STARGATE ATLANTIS
Saison 1 épisode 15
SCRIPT VF
« LE GRAND SOMMEIL »
Elizabeth est sur la terrasse, John Sheppard la rejoint.
SHEPPARD : Ah, vous voilà !
DR WEIR : Ouais, j’avais besoin de prendre une bouffée d’air. Je vous croyais entrain d’explorer la cité ?
SHEPPARD : Je ne vais pas tarder. J’ai rapporté ça du continent, c’est un objet fabriqué par les Athosiens. Bon anniversaire.
DR WEIR : C’est magnifique. Comment avez-vous su, John ?
SHEPPARD : Motus et bouche cousue.
SALLE DE CONTRÔLE
SHEPPARD : (A la radio) Quartier d’habitation terminé, on continue.
RODNEY : (A la radio) Une seconde avant de passer à autre chose. Avez-vous repérez mieux que nos quartiers actuels ?
QUELQUE PART DANS LA CITE
SHEPPARD : (A la radio) J’ai vu quelques jolies pièces plutôt chouettes, à vrai dire.
SALLE DE CONTRÔLE
RODNEY : (A la radio) Et de combien de mètre carré est ce qu’on parle ?
QUELQUE PART DANS LA CITE
SHEPPARD : (A la radio) Je ne suis pas votre agent immobilier, nous sommes ici pour percer tous les secrets de la cité d’Atlantis.
RODNEY : (A la radio) Ouais bon, je cherche un deux pièces avec mezzanine de préférence avec balcon, mais s’il y en a pas, je n’en ferais pas un fromage.
LT FORD : Venez jeter un coup d’œil.
RODNEY : (A la radio) On a tout de même droit au confort en attendant que les Wraiths arrivent.
SHEPPARD : (A la radio) Fermez la une seconde.
Le lieutenant Ford a trouvé un nouveau laboratoire.
LABORATOIRE DE STASE
RODNEY : (A la radio) Quoi ? Qu’avez vous trouvez ?
TEYLA : (A la radio) ça ressemble à un laboratoire.
RODNEY : (A la radio) On en a trouvé une douzaine, la cité en est plaine. Celui-ci présente-t-il quelque chose d’inhabituel, ou d’insolite ?
Lorsque Sheppard effleure la console principale, celle-ci s’allume, l’équipe découvre devant eux, une vieille femme dans un caisson de stase.
SHEPPARD : (A la radio) Je suis forcé de dire oui... Très insolite.
* * * * * * * * * * * * * * GÉNÉRIQUE STARGATE ATLANTIS * * * * * * * * * * * * *
LABORATOIRE DE STASE
RODNEY : On pourrait rester comme ça à la regarder toute la journée, mais la sortir de ce caisson, serait plus judicieux.
DR BECKETT : On ne peut pas prendre ce risque. Regardez là, elle a facile une centaine d’années.
RODNEY : C’est pour ça que chaque seconde compte ! Elle pourrait tomber raide morte, pendant qu’on discute !
SHEPPARD : Comment pourrait-elle mourir ? Vous disiez qu’elle était congelée.
RODNEY : Techniquement elle est dans un état de stase ou le vieillissement est ralenti, mais pas entièrement suspendu.
TEYLA : Vous dites que cette femme est encore en vie ?
DR BECKETT : Oui.
RODNEY : Oui. On est en présence d’un système vital viable et selon les données auxquelles j’ai pu accéder, elle est enfermée là dedans depuis dix mille ans.
LT FORD : Alors elle a dix mille ans ?
SHEPPARD : Je ne lui donne pas plus de neuf mille ans.
RODNEY : Elle va continuer de vieillir lentement, jusqu'à ce qu’elle meurt. Ce qui, vu l’état de son visage, devrait arriver plus tôt que prévue. Ce qui étaille mon premier argument.
DR BECKETT : Regardez-la. Elle est tellement vieille que j’ai peur que le processus de réanimation la tue.
RODNEY : On ne va pas encore laisser passer une fois l’occasion de pouvoir parler à un Ancien, présent en chair et en os.
DR BECKETT : Qui sait dans quel état d’esprit elle sera, sans parler des germes et des maladies qu’elle peut porter.
RODNEY : Et si elle savait des choses sur notre cité, ou mieux, elle sait peut-être où on peut trouver des E2PZ.
SHEPPARD : Ah ça c’est pertinent.
DR WEIR : Réanimez-la !
DR BECKETT : Mais, docteur...
DR WEIR : Je le prends sur moi.
RODNEY : Merci.
SHEPPARD : Dire que pendant tout ce temps, on croyait cette cité abandonnée.
TEYLA : Il est possible que les Atlantes ne l’aient pas emmené quand ils ont abandonnées la cité, pour la terre ?
SHEPPARD : Peut-être qu’elle a refusée de partir.
LT FORD : Il se peut qu’ils l’aient oublié.
SHEPPARD : Auquel cas elle ne sera pas de bonne humeur, une fois réanimé.
DR WEIR : Ouais, si seulement elle se souvient de quelque chose.
La femme a été sortie du caisson. Elle est allongée sur une table ou le docteur Beckett peut l’examiner.
DR BECKETT : Respiration superficielle. Pouls rapide. Je vais lui faire un électro-encéphalogramme pour être sûr.
Carson trouve dans la main de la vieille femme un papier.
DR WEIR : Qu’est ce que c’est ?
DR BECKETT : Je n’en sais rien.
RODNEY : Ce sont cinq adresses de porte. M7G-677, on connait.
TEYLA : Docteur Weir ?
La vieille femme ouvre les yeux.
DR WEIR : Bonjour. Est-ce que vous m’entendez ?
RODNEY : Et oui, c’est bien ce que je craignais. Le froid l’a brûlé.
LT FORD : Je croyais qu’elle n’était pas congelée.
DR BECKETT : A son âge vous vous attendiez à quoi, qu’elle se mette à danser la gigue ?
RODNEY : Regardez ses yeux, Carson, regardez ses yeux. Il y a de la lumière mais il n’y a personne à la maison. Pas besoin d’être médecin pour...
DR WEIR : C’est évident qu’elle nous voit, et elle nous entend aussi. Bonjour. Comment vous sentez vous ?
LA VIEILLE FEMME : ça a marché.
RODNEY : Qu’est ce qu’elle a dit ?
DR WEIR : Elle a dit « ça a marché »
RODNEY : De quoi elle parle ?
SHEPPARD : Il y a forcément quelque chose qui a fonctionné.
RODNEY : Vous êtes très perspicace.
SHEPPARD : Merci, docteur.
DR WEIR : Bonjour. Elle s’est endormie. Quand son état sera plus stable, transféré la à l’infirmerie, et mettez la sous vidéo surveillance pour tout enregistrer. On aura peut-être pas d’autre occasion que quelqu'un nous dise quelque chose.
RODNEY : Ouais, en espérant qu’on en ait une.
SALLE DE CONTRÔLE
John et Rodney sont en salle de contrôle.
SHEPPARD : Ces quartiers sont trop grands, c’est ça ?
RODNEY : Je ne dis pas que c’est trop grand, je fais seulement remarquer les dimensions.
SHEPPARD : En fait, ce n’est pas si spacieux...
DR WEIR : ça va messieurs ?
SHEPPARD : On se demandait s’il n’y avait pas d’autres humains congelés sur Atlantis, qu’on n’aurait pas encore découverts.
RODNEY : Et je disais qu’on avait pas moyen de le savoir à court terme et que serait comme fouiller chaque pièce, de chaque immeuble à Manhattan. Ça prendrait un bon bout de temps. On ignore ce que la cité nous réserve comme surprise, qu’on n’aurait pas encore détecté.
DR WEIR : Ouais, et nous sommes là pour le découvrir.
DR BECKETT : (A la radio) Docteur Weir ?
DR WEIR : (A la radio) Carson ?
DR BECKETT : (A la radio) Vous feriez bien de venir à l’infirmerie.
DR WEIR : (A la radio) Notre patiente est réveillée ?
DR BECKETT : (A la radio) Oui, et elle dit des choses qui me paraissent étonnantes
DR WEIR : (A la radio) Nous arrivons.
A L’INFIRMERIE
DR BECKETT : Elle refait surface de temps en temps. Elle est encore très faible. Mais cette femme est très bizarre, je dirais même surprenante. Elle m’a appelé Carson. Elle connaît mon nom.
RODNEY : Elle a peut-être entendu quelqu’un vous appelez ?
DR BECKETT : Non. Quand elle s’est réveillée, il n’y avait qu’elle et moi.
DR WEIR : C’est son subconscient alors. C’est connu les gens dans le coma sont capable de tout entendre...
DR BECKETT : Non, non, ça va plus loin que ça. Elle sait tout un tas de chose.
Elizabeth s’approche du lit.
DR WEIR : Comment vous sentez vous ?
LA VIEILLE FEMME : Regarde-toi. Je croyais que je ne reverrais aucun d’entre vous. Vous m’avez tous, terriblement manqués. Même vous, Rodney.
DR BECKETT : Vous voyez ?
DR WEIR : Excusez moi, mais est ce que nous vous connaissons ?
LA VIELLE FEMME : Oh, ça oui. Je suis toi, Elizabeth.
SALLE DE REUNION
LT FORD : Un voyage dans le temps ?
DR WEIR : Oui, c'est ce quelle a dit. Elle aurait... je ne sais comment voyager dans le temps pour revenir là, à l’époque où les Anciens habitaient la cité.
TEYLA : Et comment a-t-elle réussi, à faire ça ?
DR WEIR : Ce sera la première chose que je lui demanderais quand elle sortira de son sommeil.
SHEPPARD : Si elle ressort de son sommeil.
RODNEY : Ne négligeons pas non plus l’éventualité que cette femme puisse être... quel est le terme clinique déjà ? Cinglé !
DR WEIR : Il est possible qu’elle soit sénile à son âge, mais ça n’explique pas le fait qu’elle en sache autant à notre sujet.
LT FORD : Remonter le temps est-il possible ?
RODNEY : Et bien si on en croit la théorie de la relativité d’Einstein, rien dans les lois de la physique n’empêche de le faire. Ceci dit c’est très difficile à réaliser. Il faut la technologie permettant la manipulation des trous noirs pour créer des vortex à travers les points dans l’espace mais aussi dans le temps.
SHEPPARD : Sans oublier une chouette Delorean.
RODNEY : Ne commencer pas à me prendre la tête avec ce film.
SHEPPARD : C’est mon film préfère.
RODNEY : Retour vers le futur, oui on sait.
DR BECKETT : J’ai les résultats du test ADN. Il correspond au vôtre. C’est vous.
A L’INFIRMERIE
Elizabeth est auprès d’elle même, Rodney la rejoint.
RODNEY : Bon, je sais ce que vous pensez. Si elle a attendu notre arrivée durant des millénaires dans ce caisson réfrigéré, pourquoi le système ne l’a pas tout de suite réanimé quand on a mis les pieds ici ? Réponse : Il l’a fait. J’ai re parcouru les données de notre arrivée. La première des choses qu’on a remarquées, ce fût cette surprenante surtension dans la partie de la cité où se trouve ce laboratoire. Une tentative de réanimation, sauf qu’on l’ignorait. On a cru que le courant allait épuiser l’E2PZ qui était déjà pratiquement à plat, alors on a coupé tous les systèmes secondaires. J’ai failli la tuer...vous tuer. Etrange n’est ce pas ?
DR WEIR : Très. C’est réellement très étrange. Se regarder soit même et voir comment on sera...
RODNEY : A vrai dire, ce à quoi vous ressemblerez sera complètement différent de ce à quoi elle ressemble maintenant. Au moment où elle revenue dans le temps, elle a crée une deuxième réalité temporelle, un second vous, vivant dans un monde parallèle en quelque sorte. Selon l’une des nombreuses interprétations de la théorie quantique. En terme simple, cette interprétation stipule que l’univers est en fait composé d’un nombre infini de reproduction de lui même, dans lesquels chaque conséquence possible de chaque décision qui a été prise, existe toute quelque part dans ce multi-univers aux nombreuses couches infinies.
DR WEIR : En terme simple.
RODNEY : Oui, en terme simple.
ELIZABETH ÂGÉ : Elisabeth ? Il y a tellement de chose à dire. J’avais noté quelque chose...
DR WEIR : Oui...
RODNEY : Oui, oui, oui, c’est nous qui l’avons. Je vous pris de m’excusez ma brusquerie, mais nous avons besoin d’en savoir un peu plus sur votre rencontre avec les Anciens, depuis le jour où vous êtes remonté dans le temps, et surtout comment vous êtes revenue. J’avoue que cette info nous serait très utile...
DR WEIR : Rodney... laissez moi parler.
RODNEY : Désolé.
ELIZABETH ÂGÉ : Il y a eu un accident. Je m’en souviens, nous sommes arrivés par la porte des étoiles.
FLASHBACK
CITE ATLANTIS
ELIZABETH ÂGÉ : Les lumières s’allumaient d’elles mêmes au fur et à mesure. Comme si elle captait notre présence.
DR WEIR : Qui a déclenché ça ?
ELIZABETH ÂGÉ : La cité s’est doucement réveillée.
HANGAR A JUMPER
UN MEMBRE DE L’EXPEDITION : (A la radio) Docteur Weir, vous devez absolument voir ça !
CITE D’ATLANTIS
DR WEIR : (A la radio) Il y a beaucoup de choses que je dois voir. Soyez prudent.
RODNEY : C’est la salle de contrôle, j’imagine. Et visiblement ce truc est l’équivalent d’un DHD.
SHEPPARD : Ouais, visiblement.
RODNEY : Ici ça doit être le système de régulation d’énergie, avec peut-être une interface informatique.
DR WEIR : Essayez de tirer ça au clair.
RODNEY : Il y a un truc qui cloche, les lumières s’allument dans toute la cité, l’air circule mais on n’a pas de courant pour ces consoles. Alors...
RETOUR AU PRESENT
A L’INFIRMERIE
RODNEY : Non, non, attendez, attendez une seconde... Ce n’est pas comme ça que cela s’est passé, tout s’est allumé quand nous sommes arrivé, tout, les lumières, les ordinateurs, les systèmes d’alimentations, tout. J’ai immédiatement eu accès aux bases de données.
ELIZABETH ÂGÉ : Ce n’est pas ce qu’il s’est passé, pas la première fois.
DANS UN BUREAU
DR WEIR : Vous ne pouvez pas lui donner un traitement ?
DR BECKETT : Elle est dans un état d’extrême fragilité. Les battements de son cœur sont très faibles. Si je lui administre un stimulent, ça peut provoquer une forte irrégularité du rythme cardiaque ou pire encore.
DR WEIR : Est-ce qu’on peut lui administrer un faible psychotonique qui lui permettrait de rester éveillé un peu plus longtemps. Elle a, à peine le temps de prononcé un mot, qu’elle se rendort aussitôt
DR BECKETT : Ce qui je vous le rappel est hors du commun, pour une femme âgée de dix mille ans.
DR WEIR : Carson, je comprends vos réticences, mais je suis mieux placé que quiconque pour savoir qu’elle tiendra le coup et qu’elle voudrait qu’on le fasse.
DR BECKETT : Entendu.
A L’INFIRMERIE
Le Docteur Beckett prend la tension d’Elizabeth âgée.
ELIZABETH ÂGÉ : ça va aller Carson. Tous ces mystères m’effraient autant que vous, vous savez.
Le docteur Weir arrive à l’infirmerie avec un fauteuil roulant.
DR WEIR : Comment se porte notre patiente ?
DR BECKETT : La pression sanguine s’améliore et on constate qu’elle est beaucoup plus alerte.
DR WEIR : Alors vous êtes prête à sortir d’ici ?
ELIZABETH ÂGÉ : Oui.
SALLE DE REUNION
ELIZABETH ÂGÉ : Voir la cité comme ça, trônant à la surface de l’océan, vous ne pouvez pas imaginer le soulagement que cela me procure.
RODNEY : Qu’êtes-vous entrain de dire ? Que la cité n’a pas surgi la première fois ?
ELIZABETH ÂGÉ : Non, non. La cité présentait de sérieux problèmes, au moment même de notre arrivée.
FLASHBACK
SALLE DES COMMANDES
RODNEY : Nous essayons de connecter ces consoles à un groupe électrogène d’appoint, histoire d’accéder à un système d’alimentation général pour tout faire fonctionner.
SUMNER : (A la radio) Dr Weir, ici le colonel Sumner. Pouvez-vous me rejoindre s’il vous plait ? Nous sommes au niveau moins trois.
ELIZABETH : (A la radio) J’arrive.
RODNEY : Vous avez quelque chose ?
PETER : Rien encore.
RODNEY : Voyons ce qu’on peut faire.
NIVEAU MOINS 3
SUMNER : On a pu sécuriser qu’une petite partie du complexe, c’est gigantesque.
ELIZABETH: C’est peut-être vraiment la cité perdue d’Atlantis ?
SUNMER : En tout cas, ça ne m’étonnerait pas.
ELIZABETH: Oh, ce n’est pas vrai. Une ville sous-marine.
SUMNER : Nous sommes plusieurs centaines de mètre sous la surface de l’eau. A long terme, ça risque de nous poser des problèmes.
SALLE DES COMMANDES
RODNEY : Oh, non. (A la radio) Dr Weir, venez immédiatement me rejoindre dans la salle de contrôle... La cité a un bouclier, une espèce de bouclier de force énergétique qui retient la pression de l’eau, enfin qui retenait ... les systèmes d’alimentations sont extrêmes faibles et notre arrivée a précipité leur entropie. Je veux dire... regardez, le bouclier se désactive rapidement et plusieurs secteurs de la cité sont déjà inondés.
ELIZABETH : On ne peut pas utiliser nos propres générateurs ?
RODNEY : Je doute qu’il soit suffisamment puissant pour soutenir le bouclier, ni même qu’on est le temps d’essayer, quand je dis qu’il se désactive rapidement, ce n’est pas des paroles en l’air.
ELIZABETH : (A la radio) Colonel Sumner, cessez tout de suite les recherches et revenez immédiatement, vous et toutes vos équipes dans la salle de la porte des étoiles. Sumner, vous me recevez ?
SUMNER : Docteur Weir, ici le colonel Sumner...
RETOUR AU PRESENT
SALLE DE REUNION
DR WEIR : Le colonel Sumner s’est noyé ?
ELIZABETH ÂGÉ : Et il ne fût malheureusement pas le seul à périr.
FLASHBACK
SALLE DES SOMMANDES
SHEPPARD : Nous devrions commencer à évacuer tout le monde par la porte des étoiles.
RODNEY : Impossible ! Le peu de courant qu’il reste dans le système à été détourné pour que le bouclier retienne la pression.
ELIZABETH : Savons nous pourquoi, cela se produit maintenant ?
RODNEY : Il aurait pu retenir l’eau pendant encore un siècle, mais la réserve d’énergie a dû s’épuisée à notre arrivée.
SHEPPARD : Alors en débarquant on a tout déclenché ?
RODNEY : Je le crains, oui.
ELIZABETH : Et une alimentation supplémentaire ?
RODNEY : Je vais essayer de connecter la porte sur l’un de nos générateurs, nous avons suffisamment de temps. Grodin accédez au système de contrôle de la porte et tentez de trouver des adresses dans la base de données. On aura peut-être pas assez de courant pour revenir sur terre, mais on pourra au moins aller ailleurs dans Pégase.
DR WEIR : Des équipes ont découverts une espèce de hangar avec ce qui pense être des navettes.
SHEPPARD : Des navettes spatiales ?
ELIZABETH : Oui.
SHEPPARD : On va aller voir de plus prêt.
ELIZABETH : Vous croyez pouvoir...
SHEPPARD : Oui, je peux piloter n’importe quel engin.
ELIZABETH: D’accord jetez-y un œil.
La cité se met à trembler, tous s’inquiètent.
HANGAR AUX VAISSEAUX
John Sheppard et le lieutenant Ford arrivent au hangar et commencent leur investigation.
SHEPPARD : Je commence avec celui-là et occupez vous des autres.
LT FORD : Qu’est ce que je regarde.
SHEPPARD : A combien on peut monter à bord. On peut, peut-être partir avec.
SALLE DES COMMANDES
GRODIN : Deux embarcadères de la cité, sont presque entièrement engloutis, un troisième est sur le point de s’effondrer.
SHEPPARD : (A la radio) Docteur Weir, ces vaisseaux m’ont l’air tout à fait adéquat. Chacun d’eux peut embarquer plusieurs personnes. Quand à les piloter, ce sera une autre paire de manche.
RODNEY : (A la radio) Je vais essayer de trouver un plan pour nous sortir de là.
SHEPPARD : (A la radio) Ces vaisseaux paraissent différents des autres.
ELIZABETH : (A la radio) Différent comment ?
SHEPPARD : (A la radio) Les commandes ne sont pas pareilles. J’ai appelé Zalenka, il va venir y jeter un œil.
ELIZABETH : C’est très bien, je vous rejoins.
RODNEY : Oh, non !
ELIZABETH : Quoi ?
RODNEY : La cité à déclenché l’ultime système d’auto destruction. Les cloisons hermétiques se ferment toutes et certaines équipes seront prises au piège.
ELIZABETH : ça devrait les maintenir à l’abri ?
RODNEY : C’est trop petit et c’est trop tard. L’eau a déjà pénétré dans la plupart des pièces. Le niveau augmente, ils sont piégés.
ELIZABETH : Oh, non...
RODNEY : Je vais essayer de forcer le système pour ouvrir les portes, mais ça va nous handicaper pour déclencher la porte des étoiles.
La cité tremble de nouveau.
ELIZABETH : Bon, si ces vaisseaux sont le seul moyen pour sortir d’ici, n’attendez pas trop longtemps avant de nous rejoindre là bas. Rodney ?
RODNEY : Oui, oui, allez-y... j’ai entendu.
HANGAR AUX VAISSEAUX
DANS LE JUMPER
ELIZABETH : Où on en est ?
ZALENKA : Cet appareil est différent des autres.
SHEPPARD : Oui, on sait ! En quoi est-il différent ?
ZALENKA : Je l’ignore encore, il me faudrait encore un peu plus de temps.
ELIZABETH : Sauf que nous n’en avons pas. Il est hermétique, je suppose.
SHEPPARD : C’est un vaisseau spatial, il vaudrait mieux.
RODNEY : (A la radio) Major Sheppard. J’ai localisé une trappe dans le plafond du hagard. Je vais essayer de l’ouvrir.
Un bruit se fait entendre.
ELIZABETH : Qu’est ce que c’était ?
L’alarme de la cité raisonne.
RODNEY : (A la radio) Le bruit de la fermeture des cloisons menant à la salle des commandes. On est enfermé !
ELISABETH : (A la radio) Vous ne pouvez pas les rouvrir ?
RODNEY : (A la radio) C’est ce qu’on essaie de faire !
UN MEMBRE DE L’EXPEDITON : Faut qu’on sorte d’ici.
UNE FEMME DE L’EXPEDITION : Au secours ! C’est trop tard, regardez !
UN MEMBRE DE L’EXPEDITION : Allez, venez, venez !
UN FEMME DE L’EXPEDITION : Oh, mon dieu.
Rodney va voir ce qu’il se passe. La salle d’embarquement se rempli d’eau.
RODNEY : (A la radio) On oublie ! Toute la salle est inondée.
DANS LE JUMPER
ELIZABETH : (A la radio) Ouvrez les portes et montez nous rejoindre ! Nous vous attendons !
SALLE DES COMMANDES
RODNEY : (A la radio) Elizabeth, nous allons trouver le moyen d’ouvrir la trappe, dés qu’elle s’ouvre vous décollez.
DANS LE JUMPER
ELIZABETH: (A la radio) Rodney !
RODNEY : (A la radio) Non, on a pas le temps de discuter ! On est à deux doigts d’un court jus monumental. Bouclez-vous tous dans la navette et allez-vous-en !
ELIZABETH ÂGÉ : Malgré vos efforts Rodney, vous n’avez rien pu faire.
RETOUR AU PRESENT
SALLE DE REUNION
ELIZABETH ÂGÉ : En quelques secondes la salle de contrôle était Immergée.
RODNEY : J’ai été noyé ?
ELIZABETH ÂGÉ : Vous n’avez jamais abandonné, jusqu’à la fin.
RODNEY : Ma fois ... et moi qui me suis souvent demandé comment je choisirais de m’en aller dans un cas extrême comme celui-là. Maintenant je le sais.
ELIZABETH ÂGÉ : En essayant de sauver la vie des autres.
SHEPPARD : Mais vainement de toute évidence.
RODNEY : Je pense qu’avec quelques secondes de plus j’aurais sans doute pu...
DR WEIR : Non, un instant ! Pourquoi le système de sureté ne s’est pas enclenché, pour remonter la cité à la surface ?
ELIZABETH ÂGÉ : Parce que la toute première fois, il n’y avait pas ce mécanisme. Atlantis est restée posé au fond de l’océan. Le bouclier c’est totalement désintégré. L’eau est entrée, elle a tout saccagée, s’engouffrant, inondant toutes les parties de la cité. Vous êtes mort noyés tout les deux en essayant de faire monter tout le monde à bord des vaisseaux. Et nous trois, le docteur Zalenka, vous et moi, nous nous sommes trouvés pris au piège.
FLASHBACK
DANS LE JUMPER
SHEPPARD : Faut qu’on sorte de là ! On décolle ! Est-ce que McKay a ouvert la trappe ?
ZALENKA : Je n’en sais rien du tout.
LT FORD : (A la radio) Major, six d’entre nous sont à bord d’un vaisseau. Qu’est-ce qu’on fait ?
ZALENKA : Qu’avez-vous touché ?
SHEPPARD : Je n’en sais rien, je crois que je l’ai mis en route. (A la radio) Restez en Stand by Ford. Les manuels d’instructions ne sont pas mon fort, mais si j’en avais un je me pencherais dessus.
En une fraction de secondes le Jumper se retrouve dans l’espace.
ELIZABETH : C’est miraculeux.
SHEPPARD : On est dans l’espace. Qu’est-ce qui s’est passé ?
ZALENKA : Qu’est ce que vous avez fait ?
SHEPPARD : Je n’en sais rien, j’ai... j’ai...
Une nouvelle fois le Jumper transporté dans un autre lieu. Il se trouve dans un conflit avec d’autres vaisseaux.
ELIZABETH : Qu’est-ce que c’est que ça ?
RETOUR AU PRESENT
SALLE DE REUNION
ELIZABETH ÂGÉ : Nous subissions une attaque ! Nous ne savions pas où nous étions, ni qui nous tirait dessus... et c’est là que John...
DR WEIR : Carson !
DR BECKETT : (A la radio) Ici, Beckett. Envoyez-moi une équipe médicale dans la salle de conférence. Le plus vite possible !
A L’INFIRMERIE
SHEPPARD : Comment va-t-elle ?
DR WEIR : Elle s’est stabilisée, mais elle est affaiblie et ça ne va pas en s’arrangeant.
SHEPPARD : Votre propre mortalité, qui se tient là devant vous. Je n’ose même pas imaginer ce que vous ressentez.
DR WEIR : Quand elle pose les yeux sur moi, c’est comme si elle captait mes pensées, et que je percevais les siennes. C’est troublant comme sensation.
SHEPPARD : Dans le genre étrange, je pensais avoir tout vu ici.
RODNEY : En tout cas c’est évident, le Jumper qu’ils ont pris devait être une sorte de machine à remonter le temps qui devait posséder un composant particulier.
SHEPPARD : Un capaciteur de flux.
RODNEY : Ouais ! La question est tant, où se trouve-t-elle maintenant ?
DR WEIR : Nous n’avons qu’à lui demander.
ELIZABETH ÂGÉ : Que s’est-il passé ?
DR WEIR : Le vaisseau dans lequel vous et le major vous êtes échappés. Où est-il aujourd’hui?
ELIZABETH ÂGÉ : Désintégré.
FLASHBACK
DANS LE JUMPER
Le jumper essuie des coups de feu.
ZALENKA : Mais qui nous tire dessus ?
SHEPPARD : Mieux vaudrait savoir comment riposter.
Les nacelles de tire du Jumper s’ouvrent et un drone est lancé sur ennemi. Ce dernier explose.
SHEPPARD : C’est nous qui avons fait ça ? Allez, on s’accroche !
Des nouveaux coups de feu sont tirés sur le Jumper.
RETOUR AU PRSENT
A L’INFIRMERIE
ELIZABETH ÂGÉ : Et quand j’ai ouvert les yeux, j’étais sur Atlantis.
SHEPPARD : Vous parlez d’aujourd’hui, quand on vous a réveillé ?
ELIZABETH ÂGÉ : Non, jadis...
FLASHBACK
SUR ATLANTIS DU PASSÉ
Elizabeth ouvre les yeux, un homme est auprès d’elle.
UN ANCIEN : A vous êtes réveillée.
ELIZABETH ÂGÉ : Il s’appelait Janus. Il a soigné mes blessures, il m’a expliqué ce qui était arrivé.
JANUS : Votre vaisseau à été abattu. Nous l’avons récupéré au fond de l’océan.
ELIZABETH : Le major Sheppard et le Docteur Zalenka ?
JANUS : Aucun d’entre eux n’a survécu.
RETOUR AU PRESENT
A L’INFIRMERIE
RODNEY : Ah ! Qu’il est amer le gout de l’ultime échec, hein ?
SHEPPARD : Si vous aviez trouvé le moyen de réparer ce satané bouclier, j’avoue que peut-être aucun de nous ne serait mort.
RODNEY : J’ai fait tout ce que je pouvais, y compris sauver avec beaucoup de courage votre...
DR WEIR : ça suffit, messieurs. Concentrez-vous. Poursuivez, je vous en prie.
ELIZABETH ÂGÉ : Inutile de vous dire que j’étais terriblement troublé. Il se mit à m’expliquer que le vaisseau à bord duquel on s’était échappé, était une machine à remonter le temps. C’est lui qui l’avait construite. Lorsque j’ai recouvré mes forces, il m’emmena devant le grand conseil, Atlante.
FLASHBACK
SALLE DU GRAND CONSEIL DES ANCIENS
UNE ATLANTE : Vous êtes la bienvenue dans la cité d’Atlantis.
ELIZABETH : Merci.
UNE ATLANTE : Malheureusement, vous arrivée dans un moment de grand conflit. Nous sommes en état de siège depuis de nombreuses années et nous avons immergé notre cité par mesure de protection.
ELIZABETH : Oui, c’est extraordinaire, c’est ainsi que nous avons trouvé la cité, lorsque nous avons franchi la porte des étoiles.
UN ATLANT : Depuis la terre ?
ELIZABETH : Exact !
JANUS : Dans dix milles ans d’ici. Ce qui nous prouve que nos efforts ainsi que toutes nos actions engagées pour protéger la cité pendant autant d’années, sont une belle réussite.
UNE ATLANTE : Oui, en espérant que l’arrivée du docteur Weir, n’ai pas altérer cette finalité. En ce battant directement avec les Wraiths, elle a déjà peut-être déclenché une série d’événement qui construiront un avenir fort différent de celui duquel elle vient.
ELIZABETH : Veuillez m’excuser ... Qu’est ce que les Wraiths ?
RETOUR AU PRESENT
A L’INFIRMERIE
ELIZABETH ÂGÉ : Ils m’ont appris que de monstrueuses créatures appelées Wraiths existaient. Que c’était un redoutable ennemi très vicieux, dont les pouvoirs et la technologie rivalisaient les leurs.
RODNEY : Oui, en réalité ils ont déjà... euh...
ELIZABETH ÂGÉ : Les Atlantes envoyèrent une délégation, protégée par une armas de vaisseaux de guerre d’une grande puissance, dans le faible espoir de négocier une trêve. Réuni, les vaisseaux Atlantes étaient très puissants, mais les Wraiths étaient tellement nombreux qu’à la fin de cette grande bataille, il ne s’agissait plus de conclure un accord.
FLASHBACK
SALLE DU GRAND CONSEIL DES ANCIENS
UNE ATLANTE : Nous attendons le dernier de nos vaisseaux de transport interplanétaire pour commencer l’évacuation à travers la porte des étoiles.
ELIZABETH : Mais où comptez vous aller ?
UNE ATLANTE : Nous retournons sur terre. Vous pouvez vous joindre à nous.
ELIZABETH : Merci, c’est très gentil, mais... vous comprendrez surement que ce que je souhaite avant tout, c’est de retourner dans le futur, être parmi les miens. J’avais l’espoir de pouvoir reprendre la machine à remonter le temps et de la programmer pour arriver exactement au moment où nous avons traversé la porte des étoiles. Et si c’est possible et si vous avez un E2PZ, je l’emporterais avec moi là bas, ce serait pour mes hommes et moi une aide précieuse. On s’est aperçu que les systèmes d’alimentations étaient littéralement à plat...
MOROS : Non ! On ne badine pas avec le temps ! La causalité ne se traite pas avec autant de légèreté.
JANUS : Personne ne la traite à la légère.
MOROS : Vous, si ! Dans votre insistance à continuer vos expériences et ce malgré notre entière désapprobation. Le conseil vous avait donné l’ordre de cesser ces activités, pourtant nous sommes assis là, entrain de converser avec un visiteur du futur... qui est arrivé chez nous dans la machine que vous aviez juré de ne pas construire.
JANUS : Nous sommes sur le point d’évacuer la cité d’Atlantis, dans l’espoir qu’elle demeure intacte et sauve pour de nombreuses années et qu’un jour notre espèce revienne...et elle est revenue. C’est bien la cause de mes expériences que nous avons cette merveilleuse opportunité...
MOROS : Allons, ça suffit ! Nous n’avons pas le temps pour ça ! J’intime dés maintenant, l’ordre de détruire ce dispositif de voyage dans le temps, ainsi que tout l’équipement et les matériaux lié à sa conception. Vous pouvez bien sûr revenir sur terre avec nous madame, mais il n’est pas question de rejoindre les vôtres.
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A L’INFIRMERIE
DR BECKETT : Les résultats de la dernière série d’examen, confirment l’évidence, son squelette, ses systèmes circulatoires, neuroendocrinien, ainsi que ses muscles ont été très endommagé, on constate une insuffisance hépatique, une insuffisance rénal et des traces d’accident cérébraux à chaque évanouissement.
SHEPPARD : Elle en a pour combien de temps ?
DR BECKETT : Je doute qu’elle passe la nuit.
ELIZABETH ÂGÉ : S’il vous plait. Je ne sais pas combien de temps il me reste, pour vous relater votre histoire. J’ai attendu si longtemps. Oh... le grand conseil, était extrêmement contrarié.
DR WEIR : Oui, vous disiez qu’il avait décidé de détruire la machine à remonter le temps.
ELIZABETH ÂGÉ : J’ai essayé de les en dissuader, je ne voulais pas perdre espoir. Grâce au ciel, j’avais un allié.
FLASHBACK
DANS LA CITE
JANUS : Vous devez parler à Moros, ce n’est pas la faute au docteur Weir si elle a voyagée jusque chez nous. Nous ne pouvons pas la punir pour cela.
UNE ATLANTE : Elle est tout à fait libre de repartir avec nous sur terre.
JANUS : Non, non, non, elle doit retourner dans son temps, pour demeurer avec les siens.
UNE ATLANTE : C’est impossible. Je suis désolé.
ELIZABETH : Attendez ! Je crois que vous ne comprenez pas jusqu’où nous sommes allés et combien de mes compagnons se sont sacrifié dans l’espoir de vous rencontrer. Nous vous appelons les Anciens. Les fondateurs de la porte des étoiles. Nous avons traversé tant de galaxie pour trouver un grand peuple. Je vous en prie... n’y a-t-il donc aucun autre moyen pour m’aider ?
UNE ATLANTE : Nous pourrions bloquer définitivement la porte après l’évacuation, de sorte que dans le futur, votre équipe ne puisse pas venir ici.
JANUS : Si vous faites ça, ils ne pourront jamais espéré découvrir ses lieux.
UNE ATLANTE : Mais les membres de cette expédition seront sains et sauf.
ELIZABETH : Merci pour votre offre généreuse, mais nous sommes des explorateurs, tout comme vous.
JANUS : Ce qui n’est absolument pas une surprise, étant donné qu’ils sont la seconde évolution de notre espèce. Ne comprenez vous donc pas ? Cette cité va survivre dix milliers d’années.
UNE ATLANTE : La décision du conseil est définitive.
RETOUR AU PRESENT
A L’INFIRMERIE
ELIZABETH ÂGÉ : Il va de soit que Janus refusait de s’avouer vaincu. Plus on lui interdisait de faire quelque chose, et plus il fallait qu’il le fasse. Il mit donc au point un plan alternatif dans le dos du conseil bien sûr. Et je ne pouvais que suivre l‘engouement de cet homme.
FLASHBACK
DANS UN LABORATOIRE DE LA CITE
ELIZABETH : Puis-je savoir ce que vous faites ?
JANUS : Je calcule la puissance qui vous sera nécessaire.
ELIZABETH : Nécessaire pourquoi ?
JANUS : Vous dites que le bouclier s’est désactivé peu de temps après votre arrivée. Il faut que je trouve un moyen de prolonger son alimentation. Comment appelez vous ces appareils ?
ELIZABETH : E2PZ, extracteur de potentiel de point zéro.
JANUS : Oui, c’est ça. Ils sont conçus pour repéré en parallèle, tous les trois pouvant alimenter la cité de façon simultané, cela dit si nous les utilisons en séquence, il est possible qu’ils accumulent assez de courant et le répartisse quand vous en aurez besoin.
ELIZABETH ÂGÉ : Je n’en croyais pas mes yeux, il y avait trois E2PZ juste devant moi.
JANUS : Cependant il y a tout de même un petit problème. Ce plan nécessite forcément que quelqu’un soit là pour transférer la puissance d’un module à l’autre et pour les faire tourner de façon séquentielle.
ELIZABETH : Sur une période de dix mille ans ?
JANUS : Oui, c’est possible.
UNE ATLANTE : (A la radio) Janus nous vous attendons au centre de contrôle.
RETOUR AU PRESENT
A L’INFIRMERIE
Leur vaisseau de transport était en chemin, il essuyait les tires de l’ennemi.
FLASHBACK
SALLE DE CONTRÔLE
UN PILOTE ATLANT : (A la radio) Les boucliers sont endommagés. Nous ripostons mais nous ne pouvons pas rentrer.
UNE ATLANTE : Il y a trop de vaisseaux ennemis.
UN PILOTE ATLANT : (A la radio) Ils tirent de tous les côtés.
UN ATLANT : Les nôtres sont en chemin.
UN PILOTE ATLANT : (A la radio) Nous sommes touchés.
JANUS : (A la radio) Enclenché l’alimentation auxiliaire et essayé de les distancer. Il y a plus de 300 personnes à bord.
UN PILOTE ATLANT : (A la radio) Nous n’y arriveront jamais. Ils sont partout. Nous n’avons plus de bouclier. Atlantis vous me recevez ? Atlantis... Aaahhh...
Le vaisseau des Ancien a été détruit par les Wraiths.
MOROS : Procédons à l’évacuation, nous devons partir, maintenant !
RETOUR AU PRESENT
A L’INFIRMERIE
Rodney dort sur une table, John est endormi sur une chaise et Elizabeth est auprès d’elle-même.
ELIZABETH ÂGÉ : Je me suis encore endormie.
DR WEIR : Vous savez vous n’êtes pas la seule. Est-ce que vous souffrez ?
ELIZABETH ÂGÉ : On l’admettrait si c’était le cas.
DR WEIR : J’aimerais tellement, pouvoir faire plus ,pour vous.
ELIZABETH ÂGÉ : Regarde comme tu es ! Toujours à t’inquiéter, tu te mets trop de pression. Souviens-toi, de cette épouvantable négociation empathique... et de ce que Simon nous a dis après.
DR WEIR : Respire avant tout, entre autre chose.
ELIZABETH ÂGÉ : Profite du moment présent et de ce qui est là aujourd’hui. Le soleil...la brise, notre anniversaire.
DR WEIR : Alors, Sheppard n’a encore pas su tenir sa langue, à ce que je vois.
ELIZABETH ÂGÉ : Je dis seulement qu’il faut être moins dur avec toi-même. La vie est courte, tu sais.
DR WEIR : Pas pour vous.
ELIZABETH ÂGÉ : C’était mon choix, Elizabeth. Je ne me suis pas posé la question à l’époque, et je ne regrette rien aujourd’hui.
FLASHBACK
SALLE D’EMBARQUEMENT
La porte des étoiles entre en fonction, les Anciens s’apprêtent à évacuer la cité d’Atlantis. Plusieurs groupes passent la porte.
UNE ATLANTE : Où est le docteur Weir ?
JANUS : Elle a traversé la porte. Elle était parmi les premiers à être évacué.
MOROS : Excellent.
Janus s’éclipse discrètement et rejoint Elizabeth.
LABORATOIRE DE STASE
ELIZABETH ÂGÉ : Janus a préparé le caisson de stase pour moi, il m’a dit que je sombrerais dans un sommeil profond sans rêve.
JANUS : J’ai programmé le système pour qu’il vous ranime deux fois dans un intervalle d'approximativement 3.3 milliers d’années. Vous pourrez procéder à la rotation des E2PZ. Je vais vous donner les instructions pour réactiver après le processus de stase. Je programme aussi le système pour qu’il commence la réanimation finale au moment ou les capteurs indiqueront la présence de votre... équipe d’exploration. Ecoutez, je me dois de vous dire qu’il y a une possibilité, infime serte, que tout ceci soit voué à l’échec.
ELIZABETH : J’en suis consciente.
JANUS : On ne peut pas prédire ce qu’il peut arriver sur une période aussi long. J’ai l’intime conviction que vous survivrez. Mais dans l’éventualité improbable d’un échec, j’ai programmé un dispositif de sauvetage à sureté intégré pour protéger la cité.
ELIZABETH : Un dispositif de sauvetage ?
JANUS : Oui. Si la puissance arrive à un niveau critique, le mécanisme qui retient la cité au fond de l’océan se déverrouillera et elle remontra à la surface.
ELIZABETH : Vraiment ?
SALLE D’EMBARQUEMENT
Les Anciens continuent d’évacuer la cité.
ELIZABETH ÂGÉ : Puis ils sont partis. Ils sont tous retournés sur terre, à travers la porte des étoiles.
LABORATOIRE DE STASE
ELIZABETH : Qu’est ce que c’est que ça ?
JANUS : Mes recherches.
ELIZABETH : Vous allez construire une autre machine à remonter le temps ?
JANUS : Je doute de réussir. Le conseil surveillera le moindre de mes mouvements.
ELIZABETH : Je pense que vous trouverez un moyen.
JANUS : J’ai bloqué l’accès d’Atlantis à ce qui ne vienne pas de la terre. Vous n’avez pas à vous en faire. Vous serez en sécurité.
ELIZABETH : Merci Janus.
JANUS : Merci à vous, pour m’apporter l’espoir qu’Atlantis va survivre dix autres milliers d’années, quand vous l’aurez redécouverte.
Elizabeth embrasse Janus sur la joue, puis Janus quitte le laboratoire, laissant Elizabeth seule.
SALLE D’EMBARQUEMENT
JANUS : Je suis prêt.
Juste avant de franchir la porte des étoiles Janus regarde une dernière fois la cité. Quand à Elizabeth, cette dernière observe leur départ.
SALLE DE CONTRÔLE
ELIZABETH ÂGÉ : Et je me retrouvais seul. J’ai mis la cité en sommeil.
LABORATOIRE DE STASE
Elizabeth, touche la console de contrôle, le volet du laboratoire se ferme et Elizabeth entre dans le caisson de stase.
ELIZABETH ÂGÉ : Et j’ai commencé mon long voyage de retour.
RETOUR AU PRESENT
A L’INFIRMERIE
DR WEIR : Et tout a fonctionné, la stase, le mécanisme de sauvetage, vous avez sacrifié toute votre vie.
ELIZABETH ÂGÉ : Non, parce que nous sommes la même personne. La meilleure partie de ma vie ne fait que commencer. Je suis entrain d’explorer une nouvelle galaxie. J’ai encore tant d’années devant moi, chérie. Aie confiance en toi, Elisabeth. L’instant présent... est tout ce qui compte. Le bout de papier, j’ai noté quelque chose au cas où je ne survivrais pas. Est-ce que Rodney a trouvé de quoi il s’agissait ?
DR WEIR : Ce sont cinq adresses de portes des étoiles.
ELIZABETH ÂGÉ : D’avant-postes, et sur chacun d’eux, il y a un extracteur potentiel de point zéro. C’est Janus qui me l’a dit.
Elizabeth réveille John et Rodney.
DR WEIR : Sur le mot qu’elle a laissé, il y a les coordonnées de planète sur lesquelles, il y a un E2PZ.
Rodney qui vient de se réveiller, il sort de sa poche le papier, et regarde avec le Docteur Weir et le major Sheppard, les adresses inscrites sur le morceau de papier. Pendant ce temps Elizabeth âgé s’éteint lentement.
SHEPPARD : Ils pourraient encore s’y trouver.
RODNEY : M7G-677, c’est écrit là ! C’est incroyable Elizabeth on a...
Lorsqu’ils regardent Elizabeth, celle-ci vient de mourir. Le docteur Weir s’approche d’elle-même et lui prend la main.
SUR UNE TERRASSE D’ATLANTIS
Le docteur Weir vide les cendres d’Elizabeth dans l’océan. John Sheppard la rejoint.
SHEPPARD : On commence la réunion pour la prochaine mission.
DR WEIR : C’est bon j’arrive. Non tout compte fait... laissez moi quelques minutes.
SHEPPARD : Bien sûr.
FIN