STARGATE ATLANTIS
Saison 1 épisode 10 PARTIE 1/2
SCRIPT VF
« EN PLEINE TEMPÊTE 1ERE PARTIE »
PRÉCÉDEMMENT DANS STARGATE ATLANTIS
TEYLA : Ils sont connus sous le nom de Genii. Ce sont des gens simples, de gentils fermiers et d’honnêtes commerçants.
SHEPPARD : Ils ont l’air inoffensif.
TEYLA : Le plus âgé s’appel Tyrus, j’ai souvent fait du commerce avec lui.
TYRUS : (A la radio) On les amène, maintenez les opérations en mode silencieux.
BUNKER
RODNEY : Si certaines personnes n’oubliaient pas de verrouiller les portes de leur souterrain secret, on ne serait pas là.
SHEPPARD : Ces histoires de fermier, n’est donc qu’une couverture.
DANS UNE GRANDE SALLE DU COMPLEX GENIIS
TYRUS : La prochaine sélection est prévue dans plusieurs décennies.
SHEPPARD : Nous sommes en quête d’alliés contre les Wraiths.
COWEN : Nous avions l’espoir de tester notre première arme atomique d’ici cinq ans, major. Avons-nous cinq ans d’après vous ?
SHEPPARD : Non.
DANS UN LABORATOIRE
RODNEY : En quoi, l’accès de leur système informatique peut vous aider ?
TYRUS : Avec ce dispositif de connexion, nous pouvons localiser tous les vaisseaux de l’ennemi.
SHEPPARD : Ainsi vous savez où il faut lâcher vos bombes.
VAISSEAU RUCHES WRAITHS
TYRUS : Les Wraiths, ne doivent jamais savoir que nous sommes venus.
LA VICTIME : Aidez-moi
TYRUS : Non ! Laissez le où il est !
LA VICTIME : Pitié...
TYRUS : Silence.
Tyrus tire sur le survivant. Ce qui a alarmé le garde Wraith, qui tire deux coups de blaster sur Tyrus, entre temps Teyla s’est mit à l’abri et abat le Wraith.
PLANETE DES GENIIS
SORA : Où est mon père ?
COWEN : Il n’a pas survécu. En le laissant mourir, c’est comme si vous l’aviez vous-même assassiné. Vous ne voulez pas que nos peuples soient ennemis, j’en suis certain.
MAINTENANT
Un Jumper survole l'océan en direction du continent, Teyla et le major John Sheppard sont à bord.
DANS LE JUMPER
SHEPPARD : Je ne suis pas allé sur le continent depuis longtemps. Ça se passe bien l’installation ?
TEYLA : Halling m’a dit que la première récolte sera excellente.
SHEPPARD : Athos leur manque ?
TEYLA : Oui, certains d’entre nous, souhaiterais encore y retourner. Je leur ai pourtant dit que les Wraiths avaient tout brûlé sur Athos pour nous punir d’avoir résisté.
SHEPPARD : Peut-être qu’avec le temps, ils finiront par se sentir chez eux sur ce nouveau territoire.
TEYLA : Vous avez vu ça ?
SHEPPARD : Ce n’est pas un orage ordinaire. Il est étalé sur toute la longueur de l’horizon.
TEYLA : Je n’avais jamais vu un tel spectacle de cette altitude.
SHEPPARD : A cette altitude j’ai vu plein de chose, mais là je n’en reviens pas. (A la radio) Base d’Atlantis, ici Jumper 1, nous allons enquêter sur un orage en formation.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
DR WEIR : (A la radio) Major, ici le docteur Weir, je vous reçois mal. La liaison est mauvaise.
SHEPPARD : Je répète, il s’agit d’un orage gigantesque... et il se dirige peut-être vers Atlantis... nous allons essayer de prévoir la météo de demain.
DR WEIR : Prévoir la météo de demain ? C’est bien ce qu’il a dit ?
Le Jumper a prit de l’altitude, afin d’observer l’orage depuis l’espace.
DANS LE JUPMER
TEYLA : Tous les orages ressemblent à ça vu de l’espace ?
SHEPPARD : Non, non, celui là semble couvrir 20% de la planète.
TEYLA : Est-ce qu’il se dirige vers le continent ?
SHEPPARD : Votre village sera touché forcément.
TEYLA : Ensuite où va-t-il aller ?
SHEPPARD : Tout droit sur Atlantis.
* * * * * * * * * * * * * * GÉNÉRIQUE STARGATE ATLANTIS * * * * * * * * * * * *
SALLE DE REUNION D’ATLANTIS
RODNEY : Cette planète a environ la même dimension que la terre. Evidemment sur la terre les ouragans n’atteignent jamais la taille de ce monstre, parce qu’ils cessent de grossir dés qu’ils approchent d’un rivage. Mais ici, les continents sont moins étendus et donc l’ouragan continue à prendre de l’ampleur.
ZALENKA : Oui, c’est vrai pour les deux ouragans, ouais.
DR WEIR : Deux ouragans ?
TEYLA : Nous n’en avons vu qu’un.
RODNEY : Vous avez cru en voir qu’un. Je vous explique. D’après la base de données des anciens, l’océan se réchauffe de façon excessive tous les 20 ou 30 ans et ça favorise la formation des ouragans, pour des raisons qui seraient trop ennuyeuses à expliquer.
ZALENKA : Et El niño est un excellent exemple, l’océan...
RODNEY : Je viens de dire que c’était trop ennuyeux à expliquer.
DR WEIR : Allez à l’essentiel.
RODNEY : Bon voilà, il est bien évident que si plusieurs ouragans se baladent dans la même zone, il y a des chances que certains d’entre eux entre en collision et c’est ce qu’il...
ZALENKA : Il s’agit plutôt d’une fusion que d’une collision, en fait ils associent leurs forces en s’interpénétrant.
RODNEY : Et... ils viennent tout droit sur nous, c’est certains.
DR WEIR : Mais vous venez de dire que les Anciens avaient connus des orages comme cela tous les 20 ou 30 ans, alors ils ont forcément installés un dispositif de protection.
RODNEY : Ils s’en passaient très bien, ils étaient protégés par le bouclier ou immergés dans les profondeurs de l’océan.
SHEPPARD : En ce qui nous concerne, ces options là sont exclues. Qu’est ce qu’on peut faire ?
ZALENKA : Rien. C’est très inquiétant. Les vents à eux seuls feront des ravages.
SHEPPARD : Faut pas exagérer, cette cité existe depuis un bon bout de temps, quand même.
ZALENKA : Je vous assure que la tempête va être terrible.
RODNEY : L’orage passera au dessus d’une masse de terre avant de nous atteindre, alors les risques de tornades et d’activités électriques seront très fortement augmentés.
SHEPPARD : Il s’agit d’Atlantis. Nous sommes... nous sommes capable de résister à ça... c’est évident.
RODNEY : Non.
DR WEIR : Pourquoi Rodney ?
RODNEY : Les personnes qui ont construit cette cité, comptaient sur le champ de force pour les protéger des catastrophes naturelles et aussi des attaquent des Wraiths éventuellement. Maintenant qu’elle est privée de cette protection, Atlantis est très vulnérable.
ZALENKA : Les dégâts seront de grande ampleur, même selon nos estimations les moins alarmistes.
RODNEY : Les inondations feront sombrer la cité toute entière.
LT FORD : Mais enfin, ça ne coule pas quelque chose d’aussi gigantesque ?
SHEPPARD : A mon avis les passagers du Titanic, ce sont dit exactement la même chose en se noyant.
RODNEY : Essayons d’éviter ça.
SHEPPARD : Alors, vous êtes entrain de nous dire que si Teyla et moi, n’avions pas découvert cet orage, en fait...
DR WEIR : L’avenir serait encore plus sombre. Vous proposez quoi comme solution ?
RODNEY : D’après mes calculs il nous reste un petit peu moins de 12 heures avant que la tempête ne commence. Donc... notre solution est, trouver une solution.
ZALENKA : Ouais.
RODNEY : Et rapidement.
DANS LA CITÉ
DR WEIR : Il faut envisager deux plans d’évacuations possibles. Un sur le continent et un dans un autre monde.
SHEPPARD : Vous savez bien que McKay trouvera une solution, il nous fait attendre pour avoir l’air d’un héros.
DR WEIR : C’est peut-être vrai pour Rodney, mais le docteur Zalenka n’est pas du genre à en rajouter.
SHEPPARD : J’ai donc pour mission de trouver une planète amie qui accepterait de nous héberger pour la nuit, si je comprends bien.
DR WEIR : Oui exact. Emmenez Ford et voyez ce que vous pouvez faire.
SUR LE CONTINENT
DR BECKETT : Je n’ai pas les chaussures qui conviennent pour faire ça. Je vous rappel que j’ai été envoyé ici pour vacciner des bébés.
TEYLA : Tout le monde doit s’y mettre avant que l’orage n’éclate. Il risque d’emporter non seulement les récoltes mais peut-être aussi tout le village. Personne ne doit rester là, sinon on va...
DR BECKETT : On peut remplacer une récolte, on peut remplacer une maison, pas les habitants.
TEYLA : C’est bien pour ça que nous devons être efficace et faire vite.
DR BECKETT : Ouais.
PLANETE DES MANARIA
SMEADON : Donnez refuge à la population d’Atlantis, toute entière.
SHEPPARD : Dans le pire des cas, oui.
LT FORD : Seulement pour un jour ou deux, au maximum.
SMEADON : Nous sommes heureux d’échanger une partie de nos récoltes contre vos produits. Mais ça...
SHEPPARD : C’est beaucoup demander, je sais... mais je le demande quand même.
SMEADON : Et en échange qu’avez-vous à nous offrir ?
SHEPPARD : Ben, vous pourriez compter sur nous.
SMEADON : Pour faire quoi ?
SHEPPARD : Vous rendre service. Ecoutez, nous avons de gros ennuis, aidez nous, si vous êtes nos amis, dans le cas contraire, dites le maintenant et j’irais tentez ma chance ailleurs.
SMEADON : Je me demande qui d’autre hébergerait une foule pareil. Je voudrais quelque chose de valeur en échange.
SHEPPARD : Ah, oui, vraiment ? Nous pouvons aussi chercher une planète inhabitée.
SMEADON : En général elles sont inhabitées pour une bonne raison, major, vous le savez aussi bien que moi, vous ne seriez pas ici, sinon. Evidemment, vous pourriez trouver un autre monde pour vous accueillir. Mais vous devez tenir compte de vos délais.
SHEPPARD : Vous aurez besoin d’aide un jour probablement et c’est à nous que vous viendrez en réclamer. Est-ce que je dis vrai lieutenant ?
LT FORD : Oui chef. Nous avons des vaisseaux spatiaux et des armes, alors nous vous seront utiles.
SMEADON : Vous êtes entrain de me dire que nous pouvons être amis, ou...
SHEPPARD : Moi je préfère que nous soyons amis, je vous assure. Ça a une grande valeur, l’amitié. Une nuit. Deux maximums. On apporte nos couvertures.
SMEADON : Très bien. Vous pouvez envoyer vos compagnons.
SHEPPARD : Nous n’oublierons pas ce geste. Nous repartons annoncer cette excellente nouvelle. Evidemment je vous tiens au courant.
SMEADON : Alors, je vous dis au plaisir.
SHEPPARD : Bon.
DANS UNE SALLE D’ATLANTIS
Devant leurs écrans de portables
RODNEY : Non, non, j’ai déjà pensé à cette solution là.
ZALENKA : Ce n’est pas si bête.
RODNEY : Je viens de vous dire que j’y avais déjà pensé. C’est vrai que les générateurs à Naqahdah pourraient alimenter des secteurs stratégiques, mais si on soustrait les zones qui doivent d’être sécurisées afin de ne pas disparaitre, ça laisse très peu de puissance pour le reste. Et les forces marémotrices pourraient détruire Atlantis.
ZALENKA : Alors essayons de rapprocher les générateurs.
RODNEY : Il faudrait juste qu’on est l’outil magique qui ralenti le défilement du temps. Mais j’ai oublié le mien sur terre ! Vous avez le vôtre ?
ZALENKA : Franchement, vous êtes pénible quand vous êtes comme ça.
RODNEY : Je suis toujours comme ça.
ZALENKA : Le problème est bien là.
Sheppard et Ford rejoignent Rodney et Zalenka et les informent de la bonne nouvelle.
SHEPPARD : Bon, ça y est. Smeadon et les Manarians veulent bien nous accueillir. Mais je ne sais pas comment ils réagiraient si nous ne pouvions pas revenir ici. Ça ne risque pas d’arriver ?
RODNEY : Au pire nous pourrons aller sur une autre planète.
SHEPPARD : C’est rassurant. Merci à vous.
LT FORD : On ne peut se réfugier nulle part sur le continent.
TEYLA : Tous les lieux que nous avons explorés seront dévastés, c’est sûr. Mes compagnons ont déjà commencés à évacuer.
SHEPPARD : Quand même Ford à raison, ne me dites pas que ce continent qui a environ la taille de l’Amérique du nord va être rasé ? Je préférerais ne rien devoir à Smeadon.
DR WEIR : Perdre Atlantis, ça veut dire perdre notre seul accès à la porte des étoiles.
SHEPARRD : McKay trouvera un moyen de nous dépanner.
RODNEY : Je ferais ce que je pourrais, mais malgré ce que vous avez l’air de croire, je ne suis pas superman.
SHEPPARD : Vraiment quelqu’un ici, c’est déjà dit ça ?
LT FORD : Non, major.
ZALENKA : Non, jamais.
RODNEY : En tout cas, plus de 70% du continent va être touché pas cette tempête et Atlantis est menacée. Notre seule chance de survie est l’évacuation.
SHEPPARD : Bien.
PLANÈTE MANARIA
Sur Manaria, Smeadon contact Cowen, le chef des Geniis.
SMEADON : (A la radio) Emetteur relais N°2, préparez vous à recevoir une transmission.
L’INTERLOCUTEUR : (A la radio) Ici, relais 2 prêt pour la transmission. Terminé.
SMEADON : (A la radio) J’ai un message destiné à Cowen, le chef des Geniis. Nous allons avoir de la marchandise intéressante.
SUR LE CONTINENT
LT FORD : L’évacuation pourrait-être plus rapide.
TEYLA : Nous sommes un peuple de chasseurs, lieutenant. Certains sont partis chasser très loin d’ici et d’autre refuse d’abandonner le village.
LT FORD : Ils connaissent le danger, ils ont été avertis.
TEYLA : Vous savez moi-même, j’ai du mal à croire que l’orage va être aussi terrible. Mais je l’ai vu depuis de l’espace.
LT FORD : Faites en sorte que ça aille plus vite quand même.
DANS UNE SALLE D’ATLANTIS
ZALENKA : Les ouragans ne nous causent aucun souci en République tchèque.
RODNEY : Au Canada ils sont rares aussi, je me souviens juste de celui qu’on a appelé Hazel.
ZALENKA : Hazel ?
RODNEY : Ouais, c’était il y a 40 ans.
ZALENKA : Intéressant.
RODNEY : Pas vraiment.
ZALENKA : Non, c’est vrai.
RODNEY : J’ai failli être frappé par la foudre un jour.
ZALENKA : La foudre ?
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
RODNEY : Qu’est ce qui nous manque sur Atlantis pour pouvoir activer le bouclier ?
DR WEIR : Euh...Il manque...
RODNEY : Oui, de l’énergie, et un orage d’enfer contient quoi Elisabeth ?
DR WEIR : Et bien, de l’énergie.
RODNEY : Sous quelle forme ?
DR WEIR : Il faut construire un moulin à vent ?
RODNEY : Sous forme d’électricité. ..
ZALENKA : Atlantis a été conçue pour résister aux effets de la foudre, il y a des paratonnerres partout sur la cité.
RODNEY : Et les paratonnerres sont reliés à quatre immenses stations kérauniques.
ZALENKA : Des stations géantes qui déchargent l’électricité au fond de l’océan, évitant ainsi à Atlantis d’être secouée par des terribles chocs électriques.
RODNEY : Et la plupart des couloirs sont tapissés d’un matériau supra conducteur grâce auquel circule à bas voltage dans toute la cité.
ZALENKA : Ce qui veut dire...
RODNEY : J’y viens, j’y viens...attendez...Imaginons que les stations kérauniques soit hors service et bien chaque fois que la foudre frappera les couloirs accumulerons de l’énergie.
DR WEIR : Alors si je comprends bien...
RODNEY : Si nous pouvions désactiver les quatre stations Kérauniques...
ZALENKA : Nous croyons pouvoir...
RODNEY : Chaque fois que la foudre touchera Atlantis ça provoquera une brève, mais très puissante décharge électrique. Et cette énergie...
ZALENKA : Si elle est canalisée correctement...
RODNEY : Bien sûr c’est une évidence, enfin. Bon théoriquement cette énergie pourrait recharger le générateur du bouclier. Donc plus l’orage sera violent, plus il produira de l’énergie, plus longtemps le bouclier fonctionnera.
ZALENKA : C’est une idée très ingénieuse.
RODNEY : Je suis obligé d’en convenir.
ZALENKA : C’est dommage que nous ne puissions pas stocker cette énergie.
RODNEY : Oui. Après l’orage, quand la foudre cessera de frapper...
ZALENKA : ça ne nous donne pas pour autant un moyen de charger le générateur.
RODNEY : Nous en serons au même point.
DR WEIR : Atlantis, résistera donc à cet orage ?
RODNEY : Les chances seront de 90%
ZALENKA : 70%.
RODNEY : 80%.
DR WEIR : Alors nous devons quand même évacuer.
RODNEY : Pas seulement à cause du pessimisme de Zalenka mais aussi...
ZALENKA : Zalenka ? Si tout marche comme prévu, la cité sera sous haute tension électrique. Quand la foudre tombera le seul endroit sans danger sera, la salle de contrôle.
RODNEY : Il faut faire évacuer tout le monde jusqu’à la fin de la tempête et exécuter notre plan avec la plus petite équipe possible.
DR WEIR : Bon d’accord. Au travail.
RODNEY : Allons voir les stations kérauniques.
ZALENKA : Nous ferions mieux de commencer par les dérivateurs.
RODNEY : Oui, vous avez raison, j’ai tendance à brûler les étapes. Je le reconnais.
ZALENKA : Oui ! Alors je propose que nous commencions établir...
PLANETE GENIIS
Dans une salle de sport souterraine, deux hommes et Sora la fille de Tyrus sont armés de longs bâtons et ils s'apprêtent à affronter un homme seul et sans arme. Il ne faut que quelques secondes à Kolya pour mettre à terre le premier et le deuxième attaquant. C’est ensuite au tour de Sora d’affronté Kolya malgré la résistance de la jeune femme, elle fini par perdre face à Kloya. Quelques secondes plus tard un jeune soldat entre dans la salle d’entrainement pour donner l'ordre à Kolya de rejoindre Cowen, le chef des Geniis.
UN JEUNE SOLADAT GENII : Commandant Kolya. Le chef Cowen, a besoin de vous voir immédiatement.
KOLYA : Je ne veux pas être dérangé durant un entrainement.
LE JEUNE SOLDAT GENII : Il a dit immédiatement mon commandant.
KOLYA : Bon.
SUR LE CONTINENT
Le vent s’est renforcé et l’équipe attend les derniers chasseurs Athosiens.
LTD FORD : Alors vous ne les voyez toujours pas ?
TEYLA : Non, ça devient inquiétant. Ils sont partis chasser très loin et personne n’a pu les prévenir qu’on évacuait le village.
LT FORD : Rappelez moi combien ils sont ?
TEYLA : Trois, deux adolescents et une jeune femme.
DR BECKETT : Pourquoi ne pas utiliser le Jumper pour les retrouver.
TEYLA : La végétation est touffu là où ils chassent, même si nous avions la chance de les repérer, nous ne pourrions pas atterrir.
DR BECKETT : Le Jumper 3 est chargé et prêt à décoller, peut-être qu'il vaut mieux...
TEYLA : Montez dedans, j’attends les chasseurs, je leur donne encore un peu de temps.
LT FORD : Je vais attendre avec vous.
DR BECKETT : D’accord, d’accord, j’ai compris. Attendons-les.
BUREAU DE COWEN
KOLYA : Ils ne sont pas prêts.
COWEN : Mais si, ils sont prêts commandant.
KOLYA : Vous m’avez chargé d’entrainer un groupe, dont l’expérience du danger se limite à la surveillance de cette installation et à quelques vagues missions de reconnaissances. Je n’ai pas eu le temps d’en faire une unité d’assaut.
COWEN : Il s’agit d’une occasion absolument exceptionnelle. D’ici environ une heure il restera moins de dix personnes sur Atlantis, des scientifiques pour la plupart. Je suis sûr que vous réussirez à obtenir ce que nous voulons et à repartir avant la tempête.
KOLYA : Si tout se passe bien. Mais un soldat doit être prêt à ce que tout se passe mal.
COWEN : C’est une occasion que nous ne pouvons pas nous permettre de rater.
KOLYA : Vous vouliez mon opinion, je vous l’ai donné.
COWEN : Et je lui accorde une grande valeur. Mais voilà, Atlantis est en possession d’éléments dont nous avons besoin, si nous voulons exterminer les Wraiths. C’est notre priorité. C’est ma priorité. Préparez votre unité d’assaut.
BASE D’ATLANTIS
Sheppard et le Dr Weir et McKay, assistent au départ des derniers membres de l’expédition.
RODNEY : C’étaient les derniers. Il nous reste un peu plus de 4 heures et demi avant que l’orage n’éclate. Descendons au laboratoire.
SHEPPARD : (En s’adressant à deux militaires) Faites évacuer les passagers du Jumper 2 dés que vous les verrez arrivés.
LES DEUX MILITAIRES : A vos ordres.
PLANÈTE MANARIA
Smeadon enivre un jeune Athosien.
L’ATHOSIEN : Je suis enfin assez ivre pour supporter le goût de cette mixture.
SMEADON : J’ai commencé à boire ce breuvage très jeune ce qui a endormi mes papilles gustatives. Alors comme ça, vous croyez avoir quelques petites choses à apprendre à nos fermiers, jeune homme.
L’ATHOSIEN : Ouais, voilà ce que j’étais entrain de dire. Pour la plupart des gens tout ce que doit faire un cultivateur c’est semer de bonnes graines sur une terre bien labourée, ce qui est vrai. Mais, mais ce n’est pas tout, les vrais compétences elles sont là dedans.
SMEADON : Si j’ai bien compris vous seriez disposé à nous faire bénéficier de vos connaissances en échange de quelques hectares à cultiver.
L’ATHOSIEN : Bien vu...
SMEASON : ça ne va pas être suffisant.
Le jeune Athosien est soudain agressé par Sora, Smeason prend alors possession du transmetteur de code d’indentification d’Atlantis, qu’il remet à Kolya.
LE JEUNE ATHOSIEN : Qui êtes-vous ?
KOLYA : Donnez-moi le code qu’il faut composer sur cet appareil.
LE JEUNE ATHOSIEN : C’est impossible de vous dire ça.
SORA : Est-ce un secret qui mérite de mourir ?
L’ATHOSIEN : Mais... mais vous ne comprenez pas... c’est la main qu’on n’utilise, pas un code...c’est comme ça que ça fonctionne.
KOLYA : Pour leur faire baisser le bouclier de la porte des étoiles d’Atlantis ?
L’ATHOSIEN : Oui, oui. Pourquoi ils font ça ? Qui sont-ils ?
KOLYA : Emmenez-le à la porte des étoiles.
SMEASON : Ce sont des amis Doran.
KOLYA : Demandez lui de composez le code, d’accord.
SORA : Comptez sur lui.
SMEASON : Soyez obéissant et pour votre lopin de terre on verra.
L’Athosien est emmené et Kolya remercie Smeason pour ce service.
KOLYA : Vous avez rendu un grand service aux Geniis, vous serez récompensez.
UN LABORATOIRE D’ATLANTIS
RODNEY : Des dizaines de paratonnerres sont placés à des endroits stratégiques, peut-être même des centaines.
SHEPPARD : Mais dites donc ?
RODNEY : Quoi ?
SHEPPARD : Pourquoi ?
RODNEY : Pourquoi quoi ?
SHEPPARD : Pourquoi la cité est équipée de centaines de paratonnerres, le bouclier pouvait la protéger de la foudre, non ?
RODNEY : Oui, effectivement. Mais le bouclier consomme beaucoup trop d’énergie s’il est activé en permanence.
SHEPPARD ; Ouais, je comprends.
RODNEY : Est-il clair pour vous que le facteur temps peut conditionner notre succès.
SHEPPARD : Oui, je crois en avoir été informé.
RODNEY : Bon, j’étais entrain d’expliquer que de très nombreux paratonnerres se dressaient sur la cité toute entière. Dans l’état actuel des choses l’énergie qu’il capture est canalisée vers 4 stations kérauniques. Ensuite le dispositif achemine cette énergie tout au fond de l’océan.
SHEPPARD : Grâce à notre intervention l’électricité ne sera pas perdue...
RODNEY : Elle alimentera le bouclier.
DR WEIR : Comment ?
RODNEY : Nous allons la diriger vers les couloirs d’Atlantis et vers les générateurs.
DR WEIR : La cité résistera à ça ?
RODNEY : Oui... en théorie.
SHEPPARD : Votre référence : C’est la théorie de la transformation des dinosaures en oiseaux ou c’est la théorie de la relativité ?
RODNEY : Quoi ? Quelque part entre les deux. Elisabeth, je vous charge de la station kéraunique N° 2. Mois je m’occuperais de la station N°1. Et major je vous confis les stations 3 et 4.
SHEPPARD : Attendez ! Les stations 3 et 4 sont situées où ?
RODNEY : Ici et ici.
SHEPPARD : Et nous sommes ?
RODNEY : Là je sais. Désolé j’ai besoin que ce soit fait le plus vite possible. Etant donné qu’Elisabeth a mal au genou...
SHEPPARD : Attendez ! Juste une question, les stations ne sont pas trop loin des téléporteurs ?
RODNEY : Je crois que celle d’Élizabeth, non.
SHEPPARD : Et les miennes ?
RODNEY : Il faudra marcher un petit peu.
SHEPPARD : Vous voulez dire marcher un petit peu, longtemps ?
RODNEY : Ce serait mieux de courir en fait.
SHEPPARD : Ah, oui d’accord.
RODNEY : Contactez nous en arrivant à votre première station.
SHEPPARD : Très bien. A nous de jouer.
SUR LE CONTINENT
Le ciel s’est obscurci et l’orage s’est renforcé. Les trois chasseurs Athosiens arrivent au Jumper.
TEYLA : Vite courez ! C’est par là ! Vite !
DANS LE JUMPER 2
LT FORD : ça va ?
DR BECKETT : La tempête commence.
LT FORD : Installez vous et attachez vous bien, on va être sérieusement secoué. Allez fichons le camp d’ici.
DR BECKETT : A mon avis partir n’est plus une très bonne idée.
LT FORD : Qu’est ce que vous dites ?
DR BECKETT : Regardez ça, enfin. Même le major Sheppard aurait du mal à garder le cap sous ce déluge.
TEYLA : Nous sommes prêts.
DR BECKETT : Je crois qu’il faut attendre que ça se passe, nous sommes en sécurité dans le vaisseau, nous avons de quoi manger, nous avons de quoi boire.
LT FORD : C’est pas l’eau qui manque, c’est vrai.
TEYLA : Bon très bien, mais réfléchissez, nous ne pourrons pas changer d’avis si jamais vous avez tord.
DR BECKETT : Nous serons bien au sec.
DANS LA CITE D’ATLANTIS
Le major Sheppard arrive en courant à la première station, il ouvre la porte qui donne sur le balcon, face à l’océan, à quelques mètres de lui se trouve la console de contrôle. Le vent qui souffle violement oblige le major Sheppard à hausser la voix pour se faire entendre de McKay par radio.
SHEPPARD : (A la radio) J’y suis, c’est y est !
RODNEY : (A la radio) Je vous avais dit de me contacter en arrivant à la première station, major.
SHEPPARD : (A la radio) Ah, j’arrive seulement à ma première. Qu’est ce que vous croyez ?
RODNEY : (A la radio) Oh, excusez-moi, moi j’ai déjà terminé.
SHEPPARD : (A la radio) C’est super. Je suis content pour vous.
DR WEIR : (A la radio) Moi aussi, j’ai fini.
SHEPPARD : (A la radio) Content pour vous deux, alors.
RODNEY : (A la radio) Où est ce que vous êtes ?
SHEPPARD : (A la radio) Dans le machin où vous m’avez envoyé, la station kéraunique.
RODNEY : (A la radio) Non, non, non, pas vous.
DR WEIR : (A la radio) Je suis dans le téléporteur.
RODNEY : Ah, vous voilà.
DR WEIR : Oui, me voilà.
SFEPPARD : (A la radio) ça me fait plaisir que vous soyez tous si content. Je fais quoi moi ?
RODNEY : (A la radio) Vous devriez voir un clavier sphérique sur la console de la station.
SHEPPARD : (A la radio) Ouais, je suis devant.
RODNEY : (A la radio) Composez l’équivalent de 031547 dans la numérotation des Anciens. Ça fonctionne ?
SHEPPARD : (A la radio) Ouais c’est bon.
RODNEY : Ouf... il n’en reste plus qu’une, on dirait que le code de séparation est le même pour les quatre. (A la radio) Allez à la suivante, faites pareil et rejoignez nous à la salle de contrôle.
SHEPPARD : Message reçu.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
Les deux militaires désigné par le major Sheppard discutent.
MILITAIRE 1 : Du bacon.
MILITAIRE 2 : C’est ça que tu regrettes de ne pas avoir apporté ici.
MILITAIRE 1 : Le bacon, ça donne du goût à ce qui n’a pas de goût, je te dis.
MILITAIRE 2 : Tu aurais emporté du bacon sur une autre galaxie ?
MILITAIRE 1 : Ecoute tu m’as demandé ce que je...
Une activation extérieure de la Porte des Etoiles les surprend, une voix féminine précisant qu'une attaque a eu lieu sur Manaria et qu'il y a des blessés. Le code d'identification est Athosien.
MILITAIRE 1 : Activation extérieur.
MILITAIRE 2 : Le Docteur Weir a dit n’était censé revenir avant demain.
UNE VOIX FEMINIE : (A la radio) Nous avons subit une attaque sur Manaria. Nous avons des blessés graves. Baissez le bouclier.
MILITAIRE 1 : Le code d’indentification est Athosien.
UNE VOIX FEMINIE : (A la radio) S’il vous plait ouvrez avant qu’il ne soit trop tard.
MILITAIRE 1 : (A la radio) Nous allons baisser le bouclier.
MILITAIRE 2 : Oh, demande l’accord du docteur Weir.
MILITAIRE 1 : L’ennemi les attaquent, alors baisse le bouclier.
MILITAIRE 2 : (A la radio) Dr Weir, on nous signal une attaque sur Manaria. Des Athosiens arrivent avec des blessés.
DR WEIR : (A la radio) Bon je viens.
SALLE D’EMBARQUEMENT
Un groupe d’individus portant un brancard et un enfant prennent pied sur Atlantis, au moment même où les deux gardes descendent l'escalier pour aller à leur rencontre pour des explications.
MILITAIRE 1 : Qu’est ce qui s’est passé ?
SORA : Ils étaient des milliers, c’est incroyable que l’ont est survécus.
L’UN DES DEUX MILITAIRE : Des milliers de quoi ?
C’est alors que l’homme allongé sur le brancard se lève et tue les deux gardes d’Atlantis à bout portant. Aussitôt les nouveaux arrivants laissent tomber leur déguisement laissant apparaitre leur uniforme Geniis.
KOLYA : Vérifiez vos armes. Surveillez toutes les issus.
SORA : Maitrisez ces hommes auraient été facile, il est essentiel que les habitants d’Atlantis acceptent de coopérer.
KOLYA : Faites surveillez toutes les issues.
SORA : Des sentinelles devant toutes les issues.
DANS UN COULOIR D’ALTANTIS
Le major Sheppard est toujours en route vers la troisième station, lorsqu’Elizabeth rend compte, de l'arrivée des réfugiés. Au même instant Weir et McKay sont arrêtés par les soldats Geniis.
DR WEIR : (A la radio) Si j’ai bien compris ils ont des blessés.
SHEPPARD : (A la radio) ça me parait bizarre. Ce sont des Wraiths qui les ont attaqués ?
DR WEIR : (A la radio) Nous allons leur demander dans un instant. Je vous tiens au courant. Que se passe-t-il ?
Quelque instant après Weir et McKay sont arrêtés par les soldats Geniis. John quand à lui continue de se déplacer dans le cité pour rejoindre la station kéraunique.
SALLE D’EMBARQUEMENT
KOLYA : Docteur Elizabeth Weir ?
DR WEIR : Oui.
KOLYA : Et vous êtes surement le docteur McKay.
SORA : Oui, c’est lui.
Le major Sheppard est toujours en liaison radio avec le Dr Weir et entend la conversation que Kolya vient de poser à Elizabeth.
KOLYA : (A la radio) Où est le major Sheppard ? Je souhaite savoir où se trouve le major Sheppard ?
DR WEIR : Vous avez l’air de très bien nous connaitre. Qui êtes-vous ?
RODNEY : Ce sont les Geniis.
KOLYA : Vous n’avez besoin de savoir qu’une seule chose. A partir de maintenant, c’est nous qui contrôlons Atlantis.
HANGAR A JUMPER
Le major Sheppard entre avec précaution à l'arrière d'un Jumper et récupère du matériel, un détecteur de signes vitaux, des armes, tout en essayant de joindre par radio le Jumper 2.
SHEPPARD : (A la radio) Jumper 2, ici Sheppard. A vous. Jumper 2 vous me recevez ?
SUR LE CONTINENT
LT FORD : (A la radio) Ici Ford, nous avons décidé d’attendre la fin de la tempête dans le Jumper.
SHEPPARD : (A la radio) Vous êtes toujours sur le continent ?
LT FORD : (A la radio) Oui, major.
SHEPPARD : (A la radio) J’ai besoin d’aide, si j’ai bien compris une unité d’assaut des Geniis a franchie la porte des étoiles d’Atlantis.
LT FORD : (A la radio) Des Geniis ? Ceux qui voulaient qu’on leur fabrique une bombe atomique ?
SHEPPARD : (A la radio) Oui, c’est bien eux. Ils tiennent Weir et McKay en otage et ils ont le contrôle de la porte des étoiles.
LT FORD : (A la radio) ça grésille un peu. Vous avez bien dit « Otage »
SHEPPARD : (A la radio) Je confirme lieutenant.
LT FORD : (A la radio) On vient vous rejoint.
DR BECKETT : Qu’est ce que vous voulez faire là ?
LT FORD : Leur donner un coup de main.
DR BECKETT : Jetez un coup d’œil à l’extérieur lieutenant, il n’est pas question de décoller.
LT FORD : McKay et Weir ont été prit en otage. Je ne vais pas rester là les bras croisés.
DR BECKETT : Ni vous, ni moi, nous sommes de vrai pilote, c’était une mauvaise idée il y a une heure, maintenant ce serait carrément loufoque.
LT FORD : Il faut quand même tenter notre chance.
TEYLA : Le docteur Beckett a raison, pour pouvoir les aider il vaut mieux rester en vie. (A la radio) Major, ici Teyla. L’ouragan est à sa puissance maximum. Nous pouvons faire une tentative, mais il est peu probable que nous arrivions jusqu’à Atlantis. Nous avons à bord trois jeunes passagers.
SHEPPARD : (A la radio) Je suis un peu déçu, je dois dire.
TEYLA : (A la radio) Je regrette que nous soyons coincés.
SHEPPARD : (A la radio) Et moi donc. Restez où vous êtes jusqu’à la fin de l’ouragan.
LT FORD : (A la radio) Major...
SHEPPARD : (A la radio) ça va aller lieutenant... quand le ciel sera dégagé vous viendrez me donner un petit coup de main.
LT FORD : (A la radio) Bonne chance.
CTIE D’ATLANTIS
Sur une des terrasse d’Atlantis, Kolya contemple Atlantis un léger sourire de satisfaction aux lèvres.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
DR WEIR : Qui êtes-vous ?
KOLYA : Commandant Acastus Kolya, membre des forces Geniis. Atlantis est extraordinaire, encore plus extraordinaire que je ne l’imaginais.
DR WEIR : Puis-je savoir ce qu’il est advenu des mes compagnons ?
KOLYA : A mon avis ils ne savent même pas que nous sommes ici.
DR WEIR : Ils sont donc, sain et sauf ?
KOLYA : Oui.
DR WEIR : Mais comment avez-vous fait pour franchir le bouclier ?
KOLYA : J’ai utilisé une bonne vieille méthode, faire boire de l’alcool fort à un esprit faible.
DR WEIR : Il n’y a pas si longtemps nos deux peuples envisageaient la possibilité de s’alliés. Pourquoi agissez vous ainsi ?
KOLYA : Vous possédez du matériel qui nous intéresse. Donnez-le-nous sans faire d’histoire et nous vous laisserons en paix.
DR WEIR : Sinon ?
KOLYA : Permettez-moi de faire appel à votre intelligence. A mon avis il n’est pas nécessaire que je démontre à nouveau la force de ma détermination.
DR WEIR : Vous faisiez allusion à quel type de matériel ?
KOLYA : Nous voulons tout votre stock d’explosif C4, toutes vos fournitures médiales, le stockeur de données des Wraiths, que vous nous avez volée, et un de vos vaisseaux.
RODNEY : Ce sera tout ?
KOLYA : Non. Où se trouve le major Sheppard ?
DR WEIR : Sur le continent. Ce ne sera pas facile de vous donner satisfaction, à cause de la tempête nous avons détourné une immense quantité d’énergie pour sécuriser les lieux. Les portes blindées du magasin d’armes sont fermés donc, nous...
KOLYA : Clarifions les choses. Je sais que vous mentez.
McKay s'appuie sur la console et énonce à voix haute les exigences Geniis, permettant ainsi au major Sheppard d’entendre ce qu’il se dit.
RODNEY : Donnez-lui ce qu’il vous demande, aller. Il a besoin du C4, des fournitures médicales et du stockeur de données des Wraiths, ne discutez pas, rien de tous ça ne mérite de sacrifier sa vie.
KOLYA : Eloignez vous de la console.
RODNEY : Qu’est ce qu’il y a ? Je m’appuyais.
DR WEIR : Votre demande n’est pas raisonnable. Vous n’avez pas besoin de la totalité du stock de C4, enfin. Ni de tout le matériel médical.
KOLYA : Vous n’êtes pas en position de me dire ce qui est raisonnable ou non.
DR WEIR : Quel garantie avons-nous de ne pas être tué quand vous aurez eu ce que vous voulez ?
KOLYA : Aucune. Veuillez montrer à mes hommes où se trouvent les stocks.
Elizabeth est alors emmenée par Sora. McKay se retrouve seul face à Kolya.
KOLYA : Alors vous faites quoi ?
RODNEY : D’après ce que je sais, on me retient en otage.
KOLYA : Qu’est ce que vous faites sur Atlantis ? Pourquoi vous n’est pas tous partis ?
RODNEY : Oh, il reste toujours des détails à régler.
KOLYA : Comme quoi ?
RODNEY : Et bien, veillez à ce que tout le monde soit évacué.
KOLYA : ça devrait être le rôle de quelqu’un de moins important.
RODNEY : A qui le dites vous.
KOLYA : Vous préparez quelque chose ?
RODNEY : Vous savez je prépare toujours un tas de chose.
KOLYA : Je veux savoir ce que vous préparez pour sauver cette cité.
RODNEY : J’ai rien dit au sujet de sauver cette cité.
KOLYA : Pas encore.
Kolya fait signe à un jeune Genii qui dégaine son couteau de combat.
DANS LA RÉSERVE MÉDICALE
Dans les réserves d'Atlantis les soldats Geniis commencent à piller le matériel médical.
DANS UN LABORATOIRE
Elizabeth Weir, extrait d'une boîte le stockeur de données wraith, qu’elle donne à Sora.
SORA : Où est Teyla Emmagan ?
DR WEIR : Vous la connaissez ?
SORA : Est-elle ici, sur Atlantis ?
DR WEIR : Non, elle n’est pas ici. Vous devez être Sora ? J’ai lu le rapport sur la mission Genii. Mes condoléances pour votre père.
SORA : Il sera vengé.
DR WEIR : Teyla ne l’a pas tué, vous savez.
SORA : Non, elle l’a laissé mourir.
DR WEIR : Si elle avait eu le choix...
SORA : Vous avez terminé ?
DR WEIR : Les informations que nous avons téléchargées sur le vaisseau des Wraiths, sont toujours dans ce stockeur.
DANS L’ARMURERIE
Les soldats Geniis ne trouvent aucune trace du C4, parce que les caisses sont vides. Ils trouvent à la place une radio, qu’il donne à Kolya. Elisabeth Weir découvre que le bras de McKay saigne, il a été entaillé au couteau afin de l'obliger à parler.
SALLE DE CONTRÔLE
DR WEIR : Que vous ont-ils fait ?
RODNEY : J’ai essayé de ne rien leur dire, mais je n’ai pas tenu le coup...
KOLYA : Je veux une explication.
DR WEIR : Je ne sais pas de quoi il s‘agit.
RODNEY : C’est une radio. On appui sur le bouton pour parler.
KOLYA : (A la radio) Ici, le commandant Kolya.
SHEPPARD : (A la radio) Kolya, ah c’est difficile à prononcer. C’est un prénom ? Ici le major John Sheppard. J’ai caché le stock de C4 dans un endroit où vous ne le trouverez jamais... je répète jamais. Quand j’aurais la certitude que les prisonniers ont été libérés et qu’’ils ont pu quitter Atlantis par la porte des étoiles, je vous aiderais à le trouver.
KOLYA : Il n’est pas idiot.
DR WEIR : (A la radio) C’est certain. Si j’étais vous je ferais ce qu’il dit.
KOLYA : (A la radio) Votre proposition est généreuse, major.
SHEPPARD : (A la radio) Comme vous dites.
KOLYA : (A la radio) Mais le docteur McKay, vient de m’informer qu’une tentative pour sauver Atlantis était en cours.
SHEPPARD : (A la radio) Il vous l’a dit ?
KOLYA : (A la radio) Oui. Et d’après ce que j’ai cru comprendre il reste une dernière station Kéraunique à désactivé. Si vous déconnecter les plots de la station N°3 et si vous aidez à réactivé le bouclier, je vous laisserais partir sain et sauf avec vos amis.
SHEPPARD : (A la radio) Oh là... Attendez ! Je croyais que vous vouliez seulement du C4 et un Jumper.
KOLYA : (A la radio) Pourquoi piller une ville quand on peut s’en emparer. Atlantis sera à nous ou à l’océan. A vous de choisir.
SUR LE CONTINENT
Dans le Jumper tout le monde attend que l’ouragan passe, le lieutenant Ford trouve le temps long et s'inquiète de n'avoir aucune nouvelle.
LT FORD : Pourquoi le major ne nous a pas donné de nouvelles ?
TEYLA : Peut-être qu’il ne peut pas nous contacter.
LT FORD : J’aimerais bien savoir ce qu’il se passe sur Atlantis.
DR BECKETT : Pourquoi les Geniis nous attaquent ? Pourquoi maintenant ?
LT FORD : Nous les avons pas quitté en très bon terme, il faut dire. Nous leur avons volé du matériel et avons gardé le C4 que nous avions promis de leur donner, en plus ils sont persuadés que Teyla a tué un grand chef.
TEYLA : Je veux qu’ils sachent la vérité. En tout cas le fait qu’ils aient choisis d’attaquer à un moment pareil n’est pas une coïncidence. Quelqu’un a dû leur dire que nous saurions une proie facile.
LT FORD : Il faut repartir là bas.
DR BECKETT : Les vents souffles à plus de 110 nœuds. Nous ne partons nulle part jeune homme.
CITE D’ATLANTIS
Kolya s'est installé dans le bureau de Weir et prend connaissance de dossiers et d'informations dans les fichiers informatiques. Elisabeth est amenée par Sora.
DR WEIR : Merci de me recevoir, commandant. Cette cité toute entière a été conçue pour être habité par les Anciens et par leurs descendants directs. Bien sûr, elle offre des possibilités non négligeables à ceux qui ne possèdent le gène des Anciens, mais il faut les avoir pour redonner vie son fabuleux potentiel.
KOLYA : Vous les avez, je suppose ?
DR WEIR : Non, mais plusieurs membres de mon équipe les ont. Les Wraiths s’éveillent peu à peu. Dans un proche avenir cette galaxie sera plongée dans la plus effroyable guerre que l’humanité n'ai jamais enduré.
KOLYA : Vous en avez hâté le déclenchement.
DR WEIR : Des divergences comme celle là, n’auront plus la moindre d’importance. Je vais vous dire ce qui est vraiment cruciale maintenant. Se préparer le mieux que nous pouvons et avoir la défense la plus efficace possible. Cette cité recèle de nombreux secrets qui pourraient nous aider à gagner la guerre, et si mon équipe ne revient pas, personne n’en tirera avantage. Alors emportait ce dont vous avez besoin pour votre peuple. Mais si vous nous prenez cette cité, c’est à vous que vous causerez du tord à longue échéance.
KOLYA : Vous croyez que votre peuple qui vient d’une autre galaxie est plus proche des Anciens que nous le sommes ? Votre arrogance est stupéfiante. Nous allons prendre possession de cette cité, nous allons organiser notre défense et nous allons gagner, avec ou sans votre aide, docteur Weir.
LE JEUNE SOLDAT GENII : Mon commandant, il est à la station kéraunique.
STATION KÉRAUNIQUE N°3
Le major Sheppard est arrivé à la station kéraunique, le vent souffle violemment. Il surveille son détecteur de vie.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
LADON : (A la radio) Le commandant est là.
UN SOLDAT : (A la radio) Il s’est immobilisé mon commandant.
KOLYA : (A la radio) Restez en position. Ne l’approchez pas avant qu’il est terminé.
UN SOLDAT : (A la radio) A vos ordres.
KOLYA : (A la radio) N’utilisez vos armes qu’en cas de nécessité.
SORA : Vous lui avez juré de ne rien tentez contre lui.
KOLYA : Espérons qu’il ne se montre pas trop coriace.
STATION KÉRAUNIQUE N°3
Le major Sheppard surveille l’écran de son détecteur de vie. Deux points se déplacent, vers lui. Il décide de se cacher derrière un pilier.
UN SOLDAT GENII : (A la radio) Il a renoncé. Il s’éloigne de la console maintenant. Il inspecte les alentours.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
KOLYA : (A la radio) Ne tirez pas.
RODNEY : (A la radio) Les tableaux de commandes sont fragiles, ce serait dommage de...Ahhh...
McKay est interrompu par un soldat en lui appuyant sur sa blessure de son bras.
STATION KÉRAUNIQUE N°3
Le major Sheppard attend de pied ferme les deux soldats qui sont à sa recherche .Des coups de feu sont échangés, le major Sheppard abat un des Geniis, mais à quelques pas de lui un autre Genii, s’approche, il s’élance, effectue un roulé-boulé par dessus la barrière, puis se redresse aussitôt et abat le deuxième Genii. Sans perdre un instant, il éloigne d'un coup de pied l'arme du garde et s'empare de son communicateur. La console de la station kéraunique a été endommagée par les coups de feu, tiré par les Geniis.
SHEPPARD : (A la radio) Laissez-moi-vous dire quelles erreurs vous avez commises, Kolya. A : Vous avez perdu deux hommes. B : vous avez bousillé l’interrupteur avant que j’ai pu séparer les plots de la station kéraunique, ce qui devrait vous valoir un sacré savon de la part d McKay. Et C : vous avez perdu la faible crédibilité que je pouvais vous accorder.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATALNTIS
RODNEY : Vous vous rendez compte des conséquences ? Je ne pourrais peut-être pas activer le bouclier...aïe... lâchez moi.
KOLYA : (A la radio) Vous avez tué deux de mes hommes.
LA STATION KÉRAUNIQUE N°3
SHEPPARD : (A la radio) On est à égalité comme ça.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATALNTIS
KOLYA : (A la radio) Je n’aime pas être à égalité.
Kolya sort alors son arme de son étui, et s’apprête à tirer sur Élisabeth.
LA STATION KÉRAUNIQUE N°3
SHEPPARD : (A la radio) Et je ne fait que commencer.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
KOLYA : (A la radio) C’est comme moi. Dites adieu au docteur Weir.
SHEPPARD : (A la radio) La cité a un dispositif d’autodestruction, si vous la touchez... j’appuis sur le bouton. Personne n’aura Atlantis !
KOLYA : (A la radio) Même si ce dispositif existe, major deux membres du haut commandement doivent être présent pour l’activer. Et je m’apprête justement à faire disparaitre l’un d’eux.
LA STATION KÉRAUNIQUE N°3
SHEPPARD : (A la radio) Kolya ? Kolya ? Je vous donnerais un vaisseau ? Et je le piloterais moi-même, pour vous sortir de là ! Kolya ?
A SUIVRE...