STARGATE ATLANTIS
Saison 1 épisode 12
SCRIPT VF
« DUEL »
DANS LE JUMPER
Revenant du compartiment arrière un scientifique de l'expédition Atlantis vient s'asseoir dans le siège situé derrière celui du copilote. Il s'essuie le front avec un mouchoir, il semble être mal à l'aise. Cette fois ci c’est Rodney qui pilote le Jumper et le major Sheppard est le copilote.
SHEPPARD : Allez-y doucement avec les commandes, Docteur.
RODNEY : Je maîtrise.
SHEPPARD : Vous allez finir par tout casser. Allez-y doucement.
RODNEY : Je veux voir ce que cette poupée a dans le ventre.
ABHRAMS : Vous avez dit « Poupée » ?
RODNEY : C’est une expression typique du jargon spatiale.
SHEPPARD : Essayez de piloter la poupée en ligne droite.
RODNEY : Je la pilote en ligne droite.
L’écran sur le Jumper lui prouve le contraire, effectivement Rodney pilote le Jumper en zig-zag.
SHEPPARD : Pas vraiment, non.
RODNEY : En fait...dans l’espace tout mouvement est relatif. Pas vrai ?
SHEPPARD : ça va docteur Gall ?
DR GALL : Je suis malade en navette.
SHEPPARD : Ces engins sont dotés d’inhibiteurs inertiels, vous ne devriez rien sentir.
DR GALL : Oui, mais savoir que l’on bouge, est suffisant pour moi.
SHEPPARD : (A voix basse) Pourquoi avez-vous choisi ce type pour la mission ?
RODNEY : (A voix basse) Brendan à découvert le satellite du point de Lagrange. Elizabeth a pensé qu’il devait le voir par lui même.
SHEPPARD : Ne lâché pas les commandes !
RODNEY : Me crier dessus ne m’aidera pas.
SHEPPARD : C’est pour ça que les parents délèguent les cours de conduite de leurs gosses à quelqu’un d’autre.
RODNEY : Cette remarque me touche autant qu’elle m’insulte.
DR GALL : Oh, mais c’est quoi ça ?
Devant le Jumper un satellite flotte dans l'espace.
SHEPPARD : McKay.
RODNEY : Oui, bien sûr, je vous en prie.
Sheppard récupère sa place de pilote.
SHEPPARD : Je maintiens la position à 1000 mètres.
RODNEY : A 800 mètres il remplit le pare-brise. Ce truc est énorme.
DR GALL : Il est aussi large qu’un vaisseau mère Goa’uld , certainement la base d’armement la plus grande jamais construite.
RODNEY : Peut-être la dernière ligne de défense des Anciens avant Atlantis ?
SHEPPARD : Vous croyez qu’elle est encore opérationnelle ? Parce ce si c’est le cas ça pourrait nous servir.
ABRAMS : Est-ce que vous détectez des relevés énergétiques ?
DR GALL : Négatif.
SHEPPARD : Alors ce truc est HS ?
DR GALL : Il vaudrait mieux pousser l’analyse plus loin, mais ça en a l’air.
SHEPPARD : Il aurait été détruit dans le dernier combat des Anciens ?
RODNEY : Oui, ou la batterie est à plat, au bout de 10 milles ans ce serait normal. Nous devrions regarder de plus près.
ABRAMS : Attentez... attendez ! Je capte quelque chose dans les ultras basses fréquences.
SHEPPARD : ça vient d’où Abrams ?
Le lieu exact d'émission s'affiche sur l'écran du Jumper.
ABRAMS : De la planète.
RODNEY : C’est un signal de détresse. Un appel de Wraith.
* * * * * * * * * * * * * * GÉNÉRIQUE STARGATE ATLANTIS * * * * * * * * * * * * *
Le Jumper est en vol stationnaire à proximité du satellite, l'équipe du Jumper à pris contact avec Elizabeth Weir pour l'informer de la découverte de ce signal.
DR WEIR : (A la radio) Un signal de détresse d’un Wraith ? Dans ce système solaire ?
RODNEY : (A la radio) Oui, célestement parlant il est à notre porte.
SHEPPARD : (A la radio) On pense que le satellite des Anciens a abattu le vaisseau Wraith, lors du dernier combat, pour d’Atlantis.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
DR WEIR : (A la radio) Et il émet encore un signal après des milliers d’années ?
JUMPER 1
RODNEY : (A la radio) Un signal très faible. Si une quelconque partie de ce vaisseau est intacte, alors les connaissances scientifiques et militaires qu’on pourrait en tirer seraient inestimables.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
DR WEIR : (A la radio) Et donc, en d’autre terme...
JUMPER 1
RODNEY : (A la radio) Il nous faut aller y jeter un œil. (En s’adressant à Sheppard) Aider moi.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
DR WEIR : (A la radio) Oh, il vous faut... ça vous a pris presque 15 heures pour aller là bas.
JUMPER 1
SHEPPARD : (A la radio) Raison de plus pour laquelle nous devrions aller voir, on est déjà là.
DR GALL : (A la radio) Je dois vous prévenir que l’atmosphère de la planète est extrêmement ionisée. Les communications radios pourraient-être difficiles.
DR WEIR : (A la radio) Il nous faudrait 15 bonnes heures pour vous envoyer une équipe de secours.
RODNEY : (A la radio) Tout se passera bien.
DR WEIR : (A la radio) Major ?
SHEPPARD : (A la radio) Je suis d’accord avec McKay.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
DR WEIR : (A la radio) Bien sûr que vous l’êtes. Pour vous l’envie d’aller explorer un vaisseau étranger est irrésistible.
JUMPER 1
SHEPPARD : (A la radio) Oui, irrésistible.
RODNEY : (A la radio) Notre intérêt est purement professionnel, Elizabeth.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
SHEPPARD : (A la radio) Songez aux renseignements que l’on pourrait obtenir, sur leurs armes, leurs codes, leurs boucliers...
DR WEIR : (A la radio) Très bien. Procédez avec une extrême prudence et prenez contact avec la base dans trois heures.
JUMPER 1
RODNEY : (A la radio) Quoi dans trois heures ? Mais on aura à peine eu le temps...
SHEPPARD : (A la radio) Entendu. Jumper 1 terminé.
SUR LA PLANETE
Le Jumper est à présent posé sur la planète dont le paysage est plutôt désertique, constitué de quelques dunes de sable presque dépourvues de végétation et parsemées de rochers.
RODNEY : « Les communications radio pourraient être difficiles »
DR GALL : ça va, elle à dit oui, que je sache.
RODNEY : Surement pas grâce à vous.
SHEPPARD : Bon, allez, bouclez là deux secondes, je viens de passer ses 15 dernières heures à vous écoutez, alors ça suffit. Est ce qu’on est prêt ? Attention, n’oublions pas où nous sommes garés.
Les quatre hommes avancent dans un chemin sableux garni d’herbes et de petits monticules fumants.
DR GALL : Pourquoi, n’avons-nous pas atterri à côté du vaisseau ?
SHEPPARD : Par précaution.
ABRAMS : Précaution contre quoi ? Ce vaisseau Wraith s’est écrasé il y a des milliers d’années.
SHEPPARD : Des défenses automatiques.
DR GALL : Je n’avais pas pensé à ça.
RODNEY : Ce n’est pas grave, on n’est pas tous fait pour enquêter sur le terrain. (En s’adressant à John) Sérieusement, on est encore loin, là ?
Soudain un petit insecte lumineux jaune sort de l’un des petits cratères et se met à tourner autour des visages en bourdonnant. Rodney McKay est peu rassuré et c'est bien sûr davantage autour de lui que s'attarde l'animal. Ils poursuivent leur route laissant l'insecte derrière eux.
ABRAMS : Oh, qu'est ce que c'est que ça ?
Le docteur Abrams, a sorti de sa poche le détecteur de vie, constate que l'animal émet une importante quantité de signes vitaux.
ABRAMS : Une espèce d’insecte.
SHEPPARD : Une bestiole spatiale.
ABRAMS : Cet insecte émet d’importants signes vitaux.
RODNEY : Euh... vous ai-je parlé de mon allergie aux piqûres de guêpes ?
SHEPPARD : C’est peut-être la nourriture qui les attire.
DR GALL : Ou bien peut-être l’odeur d’une jeune fille effarouchée.
SHEPPARD : Bon, laissons cet insecte tranquille, il finira par partir.
RODNEY : Hé, les gars...
Ils poursuivent leur route laissant l'insecte derrière eux. Ils arrivent enfin à proximité du vaisseau qui se révèle de très grande taille.
ABRAMS : Vous en avez déjà vu un comme ça ?
SHEPPARD : C’est trop petit pour être un vaisseau ruche.
RODNEY : Il est ici depuis longtemps ? Ils ont peut-être arrêté la production de ce modèle.
SHEPPARD : Possible oui. Mais quoi que ce soit il a prit un sacré choc.
DR GALL : Succès pour le satellite des Anciens.
SHEPPARD : Il y a encore des squelettes à l’extérieur, à croire que tout le monde n’est pas mort dans le crash. Y-a-t-il de l’activité ?
RODNEY : Je crois que l’on peut exclure cette idée.
SHEPPARD : C’est simple une précaution.
RODNEY : Parfait. Non, il n’y a que nous et la luciole. Rien qui vienne du vaisseau.
SHEPPARD : Bien, allons jeter un œil.
Ils s'approchent et trouvent une entrée dans la coque.
RODNEY : Je capte de faibles signaux électriques.
SHEPPARD : Il a bien fallut qu’un appareil alimente la balise de détresse.
Sheppard, McKay et le Dr Gall entrent, mais Abrams se montre hésitant.
DR GALL : Bon, alors vous venez ?
ABRAMS : Vaut peut-être mieux que l’un de nous reste à l’extérieur.
DR GALL : Ecoutez je sais ce que vous ressentez, mais combien d’opportunité de ce genre aurons nous ?
A l’intérieur du vaisseau Wraith il fait sombre, les quatre membres de l’expédition ont allumés les lampes torches. Tous parcourent le vaisseau prudemment. Le docteur Gall s’arrête et prend une autre direction.
ABRAMS : On dirait que ce type est assit là et qu’il est mort.
RODNEY : Il est remarquablement bien conservé.
SHEPPARD : Ou alors, c’était il n’y a pas si longtemps. Bon, Beckett va vouloir des prélèvements.
RODNEY : Est-ce qu’il est... ? Ouais. Ok.
Rodney, prélève des échantillons pour le docteur Beckett. Ils découvrent alors que le Wraith porte sur la poitrine la trace de la main d'un congénère qui s'est donc nourri de lui. Cela signifie que certains Wraiths ont survécu à l'accident et se sont livrés à une sorte de cannibalisme.
RODNEY : Qu’est ce que c’est... ?
SHEPPARD : Je vois, c’est différent.
RODNEY : Il donne dans le cannibalisme ?
SHEPPARD : ça m’en a tout l’air.
RODNEY : Les Wraiths s’entre dévorent ?
SHEPPARD : Sans doute en dernier recours.
ABRAMS : Certains ont dû vouloir survivre le plus longtemps possible.
RODNEY : En tout cas, c’est réellement perturbant.
SHEPPARD : Sans rire ? Entre nous, je commence à me demander, si...
DR GALL : Hé, venez voir.
Ils rejoignent le Dr Gall.
DR GALL : Il y a des corps, des corps humains.
SHEPPARD : Ils ont des pièces comme celle-ci dans les vaisseaux ruches. Je n’en avais jamais vu d’aussi immense.
DR GALL : A quoi servent-elles ?
RODNEY : Les Wraiths chrysalident les humains et maintiennent leurs corps dans une espèce de coma pour que plus tard ils les...
SHEPPARD : Je pense qu’on a deviné à quoi servait ce vaisseau.
RODNEY : Ouais, c’était pour le ravitaillement, pour nourrir les Wraiths pendant qu’ils assiégeaient Atlantis.
DR GALL : C’est terrifiant.
SHEPPARD : Gall, Abrams, regardez de prêt, mais soyez prudent.
DR GALL : Quoi ? Non, attendez !
ABRAMS : Où allez-vous ?
SHEPPARD : Trouvez la salle des commandes pour obtenir des renseignements utiles.
DR GALL : Alors, vous nous laisser seul ici ?
RODNEY : Où est le problème, ils sont tous mort.
DR GALL : C’est bien ça le problème.
SHEPPARD : Filmez les avec votre DV et effectuez un vrai décompte, nous resterons en contact radio.
DR GALL : Ce sera difficile cette partie du vaisseau est protégé par un bouclier.
SHEPPARD : Weir, ne nous a donné que quelques heures, on s’appellera toutes les cinq minutes.
RODNEY : Vous vouliez travailler sur le terrain ? Hé bien, vous voilà comblé.
Sheppard et McKay quittent Gall et Abrams.
BASE D’ATLANTIS BUREAU D’ELIZABETH
DR WEIR : Lieutenant, je souhaiterais que vous mettiez une équipe sur pied pour une mission de sauvetage.
LT FORD : Le major va bien ?
DR WEIR : Je suis sûr que ça va aller. Je veux qu’une équipe soit prête.
LT FORD : Pour le cas où ?
DR WEIR : C’est ça, pour le cas où, lieutenant.
LT FORD : Bien, madame.
DANS LE VAISSEAU WRAITH
RODNEY : Je ne capte rien du tout avec le spectrographe. Je vais peut-être avoir besoin d’installer une deuxième source électrique pour me connecter à leur système informatique.
SHEPPARD : Dites, je pensais à quelque chose.
RODNEY : Quoi ?
SHEPPARD : Pendant combien de temps les Wraiths peuvent-ils tenir avec tous ces corps humains ?
RODNEY : Ils sont capables d’hiberner des centaines d’années, mais bon, imaginez le topo : il y a dix mille ans, c’est à peine l’aube de la civilisation humaine.
SHEPPARD : Alors il n’y aucun risque.
RODNEY : Oh, non, vous rigolez ... enfin peut-être bien.
SHEPPARD : McKay !
RODNEY : Non ! Non, aucun être vivant ne peut survivre aussi longtemps dans ces conditions, c’est insensé.
SHEPPARD : Ok !
RODNEY : A moins d’avoir une incroyable source électrique capable de maintenir un stock d’humain dans le coma pendant tout le temps où ils hibernent.
SHEPPARD : Alors, c’est possible ?
RODNEY : Oh, bon sang. C’est possible. Il faut que l’on se tire de là.
SHEPPARD : (A la radio) Gall, Abrams, ici Sheppard.
DR GALL : (A la radio) Oh, major vous avez failli me faire mourir de trouille.
SHEPPARD : (A la radio) Vous allez certainement penser que je suis trop...prudent, mais je crois qu’on devrait...
ABRAMS : (A la radio) Qu’on devrait quoi ?
DR GALL : (A la radio) Major, je n’entends rien. Vous pouvez répéter, je vous prie ?
SHEPPARD : (A la radio) Faut-nous replier au point d’entrer et retourner immédiatement au Jumper.
DR GALL : Je crois qu’on s’en va.
Les deux scientifiques s'apprêtent à regagner la sortie, lorsque le Dr Gall perçoit dans le dos d'Abrams une ombre, un mouvement dans le couloir qu'ils devaient prendre pour rejoindre John et Rodney.
ABRAMS : Quoi ?
DR GALL : J’ai... j’ai vu quelque chose, derrière vous, dans le couloir, on ne peut pas aller par là. (A la radio) Major, j’ai vu quelque chose bouger.
SHEPPARD : Ok, restez où vous êtes, nous vous rejoignons.
ABRAMS : Compris ! Il n’y a rien Brendan... il n’y a rien du tout. Franchement vous me faites flipper.
DR GALL : Je vous dis que j’ai vu quelque chose.
ABRAMS : Baissez ce flingue !
DR GALL : J’ai vu quelque chose !
ABRAMS : Oh, Brendan...
Derrière le Dr Gall un wraith vient de descendre du plafond, il se retourne, pour être expédié au sol par le Wraith qui aussitôt abat sa main sur la poitrine d'Abrams. McKay et Sheppard qui couraient pour rejoindre leurs collègues entendent alors dans leurs récepteurs les hurlements d'Abrams dont le Wraith se nourris de sa force vital.
SHEPPARD : De ce côté.
Lorsqu’ils arrivent, le cadavre du jeune scientifique est adossé à la paroi. Plus loin le Wraith traîne derrière lui le corps du Dr Gall.
RODNEY : Il est mort.
SHEPPARD : Où est Gall ?
RODNEY : Je n’en sais rien.
SHEPPARD : (A la radio) Gall, ici Sheppard. Répondez.
RODNEY : Il a surement dû l’emmener.
Le major Sheppard sort son détecteur de vie et suit le déplacement du Wraith.
SHEPPARD : Vous avez raison, il se déplace.
Sheppard récupère les armes d'Abrams et donne le 9 mm à McKay, puis ils se lancent à la poursuite de l'ennemi afin de tenter de sauver Brendan Gall.
RODNEY : Qu’est ce que vous faites ?
SHEPPARD : Je prends son arme et ses minutions. Tenez.
RODNEY : J’ai déjà un pistolet.
SHEPPARD : Maintenant ça fait deux.
RODNEY : Vous ne comptez pas poursuivre le Wraith ?
SHEPPARD : Non, j’ai plutôt l’intention de trouver Gall et de se tirer d’ici vite fait.
RODNEY : Je vous jure, qu’il n’y avait aucun signe de vie quand j’ai scanné les lieux.
SHEPPARD : Les Wraiths ne montrent aucun signe de vie quand ils hibernent. Bon allez, en route.
Le Wraith fouille les affaires du Dr Gall. Ce dernier se réveille enveloppé dans un cocon au travers duquel il peut découvrir le Wraith.
DR GALL : Pitié.
CITE D’ATLANTIS
LT FORD : Ils sont encore dans les temps pour appeler.
DR WEIR : Aucune importance. Appeler ça de l’intuition, de la paranoïa, ou tout simplement un exercice. Quoi qu’il en soit, allez-y maintenant.
TEYLA : On pourra toujours faire demi-tour, mais s’ils ont réellement des ennuies...
DR WEIR : Alors chaque minute compte, en effet. Ford, qui est le pilote ?
LT FORD : Markham.
DR WEIR : Bien, un entrainement ne lui fera pas de mal.
LT FORD : J’ai même ce qu’il faut au cas où il faudrait mener une petite guerre.
DR WEIR : J’espère bien que non.
LT FORD : Oui, madame. Allez c’est parti.
DANS LE VAISEAUX WRAITH
Dans le vaisseau, Sheppard, lui, se sent sérieusement sous-équipé, et récupère sur le cadavre d'un soldat Wraith des armes dont il ne sait comment elles fonctionnent.
RODNEY : C’est quoi ?
SHEPPARD : Je n’en sais rien. Mais je n’ai pas l’artillerie qu’il faudrait et il en faut pour tuer ses monstres. Je mets toutes les chances de notre côté.
DANS UNE AUTRE PARTIE DU VAISSEAU WRAITH
LE WRAITH : De quel monde venez-vous ?
DR GALL : Vous allez me tuer de toute manière.
LE WRAITH : Vous êtes venu jusqu’ici a bord d’un vaisseau... où est-il ?
DR GALL : Vous allez me tuer de toute manière.
LE WRAITH : Mais pas en une seule fois.
Le Wraith aspire quelques années de vie. Ses cris de douleur parviennent jusqu'à Sheppard et McKay qui accourent.
SHEPPARD : Ok. Restez derrière moi et ne tirez quand je vous le dirais.
Lorsque Sheppard et McKay arrivent, la poitrine du Dr Gall est marquée d'une grande tache sanglante. Le bruit des pas du major Sheppard et de McKay qui approchent font fuir le Wraith qui choisit de se cacher.
DR GALL : Je suis désolé.
SHEPPARD : Chut !
Sur le détecteur de signes de vie le point qui se déplace, correspond au Wraith qui s'éloigne rapidement du vaisseau. Sheppard commence alors à dégager le visage de Gall du matériau qui le couvre pour se rendre compte qu'il est à présent vieilli.
SHEPPARD : Il a quitté le vaisseau.
DR GALL : Il a tué Abrams.
SHEPPARD : On sait.
DR GALL : Tout est allé si vite. Il m’a vidé de mes forces.
RODNEY : Tout va bien se passer.
DR GALL : Il était entrain de prendre la vie. Je pouvais le sentir...
SHEPPARD : D’accord...ça va, ça va, ça va. Écoutez-moi ! Écoutez-moi ! Vous êtes toujours là. Vous pouvez bouger ?
DR GALL : Je ne sens rien en dessous de mes épaules.
RODNEY : Je pense que la paralysie n’est que temporaire, ce n’est qu’une question d’heure.
DR GALL : Je lui ai dit où nous avions posé le Jumper. Il a prit mon boitier de commande.
RODNEY : Il sera incapable de le piloter.
SHEPPARD : En sommes nous vraiment certain ?
RODNEY : Je pense que c’est justement à cause des Wraiths que la technologie des Anciens ne fonctionne qu’avec ceux qui portent le gène.
SHEPPARD : Quoi qu’il en soit, il aura toujours, nos armes, nos vivres et notre eau.
RODNEY : Qu’est ce que ça change ?
SHEPPARD : Et s’il se sert de notre radio subspacial pour avertir ses congénères ?
RODNEY : Il est capable de le faire, oui.
SHEPPARD : Pas si j’y suis avant lui.
RODNEY : Il a une longueur d’avance.
SHEPPARD : Je peux être très rapide.
RODNEY : Elizabeth, va envoyer un autre Jumper, il faut attendre...
SHEPPARD : Restez avec lui. S’il vous plait.
DR GALL : Non. Je vous en pris ne nous laissez pas.
RODNEY : Il fait qu’on reste ensemble, il a raison.
SHEPPARD : Il a tué Abrams.
RODNEY : sa mort m’attriste autant que vous, mais ce n’est pas parce qu’on a fait une erreur de jugement...
SHEPPARD : Entre nous, je n’ai pas vraiment le temps de parler de ça ! Branchez votre radio sur le canal 2, mais ne vous en servez que si je vous appel.
RODNEY : Major ! Major ! Faut pas vous en faire, ça va aller. Bon.
John Sheppard est parti à la poursuite du Wraith. Quand à McKay, il s’occupe du Dr Gall.
DR GALL : Aucun signe ?
RODNEY : Non. Heureusement il n’y a que celui là.
DR GALL : Vous n’allez pas me laisser mourir ?
RODNEY : Ne soyez pas ridicule.
DR GALL : Parce que ça jaserait.
RODNEY : Et pourquoi, ça jaserait ?
DR GALL : C’est évident. Vous avez peur que je vous fasse de l’ombre, par mon esprit, ma jeunesse. Combien d’année de ma vie m’a-t-il ôté ?
RODNEY : Tout va bien.
DR GALL : C’est bien ce qu’ils font, non ? Ils vous prennent des années de votre vie. J’ai l’air vieux, je pari ?
RODNEY : Plus âgé, oui.
DR GALL : Faites-moi voir.
RODNEY : Je ne vois pas à quoi ça vous avancera de le voir.
DR GALL : Rodney, faites moi voir.
Rodney sort alors de sa poche un miroir.
DR GALL : C’est monstrueux.
RODNEY : J’ignore comment ça marche Brendan, d’ailleurs personne ne le sait. Peut-être n’avez-vous pas vraiment vieilli, que c’est un leurre. Il est possible qu’en temps voulu ça aille mieux. L’important aujourd’hui, c’est que vous soyez en vie. Vous pouvez bouger ?
DR GALL : Je crois que je commence à avoir des picotements dans les extrémités.
RODNEY : Alors, c’est bon signe. Quoi ? J’essaie seulement de vous aider. C’est vous qui avez trouvé ce stupide satellite.
DR GALL : Aïe, ne me faites pas rire.
RODNEY : Ouais, vous ne devriez pas, c’est...c’est très mauvais.
SUR LA PLANÈTE
Le Wraith marche à grands pas en suivant les traces dans le sable que l'équipe de Sheppard a laissé en venant, et s'arrête à leur point d’origine. Il actionne alors la commande et le Jumper apparaît la porte grande ouverte. II entre et commence à vouloir faire voler le petit vaisseau, mais rien ne fonctionne, ce qui le rend furieux. Frustré il pousse long un cri de colère. Quand à Sheppard ce dernier s’est dissimulé derrière une dune. L’équipe du lieutenant Ford, est en route a bord d’un Jumper pour secourir l’équipe de Sheppard.
DANS LE JUMPER
DR WEIR : (A la radio) ça fait six heures et ils n’ont toujours pas prit contact.
LT FORD : (A la radio) On a bien fait de partir alors.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
DR WEIR : (A la radio) Soyez prudent lieutenant.
DANS LE JUMPER
LT FORD : (A la radio) Oui, madame.
DR WEIR : (A la radio) Gall a dit que le contact radio serait difficile à la surface, espérons que ce soit juste un problème de communication subspacial.
LT FORD : (A la radio) De toute façon nous sommes parés à tout affronter.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
DR WEIR : (A la radio) Vous êtes de l’autre côté du système solaire. C’est à vous de jouer, lieutenant.
LT FORD : (A la radio) Oui, madame, je le sais.
DANS LE VAISSEAU WRAITH
Dans le vaisseau Wraith, Rodney s’occupe de la blessure du Dr Gall.
SHEPPARD : (A la radio) McKay ?
RODNEY : (A la radio) On est toujours là.
SUR LA PLANÈTE
SHEPPARD : (A la radio) Ce salopard est déjà à bord il m’a prit de vitesse.
RODNEY : (A la radio) Alors revenez ici.
SHEPPARD : (A la radio) Négatif.
RODNEY : (A la radio) ça ne sert à rien que vous soyez là bas.
SHEPPARD : (A la radio) Il est à bord de mon Jumper.
DANS LE VAISSEAU WRAITH
RODNEY : (A la radio) Vous êtes qui ? Le capitaine Kirk ? A quoi ça sert franchement.
SUR LA PLANETE
SHEPPARD : (A la radio) Je n’en sais rien, il peut bidouiller l’appareil et le faire démarrer. Je ne veux pas prendre de risque. Avez-vous une idée de la longueur des journées sur cette planète ?
RODNEY : (A la radio) Non, pourquoi ?
SHEPPARD : (A la radio) J’ai la nette impression que les nuits sont plutôt froides. Température en dessous de zéro.
DANS LE VAISSEAU WRAITH
RODNEY : (A la radio) On est en retard de six heures. En supposant qu’ils ai attendus une heure avant de nous envoyer du secours...
SHEPPARD : (A la radio) Il y a des chances qu’il fasse nuit avant qu’un Jumper arrive. Si on s’amuse à les attendre, j’ai peur que le monstre qui rôde ici depuis dix mille ans ne l’emporte.
RODNEY : (A la radio) Major, quelque chose ou quelqu’un capable de survivre aussi longtemps peut devenir un sérieux adversaire.
SUR LA PLANÈTE
SHEPPARD : (A la radio) Pas si je l’affronte en dehors de l’appareil. Il ne connait pas nos armes. Si tout va bien, alors je reviens vous récupérer à bord du Jumper.
DANS LE VAIISEAU WRAITH
RODNEY : (A la radio) Et au cas où ça tournerait mal ?
SHEPPARD : (A la radio) Tout ira bien.
RODNEY : (A la radio) Entre nous, ça n’a pas vraiment été le cas jusqu'à maintenant.
SHEPPARD : (A la radio) Vous savez Rodney, avec assez de puissance de feu, ces types là finissent par mourir.
RODNEY : (A la radio) Oui, bien sûr à la longue...
SUR LA PLANETE
SHEPPARD : (A la radio) Essayez de rester positifs. Et le Docteur Gall, ça va ?
SUR LE VAISSEAU WRAITH
RODNEY : (A la radio) Il peut remuer ses doigts de pieds.
SUR LA PLANETE
SHEPPARD : (A la radio) Vous voyez comme quoi il y a du mieux.
Pendant la discussion le Wraith entreprend une fouille énergique du Jumper et trouve des armes de réserve qu'il délaisse.
SHEPPARD : (A la radio) Ici, le major John Sheppard. Vous saccagez mon vaisseau, rendez le moi.
LE WRAITH : (A la radio) C’est un vaisseau Lantien ?
SHEPPARD : (A la radio) Oui, c’est exact.
LE WRAITH : (A la radio) Les Lantiens étaient au bord de la défaite.
SHEPPARD : (A la radio) Vous n’étiez pas là à la fin. C’est vous qui avez perdu.
LE WRAITH : (A la radio) Impossible.
SHEPPARD : (A la radio) C’est la vérité. Vous êtes le dernier de votre espèce.
LE WRAITH : (A la radio) Leur cité était assiégée. Seul Atlantis restait à prendre. Notre victoire était inévitable.
SHEPPARD : (A la radio) Vous pouvez voir par vous-même que mon vaisseau est Lantien. Je suis la preuve vivante de notre survie, mais ce n’est pas le cas des vôtres. Aucun Wraith, n’a survécue. A part vous.
LE WRAITH : (A la radio) Ce que vous dites, ne peut être vrai.
SHEPPARD : (A la radio) Venez donc le vérifier par vous-même dans votre vaisseau, amenez vous je vous attends.
Le Wraith fait un pas sur la porte du Jumper qu'il est accueilli par une rafale de balles venant du P90 du major Sheppard et celui-ci s'écroule. Sheppard s’approche lentement du Jumper, l’œil sur son viseur. Les blessures du Wraith cicatrisent vite. Très lentement le Wraith attrape le 9 mm qu'il avait jeté au sol, puis se redresse et tire sur Sheppard qui réagit par une nouvelle rafale de balle, mais touché au bras le major se jette à l'abri derrière un petit rocher pendant que le Wraith vide son chargeur dans sa direction. Blessé le major Sheppard s’éloigne et se cache derrière une dune.
LE WRAITH : Vous ne pouvez pas espérez m’éliminer.
Il applique sur la blessure de son bras un bandage, puis informe Rodney de son état.
DANS LE VAISSEAU WRAITH
McKay masse une main de Gall pour en rétablir la mobilité, mais l'état général de celui-ci semble s'aggraver.
RODNEY : Alors qu’est ce que je vous disais.
DR GALL : Rodney, je ne me sens pas bien.
RODNEY : De l’eau, vous avez besoin d’eau.
SHEPPARD : (A la radio) McKay
RODNEY : (A la radio) Major, qu’est ce qui se passe ?
SHEPPARD : (A la radio) Je vous tiens au courant. Match nul, au premier round.
RODNEY : (A la radio) C’est mauvais ça.
SHEPPARD : (A la radio) Ouais, il y a eu beaucoup de balles perdues.
RODNEY : (A la radio) Vous êtes blessé ?
SHEPPARD : (A la radio) Oui, c’est ce que je voulais dire, par beaucoup de balles perdues. Ça va, la blessure n’est pas trop grave. Mais mon P90 est totalement HS. Il a trouvé un 9mm a bord et a vite deviné comment s’en servir.
RODNEY : (A la radio) Leurs blessures se résorbent vite.
SHEPPARD : (A la radio) Non, vous croyez ? Je lui ai tiré au moins vingt balles dans le corps, et un peu plus par sécurité. J’ai vu tomber des Wraiths et ils restaient à terre pour moins que ça. Celui-là est différent vous pouvez me croire.
RODNEY : (A la radio) Selon la théorie de Beckett, la capacité d’un Wraith à s’auto-guérir, est proportionnel à la nourriture récemment ingurgité et celui-là s’est nourri récemment.
SHEPPARD : (A la radio) Je crois que ça va beaucoup plus loin que ça. Est-ce que Gall peut bouger les doigts ?
RODNEY : (A la radio) A peine.
SHEPPARD : (A la radio) Collez-lui un flingue dans la main.
RODNEY : (A la radio) Major ?
SHEPPARD : (A la radio) C’est au cas où je ne reviendrais pas. Terminé.
RODNEY : C’est réconfortant. Allez, tenez, buvez. Buvez.
SUR LA PLANETE
Pendant l'échange radio, Sheppard a sorti l'une des armes Wraith récupérées dans le vaisseau, il la manipule, puis regarde les petites lampes s'allumer et qui se met à clignoter pendant qu'un sifflement se fait entendre, il réalise soudain qu'il s'agit d'une grenade et qu'il vient d’armer. Il a juste le temps de la jeter a plusieurs mètres avant qu'elle explose.
SHEPPARD : Quel imbécile.
DANS LE VAISSEAU WRAITH
RODNEY : (A la radio) Major, c’était quoi ça ?
SHEPPARD : (A la radio) J’ai presque failli me faire exploser.
RODNEY : (A la radio) Quoi ?
SHEPPARD : (A la radio) Ne squattez pas la fréquence, je suis occupé.
RODNEY : (A la radio) Ok. Il est occupé.
DR GALL : Vous voulez y aller et l’aider je pari ?
RODNEY : Quoi, moi, aller défier un Wraith, vous rigolez.
DR GALL : Vous en avez envie, je le sens. Vous avez changé. Vous voulez vraiment le rejoindre.
RODNEY : Taisez-vous, je vous en prie.
DR GALL : Détrompez-vous, ça m’impressionne. Vous voulez vous battre. Le Rodney McKay que j’ai connu n’aurait...
RODNEY : On ne bouge pas de là, ce sont les ordres. Tenez ! Prenez cet arme, mais surtout ne tirez que quand je vous le dirais de le faire.
DR GALL : D’accord.
SUR LA PLANÈTE
Sheppard s'est à nouveau rapproché du Jumper et, constatant que le Wraith continue de mettre le bazar dans le Jumper. Il profite de ce petit moment de répit pour manger une barre nutritive. Aussitôt un petit insecte lumineux se met à tourner autour de lui.
SHEPPARD : Tu veux un morceau de ça ?
Sheppard accepte de lui donner une miette, qu’il dépose sur son genou, l’insecte s’en approche puis repart immédiatement et revient avec une dizaine de ses congénères.
SHEPPARD : Bon, allez dégagez ! Ça suffit !
Sheppard finit par jeter au loin un morceau pour avoir la paix. Sheppard reprend son observation pour découvrir que le Wraith a entrepris de bricoler les cristaux de contrôle du Jumper. Afin de le distraire de cette tâche susceptible d'endommager l'appareil, Il entreprend de mettre une fusée de détresse derrière une dune et tire deux coups de feu. Ce qui attire le Wraith qui en sortant du Jumper aperçoit la fumée de la fusée de détresse. Entre temps Sheppard est retourné en courant à son poste d’observation. Le Wraith sort du Jumper, actionne le bouclier de la navette. Quand à Sheppard il sort de sa cachette et se dirige en courant vers le Jumper, il se heurte alors au bouclier du Jumper. Sa tentative ayant échoué il retourne à son observatoire derrière la dune. Le Wraith trouve la fusée de détresse et se retourne avec un large sourire au Jumper.
DANS LE VAISSEAU WRAITH
McKay fait les 100 pas tiraillé par l’envie d’aller aider le major Sheppard et resté avec le Dr Gall.
RODNEY : Vous avez raison, je devrais y aller.
DR GALL : Je n'ai pas dis que vous devriez y aller, j’ai dis que vous en aviez envie.
RODNEY : Parce que je devrais l’aider.
DR GALL : Vous n’y êtes pas obligé. Mais il ne faut pas que je sois un frein pour vous. Si vous êtes convaincu de pouvoir aider le major en y allant.
RODNEY : Je ne peux pas vous laisser tout seul.
DR GALL : Si vous le pouvez. Quelle différence cela peut faire ? Vous et moi savons que je ne vais pas m’en sortir.
RODNEY : Ne soyez pas si dramatique. Vous êtes plus fort à chaque minute.
DR GALL : Je ne me suis jamais senti aussi faible.
RODNEY : Cessez de parler.
DR GALL : Je me sens mourir Rodney. Je vais mourir.
RODNEY : Arrêtez Brendan !
DR GALL : Je ne vais pas mieux au contraire. Le Wraith, m’a laissé juste assez de vie pour que vous me regardiez mourir.
RODNEY : Allons écoutez moi, tout ce qu’il nous faut, c’est prendre un bon repas, une tasse de thé, et arrêté de parler. Brendan ! Je suis désolé.
DR GALL : J’ai arrêté de parler ?
RODNEY : Non, j’ai cru que vous... toutes mes excuses. Reposez vous.
SUR LA PLANÈTE
Sheppard prépare une nouvelle offensive, il enfouit quelque chose près d'un rocher, puis se met à couvert en attendant que le Wraith revienne. Sheppard surveille ce que fait le Wraith en le regardant avec son couteau suisse, les bestioles reviennent.
SHEPPARD : Les filles allez vous en. Dégagez.
Le major Sheppard sort de sa poche une nouvelle barre énergétique et l’expédie au loin pour avoir la paix. Le Wraith s’approche de Sheppard, mais il change de direction étant attiré par les insectes lumineux.
DANS LE JUMPER
Le lieutenant Ford tente de joindre Sheppard mais en vain.
MARKHAM : On peut peut-être établir un contact radio maintenant.
LT FORD : Major, ici le lieutenant Ford. Répondez. Major on devrait être là dans une heure. S’il vous plait répondez.
TEYLA : Nous sommes peut-être encore trop loin.
MARKHAM : Ou alors il ne capte pas le signal.
LT FORD : Voyez si vous pouvez aller plus vite.
SUR LA PLANÈTE
LE WRAITH : Vous me prenez pour un imbécile, major Sheppard ? Vous n’avez aucun endroit où aller dans ce monde. Quand je me nourrirai de vous, je savourerai le goût de votre bravoure.
SHEPPARD : Hé, du genou ! Je suis là ! La radio par terre.
LE WRAITH : Les jours sont longs, sur cette planète, mais les nuits sont froides, et tôt ou tard, je vous aurai.
SHEPPARD : Je ne peux pas entendre vos menaces, si vous n’appuyez pas sur l’interrupteur de la radio.
Quand le Wraith ramasse l'appareil, ce qui déclenche la mise à feu de la grenade que Sheppard avait cachée juste en dessous. L'explosion projette le Wraith au sol où il reste étendu mais relativement intact. Sheppard jette un œil avec des jumelles.
DANS LE VAISSEAU WRAITH
Le bruit de l'explosion et le temps qui passe rend McKay de plus en plus nerveux et Gall voit bien qu'il n'acceptera pas de le laisser seul.
RODNEY : Vous avec entendu ?
DR GALL : Non.
RODNEY : J’ai cru entendre quelque chose. Il y en a peut-être un autre qui hiberne ?
DR GALL : Non.
RODNEY : ça fait trop longtemps. Je crois que le major a un problème, et s’il a un problème on a un problème.
DR GALL : Alors, allez-y.
RODNEY : Vous pouvez bouger ?
DR GALL : Inutile. Je ne peux aller nulle part.
RODNEY : D’accord, d’accord, d’accord je vois.
DR GALL : Allez-y, Rodney, allez le rejoindre. Tirez-le de là.
RODNEY : J’ai vraiment envie de le contacter. Mais s’il se cache, j’ai peur de dévoiler sa position, et puis quelle serait nos chances contre un Wraith si Sheppard ne peut le supprimer lui même. Je croyais que vous reprendriez assez de force... Oh, non.
Le Dr Gall, profite du fait que McKay lui tourne le dos, pour utiliser le 9mm pour mettre fin à ses jours.
SUR LA PLANÈTE
Au très grand découragement de Sheppard, le Wraith se relève encore une fois.
SHEPPARD : Oh, non dites-moi que je rêve ! C’est une blague ?
LE WRAITH : Je me suis nourri de milliers d’être humains et de Lantiens et même des membres de notre vaisseau, je me nourrirai de vous avant la fin de cette journée.
Le Wraith se met à tirer sur le major Sheppard, ce dernier réplique en tirant sur son ennemi. La voix de Ford se fait alors entendre.
LT FORD : (A la radio) Major, ici le lieutenant Ford. Répondez.
SHEPPARD : (A la radio) Lieutenant vous tombez à pique. Ramenez vos fesses par ici.
LT FORD : (A la radio) Nous sommes encore à 20 minutes et à la vitesse maximum.
SHEPPARD : (A la radio) Alors dans ce cas votre timing craint. Venez ici dés que vous pourrez. Si vous prévoyez de quitter cette planète, vous avez besoin de moi. Je suis le seul à pouvoir piloter la navette.
LE WRAITH : Je me servirais de vos mains pour manipuler les commandes.
Le Wraith avance toujours et ils continuent d'échanger des coups de feu, jusqu’au moment où les armes des deux adversaires soient vide. Le major Sheppard empoigne son couteau, se lève pour affronter le Wraith. Il s’avance et d’un geste sûr et rapide, traverse la paume de la main droite du Wraith, en échange il reçoit un revers de la main gauche qui le jette à plusieurs mètres. Légèrement assommé, le Wraith se dirige vers le major Sheppard, soudainement le docteur McKay apparaît derrière le Wraith et lui tire dessus.
RODNEY : Major !
SHEPPARD : McKay !
RODNEY : Qu’est ce que je fais, maintenant ?
SHEPPARD : Envoyez-lui tout ce que vous avez !
Le Wraith se retourne et avant dans la direction de Rodney. Les balles tirées par McKay atteignent l’ennemi .Ce qui ne n’empêche pas ce dernier d’avancer. Le chargeur de Rodney est désormais vide. Il demande conseil au major Sheppard.
RODNEY : Et maintenant qu’est ce que je fais ?
SHEPPARD : Rechargez votre flingue !
Rodney s’exécute.
DANS LE JUMPER
TEYLA : Nous captons leur présence sur la planète.
LT FORD : Dirigez vous vers eux Markham. (A la radio) Major on capte votre position.
Sheppard sort une nouvelle barre énergétique qu’il ouvre, pendant ce temps McKay vide son chargeur du son 9mm sur le Wraith qui s’approche dangereusement de lui.
RODNEY : Je n’ai plus de munitions.
Sheppard se lève son arme vide à la main et sa barre nutritive et s’élance vers le Wraith et l’assène d’un coup de son arme derrière la tête et a déposé le barre énergétique dans la ceinture. Le Wraith se retourne et d'une puissante manchette réexpédie Sheppard dans les airs avant d'atterrir lourdement sur le sable. Les insectes lumineux étant attirés par la nourriture se précipitent sur le Wraith. Pendant que l’ennemi essaie d’attraper les bestioles lumineuses, le major Sheppard en profite pour donner un ordre au lieutenant Ford.
SHEPPARD : (A la radio) Ford, vous allez repérer le signe de vie le plus important et tirez dessus.
LT FORD : (A la radio) Négatif, major, vous êtes trop prêt !
SHEPPARD : (A la radio) C’est un ordre lieutenant ! Veuillez tirer !
DANS LE JUMPER
LT FORD : Feu sur ce point.
Le drone est envoyé sur les cordonné du Wraith.
SHEPPARD : McKay, courrez !
Le Wraith cherche d’où vient le sifflement qu’il entend, quelques secondes plus tard le drone le percute et explose. Lorsque la fumée se dissipe Sheppard vérifie que le Wraith est bien mort et s’assure que McKay va bien.
SHEPPARD : McKay ?
RODNEY : Toujours là.
LT FORD : (A la radio) Major, ici Ford. La cible à été éliminée.
SHEPPARD : (A la radio) Ouais, ouais, et bien ce n’est pas trop tôt, mon vieux.
TEYLA : (A la radio) On est venu aussi vite qu’on a pu, major.
SHEPPARD : (A la radio) Ce n’était pas un reproche. Merci.
LT FORD : (A la radio) Il n’y a pas de quoi, major. On est là dans une minute.
SHEPPARD : (A la radio) Nous pouvons attendre.
McKay rejoint le major Sheppard.
SHEPPARD : Merci.
RODNEY : Ouais, à vous aussi. Ça va ?
SHEPPARD : A part ça et quelques côtes fêlées, ça peut aller... où est passé Gall ?
RODNEY : Non.
SHEPPARD : Va falloir remettre un peu d’ordre dans le Jumper, si vous pouvez désactiver le bouclier, ça va de soit.
RODNEY : Parfait. Tant qu’on peut rentrer chez nous.
SHEPPARD : Je vous laisse les commandes.
RODNEY : Oh, c’est gentil, merci.
FIN