après, vous avez été tués tous les deux à la sortie de Kaboul.
LABORATOIRE DU SGC
RODNEY : Bon, laissez moi essayer de vous expliquer ! C’est tests n’indique pas juste que l’E2PZ, est fichu, mais que cette réalité n’est gouverné par aucune loi naturelle. C’est comme si, on regardait au microscope une culture de cellule et qu’on voyait dansé des hamsters. C’est impossible !
DR WEIR : Vous devriez vous calmez.
RODNEY : Non, pas du tout, je crois que je devrais m’énerver au contraire, parce que c’est des mensonges, tout ça ! Cet écran ! Ces tests ! Et ça aussi !
DEMEURE DE JOHN SHEPPARD
TEYLA : Qu’est ce que vous racontez ?
JOHN : Quand ils se sont posés pour évacuer les blessés leur hélico a prit une roquette. Il ne restait presque rien à ramener pour leurs funérailles militaires.
DEX : Qu’est ce que tu dis ?
JOHN : Je dis que vous êtes morts depuis des années. Oh, ne le prenez pas mal, je vous jure, je suis content de vous revoir. Vous aussi Mme Watson.
AIDEN FORD : Major, qu’est...
JOHN : C’était mon institutrice. Et j’ai oublié ton prénom, mais je le souviens de t’avoir invité à boire un verre, et de mettre fait rembarré.
MITCH : Shep, je crois que tu as besoins de voir un médecin.
JOHN : Oh, tu crois ?
DEX : Ah, oui tu as un comportement étrange.
JOHN : Oh, oh, c’est moi qui a un comportement étrange ?
Le major Sheppard saisit l'arme d’un invité et tire deux fois sur Dex.
TEYLA : Major !
LABORATOIRE DU SGC
Rodney ramasse les morceaux de l’E2PZ, qu’il à violement fait tombé.
RODNEY : Alors, vous comprenez ?
DR WEIR : Je connais Rodney McKay et je suis sûr qu’il n’aurait jamais accepté qu’on militarise la base d’Atlantis, sans opposer de résistance. Et je serais étonné que le major Sheppard accepte ça, en tout cas surement pas sans m’en avoir parlé avant.
RODNEY : Elisabeth, ça n’a rien de personnel. D’un certain côté c’est une aubaine, vous aurez d’avantage de temps pour votre vie privée.
DR WEIR : Taisez vous, ce n’est pas la peine, ça ne marche plus. Vous allez me dire qui vous êtes ?
RODNEY : Vous, voulez savoir qui je suis ?
DEMEURE DE JOHN SHEPPARD
DEX : Tu as voulu me tuer !
JOHN : Tu es déjà mort.
AIDEN FORD : Major, donnez-moi...
John Sheppard braque son arme sur Ford.
JOHN : Je commence à avoir de sérieux doute à votre sujet, lieutenant, me donnez raison maintenant serait risqué. Franchement, ce que j’aimerais... c’est qu’on m’explique rapidement à quoi rime toute cette histoire.
LABORATOIRE DU SGC
GENERAL HAMMOND : Dr Weir ?
DR WEIR : Arrêtez de me mentir. Ça suffit ! Je veux savoir ce qui m’arrive ?
GENERAL HAMMOND : Nous n’avons plus aucun intérêt à vous mentir.
Soudain le Général Hammond se matérialise pendant quelques instants en une sorte de brouillard.
GENERAL HAMMOND : Maintenant vous savez.
DR WEIR : Où est Rodney ?
GENERAL HAMMOND : Le vrai docteur McKay et tous les membres de cette équipe, sont chacun dans le monde imaginaire qui leur correspond.
DR WEIR : Je veux les voir, s’il vous plait. Je vous en pris.
SALLE D’EMBARQUEMENT DU SGC
Sheppard, Teyla, Ford, et McKay, se retrouve en salle d'embarquement, sur la passerelle de la porte des étoiles. Le Dr Weir et l’entité se m’artérialise devant eux.
SHEPPARD : Qu’est ce qui s’est passé ?
GENERAL HAMMOND : Je vous ai sorti de vos réalités séparées.
SHEPPARD : Non, je parlais de la disparition de ma bière.
GENERAL HAMMOND : Le major Sheppard a découvert la vérité depuis un certain temps.
RODNEY : Lui aussi ?
SHEPPARD : Mon vrai domicile depuis 11 mois est sur une base de recherche au milieu de l’Antarctique. Je reconnais que j’ai souvent rêvé d’habiter une baraque exactement comme celle là.
GENERAL HAMMOND : Le major Sheppard démontré une aptitude tout à fait exceptionnel à créé et manipuler sa réalité.
SHEPPARD : Quand je pense au scénario que j’aurais pu inventer, j’ai envie de me frapper.
GENERAL HAMMOND : Les réalités que vous avez crus vivres étaient des extrapolations de vos esprits. En ce qui vous concerne, puisque vous n’aviez aucun souvenir terrestre des quels nous puissions nous inspirer, vous avez partagé l’hallucination du major Sheppard.
SHEPPARD : Je savais que c’était vous.
GENERAL HAMMOND : Il est regrettable que vous ayez tous découverts si vite la vérité, mais vous obtenez ainsi le droit de fabriquer la réalité de votre choix. En sachant que vous devrez y passer le reste de votre vie.
DR WEIR : Qu’est ce que vous dites ?
SHEPPARD : Il va falloir, trouver autre chose.
GENERAL HAMMOND : Je crains que vous n’y puissiez pas grand-chose.
SHEPPARD : Ah oui, je vous jure qu’on ne va pas se laisser faire.
GENERAL HAMMOND : Toute résistance est impossible major, même ce que vous croyez vivre présentement n’est qu’une hallucination collective. La meilleure solution pour vous serait d’élaboré la vie qui vous convient.
SHEPPARD : Ce n’est pas la vie. Vous voulez qu’on fasse semblant d’y croire ?
GENERAL HAMMOND : Et bien je regrette, mais c’est tout ce que je peux vous offrir.
DR WEIR : Attendez ! Pourquoi, vous nous faites ça ?
GENERAL HAMMOND : Pour protégé notre espèce.
DR WEIR : Sommes nous une menace ?
TEYLA : Nous ne cherchons pas à vous nuire.
GENERAL HAMMOND : Nous existons, sous une forme non-corporelle, contrairement à votre espèce, et nous sommes soumis aux effets destructeurs de la porte des étoiles.
DR WEIR : De quels effets destructeurs, parlez vous ?
RODNEY : Alors l’énergie que j’ai captée correspondait à des signes de vies ? Vous étiez dans la brume.
GENERAL HAMMOND : Nous sommes la brume. Chaque fois que la porte est activée, c’est une hécatombe parmi nous. Jusque là, les explorateurs qui sont passés, n’ont jamais soupçonné notre existence. Des sacrifices doivent être faits pour qu’elle reste secrète. Nous nous sommes alarmés en vous voyant revenir, pour savoir ce que vous cherchiez, le seul moyen était de pénétrer dans votre esprit. Et lorsque nous avons découvert vos intentions, nous avons été forcés de prendre des mesures préventives.
DR WEIR : Mais vous venez de dire que vous avez laissé d’autres explorateurs s’en aller, faire pareil avec nous, aurait été plus simple.
GENERAL HAMMOND : Votre désire de retrouvé votre monde était trop fort. Vu l’immense quantité d’énergie requise pour changer de galaxie, vous auriez causé un massacre sur notre planète.
LTD FORD : Mais, quand nous avons composé le code...
GENERAL HAMMOND : Vous n’avez jamais composé le code, vous avez imaginés que vous le faisiez. Même maintenant vous êtes allongés sur le sol de la planète complètement inconscient.
RODNEY : Rien de tout ça n’est vrai ? Oui, c’était bizarre que ma jolie voisine passe directement de « Vous me dégoûtez, mais j’adore votre chat » à « Je suis amoureuse de vous »
GENERAL HAMMOND : Nous n’avions pas une grande connaissance approfondie de votre monde, de ce fait les illusions que nous avons créées en nous basant sur vos pensés étaient en parti défectueuses.
SHEPPARD : Faire venir des copains morts, ça, ça fait tout foirer.
RODNEY : Des copains morts ? Vous faisiez quoi ?
DR WEIR : Il fallait nous expliquer peut-être que nous aurions...
RODNEY : Oh, attendez ! Je viens de me rendre compte de quelque chose. Alors nos corps, si j’ai bien compris sont sur votre planète ?
GENERAL HAMMOND : Oui, c’est vrai.
RODNEY : Dans ce cas, nous avons besoins d’eau et de nourriture.
SHEPPARD : Il veut dire que nous ne tiendront pas longtemps dans cet état.
GENERAL HAMMOND : Alors je vous conseil de profitez au mieux du temps qu’il vous reste à vivre.
DR WEIR : Vous avez décidé de nous tuer, afin de sauver votre...
GENERAL HAMMOND : Afin de sauver des millions de mes semblables. Je crois savoir que vous agiriez de même.
TEYLA : Si nous ne rentrons pas, il est certain que nos amis viendront nous chercher.
GENERAL HAMMOND : Des membres que votre espèce ?
SHEPPARD : Ils vont venir, c’est sûr. Vous les tuerais aussi, je suppose ?
LTD FORD : Mais d’autres viendront.
SHEPPARD : Et ils réussiront à ouvrir la porte des étoiles à force d’essayer. Des millions de vos semblables seront tués. Nous avons pour règle, de ne jamais abandonner les nôtres, si vous étiez vraiment le général Hammond, vous le sauriez.
DR WEIR : Mais si vous nous laissez partir vivant, je vous promets que jamais nous reviendrons, jamais plus. Vous n’aurez plus à craindre les membres de notre espèce, vous avez ma parole.
GENERAL HAMMOND : Puis-je croire à cette promesse, quand vous aspirez tant à revoir votre monde ?
SHEPPARD : C’est vrai, nous voudrions revoir notre monde, mais pas s’il faut tuer vos semblables, pour y arriver. Vous êtes resté longtemps dans nos esprits et vous y êtes à cet instant. Vous savez que nous sommes sincères.
GENERAL HAMMOND : J’ai compris.
L'entité leur fait finalement confiance et les laisse repartir. L’équipe est allongée au sol sur la planète, juste devant la porte des étoiles, ils se réveillent tous.
RODNEY : Je ne voudrais pas avoir l’air pessimiste, parce que, ce n’est vraiment pas du tout mon genre, mais comment être certain que ce n’es pas une autre hallucination ? Hein, qu’est ce qui nous dis que c’est ça...
L’ENTITE : Ceci est votre réalité, vous avez ma parole.
RODNEY : Je meurs de faim, il dit surement vrai.
SHEPPARD : Combien de temps tout ça a duré ?
RODNEY : Je dois sortir le cristal de contrôle du DHD, j’en ai pour une minute.
LTD FORD : Je vais vous donner un coup de main.
DR WEIR : Merci, de nous avoir fait confiance. Rodney faites attention au cristal. Nous en avons besoins pour rentrer chez nous.
RODNEY : Vous voulez dire sur Atlantis ?
SHEPPARD : Oui, c’est d’Atlantis qu’elle parle.
RODNEY : Comment savoir qu’elle ne suggère pas que nous jouons double jeu, pour regagner la terre ?
SHEPPARD : Oubliez les hallucinations et attrapez le cristal. Je vais composer le code.
FIN