STARGATE ATLANTIS
Saison 1 épisode 17
SCRIPT VF
«DERNIERS MESSAGES»
PRÉCÉDEMMENT DANS STARGATE ATLANTIS
DANS LE JUMPER 2
DR BECKETT : Il se dirige vers la cité.
SALLE DE CONTRÔLE D’ATLANTIS
DR WEIR : Qu’est ce qu’il fait ?
ZALENKA : Il est entrain de nous scanner.
DR WEIR : Le Dart a envoyé un message dans l’espace intersidéral et il s’est autodétruit avant que l’on puisse l’abattre.
ZALENKA : Nous avons scanné les envions avec nos capteurs intersidéraux...
RODNEY : C’est quoi ça ?
ZALENKA : Ce sont des vaisseaux- ruches. Il y en a trois.
SHEPPARD : Et où vont-ils ?
DR WEIR : S’ils maintiennent cette vitesse et cette trajectoire, ils seront au dessus de cette planète dans deux semaines.
MAINTENANT SUR ATLANTIS
SALLE DE RÉUNION
DR WEIR : Nous savions qu’ils allaient arriver, au moins maintenant nous savons quand.
SHEPPARD : C’est déjà ça.
RODNEY : Quoi ? «C’est déjà ça »
SHEPPARD : Et bien ils nous restent encore du temps Rodney. Aucune raison de paniquer...pas encore.
TEYLA : Ce temps nous apporte un espoir.
DR WEIR : Je suis d’accord. Alors des recommandations ?
DR BECKETT : Autre que la panique ?
DR WEIR : Autre que la panique, oui Carson.
LT FORD : ça risque de ne pas être cool, mais on devrait songer à M7G- 677.
DR WEIR : Comme un poste d’évacuation éventuel ?
LT FORD : Non, madame. On pourrait y prendre leur E2PZ.
DR WEIR : C’est leur seul moyen de protection contre les Wraiths. Une planète peuplée principalement d’enfants.
RODNEY : Ford soulève un point pertinent. On a déjà établie que leur E2PZ était presque à plat. Il peut, peut-être nous apporter un usage limité ?
LT FORD : Vous vouliez des suggestions, c’est une question de survie. Non ?
DR WEIR : Je vois. Nous n’en sommes pas encore là, lieutenant. Et tant que je commanderais Atlantis, nous n’y seront jamais.
TEYLA : Je suis d’accord docteur Weir. Si c’est réellement notre fin, mieux vaut l’affronter avec autant de dignité que d’honneur.
RODNEY : Pour cette fin, j’ai une solution, en plus de la panique.
SHEPPARD : On vous écoute.
RODNEY : C’est un plan très délicat, mais je crois que ça vaut la peine d’y mettre tout nos efforts. Enfin que j’y mette tout mes efforts.
SHEPPARD : Qu’est ce que c’est ?
RODNEY : On peut envoyer un message sur la planète terre, par la porte des étoiles.
DR BECKETT : Je vous demande pardon ?
DR WEIR : Je croyais que nous n’avions pas suffisamment de courant.
RODNEY : Pour une personne, non. Le vortex ne tiendrait pas si longtemps. Mais si nous pouvons assembler et relier tout notre potentiel de puissance, cela pourrait et je précise bien, pourrait permettre de le maintenir assez longtemps pour envoyer un message.
SHEPPARD : Et de combien de temps nous parlons ?
RODNEY : Et bien, approximativement une seconde et trois dixième.
DR BECKETT : Ce n’est pas énorme.
LT FORD : Assez pour envoyer un S.O.S.
RODNEY : Ce que vous pouvez être restreint. Une seconde trois dixième, c’est suffisant pour envoyer sous forme de fichier rempli de données compressés. J’ai aidé à perfectionner le système d’encodage de l’air force dans le passé. Le colonel Carter saura sans doute le déchiffrer de l’autre côté.
SHEPPARD : Et vous le suggérez seulement maintenant !
RODNEY : Parce qu’il est probable que ce soit un échec. Il y a de grande chance que nos générateurs à Naquadah se surcharge.
SHEPPARD : Nous ne pouvons pas courir ce risque. Sans générateur de puissance, nous n’avons aucune chance.
RODNEY : Trois vaisseaux ruches se dirigent vers notre base en ce moment même, Major. A situation désespérée, mesure désespérée. Qui plus est, j’ai passé du temps à trouver un moyen de minimiser les risques.
DR WEIR : En supposant que ce soit possible. Combien d’information pourrait-on envoyer ?
RODNEY : Tout ! Aussi bien les rapports de missions de toute l’équipe de commandement qu’une tonne d’info sur Atlantis ou celle obtenu sur Pégase.
LT FORD : Tout ça. En une seconde.
SHEPPARD : Une seconde et trois dixième.
RODNEY : Allez-y moquez vous, mais si j’affine les taux de compressions, vous ne serez pas quoi ajouter pour combler l’espace restant.
DR WEIR : Faites-le !
RODNEY : J’y suis déjà.
Tous les membres sortent de la salle de réunion. John rattrape Elizabeth.
SHEPPARD: Elizabeth, vous vous rendez compte que si le SGC, avait été en mesure de pouvoir nous dépanner...
DR WEIR : Je sais. Ils l’auraient déjà fait. Mais notre responsabilité est de leur transmettre ce que nous avons appris, aussi bien sur Atlantis, que sur les Anciens.
SHEPPARD : Et sur les Wraiths.
DR WEIR : Oui, c’est exact ! Nous devons prévenir la terre.
SHEPPARD : Même si c’est la dernière chose que nous faisons ?
DR WEIR : Surtout, si c’est la dernière chose que nous faisons.
* * * * * * * * * * * * * * GÉNÉRIQUE STARGATE ATLANTIS * * * * * * * * * * * * *
CITE D’ATLANTIS
SALLE DE CONTRÔLE
DR WEIR : Il ne s’affiche pas comme des points menaçants sur l’écran.
SHEPPARD : C’est pourquoi nous devons impérativement faire une estimation de ce qui nous attend.
DR WEIR : Comment ?
ZALENKA : J’ai bien suivie leur progression et visiblement leur vaisseau entre et sorte de l’hyperespace de façon périodique. Soit parce que leur technologie sub-spatiale est limitée...
SHEPPARD : Ou alors, ils s’arrêtent pour se rassasier en chemin.
ZALENKA : J’ai remarqué que leur mouvement était prévisible, et d’ores et déjà je peux vous dire que leur prochaine étape seront, ici, ici et là.
DR WEIR : Oui, mais ces vaisseaux sont à des années lumières ? Comment peut-ont les atteindre en Jumper ?
SHEPPARD : On va jusqu'à une porte des étoiles par une route que Zalenka nous indiquera et on les regardera passer au moment où ils sortiront de l’hyperespace.
DR WEIR : ça a du sens.
SHEPPARD : Oui, ça m’arrive parfois. Teyla et moi avons décidé sur quelle planète nous devons nous poser.
TEYLA: Je connais bien le peuple de ce monde là. Leur porte des étoiles est apparente et on y accède facilement par vaisseau.
DR WEIR : Et vous croyez que les Wraiths ne pourront pas vous repérez quand ils survoleront votre position ?
SHEPPARD : En mode furtif, ils ne seront même pas qu’on est là.
DR WEIR : Très bien. Alors allez pêcher des infos et revenez à la base avant que Rodney envoie le message. J’ai besoin de vous ici.
SHEPPARD : On ne s’arrêtera même pas au Duty Free.
Teyla et Sheppard partent au Jumper. La porte des étoiles entre en fonction et le Jumper passe dans l’horizon des événements.
SALLE D’EMBARQUEMENT
DR WEIR : (A la radio) Dans l’éventualité où vous auriez en tête de prendre un vaisseau Wraiths tout seul, Major. Je vous intime d’avance l’ordre de ne pas le faire.
DANS LE JUMPER
SHEPPARD : (A la radio) Vous n’avez pas besoin de le dire.
TEYLA : Tout de même.
SHEPPARD : On ne s’attaque pas à toute une armada de Wraith en solitaire. Je connais la leçon.
SUR UNE PLANÈTE
Sur la planète en question, Teyla et Sheppard sont accueillis chaleureusement par les habitants. Teyla est ravie de retrouver Orin, un ami de sa famille. Elle le met au courant de la menace Wraith et lui demande de prendre des précautions pour son peuple.
UN ENFANT DU VILLAGE : Papa Teyla est ici.
ORIN : Ah, ah, ah, Teyla.
TEYLA : Orin. Ça fait bien longtemps.
ORIN : Trop même. Regarde-toi, tu es si différente.
TEYLA : Beaucoup de chose ont changé depuis ma dernière visite. Voici le Major John Sheppard et voici Orin...
SHEPPAR : Ravi de vous rencontrer...
ORIN : La moisson ne se fera pas avant des mois.
TEYLA : Oui, je le sais, Orin. Nous ne sommes pas là pour faire affaire, mais pour vous prévenir d’un danger. Nous avons des raisons de croire que les Wraiths vont surement s’arrêter ici.
SHEPPARD : Nous n’en n’avons pas vraiment l’assurance, mais nous allons très bientôt le savoir.
ORIN : Oui, ils sembleraient qu’ils se soient réveillés partout.
TEYLA : Dit à ton peuple d’être prudent, au cas où les Wraiths viendraient par ici.
ORIN : Je lui dirais. Mais tu le sais aussi bien que moi, Teyla. Les Wraiths nous traquerons où que nous nous cachions. Nous ne pourrons pas leur échapper.
SHEPPARD : Même par la porte des étoiles ?
ORIN : Les sélections ont lieu dans beaucoup de monde. Aucun d’eux n’est sûr. Nous avons même accueillis des petits réfugiés.
TEYLA : Si les Wraiths arrivent, éloignez vous de la porte des étoiles. Emmène ta famille à la limite de la forêt, là bas, et attend nous.
SHEPPARD : Teyla !
TEYLA : Une famille, Major. C’est ma seule requête.
SHEPPARD : Je suis navré Orin, mais franchement, je ne peux pas vous le promettre.
TEYLA : C’est le moins que nous puissions faire.
SHEPPARD : Si on a le temps.
TEYLA : Alors dépêchons nous.
Teyla et Sheppard quittent les paysans et retourne au Jumper.
ORIN : Allez les enfants, nous devons nous tenir prêts.
CITE D’ATLANTIS
SALLE DE RÉUNION
DR WEIR : Alors, nous avons réunis les caractéristiques de la cité, les rapports de missions et la liste de nos évaluations tactiques. Quoi d’autre ?
RODNEY : J’ai ajouté une tonne d’infos qu’on a pu déchiffrer de la base de données des Anciens.
DR WEIR : Vraiment ? C’est incroyable !
RODNEY : Et bien l’algorithme que j’ai imaginé est extraordinairement efficace, en effet.
DR BECKETT : Oh, pitié...
DR WEIR : Il doit l’être, pour pouvoir contenir toutes ses données en une secondes et trois dixième.
RODNEY : Seulement trois dixième en fait.
DR WEIR : Alors, ça veut dire qu’il nous reste une seconde ?
RODNEY : Toute une seconde à remplir, exact.
DR WEIR : Et c’est suffisant pour rajouter des messages personnels ?
RODNEY : Euh... bien sûr, je pense à plusieurs heures de vidéos et bien plus si c’est audio.
DR WEIR : Ce serait bon pour notre moral. Surtout maintenant.
LT FORD : Je dirais à ma grand-mère ce j’ai vécu jusque là.
DR WEIR : Vous le pourriez, si elle avait une accréditation accordée par les services de sécurité. Mais en attendant dites lui que vous allez bien et qu’elle vous manque.
RODNEY : Bon ! Tout ça est bien joli, mais j’ai beaucoup de boulot. Alors si vous pouviez...euh.
DR WEIR : Lieutenant. Vous pourriez peut-être vous en occuper ? Filmez tout le monde quelques minutes, le temps pour chacun d’envoyer un message à ce qu’ils aiment.
LT FORD : Avec joie, madame.
DR WEIR : Alors en avant.
RODNEY : Dés que Zalenka et moi auront reliés les moteurs du Jumper 4 au réseau. Nous serons en mesure de faire un essai à basse puissance.
DR WEIR : Excellent. Rodney ?
RODNEY : Hum...
DR WEIR : Vous n’avez pas de message à envoyer ?
RODNEY : Vous savez quoi ? Peut-être qu’avec tout mon temps libre, je pourrais enregistrer un mot en privé. Et vous ?
DR WEIR : Moi aussi.
RODNEY : D’accord.
DANS L’ESPACE
DANS LE JUMPER
SHEPPARD : Nous n’étions pas partis pour une mission de sauvetage.
TEYLA : Orin était un bon ami de mon père.
SHEPPARD : Je ne voulais pas lui donner de faux espoir.
TEYLA : Si un proche de votre famille, un grand ami était en danger, menacé d’être prit par les Wraiths, vous n’en feriez pas autant ?
SHEPPARD : Pas si ça compromettait la mission.
TEYLA : Alors en combattant les Wraiths, nous devons abandonner ce qui fait que nous sommes différents.
SHEPPARD : Je suis d’accord pour qu’on passe le prendre sur sa planète si on a le temps, mais seulement si on a le temps. Si je pouvais sauver tout le monde de cette satanée galaxie, je le ferais.
TEYLA : Un père et ses enfants, ce n’est pas tout le monde.
SHEPPARD : J’ai accepté de l’aider, si on a le temps. On engage que les batailles qu’on peut gagner... Oh, là...
Plusieurs vaisseaux Wraiths sortent de l’hyperespace.
SHEPPARD : Je vais essayer de faire demi-tour.
TEYLA : Ils se dirigent vers la planète.
CITE D’ATLANTIS
QUARTIER DU LIEUTENANT FORD
Le lieutenant Ford place sa caméra et s’aperçoit qu’il ne voit rien car il a oublié de retirer le cache de l’objectif. Il s’installe et Il commence alors à enregistrer un message pour ses grands-parents.
LT FORD : Bon, j’enregistre. La batterie est pleine. Pourquoi je ne vois rien ? Ah... que je suis bête ! Voilà. On n’y est. Salut Grand-mère, grand père. C’est moi Aiden...comme vous le voyez. Je suis là entrain de vous parler, de très loin de la maison. Je vais bien cela dit. Il ne faut pas vous en faire. La vie ici, c’est plutôt la routine.
FLASHBACK
Le lieutenant Ford tire sur un Wraith en pleine tête. Dans la chambre forte il se bat contre un Genii. Dans le Jumper lorsqu’il ouvre la porte pour faire avancer le Jumper pour rentrer sur Atlantis. Lorsque Teyla lui évite d’être emporter par un rayon d’un Dart.
LT FORD : J’ai vraiment espoir de bientôt pouvoir être de retour à la maison. Mais vous savez, si je devais rester bloquer ici un temps, sachez que tout va bien pour moi. Je fais beaucoup de choses et je vois un tas de choses que je ne pensais jamais voir.
FLASHBACK
Sur la planète de Teyla, le lieutenant Ford voit un Dart sortir de la porte des étoiles. Dans un vaisseau Wraith, il constate avec le major Sheppard que les Wraiths se réveillent. Lorsque le Jumper lance un drone pour détruire un Dart dans l’espace. Quand il se trouve avec l’équipe devant un cratère d’un vaisseau Wraith.
LT FORD : J’aimerais vous en dire d’avantage. Mais qui sait ? Un jour je pourrais peut-être vous en dire plus. Mais sachez bien, tous les deux que, vous êtes là. Toujours ! Tout le temps !
SUR LA PLANÈTE
DANS LE JUMPER
SHEPPARD : Je suis désolé Teyla, même en mettant la gomme on devance à peine leur armada. Je ne peux pas risquer de nous poser pour Orin et sa famille.
TEYLA : Je vois.
SHEPPARD : Je vais désactiver le mode furtif pour traverser, composez le code. Non, arrêtez ! Vortex en activation.
TEYLA : J’ai entendu dire que les Wraiths pouvaient la programmer pour que leurs victimes ne s’en servent pas comme moyen d’évasion.
SHEPPARD : Alors, on est coincé ici.
TEYLA : Une fois notre invisibilité rétablie, nous serons parfaitement en sécurité.
SHEPPARD : Comment allons prévenir les autres de l’avancé de la flotte ennemis sur Atlantis.
TEYLA : Je crois que le manège des Wraiths ne s’arrêtera pas avant la nuit. Mais si nous attentons à l’endroit que j’ai indiqué à Orin et sa famille pour les récupérer ...
SHEPPARD : C’est là que je me dirige.
SUR ATLANTIS
A L’INFIRMERIE
Message du docteur Beckett pour sa mère.
DR BECKETT : Je vous préviens tout de suite je suis nul dans ce genre de chose.
LT FORD : Vous en faites pas, seul votre famille verra cette vidéo.
DR BECKETT : Oui et vous, ainsi que l’armée Américaine.
LT FORD : Bon, on essaie.
DR BECKETT : Qu’est ce que je dois dire ?
LT FORD : Euh... euh... vous me manquez, je voudrais que vous soyez là !
DR BECKETT : Que qui soit là ?
LT FORD : Il n’y a pas quelqu’un que vous voudriez prêt de vous ?
DR BECKETT : Non personne. Je ne voudrais même pas être là.
LT FORD : Doc, allons-y ! Il y en a pleins d’autres qui attendent.
DR BECKETT : Entendu. Je suppose que je pourrais dire bonjour à ma mère.
LT FORD : Cool. Excellent ! Allez. Prêt ?
DR BECKETT : Prêt, oui.
LT FORD : Bien.
DR BECKETT : Salut maman. J’espère que ce message te trouve en bonne santé. Je suis sûr que tes pétunias sont superbes et en pleine fleuraison. Oh et dis donc, j’espère que tu as bien mis la crème que je t’ai donné ? Si tu as bien poursuivie le traitement, la mycose devrait avoir disparu... Qu’est ce que j’ai dis ?
LT FORD : Une mycose ?
DR BECKETT : Oui, sur ses orteils. Je croyais que personne ne verrai ça, sauf ma famille.
LT FORD : Oui, mais... une mycose ?
DR BECKETT : De quoi devrais-je lui parler alors ?
LT FORD : C’est votre mère, dites lui que vous l’aimez.
DR BECKETT : Non, non, hors de question. Je suis trop émotif.
LT FORD : Et alors ?
DR BECKETT : C’est quelqu’un d’extrêmement délicat. Une âme sensible, comme vous n’en connaitrez jamais, aussi pure qu’un petit flocon de neige. Si je suis bouleversé, elle sera bouleversée et je ne veux pas.
LT FORD : C’est... ce n’est pas du live docteur Beckett. Si vous n’aimez pas la première prise, alors on peut tout recommencer.
DR BECKETT : C’est vrai ?
LT FORD : Bien sûr.
DR BECKETT : Ah, bon je suppose que je peux faire ça.
LT FORD : Allez. Ok, c’est bon.
DR BECKETT : Maman. Tu me manques terriblement, tu sais. C’est au dessus de mes forces.
SUR LA PLANÈTE
DANS LE JUMPER
Le Jumper est en mode furtif, John le pose sur la planète. Le major Sheppard observe avec des jumelles, si Orin et sa famille arrive au point de rendez vous fixé par Teyla.
SHEPPARD : Allez, montrez vous, Orin, s’il vous plait. Quoi ?
TEYLA : Tout à l’heure, vous n’auriez pas hésitez à l’abandonner.
SHEPPARD : La situation à changée entre temps.
TEYLA : Aujourd’hui lieutenant Ford a suggéré de dépouiller une communauté d’enfant.
SHEPPARD : Oui, parce qu’ils ont un E2PZ et on peut tous les ramener à la base.
TEYLA : Pour affronter la mort sur Atlantis ?
SHEPPARD : Écoutez. Ford et moi sommes des militaires et on a passé notre vie à s’entrainer à survivre.
TEYLA : Et moi, j’ai passé la vie à survivre aux Wraiths.
SHEPPARD : Et cet entrainement consiste aussi à savoir qui vous pouvez sauver ou non. C’est clair.
TEYLA : Et vous croyez que cette décision ne tient qu’à vous ?
SHEPPARD : J’ai dis que j’attendrais vos amis, si on avait le temps, et on là justement. Qu’attendez-vous de plus ?
TEYLA : Beaucoup de trop, je crains.
SHEPPARD : La nuit risque d’être longue.
CITE D’ATLANTIS
DANS UN LABORATOIRE
Zalenka fait son message dans sa langue d’origine.
FLASHBACK
La cité remonte du fond de l’océan, jusqu’à la surface.
RETOUR DANS LE LABORATOIRE
LT FORD : Vous n’aviez rien dit qui requérait une autorisation officielle ?
ZALENKA : Une autorisation ?
SUR LA PLANÈTE
DANS LE JUMPER
Teyla et le major Sheppard observent ce qui ce passe dehors, les Wraiths continuent leurs récoltes.
SHEPPARD : C’est dur de rester assit et de regarder.
TEYLA : Ils n’y a rien que nous puissions faire.
SHEPPARD : Je crois que si au contraire. Mais ce serai notre dernière action.
TEYLA : Nous ne sommes pas assez nombreux et la porte est toujours inaccessible. Mais si nous sauvons Orin et sa famille, nous aurons fait quelque chose au moins.
SHEPPARD : Oui, au moins.
CITE D’ATLANTIS
DANS UNE PIÈCE DE LA CITE
C’est au tour du sergent Bates de faire son message.
SGT BATES : Tu vas me manquer gamin. J’ai hâte de rentrer à la maison, de t’emmener à un match de basket et d’être présent quand Koby et Shaq ramènerons un nouveau titre pour les Lekers. Voilà.
LT FORD : C’est tout ?
SGT BATES : Que voulez vous que je dise d’autre ?
LT FORD : C’est votre petit frère sergent.
SGT BATES : Il est probable que je ne le revois jamais. Pourquoi, dramatiser d’avantage ?
LT FORD : Il ne s’agit absolument pas de ça.
SGT BATES : Il s’agit de ça et vous le savez bien. Relax lieutenant, je m’estime heureux d’avoir pu lu dire au revoir.
LT FORD ; Oui, mais vous ne l’avez pas dit.
SHT BATES : Pas directement, c’est vrai.
Le sergent Bates quitte sa chaise. Le lieutenant Ford parcourt les couloirs de la cité, lorsqu’il est interpelé par McKay.
RODNEY : Lieutenant Ford.
LT FORD : Prêt à enregistrer votre message ?
RODNEY : Oh, je l’ai déjà fait. A dire vrai j’ai pris la liberté de m’enregistrer en privé, et je pense que ça nécessite un petit montage.
LT FORD : Un montage ?
RODNEY : Oui, je me suis un peu étalé, j’ai utilisé toute la bande.
LT FORD : Vous avez parlé une heure ?
RODNEY : Oui, j’ai trouvé un côté thérapeutique à cette expérience et je me confie pas mal. Je révèle des vues personnel pertinentes, sensé même. Mais je n’ai dormi que six heures ces derniers jours, alors...
LT FORD : C’est pour qui ?
RODNEY : L’humanité en général et ma sœur aussi. Je n’attends pas de vous que vous la reduisiez à quelques minutes, mais sans blague il y a de l’or là-dessus. Alors mettez mon message à la fin et s’il est coupé tant pis. Mais si la liaison se maintient quelques minis secondes de plus, on n’aura pas perdu de temps.
LT FORD : Bon d’accord. J’ai hâte de voir ça.
RODNEY : Bien, régalez vous.
LT FORD : De l’or.
LABORATOIRE DE MCKAY
RODNEY : A l’antenne dans cinq... quatre... trois... Ici le docteur Rodney McKay qui vous parle depuis la base des opérations de la cité perdue d’Atlantis. Localisée quelque part loin dans la galaxie de pégase. J’enregistre ce message alors que nous sommes à l’aube de notre heure la plus sombre. A l’heure où je vous parle une flotte ennemie ayant des proportions bibliques se dirige vers nous, disposée à... oserais-je dire, diablement enclin en terme plus métaphorique, à tous nous détruire. Nous ferons de notre mieux pour repousser l’attaque, mais j’ai bien peur que la défaite soit pour nous inévitable. Moi et les autres membres de mon équipe, allons affronter une mort des plus effrayantes que l’ont puisse imaginer. Quand notre vie, notre essence tout à coup éradiquer... aspirée de la poitrine d’une ... horrible... horrible façon... Ok, on oublie ça. Je recommence. Je recommence. Allez ! Ford... vous coupez ça je reprends. Bon, parlons de...
SUR LA PLANÈTE
DANS LE JUMPER
Au village, un grand rayon d'énergie frappe le sol en continu, il semble provenir d'un vaisseau ruche.
SHEPPARD : Qu’est-ce que c’est que ça ?
TEYLA : Je n’avais jamais rien vu de tel.
SHEPPARD : Je vais aller y jeter un œil.
TEYLA : Vous risquez de vous faire repérer.
SHEPPARD : Je m’arrangerais pour être discret.
TEYLA : Major !
SHEPPARD : Je veux aller voir ce que c’est... que ce truc. Restez ici jusqu’à ce que Orin et sa famille arrive.
John Sheppard, sort du Jumper arme à la main et son détecteur de vie de l’autre.
SUR ATLANTIS
LABORATOIRE DE RODNEY
RODNEY : Bon alors, cinq, quatre, trois... Mes amis, je suis le docteur Rodney McKay de l’expédition d’Atlantis. A l’heure où je vous parle, vous avez déjà connaissance de notre lutte héroïque contre les Wraiths et de notre mort prématurée, comme vous avez sans doute pu le constater. Je souhaiterais...transmettre mes ultimes pensées. Toute ma grande culture, mon savoir faire et mon expérience de première main en matière d’astrophysique, m’ont apporté une vision, une perspective unique que peu sur terre, ou même sur n’importe quelles autres planètes de ces mondes peuvent égaler. Je souhaiterais prendre un moment donc pour vous transmettre à tous cette perspective. Je commencerais avec, euh... quelques observations sur ... un sujet qui me tient terriblement à cœur. Le commandement ...
DANS LE BUREAU D’ELIZABETH
DR WEIR : Monsieur et Madame Markham, je suis le docteur Elizabeth Weir et votre fils était membre de mon expédition.
FLASHBACK
Markham est dans le Jumper lorsque ce dernier se coince dans la porte des étoiles.
SUR ATLANTIS
BUREAU D’ELIZABETH
DR WEIR : C’est avec les plus sincères regrets que je vous informe de son décès dans l’exercice de ses fonctions, survenu il y a quelques jours. Il est mort en défendant les autres et son sacrifice à sauvé de nombreuses vies...Sans parler de sa grande curiosité qui fut en partie une des qualités, dont votre fille a fait preuve en faisant son devoir ici, en tant que scientifique de mon équipe. Elle et un certain nombre de ses collègues sont décédés, il y a de ça quelques semaines. Je n’ai pas la liberté de vous révéler la cause de son décès, mais je peux vous assurer que durant ce séjour parmi nous, le docteur Dumais a été le témoin de quelque chose de merveilleux. Elle a vue et fait des choses qu’elle n’aurait jamais rêve de faire... Vous pouvez être fière votre fils, il est mort courageusement en défendant les autres et j’avoue que je ne le connaissant pas aussi bien que j’aurais dû. Mais je sais qu’il était apprécié et véritablement respecter par ses pairs. On m’a informé qu’il parlait souvent de sa famille. Je souhaiterais vous en dire plus, mais je pense que vous comprendrez en tant que famille de militaire.
LT FORD : C’est fini madame ?
DR WEIR : Donnez-moi un moment je vous prie lieutenant.
DANS UN AUTRE LABORATOIRE DE LA CITE
UNE JEUNE SCIENTIFIQUE : Je suis énormément prise avec mon job. Je travail dur comme les autres pour garantir le succès de cette expédition et pour faire plaisir au chef de notre équipe scientifique.
FLASHBACK
RODNEY : Non, non, non, cette séquence d’abord et ensuite le code secondaire, sauf si vous voulez partir en fumée. Au quel cas bravo !
RETOUR AU PRÉSENT
DANS UN AUTRE LABORATOIRE DE LA CITE
UNE JEUNE SCIENTIFIQUE : Il ne se souvient pas toujours de comment je m’appelle, mais j’ai vraiment beaucoup aimé travailler avec lui.
FLASHBACK
RODNEY : Il y a quoi, là dedans ? Du kiwi ? Qui a fait ça ? C’est vous ?
LE JEUNE SCIENTIFIQUE : Oh,non...
RETOUR AU PRÉSENT
DANS UN AUTRE LABORATOIRE DE LA CITE
LA JEUNE SCIENTIFIQUE : C’est quelqu’un de très honorable. Un homme très brave.
FLASHBACK
RODNEY : Aïe, aïe ! Une crampe, une crampe, une crampe... aïe.
RETOUR AU PRÉSENT
DANS UN AUTRE LABORATOIRE DE LA CITE
LA JEUNE SCIENTIFIQUE : Jusqu’à la fin, je continuerais de servir cet homme avec plaisir.
LABORATOIRE DE MCKAY
RODNEY : Un jour je suis tombé malade en embrassant une fille en classe d’algèbre. Je ne suis pas allé à l’école pendant un mois. Cela dit ce baiser...était déjà quelque chose. Alors, ça valait probablement le coup. April Binghman. Une jolie blonde, ouais...en faite j’adore les blondes, surtout avec...les cheveux courts...Hum... Samantha Carter, si vous regardez... je brûle encore pour vous. Mais malheureusement je vais m’éteindre, cela dit vous devez savoir, que je vous trouve si...disons...tellement... vous êtes chouette, voilà, vraiment chouette et j’irai même plus loin, en disant que vous êtes la scientifique la plus sexy que j’ai jamais connu. Je ne passe pas une nuit sans que je me retrouve... Ok, ok, ok, Ford vous sucrez... oubliez ça. Alors, reprenons ...à... le commandement.
SUR LA PLANÈTE
DANS LE JUMPER
Dans le Jumper, Teyla fait l'inventaire du matériel quand elle entend un bruit au dehors. Un Wraith est juste devant l’entrée du Jumper. Teyla s’immobilise afin de faire le moins de bruit possible. A son grand soulagement le Wraith repart dans une autre direction.
CITE D’ATLANTIS
SALLE DE RÉUNION
Kavanagh est sur le point de faire sa vidéo.
KAVANGH : Qui regardera ce message ?
LT FORD : Celui ou celle à qui il est adressé. Votre famille, vos amis, ceux que vous aimez.
KAVANAGH : Est-ce que quelqu’un d’Atlantis le visionnera ?
LT FORD : Non, ces messages sont privés. Vous pouvez être fleur bleu autant que vous le voulez.
KAVANAGH : D’accord. Ce message s’adresse au général Jack O’Neill du SGC sur la planète terre. Je pense qu’il est de mon devoir, de vous informer de ce que je considère être de graves erreurs de jugement de la part des chefs de cette expédition. Particulièrement le docteur Elizabeth Weir, ses actions ont de manières répétitives et irresponsables, exposés les membres de cette expédition à de extrême danger, nous entrainant par conséquent dans la grave situation à laquelle nous faisons face aujourd’hui.
LT FORD : Bon. Vous savez quoi ? Je pense que je vais quitter la pièce et vous laisser vous plaindre en privé.
KAVANAGH : Parfait. J’ai conservé des dossiers sur les activités douteuses du docteur Weir, que j’aimerais à présent vous détailler.
SUR LA PLANÈTE
DANS LA FORET
Sheppard s'approche du village par la forêt, avec ses jumelles, il observe le rayon d'énergie alors qu'un Dart passe au dessus de lui.
SUR ATLANTIS
LABORATOIRE DE RODNEY
RODNEY : Ah, je n’ai jamais aimé les chiens, trop de boulot, trop de dépendance, trop imprévisible. Je veux dire, vous laissez une porte ouverte, la moindre ouverture, ils se tirent. Vous avez beau mettre des affiches partout, c’est inutile, vu que votre père à refusé de payer pour son tatouage, votre animal fini à la fourrière ou à la SPA... et aujourd’hui mon copain, je ne sais pas où il est. Alors que les chats, ça c’est tout une autre histoire. Non, les chats sont... Ils sont indépendant, hyper fiable, vous secouez la boîte et ils se pointent, certains diront que c’est leur estomac qui parle, mais pas mon chat. Je crois sincèrement qu’il appréciait ma compagnie. C’est très réconfortent quand on rentre du boulot chez soi, à la fin de la journée et qu’un visage familier est là pour vous accueillir. Bon ! J’ai encore dérapé... Où en étais-je ? Euh... voilà c’est ça... Le commandement.
SUR LA PLANÈTE
DANS LE JUMPER
Le village subit toujours l'attaque Wraith et Teyla s'impatiente dans le Jumper. Elle aperçoit soudain des personnes courant vers elle et désocculte le camouflage du vaisseau, afin de les faire monter dans le Jumper.
TEYLA : Par ici ! Je suis une amie, venez, dépêchez vous ! Je vous en prie ! Venez vite ! De ce côté.
Une fois le petit groupe en sécurité dans le Jumper, Teyla remet l’occulteur en marche et va s’occuper des personnes qu’elle vient de sauver.
TEYLA : Vous êtes encore nombreux ?
UN HOMME : Je n’en sais rien. Les Wraiths sont partout.
TEYLA : Tenez buvez ça. C’est de l’eau. Et Orin ? Vous l’avez vu ?
L’HOMME : Non, pas depuis que les Wraiths sont arrivés. Merci. Il faut qu’on parte, les Wraiths vont nous trouver.
TEYLA : Non, non, non, notre vaisseau possède un bouclier qui le rend invisible. Vous êtes en sécurité, ici. Alors, reposez vous. Nous allons bientôt partir.
SUR ATLANTIS
BUREAU D’ELIZABETH
DR WEIR : Enfin, je souhaiterais dire un mot aux familles de chacun des membres de cette expédition. Je voudrais tant vous en dire plus, sur ce qu’on fait, ceux que vous chérissez et j’espère qu’un jour vous pourrez le découvrir, parce que vous seriez plus qu’étonné. Mais tout ce que je vous dirais, ce que je ne pourrais pas être plus fière de l’attitude de chacun d’eux. Leur héroïsme m’a réellement impressionné...et leur grande ingéniosité m’a stupéfié.
FLASHBACK
Lorsque Rodney jetant le générateur au Naquadah pour élogner l'entité. Teyla se battant seul contre un Wraith. McKay tirant sur un Wraith. Quand le major Sheppard tire sur Kolya. L’explosion du générateur à Naquadah au dessus de la cité.
SALLE DE CONTRÔLE
DR WEIR : Rodney, envoyez !
RODNEY : Ok, j’envoi !
Une immense vague arrive sur la cité.
RODNEY : Maintenant !
Le bouclier est activé, le grosse vague s’écrase sur le bouclier.
RETOUR AU PRÉSENT
BUREAU D’ELIZABETH
DR WEIR : Nous affrontons un terrible ennemi et notre avenir est incertain. Mais si vous deviez plus avoir de nos nouvelles, alors sachez que vos êtres chers, n’ont pas affronté cette incertitude tout seuls. Nous faisons face à notre avenir ensemble.
SUR LA PLANÈTE
DANS LE JUMPER
Teyla regarde au dehors avec ses jumelles, le major Sheppard est de retour.
TEYLA : Major !
SHEPPARD : C’est pas joli, joli dehors. C’est la famille d’Orin ?
TEYLA : Non. Ils ne l’ont pas vu depuis que la sélection à commencé.
SHEPPARD : Leur village est en parti dévasté. La porte vient de se refermer. Nous devrions pouvoir recomposer le code avant que les Wraiths ne refassent joujou avec.
TEYLA : Je vous en prie, major. Accordez plus de temps à Orin.
SHEPPARD : S’il avait pu venir, je pense qu’il serait déjà avec nous. Nous devons repartir
TEYLA : Allez-vous-en ! Je reste, je le chercherais quand il fera jour, vous reviendrez me chercher.
SHEPPARD : Vous ne pouvez pas faire ça.
TEYLA : Je considère Orin comme un membre de ma famille. Vous ne pouvez pas comprendre ce que cela implique...
SHEPPARD : Je sais ce que vous ressentez, Teyla ! Mais ce n’est pas le propos.
TEYLA : Avec ou sans vous, je reste là, major !
SHEPPARD : Vous n’y arriverais pas.
TEYLA : Alors je vous demande de rester, un peu plus longtemps. Faisons qu’au moins tout cela serve à quelque chose.
SHEPPARD : Bon, très bien, on va rester un peu plus longtemps.
CITE D’ATLANTIS
INFIRMERIE
DR BECKETT : Je sais que tu t’inquiètes pour moi maman. Mais quelque part nous avons trouvé le moyen de relever tous les défis. Alors ne te tracasse pas pour ma sécurité. Je suis entouré de pleins de gens, de douzaine de pays différents et on est tous unis par un engagement unique. Nous représentons le peuple de la terre, et s’il y a une chose que j’ai découvert a propos de nos autres terriens, c’est qu’on est une sacrée bande de loustique et je ne serais absolument pas étonné...
LT FORD : Docteur vous ne pouvez pas dire terrien à votre mère. Elle n’a pas d’autorisation officielle.
DR BECKETT : Elle sait que je suis de la planète terre, ce n’est pas du tout un secret.
LT FORD : Ah, bon d’accord.
DR BECKETT : Désolé maman. Alors...
SALLE DE RÉUNION
KAVANAGH : Elle s’est aussi servi d’un prisonnier pour tester et expérimenté une drogue, et se faisant, elle a violé la convention de Genève. Elle a autorisée qu’on lève le bouclier de la porte des étoile, alors l’identité des voyageurs en approche était plus que douteuse et non établie.
LABORATOIRE DE MCKAY
RODNEY : Encore un endroit que je ne verrais pas avant de mourir. Pourtant entre nous, quand on a voyagé autant que moi, on se dit que si on ne voit pas les chutes du Niagara, ce n’est pas grave, tu parles oui, ça vous ronge. C’est comme tous ces films que je ne verrais jamais. Je n’ai jamais vu Grease, même si je craquais pour Olivia Newton-John, tout gosse. J’ai toujours voulu voir Gandhi et j’ai vu que la moitié du Sixième sens, sans en connaitre la fin. Ma sœur... Ford si vous coupez tout le reste, gardez...gardez cette partie, Ok. Jeannie, c’est ton frère, Rodney. Comme tu peux le voir. Je voulais seulement te dire que...je veux seulement te dire que la famille, c’est important et je m’en suis rendu compte, parce que les personnes qui m’entourent sont devenus...une sorte de famille, de famille de substitution. Oh, je sais ce que tu penses, je n’ai jamais été un bon exemple pour ce genre de sentiments. Mais euh... lorsqu’on est entrain de contempler sa propre fatalité, on a tendance à être plus clairvoyant. Je te souhaite vraiment le meilleur et je suis navré qu’on est pas été plus proche. Mais peut-être bien que... si par chance je m’en sors, alors nous pourrons essayer de l’être. Ça me plairait assez... Alors, s’il me reste suffisamment de temps. Je vais reprendre le sujet sur le commandement.
SUR LA PLANÈTE
DANS LE JUMPER
SHEPPARD : Quelqu’un arrive.
TEYLA : Orin ! Orin !
SHEPPARD : Ils sont combien dans sa famille ?
TEYLA : Il a dû rencontrer d’autres personnes en chemin.
SHEPPARD : ça va nous poser un problème.
ORIN : Je ne croyais pas que vous seriez encore là.
TEYLA : Nous ne serions pas partis sans vous.
ORIN : J’en ai trouvé d’autre en chemin et il y en a plus encore qui arrive.
SHEPPARD : Ah bon, combien d’autres ?
ORIN : Et bien douze, peut-être plus. Là, tenez !
Un habitant sort du Jumper et appel Orin.
UN HOMME : Par ici ! De ce côté, de ce côté ! Vite !
SHEPPARD : Non, une minute attendez.
Deux Darts Wraiths foncent droit sur eux. Sheppard conduit alors autant de personnes que possible dans le Jumper.
SHEPPARD : Ok, venez, on prendra le plus de monde possible.
TEYLA : Allez vite ! Dépêchez vous !
UN HOMME : Venez, venez !
UN AUTRE HOMME : Teyla ! Teyla !
C’est la panique, certains entre dans le Jumper et d’autre ont été emporté par le rayon Wraiths.
TEYLA : Dépêchez vous!
UN HOMME : Oui, courrez, vite ! Courrez !
Sheppard évite de justesse un rayon en sauvant une petite fille.
SHEPPARD : Couche-toi !
Tous assistent impuissant à l'enlèvement des membres de leur communauté sans pouvoir intervenir. Sheppard s’installe rapidement aux commandent du Jumper et encode l’adresse d’Atlantis sur le DHD.
CITE D’ATLANTIS
SALLE DE RÉUNION
DR WEIR : Nos invités sont confortablement installés ?
TEYLA : Oui.
DR WEIR : Bon, excellent. Alors dites-moi. C’est vraiment grave ?
SHEPPARD : Très ! Chacun de leur vaisseau ruche fait office de transporteur de troupe et chacun d’eux est escorté par des croiseurs et des centaines de Darts. Grodin télécharge les relevés des détecteurs.
TEYLA : Je n’ai jamais été témoin d’une sélection aussi importante.
SHEPPARD : Pour le peu qu’on a sauvé, ça valait quand même le coup.
DR WEIR : Rodney, sommes nous prêts a envoyer le message ?
RODNEY : Quand vous voudrez.
DR WEIR : Bien. Le lieutenant Ford est entrain de finir l’enregistrement des messages personnels de tous les membres de l’équipage. Si vous voulez...
SHEPPARD : C’est bon.
DR WEIR : Bien. En accompagnement de quelques remarques personnelles. J’ai pris la liberté de transmettre des messages aux familles des membres que nous avons perdus.
SHEPPARD : Excellente idée.
DR WEIR : Mais il y en a un en particulier, que j’ai cru bon de vous laisser faire vous-même.
DANS UNE PIÈCE SUR ATLANTIS
LR FORD : Vous pouvez y aller dés que vous serez prêt, monsieur.
SHEPPARD : Je ne suis pas sûr que les parents du colonel Sumner soit encore en vie. Je ne sais même pas s’il avait de la famille. Nous n’en avons pas tous. Mais s’il avait une famille elle doit savoir que le colonel est mort avec honneur et courage en accomplissant son devoir et... qu’il avait le charisme d’un leader et l’étoffe d’un héros. Je n’ai guère eu la chance de le connaitre vraiment...mais je sais que... étant donné le type d’homme qu’il était et ce à quoi nous faisons face. Je souhaiterais qu’il soit encore là.
BUREAU D’ELIZABETH
DR WEIR : Il n’y a pas un jour, sans que je pense à toi, Simon. Il y a tellement de choses que je voudrais te dire et partager avec toi... mais c’est interdit. Je sais que tout cela est vraiment injuste. Je t’ai laissé dans l’ignorance. Tu mets ta vie entre parenthèse pour moi. Ne m’attend plus. Tout ce que je souhaite, c’est que tu fasses attention à toi, et où que tu sois mon chéri, mon cœur sera là et veillera sur toi.
INFIRMERIE
DR BECKETT : Alors fait attention à toi, tu veux. Essaye de dormir, n’oublie pas tes marches quotidiennes, et prends bien tes médicaments. Je crois que j’ai fini. Je vais te dire au revoir maintenant. Et maman je t’aime fort.
QUARTIER DU LIEUTENANT FORD
LT FORD : Au revoir grand-mère, grand père, vous me maquez.
DANS UNE PIÈCE DE LA CITE
SGT BATES : Au revoir petit frère.
DANS UN LABORATOIRE
Zalenka prononce des mots dans sa langue natale.
DANS UN AUTRE LABORATOIRE DE LA CITE
LA JEUNE SCIENTIFIQUE : Au revoir.
BUREAU D’ELIZABETH
DR WEIR : Au revoir, Simon.
DANS UNE PIECE DE LA CITE
SHEPPARD : Au revoir
Le vortex d’Atlantis est en fonction pour l’envoie du message vers le SGC.
STARGATE COMMANDE
SALLE DE CONTRÔLE
WALTER : Activation, non programmée de la porte des étoiles.
UNE FEMME : Connexion établie.
WALTER : Nous recevons une transmission. D’où vient-elle ?
SAMANTHA CARTER : D’Atlantis.
FIN