STARGATE ATLANTIS
Saison 1 épisode 18
SCRIPT VF
«SOUS HYPNOSE»
La nuit est tombé sur Atlantis. Tout est calme. Quelques soldats montent la garde. McKay travaille. Le lieutenant Ford, ainsi que le major Sheppard et Teyla dorment, mais leur sommeil semble bien agité. Un Wraith se promène dans les couloirs de la cité, il se dirige vers la chambre de Teyla où il appose violemment sa main sur la poitrine de celle-ci, commençant à aspirer sa vie. Teyla se réveille et la panique s’empare d’elle, ne pouvant pas se libérer. Elle se réveille brutalement, se rendant compte que ce n’était qu’un rêve, elle se lève, quitte ses quartiers et avance jusqu’à la chambre du major Sheppard.
TEYLA : Major Sheppard ! Major !
Lorsqu’elle ouvre la porte du quartier du major Sheppard, elle s’avance vers son lit et soulève ses couvertures, elle y découvre un cadavre complètement desséché, et quand elle se retourne le Wraith lui fait face. Elle se réveille enfin dans la réalité, en sueur et effrayée par se cauchemar.
* * * * * * * * * * * * * * GÉNÉRIQUE STARGATE ATLANTIS * * * * * * * * * * * * *
CITE D’ATLANTIS
AU GYMNASE
Sheppard et Teyla s'entraînent.
TAYLA: Continuez !
Le major Sheppard est très surpris d'arriver à battre son amie.
SHEPPARD : Vous voulez que je l’emporte ?
TEYLA : Je vous assure que non, Major. Continuez.
Il parvient finalement à la propulser violemment à terre.
SHEPPARD : ça va ?
TEYLA : Oui.
SHEPPARD : Vous êtes sûre ? Généralement c’est moi qui me retrouve HS par terre.
TEYLA : Honnêtement, je ne dors pas beaucoup ces temps ci et quand j’y arrive je fais des cauchemars sur le Wraith.
SHEPPARD : Vous n’êtes pas la seule.
TEYLA : C’est devenu pire depuis que mon père à été enlevé.
SALLE DE REUNION
DR WEIR : D’après les estimations du docteur Zalenka, nous avons moins d’une semaine avant que les Wraiths arrivent. Je veux des solutions.
RODNEY : Vous voulez dire autre que de pleurer pour essayer de dormir ? Ça ne marche pas. Je n’ai pas fermé l’œil ces temps-ci.
DR WEIR : Et qu’avez-vous tiré de bon de vos nuits blanche, Rodney ?
RODNEY : Depuis qu’on est ici, on a découvert de nombreux systèmes de défense en plus du bouclier, ca va de soit.
ZALENKA : Nous pensons que notre meilleure option est le fauteuil de contrôle.
RODNEY : Je m’apprêtais à le dire.
ZALENKA : Mais vous être trop long comme d’habitude.
RODNEY : Ben, justement on peut peut-être trouver mieux.
ZALENKA : Vous avez une meilleure option ?
DR WEIR : Messieurs, s’il vous plait.
RODNEY : Le bouclier, mais la puissance sera notre plus gros problème.
ZALENKA : Nous n’avons pas encore était en mesure d’initialiser le fauteuil, encore moins de déterminer si nous aurons la puissance pour le faire fonctionner.
DR WEIR : Très bien tenez-moi au courant. Sergent Bates, où en sommes-nous avec le site Alpha ?
SGT BATES : L’exploration au sol est fini, on a sécurisé l’espace aérien. On pourra y établir notre camp de base, quand le major aura procédé à l’inspection finale.
SHEPPARD : Oui, j’y vais après le déjeuner.
DR WEIR : Parfait. Teyla est ce que les Athosiens se préparent à l’évacuation ?
TEYLA : Oui, mais bon nombre crois qu’aucun autre monde, n’est plus sûr que celui-ci.
DR WEIR : Ils veulent rester ?
TEYLA : Selon leur récit de nombreux de nos alliés, comme nous l’avons vu nous même, les sélections interviennent dans toute la galaxie. Mon peuple a passé sa vie à fuir les Wraiths.
DR WEIR : Oui, mais la différence aujourd’hui, c’est que nous avons l’intention de détruire la cité, plutôt qu’elle ne tombe entre les mains des Wraiths. Si nous en arrivons là, quiconque restera sur le continent sera forcément coupé de la porte des étoiles pour de bon. Grâce à Rodney et sa découverte du cristal de contrôle de la porte. Nous savons au moins que nous pourrons l’emmener avec nous dans l’espoir de pouvoir retourner sur terre dans le futur.
TEYLA : Nous comprenons cela docteur Weir.
DR WEIR : Très bien dans ce cas...
TEYLA : Le peuple d’Athos souhaite simplement que vous sachiez, que si l’on doit rester et se battre eux aussi aideront à défendre la cité des Ancêtres.
DR WEIR : C’est tout à fait honorable, mais je...
KAVANAGH : Oh, je vous en prie. Nous ne pouvons pas envisager de rester et de nous battre.
SHEPPARD : Alors là, je ne suis pas d’accord. Au contraire je crois que ça reste dans le domaine du possible, docteur.
KAVANAGH : Ils y a des dizaines de milliers de vilains aliens qui se dirigent vers nous dans des vaisseaux spatiaux hyper sophistiqués dans le but de nous détruire. Et nous, nous avons quoi ? Deux cent personnes, pour la plupart des scientifiques, qui ne se sont jamais servis d’un arme jusque là.
RODNEY : Au risque de vous choquer, c’est bien la première fois que je suis d’accord avec Kavanagh.
SHEPPARD : Je dis seulement, que nous ne devons pas nous avouer vaincu. Pas encore.
RODNEY : Oh, il est vrai que nous sommes censé nous rappeler, un film important...euh avec John Wayne...ah oui, Alamo.
SHEPPARD : Et vous autre en tant que scientifique on a jamais envisagé de vous envoyer sur la ligne de front. Mais la science peut changer le court de la guerre et de l’histoire. Regardez la bombe atomique...
ZALENKA : Ce n’est pas l’invention dont nous sommes les plus fières.
DR WEIR : Le fait est que les Wraiths ne sont pas encore là, et jusqu'à ce moment, je voudrais que chacun de vous, reste concentré sur ses compétences. Et quitte à ce que ce ne soit pas la bonne, s’il y a une option, je veux l’entendre. Ce sera tout.
SUR LA TERRASSE
Teyla est assise devant son plateau repas. Une jeune femme blonde s’approche d’elle.
KATE: Teyla?
TEYLA : Bonjour.
KATE: Kate Heightmeyer.
TEYLA : Oh, oui bien sûr... je vous prie de m’excuser.
KATE : Il n’y a pas de mal. Je peux me joindre à vous ? Ça ne vous ennuie pas ?
TEYLA : Oh, non je vous en prie.
KATE : Etrange comme la mémoire nous fait défaut quand on est fatigué.
TEYLA : Vous êtes médecin, c’est bien ça ?
KATE : Oui, psychologue pour être exact.
TEYLA : Cette fonction est différente de celle du docteur Beckett ?
KATE : Oui, assez. Je soigne l’esprit des gens. J’essaie d’aider mes patients à gérer des problèmes émotionnels, comme l’anxiété, la dépression, la détresse post-traumatique. Inutile de dire que j’ai beaucoup de travail depuis qu’on est ici.
TEYLA : Ah, ça oui, j’imagine.
KATE : Vous devez surement faire exactement la même chose que ce que je fais, avec votre peuple. Mais c’est surement très lourd de toujours être positif et de faire preuve de courage.
TEYLA : Oh, on sait bien que la force engendre l’espoir, et sans espoir les miens seraient perdus.
KATE : Et vous vous sentez obligé de vous montrez forte pour nous aussi. Ecoutez, Teyla. Je suis consciente que vos compétences et votre loyauté, ont été remise en question, par le passé et je tiens seulement à vous dire que, que si vous voulez en discuter, je suis là.
TEYLA : Le major Sheppard vous a demandé de me parler ?
KATE : Oui, il m’a dit...
TEYLA : Je suis désolé. Je ne veux pas vous paraitre impoli, mais je vais bien. Très bien. Je vous remercie de votre intérêt.
Teyla quitte la psychologue et rejoint le major Sheppard dans le couloir menant à la salle d’embarquement.
EN SALLE D’EMBARQUEMENT
Le major Sheppard s’apprête à quitter la base d’Atlantis pour le site Alpha.
TEYLA : Major.
SHEPPARD : Teyla.
TEYLA : Qu’avez-vous dit au docteur Heightmeyer ?
SHEPPARD : Exactement ce que vous m’avez dit, que vous ne dormiez pas à cause de vos cauchemars.
TEYLA : Je me suis confiée à vous.
SHEPPARD : En tant que membre de mon équipe, vous êtes sous ma responsabilité. Qui plus est, je ne l’ai dit qu’à une personne, dont le boulot, est entre parenthèse, de gérer et de soigner ce genre de chose.
TEYLA : Il n’y a rien qui cloche dans mon esprit.
SHEPPARD : Personne n’a dit que quelque chose clochait.
TEYLA : ça a déjà suffisamment été dure pour moi de me faire respecter, sans que l’on me prenne pour une cinglée.
SHEPPARD : Personne ne vous croit cinglée ici et tout le monde vous respecte.
TEYLA : La question n’est pas là.
SHEPPARD : Ecoutez Teyla, je pense que vous avez besoin d’un travail de fond.
TEYLA : Soyez plus clair.
SHEPPARD : Rodney reste à la base et Ford et moi allons jeter un œil au site Alpha une dernière fois, avant qu’on puisse s’y installer.
TEYLA : Si nous évacuons la cité mon peuple n’aura pas d’autre option que cette planète.
SHEPPARD : Je ferais tout pour que l’endroit soit sûr pour tout le monde. Enfin Teyla, je ne dis pas que tout cloche chez vous, croyez moi. Mais c’est vous-même qui avez admis que vous n’étiez pas très en forme. Vous vous êtes accroché avec le docteur Weir ce matin sans aucune raison. Et maintenant vous m’en voulez parce que j’estime que vous avez besoin d’aide, vu que ça fait trois jours que vous n’avez pas fermé l’œil.
TEYLA : Je suis désolé. Mais je n’ai pas besoin d’aide, compris. Les Wraiths arrivent et j’ai besoin de faire quelque chose pour y parer.
SHEPPARD : D’accord. Entendu. Je vous suggère d’aller faire un somme.
Le major Sheppard quitte Teyla, quand à cette dernière, elle retourne dans sa chambre, elle semble s’ennuyer. Elle décide d’aller voir la psychologue. Alors que la porte du bureau de Kate s'ouvre, elle se retrouve face à McKay.
BUREAU DU DR HEIGHTMEYER
RODNEY : Teyla.
TEYLA : Docteur McKay ?
RONDEY : J’étais entrain de... nous nous fréquentons.
TEYLA : Vous et le docteur Heightmeyer ?
RODNEY : Vous savez combien j’aime les femmes qui ont un beau...un bel esprit. Surtout ne dites rien à personne.
TEYLA : Je sais garder un secret, McKay.
RODNEY : Bon très bien. Excellent.
TEYLA: Docteur Heightmeyer?
KATE: Teyla. Je vous en prie, entrez.
TEYLA : Je suis navré de vous dérangez. Dites moi, ça ne vous ennuie pas si je...
KATE : Bien sûr que non. Bien au contraire. Asseyez-vous.
TEYLA : Je... je ne suis pas vraiment sûr de la manière de procéder.
KATE : Il faut vous détendre. Dites moi ce que vous avez à l’esprit.
TEYLA : En ce moment, je fais beaucoup de cauchemars. Je sens... Tout le monde sur cette base à probablement peur... Je ne sais pas pourquoi je vous embête.
KATE : Avez-vous toujours senti la présence des Wraiths ?
TEYLA : Oui. Du plus loin que je me souvienne.
KATE : Et qu’est ce que vous ressentez, dans ses moments là ?
TEYLA : Un froid intense, très profond, tout au fond de mon être. Je l’ai d’abord ressentie quand j’étais petite. Je ne pouvais plus respirer, je ne savais pas pourquoi et ensuite on a entendu les Darts.
KATE : Vous sentez vous comme ça aujourd’hui ?
TEYLA : Cela fait quelque temps que je me sens nouée, comme bloqué.
KATE : Mais pourtant les vaisseaux ennemis sont encore à une grande distance d’Atlantis ? Vous pouvez réellement les sentir ? Alors qu’ils sont si loin.
TEYLA : C’est très différent de ce que je ressentais dans le passé. Où peut-être parce que maintenant j’ai toujours cette sensation et je me suis habitué à elle. Jamais jusqu’à présent, jamais de toute ma vie je n’avais vu autant de Wraiths, réveillés.
KATE : Chez vous, êtes vous nombreux à avoir cet habilité ?
TEYLA : On est nombreux et parmi nous certains peuvent avoir une perception plus intense que les autres. J’ai toujours été parmi les premières à sentir les Wraiths arrivés.
KATE : Vous êtes un être à part, alors. Ça vous fait quoi d’avoir cette singularité ?
TEYLA : Je n’en sais rien. Franchement je n’y ai jamais pensé.
KATE : Pourquoi ?
TEYLA : Pourquoi certains ont les yeux bleu et d’autres les yeux marron.
KATE : Parlez-moi de vos cauchemars.
FLASHBACK
Un Wraith parcourt l'un des couloirs jusqu'à la chambre de Teyla, mais cette fois ci le Wraith ressemble à Teyla. Elle se réveille bouleversée.
RETOUR AU PRESENT
BUREAU DU DR HEIGHTMEYER
TEYLA : C’était moi.
KATE : Vous vous teniez au dessus de vous même ?
TEYLA : C’était moi, mais ce n’était pas moi. J’étais un Wraiths.
KATE : La vérité c’est que les gens perdent du temps à essayer d’interpréter leur rêve. Ils ne sont qu’une autre façon de penser de notre cerveau, sans signification mystérieuse. En fait nous avons tendance à oublier la plupart de nos rêves et notre esprit conscient est capable de décider ce qui est le plus important, pour nous.
TEYLA : A un certain niveau, le fait de me voir comme un Wraith, c’est très perturbant pour moi.
KATE : Je crois que cette habilité particulière que vous avez, ce talent pour sentir les Wraiths, vous connecte à eux par télépathie, d’une manière que, que peut-être vous voudriez rejeter. Vous disiez que vous n’y avait pas réellement pensé, mais je crois que c’est faux.
TEYLA : Mais je ne peux pas ni chasser, ni changer cette sensation.
KATE : Probablement pas, mais l’inconnu nous effrais tous. Nous aimons tous contrôler les situations. Même si la plupart du temps notre pouvoir sur beaucoup de chose n’est qu’une illusion. Mais en savoir plus sur ce que nous ne connaissons pas, est une manière de nous convaincre que nous maitrisons cet inconnu.
INFIRMERIE
DR BECKETT : J’ai procédé à tous les examens sur vous et vos compatriotes. Physiologiquement, vous présentez les mêmes particularités, que nous. Je n’ai aucune explication sur vos super pouvoirs.
TEYLA : Je n’en ai qu’un.
DR BECCKETT : Je vous ai vu vous battre, ma chére.
TEYLA : J’ai récemment découvert que cette habilité m’a été transmise par ma famille. Est-ce que cela ne lui donne pas un aspect génétique ?
DR BECKETT : On pourrait l’envisager. Mais sans prélèvement génétique de tout les membres de votre famille, j’aurais très peu, voir aucune chance d’identifier la particularité distinct qui engendre cette réponse anatomique. Ce serait très difficile.
TEYLA : A tout hasard, vous n’auriez pas le temps de m’emmener sur le continent ?
DR BECKETT : Si vous avez envie de prendre votre vie en main, c’est d’accord. Une pause ne me fera pas de mal.
SUR LE CONTINENT
DANS UNE TENTE
Teyla se trouve sous la tente d’une vieille femme et discute avec elle.
CHARIN : Tu as beaucoup changé, Teyla.
TEYLA : Mes cheveux sont plus courts.
CHARIN : Il n’y a pas que tes cheveux ma chérie. Je vois encore la petite fille que tu étais, qui venait me voir, et qui me peignait de magnifiques dessins, tout en fredonnant les chants des Anciens.
TEYLA : Cela fait bien longtemps que je ne suis plus cette petite fille.
CHARIN : Non, mais même, Teyla la chef des Athosiens, trouvait toujours le temps de rendre une petite visite à sa pauvre vieille Charin.
TEYLA : Ton consommé à la tortue, m’a manqué.
CHARIN : Je suppose que ma soupe n’est pas la seule raison de ta présence ici ? Tu es venue m’arracher de ma tente pour m’emmener dans un autre monde.
TEYLA : Pas encore. Mais il semble que très bientôt nous devrons évacuer ce territoire. Enfin de façon temporaire.
CHARIN : As-tu songé que la situation pourrait-être différente?
TEYLA : J’ai toujours espoir qu’un jour nous pourrons vivre libéré des Wraiths.
CHARIN : Ah, garde dont ces histoires pour celles et ceux qui ne sont pas perclus de rhumatisme.
TEYLA : Charin, sais-tu pourquoi je peux sentir notre ennemis ?
CHARIN : Tu es venue au monde ainsi. Il y en a plusieurs dans chaque génération.
TEYLA : Je sais, mais...aucun ne s’est demandé comment c’était possible ?
CHARIN : Certains pense que ce don leur a été transmis par les Ancêtres.
TEYLA : Et toi ? Qu’en penses-tu ?
CHARIN : Ton père m’a fait promettre de ne rien te révéler.
TEYLA : Mais mon père... il n’est plus là.
CHARIN : Aucun autre Athosien vivant, n’est au courant de cette histoire, non sans raison.
TEYLA : S’il te plait. Raconte-moi quand même.
CHARIN : Mon grand-père nous racontait toujours cette histoire, personne n’avait rien entendu de tel jusqu'alors, ni depuis, d’ailleurs. Elle parlait de ceux qui étaient revenus.
TEYLA : Qui était revenus ?
CHARIN : Il existait une planète et comme de bien entendu, les Wraiths y venaient de temps en temps pour prendre des villageois. Mais sur cette planète en particulier, en de nombreuses occasions, ceux qui avait été pris, revenait.
CITE D’ATLANTIS
BUREAU D’ELIZABETH
TEYLA : Quelques uns pensaient que les Ancêtres avaient ramenés leurs êtres chers... et ce après leur avoir octroyé un don, qui faisait d’eux des êtres indésirables pour les Wraiths. D’autres racontaient même que ceux qui revenaient, avaient d’une certaine manière vaincu les Wraiths. Mais très vite les épargnés devinrent des êtres redoutés.
DR WEIR : Pourquoi ?
TEYLA : Ils se plaignaient d’entendre des voix. Beaucoup commencèrent à agir de façon très étrange. Certains empreint d’une extrême violence, voir d’une folie meurtrière.
DR WEIR : Je doute que les Anciens étaient responsables de tel actes.
TEYLA : Ces indésirables fut refoulés par tout les villageois et ce fut un massacre. Très peu furent épargnés. Les survivants furent ostracisés, expatriés. Après quoi aucun des sélectionnés dans le village par les Wraiths ne revint plus jamais. Mais ceux qui ont survécu, sont les mêmes, qui selon Charin transmis ce don à leur enfants.
SHEPPARD : Un de ceux qui ont survécu à la sélection était...
TEYLA : De ma lignée, oui. J’ai l’adresse de la planète où tout cela s’est passé. Charin dit que le village a été détruit et qui n’en reste que des ruines, mais je souhaite aller y jeter un œil.
DR WEIR : Euh...maintenant ?
TEYLA : Je pense que le fait d’apprendre tout cela maintenant, n’est absolument pas anodin. Peut-être y trouverons nous la preuve de ce qui s’est passé.
DR WEIR : Ecoutez Teyla, il y a tant de chose qu’il nous faut d’abord mettre en ordre...
TEYLA : Et si nous trouvions un moyen de défier les Wraiths que nous n’avons pas encore découvert. Il est possible mes Ancêtres ne fussent pas suffisamment éclairé, ni assez informé, pour reconnaitre la valeur du don qu’ils possédaient.
SHEPPARD : On a tout à gagner à aller là bas.
SUR UNE PLANETE
DANS LES RUINES
L'équipe se trouve sur une planète sinistre, ou un orage éclate, Teyla cherche désespérément des indices.
LT FORD : Monsieur, il n’y a rien ici.
SHEPPARD : Je sais.
LT FORD : On devrait rentré, il fait déjà nuit.
SHEPPARD : Non, laissez lui une minute.
LT FORD : Mais, Major...
SHEPPARD : Ford, je souhaite qu’elle ne pense plus à ça. Qu’elle puisse dormir. On en a tous besoin quoi qu’il en coûte. Rodney ?
RONDEY : Je capte des signaux.
LT FORD : Ah ouais ?
RODNEY : C’est étrange. J’ai comme une petite...
LT FORD : Une petite quoi ? Hein McKay, une petite quoi ? Quoi ? Et quand vous vous moquez de moi, il n’y a pas de malaise, hein ?
SHEPPARD : Rodney ?
RODNEY : Je capte de faibles signaux énergétiques. Ça devient plus fort, et ça vient de par ici.
LT FORD : Mais il n’y a rien là.
RODNEY : L’appareil magique des Anciens, n’a pas encore menti, que je sache.
SHEPPARD : C’est de la pierre.
RODNEY : Il y a forcément un truc bizarre.
SHEPPARD : Bizarre comment ?
Teyla touche le mur, et passe aux travers et ses coéquipiers s'inquiètent.
LT FORD : Bizarre comme ça ?
SHEPPARD : Teyla ! Teyla !
RODNEY : Peut-être que si vous prenez un peu d’élan et que vous foncez dedans...
Le major Sheppard touche le mur mais rien ne se passe. Soudain, le mur se dissipe, et l’équipe découvre ce qui ressemble à l'intérieur d'un vaisseau Wraith.
SHEPPARD : Comment avez-vous fait ça ?
TEYLA : Je l’ignore. J’étais entrain de chercher une issue.
LT FORD : On dirait l’intérieur d’un vaisseau Wraith.
RODNEY : Qu’est ce que faisaient les Wraiths ici ?
SUR ATLANTIS
LABORATOIRE DE RODNEY
McKay récupérer une base de données sur la planète, il a réussit à connecter l'appareil aux ordinateurs d’Atlantis, mais évidemment c’est du langage Wraiths. Elizabeth Weir arrive dans le laboratoire de Rodney. Elle regarde attentivement l’écran de l’ordinateur, elle pense pouvoir en faire quelque chose. Il s’agirait d'un laboratoire secret où les Wraith menaient des expériences.
DR WEIR : Rodney ?
RODNEY : Elizabeth.
DR WEIR : Sheppard a dit que vous avez découvert un laboratoire.
RODNEY : Disons une espèce d’installation secrète des Wraiths. Visiblement abandonnée depuis très longtemps. Et j’ai eu la chance de pouvoir sortir ce collecteur de données d’un de leur ordinateur.
DR WEIR : Vous croyez que les Wraiths faisaient des expériences sur les gens de cette planète ?
RODNEY : Je n’en ai aucune idée. J’espère que ce truc nous le dira.
DR WEIR : Pourquoi le faire en secret ? Les Wraiths prennent des humains à volonté et font ce qu’ils veulent avec.
RODNEY : Et voilà. Regardez. Alors là je dois dire que cela ne signifie pas grande chose pour moi. La dernière fois que j’ai vu le contenue de ces trucs, il indiquait la position de leurs vaisseaux, c’était plus des images pas des symboles.
DR WEIR : Je me demande si...
RODNEY : Au cas où, vous ne l’auriez pas remarqué, vous n’avez pas fini votre phrase, je crois.
DR WEIR : Visiblement c’est une langue étrangère.
RODNEY : La langue des Wraiths ?
DR WEIR : Ce serait plus que logique. J’aimerais analyser ça de plus prêt.
RODNEY : Hé ben, si ça vous amuse. Il faut que je retourne au fauteuil des Anciens.
BUREAU DU DR HEIGHTMEYER
KATE : Pourquoi avez-vous ouvert ce passage, quand les autres ne le pouvaient pas ?
TEYLA : Je n’en sais rien du tout.
KATE : Est-ce parce que seul un Wraith peut entrer dans un laboratoire de Wraith ?
TEYLA : Je ne suis pas un Wraith.
KATE : Dites-moi. Qu’est ce que ça vous fait d’être un Wraith ?
TEYLA : ça me donne faim.
Teyla se réveille en sueur et apeurée, il semblerait que ce soit encore un cauchemar.
FAUTEUIL DES ANCIENS
McKay, le docteur Beckett et Zelenka se trouvent devant le fauteuil des Anciens. Depuis ce qui s’est passé en Antarctique, le docteur Beckett a peur d’utiliser le fauteuil.
DR BECKETT : Vous vous rappelez la dernière fois que je me suis assis dans un de ces trucs ?
RODNEY : Ce fauteuil n’est pas alimenté, il ne vous arrivera rien.
DR BECKETT : Alors pourquoi je m’assirais dessus ? Et en plus il est tard.
ZALENKA : Nous voudrions déterminer la quantité d’énergie dont nous avons besoin pour manipuler les systèmes qui sont contrôlé par ce fauteuil.
RODNEY : Et pour se faire, il faut que quelqu’un s’assoit dessus.
DR BECKETT : Vous avez le gène, non ?
RODNEY : Oui, mais je ne peux pas analyser les informations tout en me concentrant pour activer ce fauteuil.
DR BECKETT : Lui il peut les analyser.
ZALENKA : Oui, je pourrais, mais c’est Rodney qui pense que...
Elizabeth arrive, elle a besoin du docteur Beckett.
DR WEIR : Alors, messieurs ça marche ?
RODNEY : Pas vraiment, non.
DR WEIR : Je suis navré, mais cela ne nous aide pas. Carson j’ai besoin de vous.
DR BECKETT : Oh, j’en suis heureux.
ZALENKA : Une minute.
RODNEY : Et nous, on fait comment ?
DR BECKETT : Quoi ? Quelqu’un est blessé ?
DR WEIR : Vous aviez raison.
DR BECKETT : Chouette, à propose de quoi ?
DR WEIR : Votre théorie sur l’évolution des Wraiths, après l’arrivé des Anciens dans la galaxie de Pégase.
RODNEY : Oh non, ce n’est pas vrai.
ZALENKA : Mon argent.
DR BECKETT : Comment avez-vous trouvé ?
DR WEIR : Le langage des Wraiths est un dérivé de l’Ancien.
RODNEY : Mais, il n’y a rien de catégorique...
DR WEIR : Rodney, je vous en prie. Carson, j’ai vraiment besoin de vous. J’ai pu déchiffrer la première partie du contenu du collecteur de données.
DR BECKETT : Sans rire ?
RODNEY : On va encore essayer avec Kusanagi.
ZALENKA : Kusanagi.
RODNEY : Maintenant.
ZALENKA : Tout de suite.
RODNEY : Merci.
INFIRMERIE
Teyla rejoint Beckett et Weir.
TEYLA : Bonjour. Oh, vous en faites une tête.
DR WEIR : Oui, nous n’avons pas fermé l’œil.
TEYLA : Vous vouliez me voir ?
DR BECKETT : Vous feriez mieux de vous assoir.
TEYLA : Qu’y a-t-il ?
DR WEIR : J’ai réussi à traduire la première partie des données que vous avez rapportées et... vous ne voulez pas vous assoir ? Les Wraiths procédaient à de nombreuses expériences sur vos Ancêtres. En fait un seul Wraith menait ces expériences et le faisait contre l’avis de ses congénères. C’est pourquoi, il œuvrait en secret.
TEYLA : Quels genres d’expériences ?
DR BECKETT : Je crois qu’il cherchait à obtenir une source d’alimentation, plus compatible avec leur espèce.
TEYLA : Ce n’est pas très clair.
DR BECKETT : C’est normal que je ne l’aie pas vu tout de suite. En fait, je ne pouvais même pas faire la comparaison nécessaire pour isoler le brin d’ADN. Il nous fallait des cellules de Wraiths, ce que nous avons trouvés, mais il nous fallait aussi une cartographie complète du code génétique, qui en l’occurrence s’élève à peine...
TEYLA : Je vous en prie. Dites-moi.
DR BECKETT : Vous avez de l’ADN Wraith, dans votre carte d’identité génétique.
SALLE DE RÉUNION
SHEPPARD : Vous dites que Teyla est en partie Wraith ?
DR BECKETT : Une toute petite partie.
DR WEIR : Ce qui fait d’elle quelqu’un d’aussi différent de nous que vous. Vous possédez le gène des Anciens.
RODNEY : Oui c’est vrai et pleins d’autre chose.
LT FORD : Quand Bates sera ça, il va devenir dingue.
SHEPPARD : Celui là, vaut mieux pas le tenir au courant.
DR WEIR : Evidemment Teyla se fait du souci sur la manière dont tout le monde va réagir.
RODNEY : Que cherchait ce scientifique Wraith ? Il voulait rendre les êtres humains, plus goûtus ?
DR WEIR : Les données semble indiquer qu’il cherchait un moyen de perfectionner leur processus d’alimentation.
SHEPPARD : Cool...
RODNEY : Vous avez déjà dit qu’il possédait un nombre de spécificités génétiques similaire aux humains.
DR BECKETT : Oui en effet, mais ils sont plus proche de la bestiole qui s’était agrippé au cou du major que de nous.
SHEPPARD : Hé, j’avais demandé qu’on n’en parle plus.
DR BECKETT : Désolé.
DR WEIR : Ce qui est aussi intéressant, c’est le fait que la langue des Wraiths, semble être une espèce de dérivé de la langue des Anciens. Ce qui porte à croire que les Wraiths ont évolués après l’arrivée des Anciens, dans la galaxie.
DR BECKETT : Ma théorie est que les Anciens ont involontairement laissés les humains évolués sur une planète avec que... différentes espèces d’insectes et qu’un moment donné, elles se sont nourries des humains et de ce fait ont incorporés notre ADN dans le leur. Les Wraiths sont une évolution de cette combinaison.
LT FORD : Alors, votre théorie, c’est que les Anciens ont crée les Wraiths ?
DR BECKETT : Par accident.
RODNEY : Ou par négligence.
DR WEIR : L’un ou l’autre quel importance ?
DR BECKETT : Alors évidemment, plus nous en saurons sur leur physiologie, plus nous pourrons fabriquer une arme biologique qui détruira les Wraiths en laissant les humains sains et sauf.
RODNEY : Certes, mais pour le moment, tout ce qu’on sait, c’est que les Anciens ont peut-être crées les Wraiths accidentellement et pourquoi Teyla sens leurs présences. Super, fabuleux, le mystère est résolu. Mais ce résultat, ne nous aide pas à empêcher l’arrivée de nos ennemis.
DR WEIR : Rodney a raison. Faut nous remettre au travail.
RODNEY : Oui, merci.
BUREAU DU DR HEIGHTMEYER
TEYLA : Je sais que ce n’est pas de ma faute. Il n’y a rien que je puisse faire, et le fait est que je ne me sens pas plus différente aujourd’hui que je l’étais hier ou la semaine dernière.
KATE : Mais vous vous sentez tout de même différente.
TEYLA : Oui. Et je crois que ce qui m’inquiète le plus, c’est la manière dont tout le monde pourrait me percevoir. Mon père a dit aux gens que c’était un don. J’étais un être à part, mais dans le bon sens parce que, je pouvais aider mon peuple en les avertissant que les Wraiths approchaient. Il le disait pour me protéger, mais je suis certaine, que c’est une des raisons pour laquelle ils m’ont désigné chef du clan.
KATE : Comme vous le disiez, vous n’êtes guère différente de ce que vous étiez hier.
TEYLA : Oui, mais aujourd’hui les gens ont des raisons de me craindre.
BUREAU D’ELIZABETH
Sheppard et McKay arrivent dans le bureau de Weir pour lui faire un rapport mais celle-ci est plongée dans une lecture et lui fait un signe que Rodney ne comprend pas.
RODNEY : Alors, voilà, même avec le major Sheppard sur le fauteuil, nous n’avons pas pu... quoi ? C’est quoi ça ?
DR WEIR : Vous avez dit quelque chose qui m’a interpelé. Regardez.
RODNEY : On avait pas décidé, qu’il y avait plus urgent.
DR WEIR : Pourquoi le scientifique Wraith a interrompu ses expériences ?
RODNEY : Qu’est ce que j’ai pu dire, qui vous a interpelé ?
DR WEIR : Je ne m’en souviens plus.
RODNEY : Oui, mais maintenant le problème, c’est ce que je me demande ce que j’ai dis, alors... Désolé. Oui.
DR WEIR : J’ai tout d’abord cru qu’il s’était fait coincé par ses congénères.
SHEPPARD : Ce n’est pas le cas ?
DR WEIR : Non, il s’est arrêté de son propre chef.
RODNEY : Ce qui m’amène à me demander, pourquoi les Wraiths refusaient de pratiquer ses expériences, au départ ?
DR WEIR : Oui, c’est exact.
RODNEY : Et particulièrement, quand leur but était d’améliorer les choses pour leur population.
DR WEIR : Oui, c’est bien ce que je viens de dire.
RODNEY : C’est ce que j’ai dis.
SHEPPARD : Rodney, s’il vous plait.
DR WEIR : Bon, voici la partie la plus intéressante. Nous avons constatés que les Wraiths communiquent entre eux par télépathie.
SHEPPARD : Oui, j’ai remarqué.
DR WEIR : En revanche, ils ne semblent pas pourvoir pénétrer l’esprit des hommes.
SHEPPARD : Bonne nouvelle, mais quel rapport avec l’arrêt brutal des expériences ?
DR WEIR : Et bien parce que même en combinant un faible taux d’ADN Wraith à de l’ADN humain, le scientifique avait apporté aux humains des capacités mentales de Wraith. Ces cobayes étaient en mesure d’entendre les Wraiths communiquer entre eux.
SHEPPARD : Alors dans les histoires de Teyla, les voix que les rescapés entendaient, étaient...
DR WEIR : Des voix de Wraiths. C’est exact. Il y avait de quoi devenir dingue. Le scientifique Wraith n’y trouvant pas de solution, a fini par laisser tomber.
RODNEY : Il y a un truc qui m’échappe. Pourquoi les avoir renvoyés dans leur population ?
DR WEIR : Et bien il a surement dû croire que les croisements avec des humains normaux pourraient en diminuer les effets.
RODNEY : Mais avant qu’il ne réalise qu’il avait tord, il était trop tard.
DR WEIR : Quand les autres Wraiths ont découverts ce qu’il avait fait, ils ont anéantis tout le monde sur la planète. Mais après le renvois de certains des cobayes qui avaient été bannis du village et forcé de le quitter.
RODNEY : Ok ! Et en quoi, ça nous aide ?
DR WEIR : Teyla, possède plus que la capacité de sentir les Wraiths s’approcher.
RODNEY : Quoi ? Vous croyez qu’elle peut infiltrer et exploiter le réseau psychique des Wraiths ?
SHEPPARD : Si tel est le cas, nous pourrons obtenir toutes les informations rêvées à propos de l’ennemi.
CHAMBRE DE TEYLA
TEYLA : Je n’ai jamais été en mesure d’entendre leurs pensées, jusqu'à maintenant.
DR WEIR : Selon ses notes, les sujets auxquels on a incorporé de l’ADN Wraith, avait cette capacité.
KATE : Il est possible que vous n’ayez jamais essayé, jusqu’à maintenant.
DR WEIR : Vous ignoriez que vous pouviez lire leur pensée, et franchement qui le voudrait. Ecoutez Teyla, je n’envisagerais même pas de vous le demander, si je ne pensais pas que cela puisse nous apporter des informations vraiment vitales.
TEYLA : Disons que j’ignore quoi faire, je suis perdue.
DR WEIR : Le docteur Heightmeyer a une théorie.
KATE : Je pense qu’il est possible qu’à travers le temps et bien sûr les différentes générations, ceux doté de votre pouvoir ait crée une barrière mentale aux projections psychiques des Wraiths. Une espèce de mécanisme d’auto-défense, si nous faisons tomber cette écran...
TEYLA : Comment ?
KATE : A l’aide d’un procédé médical qui s’appelle l’hypnose.
DR WEIR : Le docteur Heightmeyer, vous guidera et le docteur Beckett restera présent toute la séance pour observer et surveiller votre physiologie.
TEYLA : Les Wraiths se trouvent encore très loin de la cité.
DR WEIR : Oui, ils le sont. D’ailleurs McKay a de sérieux doute, quand à la portée de cette télépathie.
KATE : Mais comme vous le disiez, vous ressentez leur présence, maintenant. Si c’est tout simplement une manifestation dans votre conscience d’une capacité latente plus grande, alors cela vaut vraiment le coup de faire tomber cette barrière. Pour être tout à fait honnête, je n’aurais jamais recommandé un tel procédé dans d’autres circonstances, quelle quelle soit.
DR WEIR : Mais nous nous trouvons dans des circonstances qui sont loin d’être normal, Teyla.
TEYLA : Si je peux vous apporter des renseignements sur n’importe quoi, leur stratégie, un point faible, il n’y a pas d’autre choix.
INFIRMERIE
Teyla est allongée sur un lit, branchée à différents moniteurs.
DR BECKETT : Voilà, nous sommes prêts.
KATE : Et vous ? Bon inspirez profondément et calmement. Essayez de vous détendre. Le docteur Beckett va maintenant vous administrer un léger sédatif. Si cela fonctionne nous pourront toujours communiquer l’une avec l’autre. N’oubliez pas qu’à tout moment nous pouvons vous réveiller avec une très faible décharge électrique, sans douleur aucune. Dites arrêtez et on arrête. Vous allez fixer cette lumière et m’écouter. Vous m’avez décris votre perception des Wraiths, comme une sensation de grand froid, sombre au plus profond de votre être. Je veux que vous y pensiez et que vous le cherchiez dans votre esprit. Fermez les yeux et laisser le vous envahir. Ne résistez pas. Allez là où réside se froid intance et écoutez le. Qu’est ce que vous entendez ?
TEYLA : Rien.
KATE : Vous n’avez dit que votre père avait été enlevé par les Wraiths. Vous rappelez vous l’avoir senti ce jour là ?
TEYLA : Oui.
KATE : Revenez à cette sensation. Maintenant écoutez. Qu’est ce que vous entendez ?
TEYLA : Des voix. Du bruit. Tellement de voix. Des murmures...
KATE : Ecoutez de plus prêt. Ecoutez qu’une seule voix.
Elle voit par les yeux d'un Wraith qui se trouve à bord d'un vaisseau et qui marche dans un couloir.
TEYLA : Je vois c’est distinct.
Elle se trouve à présent dans le garde mangé et le Wraith commence à aspirer la vie d'une victime. Teyla est complètement paniquée. Elle se sent très mal et est agitée.
KATE : Qu’est ce que vous voyez Teyla ?
TEYLA : Je suis à bord d’un vaisseau. Je suis entrain de marcher.
SHEPPARD : Alors elle voit réellement ce qu’il se passe ?
KATE : Si les Wraiths peuvent projeter leurs pensées, ils transmettent également ce qu’ils voient.
TEYLA : Il y a d’autres Wraiths, il ne me remarque pas. Je suis dans une pièce remplie de personnes chrysalidées, prête à nourrir les Wraiths. Je me nourris ! Je suis entrain de le tuer !
DR WEIR : Stop ! Beckett, stop !
Teyla est complètement paniquée et Beckett la réveille grâce à une décharge électrique. Teyla se réveille agité.
KATE : Tout va bien. Tout va bien, vous êtes avec nous sur Atlantis.
DR WEIR : Teyla, je... je n’avais pas le droit de vous demander ça.
TEYLA : Retirez-moi ces fils.
DR BECKETT : Allons, calmez-vous, Teyla. Oui, je vais tout enlever.
DANS UN COULOIR DE LA CITE
DR WEIR : Je ne peux pas lui faire endurer ça. Je sais que c’étais mon idée, mais c’est trop demander à Teyla.
SHEPPARD : Vous risquez de le regretter, quand les vaisseaux ruches vont débarquer.
TEYLA : Dr Weir. Pourquoi avez-vous arrêté l’hypnose ?
DR WEIR : Je vous demande pardon ?
TEYLA : J’étais sur l’un des vaisseaux ruches qui vient sur Atlantis. Je pouvais les entendre, les voir, ça fonctionnait !
DR WEIR : Vous les regardiez se nourrir.
TEYLA : Oui, je sais. J’ai senti l’un d’eux se nourrir, mais je surmonterais ça. Je peux vous aider, je le sais.
DR WEIR : Teyla, je n’aurais...
TEYLA : J’aimerais ressayer.
INFIRMERIE
Teyla est de nouveau à l’infirmerie.
TEYLA : Je suis à bord du vaisseau, je marche. Je suis dans une espèce de salle de contrôle.
Soudain elle ouvre les yeux. Mais ce n’est pas Teyla qui parle, mais un Wraith qui a prit possession de son esprit.
TEYLA : Vous êtes tous pitoyable.
SHEPPARD : J’ai l’impression que ce n’est pas Teyla qui est entrain de parler.
TEYLA : Rien n’arrêtera notre progression.
DR WEIR : Réveillez là Beckett.
Le docteur Beckett lui inflige une décharge, mais rien ne change, mais Teyla est toujours connecté au Wraith.
TEYLA : Vous allez tous mourir.
DR WEIR : Encore !
Le docteur Beckett inflige une deuxième décharge, cette fois-ci c’est bien Teyla qui vient de se réveiller.
TEYLA : Qu’est ce qui s’est passé ?
SALLE DE CONTRÔLE
KATE : Le docteur Beckett lui a donné un calment, pour l’instant elle se repose. Elle a l’air bien, mais il faut lui laisser un peu de temps pour digérer ce qu’elle a enduré. Elle est peut-être encore choquée et je n’ai pas la moindre idée des effets psychologique à long terme.
SHEPPARD : Elle a dit qu’elle voyait une espèce de salle de contrôle. Il y avait probablement une carte, un plan d’attaque, il faut qu’elle regarde mieux.
DR WEIR : John vous étiez là. Un Wraith est entrée dans sa peau.
L’alarme de la base retentit.
CHUCK : Vortex en activation. C’est le code du sergent Bates. Ça vient du site Alpha.
SGT BATES : (A la radio) Ici le sergent Bates. Code rouge, on subit une attaque. On débarque !
DR WEIR : Baissez le bouclier.
SALLE D’EMBARQUEMENT
SGT BATES : Dépêchez, dépêchez vous ! C’est bon, le compte y est.
SHEPPARD : Levez le bouclier !
DR WEIR : Tout le monde va bien ?
SGT BATES : Toute l’équipe planétaire est au complet.
SHEPPARD : Alors cette planète n’est plus un lieu sûr pour nous.
SGT BATES : Nous étions prêts de la porte et un vaisseau ennemi nous a bombardés, alors que nous allions partir.
SHEPPARD : Oui, je connais bien, ils balisent la planète.
SGT BATES : S’il faut évacuer Atlantis, nous allons devoir trouver un autre site.
DR WEIR : Cette planète, n’est pas habité. Que venaient y faire les Wraiths ?
SGT BATES : ça je l’ignore ! C’est comme s’ils avaient su qu’on était là !
INFIRMERIE
TEYLA : Je touchais au but. J’étais à deux doigts d’y arriver. Je crois que si j’avais une autre chance.
LT FORD : Vous n’avez rien à prouver à qui que ce soit, Teyla.
TEYLA : Si, ça pourrait tout changer. J’ai vu un hologramme, une espèce de carte, peut-être bien un plan de bataille.
LT FORD : On connaît leur plan de batailel, ils viennent pour nous éliminer.
TEYLA : Je pense qu’il y a autre chose. Ils veulent obtenir quelque chose.
LT FORD : Oui, nous manger.
TEYLA : Non, ça va au-delà de ça. Ils sont désespérés.
LT FORD : Ah oui.
TEYLA : Oui, c’est surprenant. Ils sont confiants dans leur domination sur nous, mais principalement parce qu’ils sont nombreux, mais trop pour subsisté aussi longtemps. Ils se sont tous réveillés trop vite et la nourriture risque de leur faire défaut. C’était si difficile de distinguer les voix, mais c’est ce que j’ai ressenti.
LT FORD : L’un d’eux a parlé à travers vous. Vous vous souvenez ?
TEYLA : Non, mais je me rappelle la sensation avant que cela se produise. La prochaine fois...
LT FORD : Avec le docteur Weir, il n’y aura pas de prochaine fois.
SALLE DE RÉUNION
SGT BATES : Si ce que vous dites est vrai, alors c’est forcément Teyla qui a révélé les coordonnées de notre site Alpha aux Wraiths.
SHEPPARD : Je ne crois pas qu’elle en ait eu le temps.
SGT BATES : Qui vous dit qu’un de leur vaisseau, n’étais pas posté dans le coin.
DR WEIR : Ecoutez, avec le recule, je reconnais qu’en demandant à Teyla de se connecter aux Wraiths, j’ai peut-être commis une erreur.
SGT BATES : Sauf votre respect, de vous à moi, cela ne fait aucun doute.
SHEPPARD : Hé, tout doux sergent. Je suis sûr qu’elle n’a pas volontairement donnée notre position.
LT FORD : Elle veut réessayer. Ecoutez, elle a dit qu’elle était sur le point d’apprendre quelque chose, que nous devons savoir.
DR WEIR : Non, je suis désolé. Le problème est que je doute que Teyla sache ce qu’il peut lui arriver.
SGT BATES : Ou elle risquerait de nous compromettre plus tard.
SHEPPARD : A point où on n’en est, on a plus a gagner des Wraiths que l’inverse. Pas vrai ?
LT FORD : Elle veut recommencer. Le fait est que nous ne pourrons pas faire grand-chose pour l’en empêcher. Alors mieux vaut que l’on soit tous là.
INFIRMERIE
KATE : Bon Teyla, fermez les yeux et détendez vous. Ecoutez les voix.
Teyla recommence l'expérience, elle marche vers une console de commande et voit le même plan que dans sa précédente vision. Un Wraith la perçoit et prend le contrôle de son esprit.
KATE : Teyla ?
DR WEIR : Coupé la connexion.
DR BECKETT : ça ne fonctionne pas.
TEYLA : Non !
DR BECKETT : Teyla !
Teyla se redresse du lit et commence a pousser violement le docteur Beckett, elle sort du lit et attrape le support de la perfusion et attaque le major Sheppard, puis elle s’en prend au lieutenant Ford. Lorsqu’elle s’approche d’Elizabeth, Teyla reçois deux coups d’arme paralysante de la part du sergent Bates. Teyla s’écroule au sol.
SUR UNE TERRASSE DE LA CITE
DR WEIR : J’espère seulement qu’elle n’aura pas de séquelle physiologique.
SHEPPARD : Teyla est l’une des personnes les plus fortes de caractère que je connaisse. Le fait qu’elle ait gardé tout ça en elle, après ce qu’elle a vécu.
DR BECKETT : Ah vous voilà. Major. Docteur Weir.
DR WEIR : Alors comment vous sentez vous ?
DR BECKETT : J’ai un sacré mal de tête. A part ça, ça peut aller. Teyla est réveillée. Elle veut vous parler.
INFIRMERIE
DR BECKETT : Teyla, vous avez soif. ? Vous voulez de l’eau ?
TEYLA : Non, je suis vraiment désolé. Je croyais que je pouvais éviter...
SHEPPARD : Non, non, tout le monde va bien.
DR WEIR : Notre soucis est que les Wraiths peuvent entrer en contact avec vous, a volonté.
TEYLA : Cela, ne s’était jamais produit. Non, c’est moi qui doit entrer en contact avec eux en premier. J’ai vu leurs plans de route. L’itinéraire qu’ils prennent pour venir ici.
DR WEIR : C’est excellent.
TEYLA : Il y a plus. Leurs but n’est pas seulement Atlantis. Ils savent très bien qui vous êtes.
DR WEIR : Quoi ? Comment ça ?
SHEPPARD : Sumner, la femelle Wraith n’a pas fait que de se nourrir de lui, elle l’a interrogé également.
TEYLA : C’est pour cette raison qu’ils se sont réveillés. C’est pour cela qu’ils sont tous là. Ils savent qu’Atlantis est le seul accès à une pâture plus riche et plus abondante.
SHEPPARD : La terre.
FIN