STARGATE ATLANTIS
Saison 1 épisode 14
SCRIPT VF
« HORS D’ATTEINTE »
PRECEDEMMENT DANS STARGATE ATLANTIS
SUR UNE TERRASSE D’ATLANTIS
DR WEIR : Que savons-nous des Wraiths ? Une des rares informations que nous ayons au sujet de cet ennemi, c’est que les anciens ne lui ont pas résisté.
DANS LES RUINES D’ATHOS
TEYLA : Parfois quelques centaines d’années passent avant qu’ils ne s’éveillent à nouveau. Nous avons visité de nombreux autres mondes. Je n’en connais aucun qui est échappé aux Wraiths.
DANS LA PRISON D’ATLANTIS
WHAITH : Vous êtes maudit, tous comme le sont les humains qui se dressent sur notre passage.
LABO DES ANCIENS
RODNEY : Les anciens voulaient atteindre l’ascension.
SHEPPARD : C’est quoi ça, l’ascension ?
RODNEY : Un niveau d’existence, euh... très sophistiqué qui leur permettait de se débarrasser de leur corps physique, pour s’élever à un niveau plus serein. Niveau dans lequel il n’était que pure énergie.
MAINTENANT
Le Jumper est poursuit par deux darts qui lui fonce dessus.
DANS LE JUMPER
SHEPPARD : Moi j’en vois deux. Combien en voyez-vous ?
LT FORD : Deux aussi. Je recommande de riposter, dès que possible.
SHEPPARD : Je suis entrain d’essayer. L’impact a provoqué des dégâts. McKay.
RODNEY : Je vais réparer.
TEYLA : Il faut qu’on sache d’où ils sortent.
RODNEY : C’est vrai ce qu’elle dit. Les darts ont un faible rayon d’action. Logiquement il y a un vaisseau ruche pas loin.
TEYLA : Restez ici serait une grosse erreur.
SHEPPARD : Je suis d’accord avec vous.
LT FORD : La porte des d’étoiles est derrière nous, de l’autre côté de la planète.
SHEPPARD : Normal, j’ai pris l’itinéraire touristique. McKay !
RODNEY : Oui, ça vient !
LT FORD : Il y en a un derrière nous.
SHEPPARD : Je l’ai sous contrôle celui-là. Ne quittez pas l’autre des yeux, par contre.
RODNEY : Vous pouvez tirer, maintenant.
SHEPPARD : Non, toujours pas.
RODNEY : Vous êtes sûr ?
SHEPPARD : A votre avis je plaisante.
RODNEY : Je croyais avoir réparé.
SHEPPARD : Je le saurais si c’était réparé.
TEYLA : Peut-être que nous pourrions leur échapper dans l’atmosphère ?
LT FORD : Deux autres darts à deux heures.
SHEPPARD : Je les vois. McKay !
RODNEY : Dés que j’aurais du nouveau, je vous mettrais au courant.
Soudain une énorme vague d'énergie se matérialise et détruits les darts.
SHEPPARD : ça va secouer.
Le Jumper ne peut pas éviter cette onde énergétique qui le traverse. Au grand soulagement de l’équipe le Jumper n’a subit aucun dégât.
TEYLA : Les chasseurs des Wraiths ont été détruits.
SHEPPARD : C’est déjà ça.
RODNEY : Je suis étonné de ne pas être mort, cette fois. Vous n’êtes pas étonnés ?
LT FORD : C’était quoi ce truc là ?
RODNEY : Une espèce d’arme énergétique, je crois bien.
SHEPPARD : Qu’est ce que vous diriez de voir ça de plus prêt ?
RODNEY : Oui.
* * * * * * * * * * * * * * GÉNÉRIQUE STARGATE ATLANTIS * * * * * * * * * * * * *
DANS LE JUMPER
RODNEY : Bon, juste pour confirmer. Aucun de nous n’est... aucun de nous n’est mort.
TEYLA : ça va, je me sens très vivante.
RODNEY : ça va on est vivant.
SHEPPARD : J’aimerais bien savoir ce que c’était ?
LT FORD : Sans doute le tonner ?
SHEPPARD : Un tonner spatial ?
RODNEY : Je vous l’ai dit, c’est une espèce d’arme énergétique, apparemment elle détruit les darts de Wraiths.
LT FORD : C’est chouette, mais pourquoi cette arme nous a épargnés ?
RODNEY : Contenu du fait que nous sommes tous en vie, et que les vibrations ont épargnés notre vaisseau. La conclusion est évidente, c’est... la conclusion c’est...euh surement que...aucune idée. Je n’ai aucune conclusion. Je parle histoire de faire des phrases.
SHEPPARD : Vous êtes sûr que ça va ?
RODNEY : Faire face à une mort certaine, je déteste ça.
SHEPPARD : Vous êtes vivant, enfin.
TEYLA : Croyez-vous qu’une chose comme ça, puisse être un phénomène naturel ?
SHEPPARD : Pas du tout naturel, si vous voulez mon avis.
LT FORD : C’est une arme laissée là par les Anciens.
SHEPPARD : Une arme aussi impressionnante est forcément alimentée par un...
RODNEY : Un E2PZ.
SHEPPARD : J’allais le dire.
RODNEY : Il faut atterrir sur cette planète.
SHEPPARD : De toute façon je dois me poser et vérifier les dégâts avant de rentrer sur Atlantis.
SUR LA PLANÈTE
Le Jumper survole la planète. L’équipe observe un village dont les habitants n'ont visiblement pas pu construire une telle arme.
LT FORD : S’il y a une arme ici, nous pouvons avoir une certitude, ce n’est pas eux qui l’ont fabriqué.
SHEPPARD : Ouais, ce serait étonnant. Vous détectez quelque chose ?
RODNEY : Oui, je détecte plein de choses, mais rien d’intéressant.
SHEPPARD : Est-ce une population que vous connaissiez, Teyla ?
TEYLA : La porte des étoiles est en orbite, mon peuple n’aurait jamais pu s’aventurer ici.
SHEPPARD : Ouais, bon aventurons nous. Allez.
DANS LE VILLAGE
Les habitants semblent un peu inquiets de la présence de l’équipe.
SHEPPARD : Salut. Tout va bien, nous venons en ami. Ça va ?
TEYLA : Ils n’ont sans doute jamais vu une personne étrangère à leur village.
UN PRÊTRE : Bienvenue. Je m’appel Zarah, je suis un des prêtres de Proculis.
SHEPPARD : Je m’appelle John, John Sheppard. Voici Teyla, le lieutenant Ford, et le docteur McKay.
ZARAH : Je vous en prie, suivez-moi.
L’équipe s'assoit autour d’une table dans une espèce de hutte, qui se trouve à proximité.
ZARAH : C’est... c’est la première fois, du moins...du moins depuis que je suis né, que les habitants d’un autre village viennent nous rendre visite.
SHEPPARD : Nous sommes venus en vaisseau spatial. Un appareil... volant, grâce auquel nous pouvons voyager, d’un monde à un autre.
ZARAH : Il y a un autre monde ?
TEYLA : Parmi les étoiles que vous voyez la nuit dans le ciel. Nous sommes de pacifiques explorateurs.
ZARAH : Alors, rendons grâce à Athar, d’avoir protégé votre trajet jusqu’à ce village.
LT FORD : Athar ?
ZARAH : L’être bienveillant, qui nous protège tous. Vous connaissez son nom.
TEYLA : Athar, est appelé de diverse manière dans l’immensité du ciel.
RODNEY : Et euh... aujourd’hui Athar est là ? Nous aimerions bien lui parler. Nous sommes des ... des amis.
ZARAH : Athar est l’ami de tous et Athar est toujours là, à chaque instant.
RODNEY : Oui, bien sûr, enchanté Athar.
TEYLA : Le docteur McKay veut dire que tenons à exprimer notre reconnaissance. Les Wraiths nous ont attaqués et nous serions morts si Athar n’était pas intervenu aussitôt.
ZARAH : Les Wraiths ?
SHEPPARD : Ils ont le teint livide, le regard glauque, ils pausent la main sur vous et aspirent votre force vital.
ZARAH : Nous n’avons jamais rencontrés ici des créatures pareilles.
LT FORD : Vraiment ?
TEYLA : Mais votre peuple a peut-être été confronté à elle dans un passé lointain ?
ZARAH : Rien de tel. Je peux vous assurer que depuis plusieurs milliers d’années tout le monde vie en paix ici.
SHEPPARD : Vous nous excusez un petit instant je vous prie ?
ZARAH : Oui, bien sûr, mais restez assit, je vais d’abord informer les autres prêtres de votre arrivée. Puis nous rendrons visite à Chaya.
SHEPPARD : Chaya est ...
ZARAH : La grande prêtresse d’Athar. C’est un jour faste pour notre peuple.
SHEPPARD : Et aussi pour le notre. C’est vraiment un jour faste, j’étais sérieux.
TEYLA : Vous avez raison, major. C’est vrai, tous les mondes habités et que j’ai visité dans cette galaxie ont subit la cruauté des Wraiths.
RODNEY : Cette planète est protégée par une arme des Anciens, ce que vous dites le confirme.
LT FORD : Ah, oui...
RODNEY : C’est la seule explication. Ça demande une puissance gigantesque un truc pareil. Seul un E2PZ serait capable d’en fournir autant.
TEYLA : Et pourtant, ces gens là ne semblent pas avoir une technologie très avancée.
LT FORD : A moins qu’il raconte des histoires. Mais ce gars là n’a pas l’air d’un menteur.
SHEPPARD : Donc, c’est une arme commandée à distance ?
TEYLA : Ce serait fabuleux qu’il existe un monde où les réfugiés de plusieurs dizaines de planète pourraient vivre en paix, sans craindre d’être sélectionné par les Wraiths.
LT FORD : Peut-être, pouvons nous négocier un traité.
RODNEY : Il faut que l’on voit cette arme, ou l’E2PZ, idéalement. Pas question de leur voler, ce n’est pas notre genre...
SHEPPARD : Rodney, essayons de respecter les règles de politesse avec nos hôtes.
RODNEY : Jamais je ne suis mal poli avec les gens.
L'équipe est guidée jusqu'à la résidence de Chaya, à l'écart du village.
RODNEY : C’est encore loin ?
ZARAH : Nous y sommes presque.
RODNEY : Tant mieux. Vous voyez on aurait du prendre le Jumper.
LT FORD : ça vous fait du bien un peu d’exercice.
SHEPPARD : Chaya a installée sa demeure loin de votre village.
TEYLA : Il est très fréquent que les religieux vivent à l’écart de leur communauté, Major.
DEMEURE DE CHAYA
ZARAH : Gloire à Athar.
CHAYA : Bienvenu Zarah. Allez-vous reposer.
ZARAH : Merci, sœur Chaya.
CHAYA : Vous êtes nouveau à Proculis.
SHEPPARD : Oui, nous sommes complètement nouveaux, en fait. Major John Sheppard.
CHAYA : Je m’appelle Chaya Sar. Et voici Teyla, le lieutenant Ford et le docteur McKay.
LT FORD : Comment elle le sait ?
RODNEY : Oh, ne faites pas l’idiot, un des prêtres est arrivé avant.
SHEPPARD : C’est un plaisir de vous rencontrer, Chaya.
CHAYA : Vous êtes surement fatigués après un si long voyage. Je vais préparer du thé, d’accord ?
SHEPPARD : J’espérais que vous nous feriez une proposition comme celle-là.
CHAYA : Et d’où viennent-ils ces Wraiths ?
SHEPPARD : Ils sont présents partout dans la galaxie et ils semblent être tout en haut de la chaine alimentaire depuis très longtemps.
CHAYA : Tout cela est terrifiant, oui vraiment terrifiant. Mon cœur souffre pour votre peuple, Teyla.
TEYLA : Sachez que mon peuple n’est pas le seul à souffrir. Les Wraiths se sont éveillés d’un long sommeil. C’est extraordinaire que ce monde soit à l’abri de la sélection meurtrière qui vient de recommencer. Même Atlantis, malgré ses prodiges risque de ne pas survivre à ces terribles assauts. Nous nous demandions si Athar nous offrirais un refuge sur Proculis ?
CHAYA : Offrir un refuge ? A toute la galaxie ?
SHEPPARD : Bien sûr que non, il n’est pas question que tout les habitants de la galaxie viennent se réfugier chez vous.
LT FORD : Cette planète est immense, madame.
TEYLA : Et elle est en majeur parti inhabitée.
RODNEY : Le plus important, c’est qu’elle est protégée par votre arme défensive.
CHAYA : Quelle arme ? A ma connaissance, il n’y en a pas sur Proculis.
SHEPPARD : Vous en êtes certaine ?
CHAYA : Mais oui.
RODNEY : Ben voyons.
SHEPPARD : Vous oubliez vos bonnes manières, Rodney.
RODNEY : Côté bonne manière je suis à mon maximum. Chaya si nous sommes encore vivants, c’est grâce à une arme très puissante qui a été activée depuis la surface de votre planète. Elle a détruit les vaisseaux qui nous tiraient dessus, et c’est grâce à cette arme que vous ne connaissez pas les Wraiths.
CHAYA : Non, docteur McKay. Non, c’est Athar qui vous a protégez
RODNEY : Athar, d’accord.
CHAYA : Oui, Athar a vu que vous étiez en détresse.
SHEPPARD : Chaya, les gens dont je vous parle sont tout a fait... il ressemble a... a vous et moi. Ils sont en détresses à cause des Wraiths. L’arme que vous possédez, le cadeau que vous a fait Athar est une chose extrême rare, vous savez. Mais nous avons beaucoup à offrir en échange. C’est ça être ami, c’est partager. Je crois que nous pouvons nous entre-aider.
CHAYA : Oui, je comprends. Je vais consulter Athar pour qu’elle me donne son opinion. Je vous en prie restez ici. Je ne sais pas combien de temps cela prendra.
SHEPPARD : Merci à vous.
RODNEY : Le cadeau que vous a fait Athar. Vous croyez à ce baratin, on dirait.
SHEPPARD : Rodney. Quand on est une grande prêtresse, on prend forcément sa religion au sérieux.
RODNEY : Nous n’avons pas imaginé cette arme, major. Nous avons vu ce dont elle est capable.
SHEPPARD : Je ne dis pas le contraire.
TEYLA : Il est possible que Chaya ignore l’existence de cette arme, tout simplement.
LT FORD : Ou elle est au courant, et elle préfère que ça reste secret.
SHEPPARD : Elle non plus, n’a pas l’air d’être le genre à mentir.
RODNEY : Hum !
SHEPPARD : Nous n’avons plus qu’à attendre ce que... qu’Athar va décider.
RODNEY : La consigne est donc : Pas de curiosité mal placée.
SHEPPARD : Exactement.
Chaya est de retour avec les prêtres, alors que l'équipe se repose.
CHAYA : Major, nous avons transmis votre demande à notre divine mère, bien qu’elle n’ait aucun doute sur la bonté qui guide votre mission, elle ne peut pas accepter que vienne s’installer ici un autre peuple que le sien, malheureusement.
RODNEY : Et vous aviez besoin de psalmodier aussi longtemps avant de nous sortir ça.
SHEPPARD : McKay.
TEYLA : Athar accepterait-elle de revenir sur sa décision ?
CHAYA : Elle vous comprend et elle compatie à votre malheur. Les Wraiths sont un horrible fléau pour cette galaxie. Mais Athar a pour obligation de protéger son peuple, en priorité.
RODNEY : Mais, oui. Vous connaissiez votre réponse aussi bien que moi avant d’aller dans votre temple.
CHAYA : Nous avons prié Athar pour qu’elle nous guide.
RODNEY : Et qu’est ce qu’elle vous a conseillé ? Vous, vous cachez derrière votre religion pour justifier votre effroyable égoïsme.
SHEPPARD : Rodney !
RODNEY : Si Athar existait, elle aurait honte d’une telle décision.
ZARAH : Tout ce que nous demandons, c’est qu’on nous laisse tranquille et en paix.
RODNEY : Des milliers de gens, peut-être même des millions vont mourir alors qu’ils auraient pu être sauvés. Ils mourront pour la gloire d’Athar, comme ça ils vous laisseront en paix, évidemment.
CHAYA : Vous devriez remercier Athar...
RODNEY : C’est une perte de temps.
CHAYA : Athar, vous aurez volontiers aidé, si elle avait pu.
RODNEY : C’est sa formule exacte je suppose ?
SHEPPARD : Maintenant ça suffit ! Allez rejoindre le Jumper. Attendez-moi là bas.
RODNEY : Pourquoi ?
SHEPPARD : Votre attitude est négative.
LT FORD : A vos ordres !
SHEPPARD : S’il vous plait veuillez l’excuser.
CHAYA : Il agit en accord avec ses croyances, c’est normale, nous faisons comme lui.
SHEPPARD : Mais sachez que Rodney a dit vrai sur un point essentiel. Ce qui nous motive vraiment, c’est de sauver des vies, des vies humaines. Tôt ou tard les Wraiths vont déferler sur Atlantis et ce jour là nous devrons...
CHAYA : Vous êtes un grand guerrier.
SHEPPARD : Et bien...peut-être pas un grand guerrier mais...
CHAYA : C’est votre vocation, vous les combattrez.
SHEPPARD : J’essaierai, mais face un ennemi comme celui-là nos chances de vaincre sont... écoutez faites moi une faveur. Expliquez à Athar que nous espérions qu’elle nous considère comme des membres de son peuple. Même si je viens d’une planète très lointaine, nous sommes des êtres humains, nous sommes identiques. Vous et moi appartenons à une seule et même famille. Whaou...
CHAYA : Quelle douce brise.
SHEPPARD : J’espérais un peu que c’était un signe de votre déesse.
CHAYA : Vous avez eu des paroles captivantes, Major Sheppard.
SHEPPARD : Merci. J’avais bien l’intention de vous captiver.
CHAYA : Etes vous certain que nous soyons de la même famille ?
SHEPPARD : C’est évident. Je vous le prouve si vous le voulez.
CHAYA : D’accord.
SHEPPARD : Venez avec nous sur Atlantis, vous verrez qui nous sommes vraiment... peut-être que si Athar nous connais mieux elle décidera de...
CHAYA : D’accord, je viens avec vous.
SHEPPARD : Vous êtes sûr ?
ZARAH : Chaya, permettez ? Vous devez rester ici.
CHAYA : Athar est avec nous à chaque instant, où que nous soyons, Zarah.
ZARAH : Oui, je comprendre.
CHAYA : Je suis prête.
SALLE D’EMBARQUEMENT D’ATLANTIS
DR WEIR : Bienvenue sur Atlantis.
CHAYA : Merci.
DR WEIR : N’en soyez pas contrarié, mais nos médecins font passer un examen médical aux membres de l’équipe et à tous nos visiteurs. Aimeriez-vous découvrir Atlantis, ensuite ?
CHAYA : Avec grand plaisir.
TEYLA : Le major Sheppard a déjà promis d’être son guide.
SHEPPARD : Oui.
DR WEIR : Comme il est efficace.
SHEPPARD : C’est tout naturel.
DR WEIR : Venez avec moi, je vous accompagne à l’infirmerie.
RODNEY : Je devrais peut-être venir aussi, si jamais vous avez des questions ...
SHEPPARD : J’ai la situation en main Rodney.
RODNEY : Mais vous ne connaissez rien à la plus part...
SHEPPARD : Je peux me passez de vous.
RODNEY : Bien.
A L’INFIRMERIE
Chaya passe des examens médicaux et Beckett ne trouve rien, tout les tests qui ont été fait sur Chaya se révèle parfait.
DR BECKETT : Restez immobile, encore un petit instant. Mademoiselle, vous êtes aussi ravissante à l’intérieur que vous l’êtes à l’extérieur. Si la beauté est synonyme de santé. Vous pouvez vous relever.
CHAYA : Comment cet appareil peut vous renseigner sur ma santé ?
DR BECKETT : Il restitue une image des tissus qui compose votre organisme. D’ailleurs les vôtres sont magnifiques.
CHAYA : Toutes ces machines viennent de votre monde ?
DR BECKETT : Pas toute, certaine était déjà ici et nous avons réussit à les faire fonctionner, mais il y en a quelques une, par contre je n’ai aucune idée de ce qu’elles font. Si un jour je rencontre un habitant d’Atlantis, je lui demanderais.
CHAYA : Que leur est-il arrivé aux habitants ?
DR BECKETT : Et bien, après la guerre contre les Wraiths, ils ont regagnés la terre, du moins certain d’entre eux. Mais d’autre ont effectués leur ascension, c’est certain.
CHAYA : Leur ascension ?
DR BECKETT : Vers un niveau supérieur, où ils existent sous forme d’énergie. Dans votre monde tous les gens sont aussi en bonne santé que vous ?
CHAYA : Oui.
DR BECKETT : Il n’y aucune maladie ? On ne se casse jamais une jambe ?
CHAYA : Vraiment c’est très rare, mais quand ça arrive nous guérissons très vite.
DR BECKETT : C’est vrai ?
Le major Sheppard vient chercher Chaya à l’infirmerie, afin de lui faire visiter la cité.
SHEPPARD : Avez-vous fini ?
CHAYA : Docteur, c’est fini ?
DR BECKETT : Je n’ai jamais eu une patiente en aussi bonne santé. Vous êtes libre ma belle.
SALLE DE CONTRÔLE
DR WEIR : Quel est votre avis ?
RODNEY : Elle sait où est cette arme, mais elle nous mène en bateau, ou alors elle ne la sait pas et dans ce cas là, elle nous fait perdre du temps.
DR WEIR : Vous me conseillez quoi ?
RODNEY : Envoyez le Jumper en orbite pour scanner la planète et trouver la source d’énergie. Les habitants de Proculis ne pourront pas s’en apercevoir, à moins qu’il soit technologiquement évolué et qui nous l’ai caché. Il ne serait pas les premiers à nous faire le coup.
DR WEIR : Avez-vous découvert quelque chose permettant de penser qu’ils aient une technologie plus avancée qu’ils ne veulent bien le dire.
RODNEY : Non, leur âge d’or technologique est forcément devant eux ou il est possible qu’il soit derrière eux.
DR WEIR : Et l’hypothèse d’un phénomène naturel peut être retenu, à votre avis ?
RODNEY : Un jet d’énergie directionnel calculé à la seconde prêt et qui ne détruit que les vaisseaux des Wraiths ?
DR WEIR : ça veut dire non ?
RODNEY : ça veut dire non.
DR BECKETT : (A la radio) Docteur Weir ? J’ai les résultats de l’examen.
DR WEIR : (A la radio) Merci Carson, nous venons vous rejoindre.
DANS UN COULOIR DE LA CITE
CHAYA : Combien vous êtes, ici ?
SHEPPARD : Si on compte tout les Athosiens qui vivent sur le continent, nous sommes à peu prêt 200, je dirais. La majeure partie de cette gigantesque cité est donc vide, actuellement nous vivons dans une seule section, parce que nos capacités énergétiques sont un petit peu restreinte. Comment trouvez-vous ça ?
CHAYA : Cette cité est fabuleuse. Quoi qu’il en soit la décision revient à Athar. Je sens que vous n’êtes pas croyant.
SHEPPARD : Chaya, votre foi m’inspire un grand respect, mais pour moi, parler à Athar est hors de question, alors je m’adresse à vous. Je vous demande d’imaginer que la situation soit inversée. Si nous pouvions vous aider à échapper à l’extermination, renonceriez facilement à me convaincre ?
CHAYA : ça doit-être épouvantable de vivre toute sa vie sous la menace des Wraiths, je sais bien.
SHEPPARD : J’ai l’impression que vous avez mal comprit. Teyla et son peuple subissent les Wraiths depuis toujours. Par contre, nous sommes nouveau ici, nous venons d’arriver. Nous sommes venu d’une autre galaxie, de la planète terre...
CHAYA : Terre, vous dites ?
SHEPPARD : Une planète très lointaine. Vous savez il y a des groupes d’étoiles dans le ciel. Certain groupe forme ce qu’on appelle une galaxie et ils sont tellement loin qu’ils sont invisibles. La terre se trouve dans une de ses galaxies.
CHAYA : Vous êtes arrivés par la porte des étoiles ?
SHEPPARD : Oui.
CHAYA : Pourquoi vous ne retournez pas sur la terre ?
SHEPPARD : Ce ne serait pas si facile. Nous savions dés le départ qu’il s’agissait très certainement d’un aller simple, mais nous pensions découvrir ici des choses qui méritait de prendre ce risque.
CHAYA : Et ça le méritait ?
SHEPPARD : Jusque là, oui. Reposez-moi la question quand les Wraiths arriveront.
A L’INFIRMERIE
DR BECKETT: D’après l’analyse de sang, elle n’a aucune infection virale, ou bactérienne et aucun parasite. L’IRM ne révèle aucune tumeur, aucun cancer, aucune insuffisance cardiaque, tension artériel 13,7. Taux de cholestérol 107. Le chiffre idéal. Elle est en parfaite santé.
DR WEIR : Je suis très contente pour elle. Pourquoi voulez vous nous montrer ça ?
DR BECKETT : Parce qu’elle est en trop bonne santé.
RODNEY : Que voulez vous dire par là ?
DR BECKETT : Je ne vois aucune trace de maladie ou des infections congénitales que l’on trouve dans les sociétés peu évoluée sur le plan technologique, pas de rachitisme, aucune mycose, aucune MST.
DR WEIR : Une santé exceptionnelle ?
DR BECKETT : Ouais. Et si j’en crois ce qu’elle m’a dit, tous les membres de son peuple sont comme elle.
RODNEY : Vous êtes sûr qu’elle est humaine ?
DR BECKETT : Aucun doute à ce sujet.
DR WEIR : Alors comment est-ce possible ?
DR BECKETT : Vous savez, je ne peux rien affirmer sans aller sur cette planète voir ce qui se passe. En tout cas si les données sont exactes, les habitants de Proculis vivent dans un état de santé optimal pendant un grand nombre d’années.
RODNEY : D’après ce que vous dites Proculis ressemble...
DR BECKETT : Au paradis. C’est bien mon avis.
DR WEIR : Mais ça à l’air de vous poser un problème, pour quelle raison ?
DR BECKETT : Et bien, ça me pose un problème, c’est vrai parce que la vie humaine est beaucoup plus fragile que ça. Quel que ce soit la galaxie où on se trouve, c’est contre nature.
SUR UNE TERRASSE DE LA CITE
CHAYA : Comme c’est tonifiant l’air de l’océan.
SHEPPARD : L’océan est roi ici. Il recouvre presque toute la planète.
CHAYA : Il doit y avoir quand même assez de terre pour accueillir les réfugies.
SHEPPARD : Oui, il y en a assez. Mais nous ne pouvons pas garantir leur sécurité.
CHAYA : Pourtant vous contrôlez cette cité.
SHEPPARD : Je vous mentirais si je vous disais que nous contrôlons tout ça. Cette cité nous dépasse, c’est le moins que l’on puisse dire. Tenez par exemple, Atlantis est équipée d’un bouclier qui peut repousser les Wraiths, mais nous n’avons pas assez d’énergie pour l’alimenter. Faire venir d’autres réfugiés ici serait une décision irresponsable. Suivez-moi.
DANS UN COULOIR DE LA CITE
CHAYA : Major Sheppard...
SHEPPARD : Je préfère que vous m’appeliez John.
CHAYA : John, comment les Wraiths sont devenus vos ennemis ?
SHEPPARD : Oh, par ma faute.
CHAYA : Vous êtes sûr ?
SHEPPARD : Je les ais sortis de leur sommeil en essayant de libérer les gens qu’ils avaient capturés et ils sembleraient qu’ils n’aient pas appréciés.
CHAYA : Vous avez sauvé vos compagnons ?
SHEPPARD : Pas tous mais presque.
CHAYA : Les Wraiths reviendront vous en êtes certain ?
SALLE DE CONTRÔLE
SHEPPARD : Oui, un jour où l’autre ils vont revenir. Surface de contrôle principal, système d’assistance périphérique, communication, et enfin... voici... le... (A voix basse devant Peter) Oh, C’est quoi ça ?
PETER : Je regrette major, nous n’avons pas la moindre idée...
En posant sa main sur la console, Chaya réactive la console.
PETER : C’est une console que nous venons de découvrir dans une autre section de la cité. Elle n’avait pas été initialisée.
SHEPPARD : Vous voulez dire qu’elle a...
PETER : Oui, elle a le gène.
CHAYA : C’est moi qui ai fait ça ? Cette machine a quelle fonction ?
PETER : Nous ne le savons pas, pas encore.
SHEPPARD : Les Atlantes étaient fortiches dans pleins de domaines, mais pas dans la rédaction des modes d’emplois d’après ce qu’on a pu voir. Nous devons abréger la visite je crois. Le Dr Weir est impatiente d’avoir une conversation avec vous.
CHAYA : Et après je vous reverrais ?
SHEPPARD : Je reste à vos côté.
SALLE DE RÉUNION
DR WEIR : Nous souhaitons négocier avec vous un accord territorial dans le cadre duquel les réfugiés chassés de leur planète par les Wraiths, pourraient s’installer sur Proculis. Nous vous proposons en échange d’apporter une aide pratique et théorique à votre peuple.
CHAYA : C'est-à-dire ?
DR WEIR : Vous avez vu de quel technologie nous disposons, ici. Nous pourrions vous aider à évoluer vers un type de société industrialisé, mais en respectant l’équilibre écologique de votre planète.
CHAYA : Je reconnais que votre savoir scientifique est impressionnant. Mais il nous ne servirait à rien. Athar nous procure tout ce dont nous avons besoin.
SHEPPARD : Je suppose que la nourriture n’arrive pas toute seule sur votre table.
TEYLA : Sur Proculis, vous cultivez la terre vous-même ?
CHAYA : Oui, évidemment.
DR WEIR : Je suppose qu’améliorer vos récoltes vous intéresserais ?
CHAYA : Nos récoltes nous suffisent pour vivre, vouloir d’avantage serait de l’avidité.
DR WEIR : Vous manquez de matériaux Chaya.
CHAYA : Nous avons du bois en abondance et du minerai de fer pour forger du métal. Athar est généreuse.
DR WEIR : Il vous manque bien quelque chose ?
CHAYA : Ce qui est le plus précieux pour mon peuple, c’est le savoir spirituel. Qu’avez-vous à nous apporter dans ce domaine ?
DR WEIR : Les terriens ne partagent pas une seule et unique croyance spirituel, vous savez. Nos croyances regroupent un certain nombre de religions et de philosophies : Le christianisme, le Bouddhisme, le Judaïsme, l’Islam...
SHEPPARD : Hindouisme, le Kwanza...
CHAYA : Intéressant. Expliquer moi tout ça.
DR WEIR : Toutes ces doctrines ?
CHAYA : Oui, ça semble fascinant.
DR WEIR : Je ne suis pas qualifié pour enseigner toutes les religions pratiquées sur la terre. Mais je vous donne accès à nos ordinateurs. Un bref apprentissage vous permettra de consulter les dossiers qui vous intéressent.
CHAYA : J’apprécierais beaucoup.
SALLE DE CONTRÔLE
RODNEY : Vous avez réussi ?
PETER : Oui.
RODNEY : cet engin sert à quoi ?
PETER : ça semble être un dispositif de détection biométrique interne et externe.
RODNEY : Le plus triste, c’est que j’ai compris ce que vous venez de dire. Imaginez les samedis soir que j’ai eus.
PETER : Voilà les empreintes biométriques de toutes les personnes présentes sur Atlantis.
RODNEY : Comment vous le savez ? Je ne comprends rien à ce bazar.
PETER : J’ai travaillé sur le cryptage des logarithmes des Anciens. Je crois bien que c’est un système d’alerte destiné à protéger la cité. Il détecte toute personne étrangère, par exemple un Wraith.
RODNEY : Et vous avez dit, qu’il s’était activé à l’instant où notre invité l’a touché.
PETER : Elle a donc surement le gène des Anciens.
RODNEY : Ou le système était déjà initialisé et il s’est activé en détectant sa présence. Elle représente peut-être un danger, et ce truc sait quelque chose que nous n’avons pas pu détecter. Est-ce que quelqu’un la surveille ?
PETER : Oui, le major Sheppard.
RODNEY : J’aurais dû m’en douter.
PETER : Qu’est ce que vous allez imaginer ? Le docteur Weir lui a demandé de la tenir à l’œil.
RODNEY : J’aurais dû m’en douter aussi.
DANS LES COULOIRS DE LA CITE
SHEPPARD : Le docteur Weir, m’a chargé de montrer à Chaya tout ce qu’elle souhaite voir.
TEYLA : Tout ce qu’elle souhaite voir ?
SHEPPARD : Pas exactement tout, mais Chaya a demandé quel était le meilleur endroit pour voir la cité de nuit. A mon avis il faut aller tout au bout de la jetée sud ouest et... étant donné que ça fait un sacré bout de chemin, j’ai apporté un petit truc à mangé.
TEYLA : C’est votre façon de nous aider à négocier un traité.
SHEPPARD : Voilà c’est ça.
TEYLA : Vous êtes notre ambassadeur.
SHEPPARD : Oui, je suis un ambassadeur et elle est une diplomate.
TEYLA : Et vous négocier le soir en faisant un pique-nique ?
SHEPPARD : Exact.
TEYLA : Je sais que le fait d’être l’officier le plus haut gardé ici sur Atlantis doit représenter une énorme responsabilité, mais quand même, personne ne vous a interdit d’éprouver des sentiments.
SHEPPARD : Oh, non il s’agit... Ce n’est pas ce que vous croyez, c’est juste un pique-nique diplomatique, rien de plus.
TEYLA : Même si vous en éprouvez, vous n’avez pas à vous justifier, auprès de qui que ce soit. Bonne nuit, major.
SHEPPARD : Bonne nuit, Teyla.
SALLE DE CONTRÔLE
DR WEIR : La renvoyer chez elle ?
RODNEY : Je suis certain qu’elle triche sur sa véritable identité.
DR WEIR : Et comment vous le savez ?
RODNEY : J’ai bien le droit d’avoir des intuitions.
DR WEIR : Vous, non.
RODNEY : Oh.
DR WEIR : J’ai demandé au major Sheppard de garder un œil sur elle.
RODNEY : Ce qui revient à demander au renard de surveiller le poulailler.
DR WEIR : Quoi !
RODNEY : Ecoutez le différentiel biométrique est loin d’être insignifiant Elizabeth. Tout à l’heure le système a détecter une présence non-humaine, ne l’oublier pas.
DR WEIR : Cessez d’exagérer, vous n’en êtes même pas sûr. D’ailleurs selon Grodin, vous êtes loin d’avoir compris quelle est la fonction exact de cet appareil.
RODNEY : Je trouve que les détails bizarres sont quand même très nombreux : Ils ont une arme énergétique, ils n’ont jamais vu les Wraiths et cette fille est en trop bonne santé pour être honnête.
DR WEIR : Tout cela est mystérieux, je le reconnais, mais qu’est ce que ça prouve ?
RODNEY : Qu’il serait très judicieux de lui offrir un billet de retour.
DR WEIR : Je reconnais il y a quelque chose de... de très inhabituel chez cette personne, mais ça ne veut pas dire forcément qu’elle soit une menace.
RODNEY : Et ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien à craindre.
DR WEIR : Pour le moment, les éventuels bénéfices d’un traité mérite que nous prenions le risque de la garder ici.
RODNEY : Bon, très bien.
SUR LA TERRASSE SUD-OUEST
CHAYA : Hum ! Cette boisson est délicieuse.
SHEPPARD : Je suis content que ça vous plaise, c’était la dernière bouteille.
CHAYA : C’est un grand honneur.
SHEPPARD : Quand McKay va voir que je l’ai prise, il va me tuer.
CHAYA : Athar, vous sauvera voyons.
SHEPPARD : Vous me rassurez.
CHAYA : Ce repas est extraordinaire. Il est certainement difficile de faire autre chose que manger quand on a un choix aussi fabuleux.
SHEPPARD : Nous arrivons à poser notre fourchette quand il faut vraiment.
CHAYA : Je connais beaucoup mieux la terre vous savez. Le docteur Weir m’a donnée accès aux machines qui permettent de se renseigner.
SHEPPARD : Ah bon, Elizabeth vous a déjà laissé consulter un ordinateur ?
CHAYA : Je suis fascinée par vos nombreuses religions. Un si grand nombre de conviction, de philosophie.
SHEPPARD : Oui, ce n’est pas ce qui nous manque.
CHAYA : Un tel mélange de croyance contradictoire.
SHEPPARD : Effectivement, c’est le bazar. Encore un peu ?
CHAYA : Avec plaisir.
SHEPPARD : C’est du raisin que nous avons acheté. Les Athosiens, le peuple auquel de Teyla appartient, font du vin sur le continent.
CHAYA : Je n’ai pas été vraiment sincère avec vous au sujet de ma vie au quotidien. Sur Proculis je vous ai dit que la solitude ne me dérangeait pas. Mais le fait d’être là, d’être avec vous. M’a rappelé à quel point il est agréable de ne pas être seul.
Aux mots prononcés par Chaya, le major Sheppard semble mal à l’aise.
CHAYA : ça va ?
SHEPPARD : Oui, tout va bien...C’est juste que... en fait franchement c’est la première fois qu’il m’arrive d’être dans une situation aussi romantique avec une femme d’une autre planète, et je trouve que c’est... comment dire...j’ai du mal à...
CHAYA : ça vous dérange ?
SHEPPARD : Non, non pas du tout, non, c’est juste un peu bizarre. Excusez-moi, je croyais...
CHAYA : Vous l’avez dit vous-même, nous sommes tous les deux humains.
SHEPPARD : Aucun doute, c’est vrai. Heureusement vous n’avez pas dit que nous étions de la même famille, sinon je devrais, m’éloignez de vous.
CHAYA : Surtout pas.
SHEPPARD : Je n’ai pas envie de m’éloigner.
John s'approche alors de Chaya et l'embrasse. Sheppard est de retour dans la cité, McKay l'intercepte dans un couloir.
RODNEY : Major.
SHEPPARD : Qu’est ce que vous faites debout à cette heure là, Rodney ?
RODNEY : J’avais envie de... Non je n’arrivais pas à dormir, alors je vais à la salle de contrôle pour travailler un peu. Et vous ?
SHEPPARD : Non, ça ne me dit rien.
RODNEY : Je voulais dire, que faites vous debout à cette heure là ?
SHEPPARD : Je suis du genre couche tard.
RODNEY : Un conseil de prudence. L’influence du capitaine Kirk sur votre conduite, pose de grave problème sur le plan de l’éthique et de la sécurité.
SHEPPARD : Que voulez vous dire ?
RODNEY : Séduire la prêtresse d’une autre planète, ça fait très 1967, je trouve. Je suis vraiment surpris...
SHEPPARD : Si j’estime un jour nécessaire d’avoir votre opinion sur ma vie privée...
RODNEY : Je crois nécessaire de donner mon opinion major, étant donné qu’une femme venue d’une autre planète dans un but pas très clair, cherche à embobiner l’officier le plus haut gradé présent sur Atlantis.
SHEPPARD : Vous allez trop loin McKay.
RODNEY : Je sais bien qu’on ne me considère pas comme une personne spécialement intuitive. Mais croyez moi, nous devons nous méfier de cette femme. Je n’ai pas des arguments rationnels, c’est mon instinct qui me le dit.
SHEPPARD : Et moi, je vous dis que vous allez trop loin !
RODNEY : Dans très peu de temps je serais capable d’apporter la preuve de ce que je dis, major. D’ici là, permettez moi de vous conseiller de garder votre...
Chaya n'est pas loin et entend tout et John s'en rend compte et la voit partir.
SALLE DE CONTRÔLE
DR WEIR : Avez-vous dormi cette nuit ?
RODNEY : Non. Voilà ce que le détecteur biométrique a fourni. Franchement j’aurais du mal à expliquer ce que veulent dire ces graphiques, mais regardez ça, voilà notre bio-signature et cela c’est la sienne, on voit une net différence.
DR WEIR : Nous ne sommes pas de la même planète, ni de la même galaxie...
RODNEY : Mais elle est différente de celle de Teyla aussi...
DR WEIR : ça ne veut rien dire.
RODNEY : Enfin Elizabeth, c’est évident elle cache son identité.
DR WEIR : Ce qui la caractérise, c’est l’honnêteté et la spiritualité.
RODNEY : Bon je vois. Je sais comment tirer ça au clair. Vous entamez les négociations avec elle ce matin, je crois ? Laissez-moi venir avec vous, je ferais semblant de prendre des notes sur mon portable et avec le scanner je chercherais des traces de radiation, électromagnétisme, des relevés énergétique et comme ça, si je suis en plein délire, personne ne le saura sauf nous deux. C’est raisonnable.
DR WEIR : Bon allez-y. Mais attention soyez discret.
RODNEY : Il n’y pas plus discret que moi.
SALLE DE RÉUNION
CHAYA : Je reconnais avoir été impressionné par ce que j’ai appris sur les religions terriennes. La Torah, le Coran, le Talmud, la bible... chacune à leur façon ses écritures révèlent un désir sincère d’atteindre le divin.
DR WEIR : Nous avons donc quelque chose à vous offrir, finalement.
CHAYA : J’ai aussi lu l’histoire de votre planète, à l’instant où nous parlons, quelque part sur la terre une guerre fait rage.
SHEPPARD : Oui, nous le savons.
DR WEIR : Je n’ai pas tenté de vous le dissimuler. Chaya, nous sommes bien loin d’être parfait.
CHAYA : Certain comportement de votre peuple sont très choquant pour moi.
TEYLA : N’est ce pas valable pour tous les peuples ?
CHAYA : Non. Les habitants de ma planète sont étrangers aux élans de haines et de colères que les terriens éprouvent si souvent les uns envers les autres.
SHEPPARD : Nous ne sommes pas des êtres aussi malfaisants, vous le savez bien.
CHAYA : Bien sûr.
DR WEIR : La négociation ne porte pas sur les habitants de la terre. Notre demande ne concerne que les membres de l’équipe d’exploration envoyée ici, sur Atlantis, sans oublier les amis que nous avons dans cette galaxie, comme le peuple de Teyla.
CHAYA : Je sais que certain d’entre vous dont vous faites partie docteur Weir, seraient accueilli par Athar à bras ouverts. Mais il y a les autres.
DR WEIR : J’ai choisi personnellement les membres de cette expédition et je sais que Teyla a toute confiance elle aussi en ses compagnons.
CHAYA : J’en suis sûre.
DR WEIR : Au bout du compte, il s’agit de confiance réciproque.
CHAYA : Vous avez raison, oui de confiance réciproque. Votre scanner n’a encore rien détecté docteur McKay ?
RODNEY : Euh...euh... hein ? En faite je dois dire que... non.
SHEPPARD : Qu’est ce que c’est que ce cirque ?
DR WEIR : Excusez-moi, major. Je crois qu’il était tout à fait légitime de vouloir s’assurer...
CHAYA : Que je suis vraiment celle que je prétends être.
DR WEIR : Pardonnez-moi Chaya. Je n’y mettais aucune mauvaise attention.
RODNEY : Vous n’avez pas a présenter des excuses, Elizabeth. Comment s’en est-elle aperçue ?
SHEPPARD : McKay !
RODNEY : C’est une Ancienne, major.
SHEPPARD : C’est une quoi ?
RODNEY : C’est la vérité n’est ce pas ? La santé parfaite, l’arme énergétique, le fait qu’elle est le gène. C’est la seule explication logique.
SHEPPARD : Vous, vous rendez compte que vous êtes entrain de délirer.
RODNEY : Pourquoi nous faire cette farce ? Vous savez que nous donnerions tout pour avoir un dialogue avec vous ou un échange avec vous. A quoi ça sert ? Vous faites votre enquête sur nous ?
CHAYA : En réalisant mon désir de venir sur Atlantis, j’ai dévoilé ma véritable nature.
DR WEIR : Ce qu’il dit est vrai ?
RODNEY : Ce que je dis est vrai ?
CHAYA : Je fait parti de ce que vous appelez les Anciens. Il y a autre chose de vrai, c’est que je n’ai pas de refuge à vous offrir. Mais vous vous trompez sur ce qui m’a fait venir ici.
SHEPPARD : Qu’est ce que vous a fait venir, alors ?
CHAYA : Vous, John.
SHEPPARD : Sans blague ?
CHAYA : Je vie dans la solitude depuis si longtemps, alors quand vous m’avez proposé de venir sur Atlantis, j’ai...
RODNEY : C’est le capitaine Kirk, je l’avais dis.
SHEPPARD : Alors il ne s’agissait pas de... S’il vous pait, vous voulez bien nous laisser seuls un instant ?
TEYLA ET DR WEIR : Non !
CHAYA : Quoi qu’il en soit, je suis resté ici trop longtemps.
Chaya quitte la salle de réunion. Sheppard la suit.
SHEPPARD : Mais enfin, Chaya ! Si nous sommes venus ici, c’est justement dans l’espoir de rencontrer les Anciens.
CHAYA : Je dois... je dois...
Chaya se sent mal, elle sent que les Wraiths sont prêts à attaquer sa planète.
CHAYA : Non.
SHEPPARD : Qu’est ce qui s’est passé ?
CHAYA : L’invasion va commencer. Je n’aurais jamais dû les abandonner.
SHEPPARD : Qu’est ce que vous dites ?
CHAYA : Je regrette John.
Elle se transforme alors en pure énergie et active la Porte des Etoiles qu'elle franchit.
SHEPPARD : Je repars avec un Jumper sur Proculis.
DR WEIR : John, que s’est-il passé ?
SHEPPARD : Je ne connais qu’une seule façon de le savoir.
DR WEIR : D’accord allez-y.
Pendant que la porte des étoiles s’ouvre, John descend en salle d’embarquement avec le Jumper.
DANS LE JUMPER
DR WEIR : (À la radio) Savez-vous à quoi vous devrez faire face ?
SHEPPARD : (A la radio) ça ne m’étonnerais pas que les Wraiths attaquent Chaya et son peuple.
DR WEIR : (A la radio) Et vous espérez les défendre avec un seul vaisseau ?
SHEPPARD : (A la radio) Ça ne sera pas utile, je pense.
Le Jumper franchit la Porte et se retrouve dans l'espace au milieu de nombreux darts Wraiths, John en abat deux avec des drones. Dans le cockpit une lueur blanche apparait, c’est Chaya qui se positionne au côté du major Sheppard.
CHAYA : Que faites-vous là ?
SHEPPARD : Comment ça, je suis venu vous aider.
CHAYA : Quoi, m’aider ?
SHEPPARD : Oui, a défendre votre peuple.
CHAYA : Allez vous en, je vais m’occuper de ça tout de seule.
Elle quitte John et l’arme énergétique détruit tout les darts des Wratihs. John quitte la zone de combat pour retrouver Chaya à la surface.
DEMEURE DE CHAYA
Sheppard se précipite dans la demeure de Chaya Sar et finit par la trouver dans le jardin, et lui demande des explications.
SHEPPARD : Votre nom est Chaya ou Athar ? Juste par curiosité.
CHAYA : Quand j’étais une mortelle, je vivais ici, c’était chez moi. Quand ceux d’entre nous que vous appelez les Anciens ont effectués leur ascension, il a fallut abandonner toute attache avec la vie humaine. Cela s’est avéré difficile pour certain d’entre nous.
SHEPPARD : Vous n’avez pas supporté de regarder votre peuple se faire massacrer par les Wraiths.
CHAYA : Quand j’ai vu les vaisseaux approchés, j’ai déchainé mon esprit, j’ai détruit une flotte entière d’une seule pensée. Mes semblables ont fortement désapprouvés cette interférence avec le monde matériel. J’ai été condamné à l’exil. Ma principale punition, est que je dois assurer la protection de ce monde éternellement.
SHEPPARD : Pourquoi avoir prétendu être humaine ?
CHAYA : Afin de pouvoir parfois me mêler aux êtres humains, retrouver le contact de leur âme pure et bienveillante. Cela faisait des milliers d’années que j’allais d’un village à un autre sans jamais rester trop longtemps, afin d’éviter toute attachement...avant de tomber sur vous. Je n’ai jamais regretté le choix que j’avais fait durant toutes ses années... avant aujourd’hui. On m’a donné le droit de protéger mon peuple, mais seulement lui. C’est ainsi que mes semblables m’ont punis. C’est pour ça que la punition est terrible. Si vos compagnons venaient ici pour que je les protège, les autres m’en empêcheraient. Vous comprenez ? Aidez votre peuple m’est impossible.
SHEPPARD : Si vous croyez que je vais renoncer aussi facilement, vous vous trompez. Ce n’est pas à cause de ce qui s’est passé entre nous deux, bien que ça puisse influencer ma façon de réagir. Je sais que nous pourrions apprendre tellement de chose auprès de vous.
CHAYA : Je ne peux rien vous apprendre, John. Les autres ne le tolèreront pas.
SHEPPARD : C’est injuste...
CHAYA : Notre loi suprême est de ne jamais intervenir. J’ai fait le serment d’obéir à nos lois. Refusez de vous aider me rend si malheureuse.
SHEPPARD : Alors nous devons renoncer, nous deux.
CHAYA : Je ne pourrais jamais partir.
SHEPPARD : Je pourrais... vous rendre visite. Dire que je fais des avances à une créature qui appartient à une autre espèce.
CHAYA : Nous ne sommes pas si différents, que vous le croyez.
SHEPPARD : Selon moi, nos différences sont plus grandes que vous le croyez.
CHAYA : Je vous fais une démonstration ?
SHEPPARD : C'est-à-dire ?
CHAYA : En nous mêlant l’un à l’autre. Nous, nous connaitrons aussi bien que deux êtres peuvent se connaitre.
SHEPPARD : Allons-y. J’ai jusqu’à minuit pour rejoindre mon vaisseau.
CHAYA : Vous allez voir, un tout petit instant suffit. Fermez les yeux, John.
Chaya se transforme en énergie et celle-ci englobe le major Sheppard.
SHEPPARD : C’est...tellement bon !
FIN